Yom haShoah-jour du souvenir.
- Sarah
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Yom haShoah-jour du souvenir.
Ecrit le 03 mai06, 07:25Yom haShoah - Jour du souvenir
Hier matin, nous sommes sortis de l'oulpan[1] à 10 h pour entendre la
sfirah, la sirène qui marque le Yom haShoah[2], le Jour du souvenir de la
Shoah. Combien c'est impressionnant d'entendre cette sirène, puissante
comme le son du chofar évoquant un long cri. Ce jour-là, toutes les
voitures s'arrêtent, les gens sortent et se tiennent respectueusement
debout durant une longue minute. Le pays est comme figé, et Israël se
souvient qu'il y a 60 ans, le peuple juif a vécu le moment le plus terrible
de son histoire. Au terme de 12 ans de persécution féroce, de 1933 à 1945,
une tentative d'extermination du peuple juif a failli réussir, au sein
d'une Europe et d'une nation dite « chrétienne et civilisée ».
L'impensable, l'indicible qu'ont vécu toutes les familles juives des
déchirées, torturées, femmes, enfants, vieillards, et qui pour la plupart
ont été gazées et brûlées après avoir été parquées comme des bêtes, ne peut
être effectivement évoqué que par un long cri assourdissant.
Ce « cri » a-t-il été entendu des nations aujourd'hui ? Les commémorations
ont bien lieu année après année, les reportages et les documentaires
existent et les derniers témoins vivants racontent encore., mais déjà les
négationnistes couvrent leurs voix, et surtout l'on constate que le « plus
jamais ça » est une formule qui a été prononcée un peu facilement après la
découverte des camps de la mort et la révélation de l'assassinat froidement
exécuté de six millions de Juifs. En effet, combien d'assassinats de masse
ont encore eu lieu dans le monde alors que les forces armées de l'ONU
étaient présentes ? Beaucoup trop. L'homme ne change pas et l'histoire se
répète.
Après la Shoah, Israël est devenue l'une des plus fortes nations dans le
>monde, et fait face encore à tous les dangers sans pouvoir se permettre de
« baisser la garde » une seule fois. L'antisémitisme n'a pas disparu, il
reprend de la vigueur et ne cesse de s'étendre. Le monstre qui portait le
nom de nazisme, possède à présent un autre visage tout aussi haineux, et
c'est un ennemi tout aussi implacable.
Il y a quelques jours, durant la fête de Pessa'h, un attentat sanglant
était à nouveau perpétré à Tel-Aviv, faisant une dizaine de morts et près
d'une centaine de blessés. C'est l'exemple même de la nouvelle forme de
guerre à outrance qui perdure contre le peuple juif. Il témoigne de
l'horreur et de la douleur qui force à ne pas oublier.
« Le printemps était revenu, ce lundi 17 avril, sur Tel-Aviv.
L'atmosphère était riante et rien ne pouvait présager de la tragédie qui
allait faucher des vies, briser des familles, causer des dizaines de
blessés et de personnes traumatisées.
Philippe Belhacen, 45 ans, résident d'Ashdod, avait décidé d'emmener ses
deux plus jeunes enfants, Linor (15 ans) et Ori (12 ans) à Tel-Aviv, pour
leur acheter des vêtements en l'honneur des fêtes de Pessah. «Lorsque nous
avons entendu l'explosion, Papa m'a entouré avec Linor», raconte Ori, «et
il nous a enlacés très fort. Et puis il m'a dit : 'Prends le téléphone et
appelle Maman pour lui dire qu'il y a eu un attentat.» Aussitôt après,
Philippe Belhacen s'est écroulé. Les policiers qui l'ont monté dans
l'ambulance témoignent toutefois qu'ils ont pu lui parler. Belhacen leur a
dit qu'il avait été atteint par des éclats et par le souffle de
l'explosion. Un des éclats l'a atteint dans la région du coeur et il est
mort avant même son arrivée à l'hôpital.
Soixante ans après la Shoah, l'esprit de mort de la Shoah demeure : les
attentats se suivent et la menace de destruction massive reparaît. La Bible constate la méchanceté de l'homme : « Les méchants croissent comme l'herbe,
mais si tous ceux qui font le mal fleurissent, c'est pour être détruits à
jamais. » (Ps.92), et elle annonce un terme : « Le Seigneur l'Eternel
sonnera le chofar et sauvera Son peuple ; ils seront les pierres d'un
diadème qui brilleront dans Son pays. » (Zacharie 9 :14-17). Alléluia, pour
ce puissant et divin « son de chofar ». Il ne sera pas comme un son de
douleur, il sera véritablement un son de victoire.
Gérald Fruhinsholz,
le 26 avril 06
PS : "Gardons-nous d'oublier !" - C'est le titre d'un DVD - un excellent
documentaire / témoignages sur la Shoah et la guerre qui se poursuit contre
Israël. Un ami disait que ce film est "comme un coup de shofar !". Son
auteur, Johannes Facius, est un vrai défenseur d'Israël. On peut commander
ce DVD à partir du site :
http://www.soucatdavid.israelinet.org/publications.htm ou en envoyant un
chèque de 27 euros, à : Gilbert et Sabrina Suard, 1295, avenue de Prades,
06500 Menton - tél : 0492-107-417.
Hier matin, nous sommes sortis de l'oulpan[1] à 10 h pour entendre la
sfirah, la sirène qui marque le Yom haShoah[2], le Jour du souvenir de la
Shoah. Combien c'est impressionnant d'entendre cette sirène, puissante
comme le son du chofar évoquant un long cri. Ce jour-là, toutes les
voitures s'arrêtent, les gens sortent et se tiennent respectueusement
debout durant une longue minute. Le pays est comme figé, et Israël se
souvient qu'il y a 60 ans, le peuple juif a vécu le moment le plus terrible
de son histoire. Au terme de 12 ans de persécution féroce, de 1933 à 1945,
une tentative d'extermination du peuple juif a failli réussir, au sein
d'une Europe et d'une nation dite « chrétienne et civilisée ».
L'impensable, l'indicible qu'ont vécu toutes les familles juives des
déchirées, torturées, femmes, enfants, vieillards, et qui pour la plupart
ont été gazées et brûlées après avoir été parquées comme des bêtes, ne peut
être effectivement évoqué que par un long cri assourdissant.
Ce « cri » a-t-il été entendu des nations aujourd'hui ? Les commémorations
ont bien lieu année après année, les reportages et les documentaires
existent et les derniers témoins vivants racontent encore., mais déjà les
négationnistes couvrent leurs voix, et surtout l'on constate que le « plus
jamais ça » est une formule qui a été prononcée un peu facilement après la
découverte des camps de la mort et la révélation de l'assassinat froidement
exécuté de six millions de Juifs. En effet, combien d'assassinats de masse
ont encore eu lieu dans le monde alors que les forces armées de l'ONU
étaient présentes ? Beaucoup trop. L'homme ne change pas et l'histoire se
répète.
Après la Shoah, Israël est devenue l'une des plus fortes nations dans le
>monde, et fait face encore à tous les dangers sans pouvoir se permettre de
« baisser la garde » une seule fois. L'antisémitisme n'a pas disparu, il
reprend de la vigueur et ne cesse de s'étendre. Le monstre qui portait le
nom de nazisme, possède à présent un autre visage tout aussi haineux, et
c'est un ennemi tout aussi implacable.
Il y a quelques jours, durant la fête de Pessa'h, un attentat sanglant
était à nouveau perpétré à Tel-Aviv, faisant une dizaine de morts et près
d'une centaine de blessés. C'est l'exemple même de la nouvelle forme de
guerre à outrance qui perdure contre le peuple juif. Il témoigne de
l'horreur et de la douleur qui force à ne pas oublier.
« Le printemps était revenu, ce lundi 17 avril, sur Tel-Aviv.
L'atmosphère était riante et rien ne pouvait présager de la tragédie qui
allait faucher des vies, briser des familles, causer des dizaines de
blessés et de personnes traumatisées.
Philippe Belhacen, 45 ans, résident d'Ashdod, avait décidé d'emmener ses
deux plus jeunes enfants, Linor (15 ans) et Ori (12 ans) à Tel-Aviv, pour
leur acheter des vêtements en l'honneur des fêtes de Pessah. «Lorsque nous
avons entendu l'explosion, Papa m'a entouré avec Linor», raconte Ori, «et
il nous a enlacés très fort. Et puis il m'a dit : 'Prends le téléphone et
appelle Maman pour lui dire qu'il y a eu un attentat.» Aussitôt après,
Philippe Belhacen s'est écroulé. Les policiers qui l'ont monté dans
l'ambulance témoignent toutefois qu'ils ont pu lui parler. Belhacen leur a
dit qu'il avait été atteint par des éclats et par le souffle de
l'explosion. Un des éclats l'a atteint dans la région du coeur et il est
mort avant même son arrivée à l'hôpital.
Soixante ans après la Shoah, l'esprit de mort de la Shoah demeure : les
attentats se suivent et la menace de destruction massive reparaît. La Bible constate la méchanceté de l'homme : « Les méchants croissent comme l'herbe,
mais si tous ceux qui font le mal fleurissent, c'est pour être détruits à
jamais. » (Ps.92), et elle annonce un terme : « Le Seigneur l'Eternel
sonnera le chofar et sauvera Son peuple ; ils seront les pierres d'un
diadème qui brilleront dans Son pays. » (Zacharie 9 :14-17). Alléluia, pour
ce puissant et divin « son de chofar ». Il ne sera pas comme un son de
douleur, il sera véritablement un son de victoire.
Gérald Fruhinsholz,
le 26 avril 06
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Israël. Un ami disait que ce film est "comme un coup de shofar !". Son
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Ecrit le 03 mai06, 20:27
Bonjour Sarah
J'ai assisté en " live" à ce souvenir...j'étais un peu là quoi
J'ai perdu beaucoup de ma famille dans les camps...c'est un moment que je ne peus rater.
J'ai assisté en " live" à ce souvenir...j'étais un peu là quoi
J'ai perdu beaucoup de ma famille dans les camps...c'est un moment que je ne peus rater.
Le chemin de la sagesse ou de la liberté est un chemin qui mène au centre de son propre être.
[Mircea Eliade]
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Re: Yom haShoah-jour du souvenir.
Ecrit le 04 mai06, 00:42Des néonazis en IsraelSarah a écrit :Yom haShoah - Jour du souvenir
TRAHISON : Certains immigrants venus de l'ex-URSS grâce aux larges possibilités offertes par la Loi du Retour sont parfois dépourvus de toute affinité avec le judaïsme et le peuple juif. Quelques-uns vont jusqu'à se réclamer de l'idéologie nazie. Un phénomène inquiétant même si son envergure reste très limitée.
les policiers qui ont inerpellé le 5 mai, au soir de la Journée de la Shoah, un jeune soldat d'origine russe soupçonné de détenir de la drogue ont eu une belle surprise. Ils ont en effet vu une croix gammée tatouée sur l'avant-bras gauche du suspect et ce dernier leur a expliqué qu'il haïssait les Juifs. En fouillant son appartement à Ariel en Samarie, ils n'ont pas seule ment trouvé des stupéfiants, ils ont aussi découvert sur son ordinateur du matériel sur diverses organisations néonazies. Ils ont été encore plus sidérés lorsque la mère du jeune homme leur a expliqué qu'elle était, elle aussi, une adepte de cette idéologie et qu'elle détestait "tout ce qui a trait à l'Etat d'Israël".
Les enquêteurs ont d'abord imaginé que cette famille qui n'avait appa- remment rien de juif avait immigré frauduleusement en Terre sainte à l'aide de faux papiers. Une rapide vérification a cependant révélé que l'intéressé avait un grand-père juif domicilié à Kiriat-Gat, et qu'il était donc entré légalement en Israël en 1996, selon la clause de la Loi du Retour qui considère comme citoyen de plein droit toute personne pouvant faire état d'une grand-mère ou d'un grand-père juif.
Mais cette affaire a sur tout servi de révélateur . Elle a permis aux enquêteurs et à l'opinion de se rendre compte qu'il existe en Israël des cercles qui s'identifient à l'idéologie nazie et qui sont habités d'une véritable haine des Juifs. Le militaire d'Ariel appartient à un groupe d'une vingtaine de jeunes tous originaires de l'ex URSS, adeptes des forums de discussions néonazis sur le Web et friands de la doctrine ainsi que des symboles hitlériens. Les membres correspondaient sur Internet et organisaient des réunions au cours desquelles ils se livraient à des rites inspirés du nazisme.Il semble que dans le pays, une centaine de personnes au total se réclament de l'idéologie nazie. Même si ces chiffres paraissent insignifiants, c'est beaucoup pour un peuple qui a vu un tiers de ses membres exterminés par la barbarie hitlérienne. De plus, en l'absence d'une véritable législation visant à combattre l'antisémitisme, les autorités sont un peu désarmées face à ce genre de phénomène. La commission de l'immigration et de l'intégration de la Knesset s'est réunie le 14 juin pour débattre de cette question. Elle a décidé de faire pression pour que les néonazis soient expulsés et déchus de leur nationalité israélienne.
Julie Braun
ACTUAliTE JUIVE N°894 DU 16/06/05 Page19
http://www.actuj.net
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Ecrit le 04 mai06, 00:47
C'est vrai, le monde entier a applaudi la déportation et les massacres de juifs par ces pauvres germains, injustement persécutés par le traité de versailles et privés "d'espace vital" en tant que seule nation européennes sans colonies.
Aujourd'hui, d'autres peuples massacrent et déportent pour fournir de l'espace vital au peuple élu, mais heureusment que "simplement moi" est là pour nous le rappeller.
L'avenir est un long passé.
Aujourd'hui, d'autres peuples massacrent et déportent pour fournir de l'espace vital au peuple élu, mais heureusment que "simplement moi" est là pour nous le rappeller.
L'avenir est un long passé.
Re: Yom haShoah-jour du souvenir.
Ecrit le 04 mai06, 01:09********************Sarah a écrit :Yom haShoah - Jour du souvenir
PS : "Gardons-nous d'oublier !" - .
Menahem Beguin « La révolte d’israel » éditions Plon Paris 1953
Les mémoires de Ménahem Béguin publiées dés 1953,sont un véritable précis de térrorisme politique.
« Toutes nos attaques, meme si elles échouaient,étaient politiquement fructueuses,car elles avaient toujours un effet de désintégration sur le préstige des Anglais (…) Tel Aviv n’était pas Amristar ni Israel le Pundjab.
Eretz Israel était un centre d’interet mondial. Il est de fait qu’aucune lutte de partisans (terrorisme)
N’avait eu dans le monde autant de publicité que la notre »
Içi un passage relatant les methodes terroristes utilisées contre les Anglais :
« Il y avait en Guiddy un mélange exceptionnel des qualités les plus diverses. Il était à la fois l’esprit qui invente et la main qui construit,celui qui fait des plans et les exécute .
Il faut mettre à son crédit une foule d’inventions techniques et tactiques.
Guiddy inventa ,pour le sabotage des voies ferrées , une mine spéciale contre laquelle aucun système
n’était éfficace. Il était impossible de l’a démontée sans quelle eclatat.
Quiconque s’y risquait le payait de sa vie.
A un moment donné , nous avons, avec ces mines, complètement paralysé le trafic ferroviaire dans le pays.
L’esprit de Guiddy était pérpetuellement en travail ; il inventa des mines spéciales pour les routes, des lances flammes ,des « boites » à lait, et des « barils » explosifs.
Il projetais d’attaquer Acre »
Re: Yom haShoah-jour du souvenir.
Ecrit le 04 mai06, 01:14Sarah a écrit :Yom haShoah - Jour du souvenir
Chapitre XXXIII
L'HOLOCAUSIE FAVORISÉ À DESSEIN PAR LA FRANC-MAÇONNERIE
Je dois savoir gré à l'auteur qui m'a déchargé d'un immense travail de recherche en accomplissant lui-même cette tâche dans le domaine de l'histoire contemporaine. Il s'agit de David S. Wyman, enseignant à l'Université du Massachusetts, et de son livre L ‘abandon des Juifs publié en français par les Editions Flammarion en 1987 d'après l'édition originale américaine de 1984.
<img src="http://images-eu.amazon.com/images/P/20 ... ZZZZZZ.jpg">
Un écrivain célèbre a préfacé cette oeuvre dont je recommande la lecture et la relecture à la lumière des documents secrets révélés par mon présent livre. Elie Wiesel, auteur de la préface, constate:
"Les Juifs furent bel et bien abandonnés. Livrés aux bourreaux, ils ne purent compter sur personne. Pas même sur leurs frères qui vivaient librement en Amérique. Constatation triste et révoltante: les grandes organisations juives, les grandes figures de la communauté juive n'avaient pas voulu ou n'avaient pas pu forger un front unique de sauvetage."
Le très grand mérite de David S. Wyman consiste dans l'énumération sans complaisance des faits importants relatifs au sujet de son ouvrage. Il n'a toutefois pas réussi à donner une explication satisfaisante quant aux responsabilités ni à la causalité des événe-
ments. Mais cette faille ne réduit guère la valeur de son entreprise. André Kaspi, professeur à la Sorbonne, a écrit la postface au livre de David S. Wyman. J'en cite ici un court passage caractéri-
sant le livre en question:
"David S. Wyrnan ne se contente pas de dresser un réquisitoire
contre Roosevelt et la communauté juive."
Toute explication de la tragédie d'une portion non négligeable du peuple juif demeure une tentative vouée à l'échec si l'on ne dispose pas des documents que je soumets actuellement à l'examen du
lecteur .
Quoique je m'adresse aussi au grand public, à ceux qui, n'étant pas des chercheurs professionnels, ne peuvent pas se permettre, faute de temps, de lire tous les ouvrages de base, j'invite mon lec- teur à faire l'effort nécessaire pour lire intégralement L’Abandon des Juifs. Souhaitant démontrer que cet effort vaut la peine d'être dépensé, je vais essayer, sous ce chapitre, de mettre en valeur quelques passages saillants de l'excellent livre de David S. Wyman. Je
recommande aussi sa traduction dans toutes les langues.
Vouloir expliquer, par l'antisémitisme ambiant aux Etats-Unis, le refus des Américains de sauver les Juifs européens était une approche qui avait le mérite, ou plutôt le défaut, d'éviter le fond du problème. David S. Wyman rappelle à juste titre:
"Aux Etats-Unis, l'omniprésence de l'antisémitisme durant la fin des années trente et pendant les années de guerre était confirmée par les sondages d'opinion. Une série d'enquêtes conduites entre 1938 et 1946 concernait l'image que les Américains se faisaient des Juifs. Les résultats indiquaient que plus de la moitié de la population des Etats-Unis considérait les Juifs comme cupides et malhonnêtes, et qu'un tiers environ les jugeait exagérément agressifs."
Roosevelt qui, au fur et à mesure, était tenu au courant de l'extermination systématique des Juifs, ne voulait rien faire pour les sauver. Au lieu de cela, il se contenta d'assurer les dirigeants de la communauté juive américaine, par un message qu'il leur fit parvenir à l'occasion d'une grande manifestation publique tenue le 21 juillet 1942, que le peuple américain « ferait en sorte que la responsabilité des auteurs de ces crimes soit très strictement pesée au jour d'un jugement qui ne manquerait pas d ' arriver ».
Winston Churchill, le Premier ministre britannique, rappelait, par un message adressé aux dirigeants de la communauté juive américaine à la même occasion, que Roosevelt et lui avaient décidé « de faire du châtiment de ces crimes l'un des principaux objectifs de la guerre ».
David S. Wyman constate à ce propos:
"Les organisations juives américaines se déclarèrent satisfaites des résultats de cette manifestation de masse et en particulier du fait que les plus hautes autorités avaient publiquement pris l'engagement de traduire en justice les responsables de ces crimes monstrueux. Mais ni Roosevelt, ni Churchill, ni la déclaration adoptée lors de la réunion, ni aucun des orateurs n'avaient proposé, pour les J uifs qui vivaient encore dans les pays d'Europe soumis à l'autorité hitlérienne, de mesure de sauvetage."
Les orateurs dont il est question dans le passage ci-dessus cité étaient des Juifs. Aucun d'entre eux ne voulait sauver les Juifs européens. David S. Wyman souligne à propos de l'un des orateurs:
"Le rabbin Wise affirma même que « le salut de leur peuple et de tous les peuples qui allaient être libres ne pouvait venir que de Dieu et d'une victoire rapide et complète des Nations unies »."
Reprenant la déclaration de Winston Churchill ci-dessus, si l'un des principaux objectifs de la guerre était le châtiment de ces crimes, leur perpétration en était un autre. L'empêchement de l'ex- termination massive de Juifs n'était point un objectif de la guerre.
Les horreurs étaient connues aux dirigeants politiques et aux dirigeants communautaires juifs américains. David S. Wyman rappelle:
"On devait, à la fin du mois d'octobre 194], trouver un récit (...) dans les pages intérieures du New York Times. L'article, se référant à des « sources dignes de foi » mais non identifiées, était fondé sur le témoignage oculaire d'officiers hongrois qui, venant de Galicie, étaient rentrés en Hongrie. L'article estimait à 10 ou 15 000 le nombre de Juifs tués en Galicie."
Au mois de juin 1942, le nombre de Juifs tués était estimé à 700 000. Si la remarque suivante de David S. Wyman peut excuser l'incrédulité du grand public, elle demeure inopérante concernant les gouvernements anglais et américain ainsi que les dirigeants juifs de leur pays:
"Le scepticisme manifesté à l'égard des récits d'extermination trouvait aussi sa source dans les abus dont la propagande britannique s'était rendue coupable durant la Première Guerre mondiale. L'historien anglais A. J. T. Taylor a noté que certaines des atrocités imputées aux Allemands étaient réelles mais que la plupart d'entre elles étaient exagérées; « l'on n'a jamais trouvé ces religieuses et ces enfants dont on disait qu'ils étaient violés et qu'on leur coupait les mains ». Et pourtant, « tout le monde croyait ces histoires »."
Roosevelt, « ayant rejeté l'appel à des représailles contre l'Allemagne », réitéra plusieurs fois, et notamment le 21 août 1942, sa promesse de faire traduire en justice, après la défaite de l'empire hitlérien, les auteurs de crimes de guerre qui encourraient un « terrible châtiment », qu'il leur serait infligé une « punition juste et certaine ».
Il est clair que ce qui importait aux dirigeants juifs américains, de même qu'aux gouvernements alliés, n'était point le sauvetage des Juifs européens. A ce stade de la lecture de L’Abandon des Juifs leur objectif principal n'est pas évident, quoique Churchill ait déjà donné plus de précisions (voir ci-dessus). En tout cas la préparation des procès spectacle les intéressait davantage que le sauve- tage de ceux qui étaient exposés à une menace permanente d'extermination. Serait-il possible que les horreurs de la guerre aient été sciemment recherchées par quelque puissance occulte ? La réponse à cette question s'imposera avec toute la force de l'évidence au cours de mon exposé. D'aucuns prétendent encore que les responsables ne savaient pas du tout qu'Adolf Hitler voulait faire du mal aux Juifs. Cette prétention est détruite par le passage suivant de L ‘Abandon des Juifs:
"Hitler parlait sérieusement quand il s'était, en septembre 1939, adressé à la nation allemande à partir du palais des Sports de Berlin. Se référant à un discours prononcé en 1939, il affirma qu'il avait alors prévenu que:
« Si les Juifs devaient concocter une autre guerre mondiale dans le dessein d'exterminer les peuples aryens d'Europe, ce ne serait pas les peuples aryens qui seraient exterminés, mais bien les Juifs ».
Maintenant, en 1942, il menaçait:
« Il fut un temps où les Juifs d ’a1lemagne riaient de mes prophéties. Je ne sais pas s'ils rient encore ou s'ils ont déjà perdu toute envie de rire. Mais en cet instant précis je ne peux que répéter: partout où ils
vont s'arrêter de rire, et j'aurais encore raison en ce qui concerne cette prophétie. »"
Il est donc établi que les gouvernements alliés et les dirigeants des communautés juives de leur pays savaient que Hitler s'était attelé à l'extermination des Juifs; ils le savaient même avant la guerre. Les nouvelles du déroulement de la tragédie des Juifs européens arrivaient en Amérique sans retard. Il eût suffi, pour les sauver, de laisser immigrer tous les Juifs d'Europe aux Etats-Unis. Il y avait même un projet de loi en préparation en ce sens par un certain Emmanuel Celler, membre du Congrès. Les parlementaires juifs, de même que les personnalités juives américaines, s'opposèrent à la promulgation d'un tel texte de loi. L‘Abandon des Juifs nous précise la suite:
"Le Dr. Samuel Margoshes, éditorialiste au journal yiddish new- yorkais Day, expliqua que les dirigeants de la communauté juive n'avaient pas fait campagne pour les propositions de Celler parce que la question d'une immigration de grande envergure était « extrêmement délicate »."
Le Congrès juif mondial était une composante importante du sionisme. L’Abandon des Juifs nous précise:
"Durant les dernières semaines de 1942, plusieurs sionistes - parmi lesquels Wise et d'autres membres du Comité d'organisation -consacrèrent une part de leurs énergies au problème du sauvetage. Toutefois, l'essentiel des ressources des sionistes continuait à être dirigé vers le but qu'ils se fixaient pour l'après-guerre: un Etat juif en Palestine. La tendance devait se maintenir en 1943 et la question du sauvetage resta, pour eux, au second plan."
Force est de constater que les sages de Sion ont estimé qu'il y avait déjà beaucoup trop de Juifs aux Etats-Unis d'Amérique. C'est ce qui ressort de tous leurs discours et de tous leurs efforts déployés en vue d'empêcher l'immigration massive de Juifs européens dans le pays de Georges Washington. Le mobile de leurs actions apparaîtra plus loin. Il est souhaitable d'éviter l'anticipation, de respecter l'enchaînement naturel des événements historiques. En procédant autrement, on risquerait de tomber dans l'erreur de penser que l'histoire contemporaine soit dirigée par le pur hasard ou par une force surnaturelle. C'est d'ailleurs cette dernière possibilité qui avait eu la préférence du rabbin Wise lorsqu'il voulait laisser à Dieu le soin de sauver les Juifs de la main d'Adolf Hitler .
Il y avait d'autres moyens d'action possibles en faveur des victimes juives. La Roumanie, où 100000 Juifs avaient déjà été tués en deux ans, offrait de libérer 70 000 Juifs de Transnistrie. Mais elle demandait un payement de 50 dollars par Juif roumain. Les banquiers et les usuriers juifs d'Amérique refusèrent d'ouvrir leur bourse. Le résultat fut la mort de ces malheureux.
L‘Abandon des Juifs stigmatise aussi le comportement d'Eleanor Roosevelt lors d'une manifestation publique en faveur des Juifs; elle y avait ainsi pris la parole:
"Mme Roosevelt montrait les grands dangers que font courir l'intolérance et la cruauté; mais de la nécessité d'agir pour aider les Juifs pris au piège en Europe elle ne disait rien."
L’Abandon des Juifs résume ainsi la situation qui prévalait vers la fin de l'année 1942:
"A Auschwitz, quatre nouvelles et énormes installations (chambres à gaz et fours crématoires) avaient été mises en service, accélérant le rythme déjà élevé des assassinats et portant la capacité à un niveau que l'on estime entre 6000 et 12 000 meurtres et crémations par jour. (...)
Quant au président (Roosevelt), qui était tout à fait au courant du caractère catastrophique de la situation, il était indifférent, au point même de ne pas vouloir parler de cette question avec les dirigeants de 5 millions de Juifs américains."
L’Abandon des Juifs rend justice aux Anglais en précisant:
"Ce sont les réactions du public britannique lorsqu'il apprit que les Juifs européens étaient en train d'être exterminés qui conduisirent à la conférence des Bermudes."
Les gouvernements anglais et américain, de même que les dirigeants juifs, inventèrent des procédures pour faire tout ce qui était humainement possible en vue d'éviter de devoir sauver les Juifs qui vivaient encore sous la domination hitlérienne. Ils ne voulaient pas laisser envahir leur pays par des millions de Juifs polonais. Les arguments ne manquaient pas. S'il était impossible de prétendre qu'il n'y avait pas suffisamment de territoire aux Etats-Unis d'Amérique pour parquer tout ces gens, les négociants juifs, américains et anglais trouvèrent qu'il manquait des bateaux pour transporter les réfugiés hors d'Europe. Il y avait aussi une sérieuse pénurie d'eau en Amérique du Nord, région prévue aussi comme lieu de refuge temporaire possible. L’Abandon des Juifs indique que les Anglais
révélèrent sans ambages la raison de toutes les manoeuvres entreprises en vue d'échapper au devoir de sauver les Juifs:
"La possibilité existe que les Allemands ou leurs satellites puissent passer de la politique d ' extermination à une politique d'exclusion et visent, comme ils le firent avant la guerre, à mettre d'autres pays dans l'embarras en les inondant d'immigrants étrangers."
L’Abandon des Juifs ne laisse aucun doute quant aux intentions réelles des participants à la conférence des Bermudes:
"Comme les Anglais, les Américains étaient mus essentiellement par la crainte d'une possible libération de centaines de milliers de juifs."
Faisant partie de la délégation américaine, les participants juifs à la conférence des Bermudes empêchèrent la mise au point de toute mesure de sauvetage des Juifs prisonniers d'Adolf Hitler. Ils agissaient de concert avec le président Roosevelt qui était soutenu par la grande majorité de la communauté juive américaine.
Il fut formé un Comité intergouvernemental après la conférence des Bermudes pour permettre aux Américains d'y envoyer toutes questions de sauvetage. Ils trouvèrent de la sorte un nouveau moyen d'échapper aux pressions exercées par quelques individus en faveur des Juifs menacés de mort.
Un autre moyen de défense contre l'invasion juive de l'Amérique fut trouvé par l'administration de Roosevelt dans le domaine de la délivrance des visas. Le procédé était plutôt subtil. En établissant des visas, le Département d'Etat attendait, avant de les envoyer aux intéressés, que ceux-ci ne pussent plus s'en servir, c'est-à-dire qu'ils se trouvassent déjà dans les camps de la mort.
Il fut aussi créé un « Comité d'urgence », par un Juif ayant pour pseudonyme Bergson. Celui-ci était un agent de l'Irgoun, la fameuse organisation terroriste juive.
L‘Abandon des Juifs précise à propos de ses actions en 1943 et 1944:
"Le Comité d'urgence prit également contact avec Henry Morgenthau. Au début du mois d'août, ce dernier confia à Bergson qu'il désirait profondément contribuer à arrêter le massacre. Mais il ne voulut pas prendre la tête d'une campagne visant à pousser le gouvernement à l'action. Trois semaines plus tard, Bergson écrivit à Morgenthau pour lui dire combien il était désemparé de voir que les discussions que le Comité d'urgence avait eues avec lui et avec Hull, Long, Eleanor Roosevelt et le ministre de la Justice Francis
y avait déjà beaucoup trop de Juifs sur les colonies britanniques. Les Juifs anglais ne voulaient pas eux non plus mettre en danger leur position dominante dans l'Empire britannique.
Il faut donc comprendre la tragédie du petit navire Stroma qui partit de Roumanie, au début de l'année 1942, avec 769 Juifs à bord. I1s ne purent entrer en Palestine. L‘Abandon des Juifs précise à ce propos:
"Quoique discrètement, le Département d'Etat soutenait totale-
ment la politique anglaise en Palestine."
Il apparaît déjà qu'il y avait un consensus entre les divers gouvernements alliés et organisations juives quant au sort des Juifs se trouvant entre les mains des soldats d'Adolf Hitler .
Il n'est pas moins connu qu'aux Etats-Unis d'Amérique la communauté juive - cinq millions d'âmes - occupait une position sociale dominante pendant l'holocauste.
Le président du B'nai B'rith, qui jouissait d'une grande considération dans la communauté juive, fut chargé de convoquer les diverses organisations juives à une réunion à Pittsburgh en janvier 1943. L'objectif était d'organiser le sauvetage des Juifs européens. B'nai B'rith a subtilement permis de transformer toutes ces campagnes, initialement prévues pour le sauvetage, en propagande en faveur de l' établissement d'un Etat juif en Palestine. Ses dirigeants voulurent laisser exterminer le surplus de la population juive dans le monde. Je dois ici faire remarquer que, malgré ses mérites, l'in- formation donnée par David S. Wyman concernant B'nai B'rith est incomplète pour ne pas dire erronée. Il traite cette organisation comme une organisation juive de plus, sans faire de différence entre celle-ci et les autres organisations juives. C'est certainement l'une des raisons pour lesquelles L’Abandon des Juifs n'arrive pas à donner d'explication convaincante quant aux responsabilités et à la causalité de l'holocauste. Cette erreur n'est pas spécifique à l'excellent livre que nous étudions à présent. Cet ouvrage prétend - par erreur - que B'nai B'rith était neutre envers le sionisme politique, c'est-à-dire, dans le présent contexte, neutre envers la création d'un Etat juif en Palestine.
B'nai B'rith,société secrète, est un ordre maçonnique exclusivement juif. Les déclarations publiques faites par ses dirigeants ne révèlent pas nécessairement ses objectifs réels. David S. Wyman n'écrit nulle part dans son livre le mot franc-maçonnerie. Ignore-t-il l'existence de la secte ? Je ne le crois pas. Comment pourrait-on expliquer d'une façon correcte les événements historiques qui surviennent dans le monde moderne, sans parler de la plus puissante société secrète qui le domine, la franc-maçonnerie ? Et pourquoi les historiens de notre époque ne veulent-ils pas parler de la secte et des crimes commis de concert par ses membres ? Sans doute par opportunisme, pour ne pas dire lâcheté. Il est par ailleurs certain que la plupart des historiens occidentaux sont affiliés à la secte. Celle-ci entend contrôler l'inventaire qui est fait de ses crimes, lesquels doivent être enregistrés pour la postérité comme étant des actes accomplis pour le grand bien qui arrivera à l'humanité dans un avenir lointain.
Nous reparlerons de l'ordre maçonnique B'nai B'rith au cours de mon récit. En ce qui concerne le résultat obtenu par les organisations sionistes en Amérique, qui avaient détourné l'essentiel de leurs efforts du sauvetage des Juifs européens, L’Abandon des Juifs précise:
"Lorsque arriva l'automne de 1944, les trois quarts des membres du Sénat et de la Chambre avaient déjà pris officiellement position en faveur de la création d'un Etat juif."
Il apparaît que les Juifs pauvres d'Europe avaient été condamnés et abandonnés exprès à Hitler pour pouvoir établir l'Etat d'Israël. Cependant certains voulaient faire passer au Congrès une motion de sauvetage. A ce propos L‘Abandon des Juifs rappelle:
" Tout au long de la bataille menée autour de ce texte, bataille engagée dès avant son introduction au Congrès, ses partisans se heurtèrent aussi bien à l'opposition des dirigeants sionistes qu'à celle du parlementaire juif le plus puissant, Sol Bloom."
On doit aussi étudier le comportement des communautés juives des autres pays non soumis à la domination hitlérienne. Certes, il y avait cinq millions de Juifs aux Etats-Unis d'Amérique, ce qui est beaucoup si l'on sait que chacun souhaite occuper une position importante dans le pays. Mais il y avait aussi des pays moins densément peuplés de Juifs, quoique l'on pût arguer que les Etats-Unis d'Amérique possédaient de vastes territoires vierges. Il convient de citer par exemple la constatation faite par un certain Olsen, qui s'occupait du sauvetage. L‘Abandon des Juifs précise à ce propos:
"Ceux qui organisèrent ces tentatives de sauvetage ne pouvaient pas s'attendre à recevoir beaucoup d'aide de la communauté juive suédoise, communauté assez modeste (7000 personnes environ) mais relativement prospère. Les principales associations juives ne s'intéressaient pas énormément au sauvetage. L'opinion d'Olsen était que les Juifs suédois craignaient qu'un afflux de réfugiés ne soit pour eux un fardeau financier."
Il est donc très clair que les sages de Sion estimèrent qu'il y avait déjà trop, beaucoup trop de Juifs en Suède. L’Abandon des Juifs rappelle encore:
"Olsen nota que les Juifs suédois s'étaient montrés « extrêmement apathiques » au moment du sauvetage des Juifs danois en octobre 1943. Ils n'avaient rien fait pour les Juifs norvégiens qui réussirent à fuir en Suède. Et même lorsque 30 orphelins juifs venant d'Europe centrale arrivèrent en Suède en 1943, les Juifs suédois « ne voulurent pas être dérangés ». Les enfants allèrent dans des familles chrétiennes."
Quant à la Suisse, je me réjouis de citer à son sujet ce passage de L ‘Abandon des Juifs:
« Il n'existe pas de statistiques précises mais il est incontestable qu'en matière d'accueil des réfugiés, la Suisse a été, si l'on tient compte de sa faible étendue, plus généreuse que n'importe quel autre pays, à l'exception de la Palestine. A la fin de l'année 1944, quelque 27 000 réfugiés juifs étaient en sécurité en Suisse - de même qu'environ 20 000 réfugiés non juifs et à peu près 40 000 militaires internés. »
David S. Wyman consacre un épais chapitre à la situation des Juifs en Hongrie pendant la guerre. Il constate à ce propos:
"En dépit de sévères restrictions antisémites, la Hongrie avait permis à son importante population juive de vivre, jusqu'en 1944, dans un semblant de paix. Elle avait même servi de refuge à plusieurs milliers de Juifs polonais et slovaques. Mais le 19 mars 1944, craignant que la Hongrie ne se range aux côtés des Alliés et furieux de voir qu'elle n'avait pas remis ses Juifs aux nazis, Hitler envoya dans ce pays des forces d'occupation."
Il convient de noter que l'un des aspects importants des « sévères » restrictions antisémites consistait en ce que les rues de Budapest, ville à population juive dense, étaient balayées par des balayeurs juifs pendant cette période. C'était, pour des propagandistes sionistes, une manifestation évidente de l'antisémitisme ...
L'amiral Mikos Horthy, régent du royaume de Hongrie de 1920 à 1944, résistait aux nazis, obtenant même la cessation des déportations au mois de juillet 1944. L’Abandon des Juifs précise:
"Mais le pouvoir de Horthy était chancelant et les déportations pouvaient reprendre à tout moment. Pourtant, le 18 juillet, les Juifs de Budapest virent grandir leurs espérances. Ce jour-là en effet, dans une réponse tout à fait étonnante adressée à la Croix - Rouge internationale, Horthy offrit de permettre l'émigration de tous les enfants juifs de moins de dix ans possédant des visas pour d'autres pays et de tous les Juifs qui avaient un certificat d'entrée en Palestine, quel que soit leur âge. Il invitait aussi la Croix - Rouge à apporter son aide aux Juifs de Hongrie."
Les Britanniques et les Américains ont cependant saboté la proposition de Horthy. L’ Abandon des Juifs constate:
" Tandis que Britanniques et Américains négociaient, les nazis avaient cadenassé les portes."
"Bien que son projet d'émigration eût avorté, Horthy avait tout de même offert à plus de 200 000 Juifs de Budapest la possibilité de survivre. Les déportations avaient cessé."
« lorsque les Russes s'emparèrent enfin de la ville, au milieu du
mois de février 1945, il y restait encore à peu près 120 000 Juifs vivants. »
Adolf Eichmann conduisait les négociations avec les dirigeants sionistes en même temps qu'il dirigeait les déportations des petits Juifs sans importance selon lui et ses interlocuteurs. Il était en relations avec le Dr. Rudolf Kasztner, un sioniste hongrois. Celui-ci et Eichmann envoyèrent de Hongrie en Suisse plus de 1700 Juifs riches et influents. L’ Abandon des Juifs précise, à propos des captifs qui se trouvaient déjà en Allemagne:
"Eichmann offrait de relâcher un million de Juifs en échange de 10 000 camions (qui seraient utilisés, affirmait-il, sur le front orien-
tal et d'importantes quantités de café, de thé, de cacao et de savon."
Toutes ces propositions ont été sabotées. Les organisations juives, mis à part les Juifs orthodoxes très pieux, refusèrent de payer une rançon pour le sauvetage des Juifs. Et pourtant, suivant la loi mosaïque, les Juifs sont tenus de racheter les prisonniers juifs. Sur ce point, il n'y a pas de discussion possible. Ce que les geôliers font de la rançon ne les regarde pas. C'est ainsi que de nos jours encore, les Juifs collectent des fonds comme montant de la
caution qu'un Juif, fût-il un escroc, doit payer pour être remis en liberté provisoire .
Rudolf Kasztner s'était installé en Israël après la guerre. Il aurait pu témoigner en faveur d'Adolf Eichmann. Il est en effet clair que les Juifs « riches et influents », c'est-à-dire, le plus souvent, les Juifs affiliés à la franc-maçonnerie, ne devaient pas périr dans l'holocauste. Nous en donnerons des preuves supplémentaires plus tard. Le surplus de Juifs dont les sages de Sion voulaient débarrasser la Terre signifiait les pauvres petits Juifs sans valeur à leurs yeux puisqu'ils n'étaient ni riches ni influents. Les sages de Sion se trouvaient, sur ce point essentiel, en parfait accord avec Adolf Hitler .
En ce qui concerne Rudolf Kasztner, retourné, après la guerre, au pays de ses ancêtres, on penserait qu'il devait y trouver la paix et le bonheur; qu'il ne devait y être dérangé que par les té- moignages de la gratitude de ses compatriotes qu'il avait sauvés. Erreur! Il fallait empêcher qu'il modifiât un jour la légende établie par les sages de Sion. Il fut donc assassiné à Tel-Aviv, sur ordre de la franc-maçonnerie juive, par une balle dans la tête. On a dit que ce fut l'oeuvre du Mossad, les services secrets israéliens.
Quant à l'amiral Mikos Horthy, il fut innocenté à Nuremberg. Après son acquittement, il s'installa au Portugal. Des Juifs originaires de Hongrie, vivant aux Etats-Unis d'Amérique, mirent alors à sa disposition une villa dans son pays de refuge. De plus, ils lui assurèrent une pension de retraite en lui faisant parvenir des subsides, d'une façon régulière, jusqu'à sa mort en 1957, à l'âge de 89 ans.
L’Abandon des Juifs pose, au chapitre XV, la question suivante:
« 11 est une question que l'on ne cesse de se poser depuis la Se- conde Guerre mondiale: pourquoi les Etats-Unis se refusèrent-ils à bombarder, comme on le leur demandait, les chambres à gaz et les fours crématoires d'Auschwitz ainsi que les voies ferrées qui y menaient ?
Les demandes commencèrent à se faire nombreuses au prin- temps de 1944. Pendant cette période, trois facteurs contribuèrent à rendre le bombardement de ces installations de mort, et des voies ferrées qui y conduisaient à partir de la Hongrie, terriblement important et militairement possible. »
La réponse à cette question est que le gouvernement américain ne voulait pas empêcher l'holocauste. Les environs d'Auschwitz furent bel et bien bombardés à maintes reprises. Il eût alors été possible de bombarder aussi les installations de mort, de même que les voies ferrées y conduisant. Avant de donner une réponse plus complète à la question posée, nous allons étudier les responsabilités avec David S. Wyman. J e souligne ici que les faits recensés par lui sont pertinents. N ous les approfondirons plus loin à la lumière de mes documents secrets.
Voici quelques jugements concernant les responsabilités, portés par L‘Abandon des Juifs:
"La réaction de l'Amérique en face de l'Holocauste fut le résultat de l'action et de l'inaction d'un grand nombre de personnes. Au premier rang se trouvait Franklin D. Roosevelt, qui ne prit, pour aider les Juifs d'Europe, que des mesures extrêmement limitées. S'il l'avait voulu, il aurait pu, en s'exprimant clairement sur ce sujet, faire naître dans le public un grand mouvement d'opinion favorable à un vital effort de sauvetage. A défaut d'autre chose, quelques déclarations présidentielles énergiques auraient fait sortir de l'obscurité les nouvelles de l'extermination et les auraient mises au premier plan de l'actualité. Mais il ne parlait que très peu de ce problème et ne fit pas du tout du sauvetage l'une de ses priorités."
"La War Shipping Administration aida le WRB (l'Agence pour les réfugiés de guerre) à résoudre quelques problèmes de transport maritime. Le bilan du reste de l'administration Roosevelt est égal à zéro."
"Felix Frankfurter, juge à la Cour suprême, eut régulièrement accès à Roosevelt durant toute la guerre et exerça une influence discrète mais efficace dans plusieurs secteurs de l'activité gouver- nementale. Il usa de ces contacts pour appuyer un grand nombre d'orientations et de projets politiques, mais le sauvetage ne fut pas l'un d'entre eux."
"Des sept Juifs siégeant au Congrès, seul Emmanuel Celler exhorta constamment le gouvernement à entreprendre des actions de sauvetage. De temps en temps, Samuel Dickstein participa au combat. Quatre d'entre eux ne soulevèrent que très rarement la ques- tion. Quant à Sol Bloom, il se rangea toujours aux côtés du Département d'Etat. »
"Dans l'ensemble, les intellectuels juifs se montrèrent aussi in- sensibles que les non-juifs. Pour prendre un exemple parmi beaucoup d'autres, Walter Lippmann, un éditorialiste extrêmement in- fluent qui traita de pratiquement toutes les grandes questions de l'heure, n'écrivit jamais rien à propos de l'Holocauste."
"L'une des raisons pour lesquelles les Américains ordinaires semblaient être relativement indifférents aux souffrances des Juifs européens était qu'un grand nombre d'entre eux (probablement la majorité) ignorèrent pendant très longtemps -jusqu'en 1944 et même plus tard -l'exi",tence du prowamme d'extermination établi par Hitler."
"Le New York Times, le journal le plus important de l'époque, appartenait à des Juifs mais ne désirait pas être vu comme un journal orienté vers les questions juives."
"Le Wasllington Post, appartenant aussi à des Juifs, publia quelques éditoriaux prônant le sauvetage mais très peu de nouvelles et de reportages concernant la situation des Juifs en Europe."
"La tragédie des Juifs d'Europe fut un sujet que négligèrent les cinéastes américains. Durant la guerre, Hollywood sortit de nombreux longs métrages consacrés aux réfugiés et aux atrocités na- lies. Aucun ne traitait de l'Holocauste. Bien que les Juifs aient joui d'une grande influence dans l'industrie cinématographique, le Congrès juif américain fut incapable d'obtenir que quelqu'un produise un film, ne serait ce qu'un court documentaire, sur l'extermination des Juifs."
"L'impression que le Times, journal dont les propriétaires étaient juifs, ne pensait pas que l'assassinat systématique des Juifs valût la peine qu'on le mît en relief pourrait avoir influencé d'autres journaux. De même, le fait que Roosevelt ait négligé, jusqu'en mars 1944, de mentionner l'extermination des Juifs lors de ses conférences de presse peut avoir amené certains rédacteurs en cher à conclure que cette question n'était pas majeure."
"... les organisations non sionistes (American Jewish Commit tee, Jewish Labor Commit tee, B'nai B'rith et les groupes ultra-orthodo- xes) s'en allèrent de leur côté et ne firent pas grand-chose pour raire monter la pression en faveur du sauvetage."
Elie Wiesel, dans la préface qu'il a écrite à l'excellent livre de David S. Wyman, pose les questions suivantes:
"Comment expliquer la quasi-indifférence d'un Franklin D. Roosevelt à l'agonie du Judaïsme européen ? Comment justifier la politique anti-juive de certains hauts fonctionnaires du Département d'Etat ? Comment comprendre la passivité et le manque de perspicacité de la plupart des dirigeants juifs en Amérique ?"
Nous donnerons une réponse adéquate à ces questions, réponse qui complétera et éclairera d'un angle nouveau celle qui a été donnée par David S. Wyman. Toutefois, notre réponse ne sera complète qu'au terme de cet ouvrage.
Pour commencer à déchiffrer l'histoire en vue de comprendre le pourquoi des événements, il convient de rappeler que Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt étaient tous deux francs-maçons: ce n'est point un secret que je livre au lecteur. La plupart des conseillers du président américain étaient des francs-maçons juifs. Quant à la Grande-Bretagne, je précise qu'il y a environ un million de francs-maçons au Royaume-Uni. En ce qui concerne le nombre de Juifs affiliés à la franc-maçonnerie, la question fera l'objet d'une étude spéciale plus loin. J'indique toutefois que la proportion de Juifs affiliés à la secte maçonnique est - sans commune mesure - plus grande que celle de ce peuple par rapport à tous les autres. Il est certain que la plupart des dirigeants juifs américains et britanniques pendant la guerre étaient francs-maçons. Le Juif, dès qu'il occupe une position importante, soit par sa fortune soit par sa formation intellectuelle, s'affilie à une loge maçonnique non juive, c'est-à-dire à une loge faisant partie d'une obédience maçonnique dont les membres sont en partie juifs et en partie non juifs. S'il est riche, il entrera aussi dans l'ordre maçonnique juif B'nai B'rith. Outre les conseillers de Roosevelt, les dirigeants juifs nommément désignés sous ce chapitre étaient tous affiliés à la franc-maçonnerie, et la plupart à B'nai B'rith aussi. Il convient de préciser que les Etats-Unis d'Amérique nourrissent environ cinq millions de francs-maçons sur leur vaste territoire. Pour occuper un poste important dans l'administration américaine, il est pratiquement indispensable d'appartenir à la secte.
Après ce préambule, on constate que l'holocauste a été l'oeuvre de la franc-maçonnerie, y compris la franc-maçonnerie juive. Fut-ce une oeuvre due au destin aveugle et réalisée involontairement par la secte ? La réponse à cette question sera donnée plus loin.
Il convient néanmoins de rappeler dès à présent que l'horrible crime a permis l'établissement de l' Etat d'Israël et de l'Organisation des
Nations Unies. Les couleurs de l'organisation internationale sont les mêmes que celles de son frere jumeau, l' Etat hébreu.
Après ce que nous savons déjà du fonctionnement d'une obédience maçonnique régulière, laquelle collabore étroitement avec toutes les obédiences maçonniques régulières à travers le monde,
du pouvoir du Grand Maître, de son droit de grâce, droit régalien, et des assassinats maçonniques, nous ne pouvons que constater que
Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt, leurs conseillers et leurs ministres, le plus souvent francs-maçons juifs, obéissaient à des directives maçonniques supérieures en facilitant à dessein l'extermination de six millions de Juifs par Adolf Hitler. En effet, si ces francs-maçons avaient fait, collectivement ou individuellement, obstacle à l'accomplissement de la mission d'Adolf Hitler, ils auraient été sévèrement sanctionnés par leurs Grands Maîtres ou par leurs Grands Commandeurs respectifs.
source: Aron MONUS " les secrets de l'empire nietschien" editions interseas editions.
l'auteur est un ex:franc-maçon
Re: Yom haShoah-jour du souvenir.
Ecrit le 04 mai06, 01:36************************************************************Sarah a écrit :Yom haShoah - Jour du souvenir
PS : "Gardons-nous d'oublier !" - .
voici une preuve suplémentaire sur la perfidie du sionisme il n' a pas seulement spolié les non-juifs palestiniens de leur terre mais il a aussi spolié sans vergogne les juifs victimes de l'holocauste
************************************************************
Biens des victimes de la shoah :
Le scandale n’épargne pas israel
OUI L'EUT CRU ? :Les travaux menés par une commission d'enquête parlementaire ont révélé que les banques israéliennes détiennent elles aussi des comptes dormants et que le Trésor public contrôle des biens acquis en Palestine avant la Seconde Guerre mondiale par des Juifs européens.
le sort réservé aux biens des Juifs tués pendant la Shoah a fait couler
beaucoup d'encre et de salive au cours des dernières années. Les banques suisses ont été contraintes de mettre à la disposition dès héritiers et du monde juif 1,25 milliard de dollars enprovenance de comptes dormants, la commission Mattéoli a publié des recommandations sur la restitution des biens dont les Juifs avaient été spoliés pendant l'Occupation, des poursuites ont été engagées contre la Deutsche Bank et des représentants de la communauté juive hongroise d'avant-guerre tentent actuellement de récupérer les trésors qui leur avaient été confisqués par les nazis et qui avaient été récupérés par les Américains à la Libération.Mais qui aurait pu penser que les banques israéliennes et l'Etat hébreu détenaient aussi des biens ayant appartenu à des Juifs européens qui avaient investi en Palestine durant les années précédant la Seconde Guerre mondiale avant d'être tués par les nazis ? On entendait certes parfois les réclamations de rescapés qui n'avaient pas pu remettre la main sur les capitaux ou les biens ayant appartenu à des membres de leur famille ou qui avaient touché des sommes insignifiantes par rapport à la valeur réelle des comptes bancaires en 1939. Mais aucun organisme officiel n'avait jamais vraiment fait le point sur l'étendue de ce phénomène et sur l'importance des montants en jeu. La publication au début de 2005 du rapport de la commission parlementaire spéciale, présidée par la députée travailliste Colette Avital, est venue combler cette lacune et révéler des faits gênants tant pour les banques que pour les pouvoirs publics de l'Etat hébreu. En effet, selon ce document dont la préparation a demandé quatre ans, la valeur actualisée des biens des juifs européens décédés pendant le conflit et n'ayant pas été restitués à leurs proches dépasserait 900 millions de shekels, et atteindrait environ 165 millions d'euros. La commission a publié une liste de quelque 9.000 victimes de la Shoah qui avaient investi en Palestine durant la première moitié du XXe siècle et dont les héritiers n'ont jamais récupéré le patrimoine. La majeure part du capital concerné est détenue par l'Etat, en la personne du Conservateur général,responsable entre autres de la gestion des biens ayant appartenu à des personnes disparues, dont les services siègent au ministère de la Justice. Il s'agit selon la commission d'enquête de 586,9 millions de shekels, soit environ 105 millions d'euros.
Quant aux banques, elles détiendraient environ un tiers des 910 millions de shekels évoqués par la commission et devraient aux rescapés et à leurs héritiers, si tant est qu'ils puissent tous être localisés, la bagatelle de 322,7 millions de shekels. Cinq établissements financiers seraient concernés mais la plus grande partie de la some serait entre les mains
De la banque Leumi,Anciennement dénommée Anglo-Palestine Bank.
Certains affirment que ces établissements ainsi que les pouvoirs publics ont manqué "de sensibilité et de bonne volonté". Mais des membres de la commission et des rescapés vont plus loin. Ils reprochent aux services du Conservateur général de ne s'être pas toujours montrés très coopératifs. Ils accusent également les banques d'avoir traîné les pieds et tenté d'échapper à leurs responsabilités dans cette affaire. Certains vont jusqu'à affirmer que ces établissements ont délibérément détruit une partie des documents relatifs à ces comptes. Plus diplomate, Colette Avital soutient qu'à son avis, la disparition de cet argent ne résultait pas d'un projet délibéré: "Tout au long de notre enquête, de vives discussions nous ont opposés aux banques, et le Conservateur général s'est toujours montré persuadé que nos affirmations étaient dénuées de fondement. Pourtant, s'il avait fait convenablement son travail, la constitution d'une commission d'enquête n'aurait pas été nécessaire. Il n'y a pas eu là un effort délibéré visant à faire disparaître l'argent, mais il y a eu des lenteurs bureaucratiques, des com portements inadmissibles et une réelle négligence dans la destruction de certains documents."
Le directeur du bureau israélien du Centre Simon Wiesenthal, Ephraïm Zuroff le déplore: "C'est un bien triste jour pour l'Etat d'Israël. Ce pays, qui a si souvent critiqué l'attitude de la Suisse, n'est hélas pas non plus à l'abri des reproches. C'est un jour de fête pour les Suisses". L'attitude des banques reste ambiguë tout en af firmant qu'elle a coopéré avec la commission et qu'elle continuera de le faire, la banque Leumi maintient qu'elle ne possède pas de comptes dormants ayant appartenus à des victimes de la Shoah. « nous nous sommes pas d"accord sur ces conclusions mais nous n'avons pas l'intention de les contester », a déclaré l'un de ses représentants.
Les banques critiquent également la manière dont la commission a actualisé la valeur des comptes et ne se montrent pas disposées pour le moment à appliquer ses recommandations. Un avocat de la banque Leumi a indiqué que si les conclusions de l'enquête n'étaient pas confirmées par l'adoption d'une loi, son établissement n'effectuerait pas le moindre remboursement. Il semble donc qu'un processus législatif sera néces saire pour permettre l'application des recommandations de la commission, qui appelle à restituer aux rescapés ou à leurs héritiers les sommes qui leur sont dues et à consacrer le solde à l'aide aux survivants et à la perpétuation du souvenir de l'Holocauste.
Plusieurs propositions de loi en ce sens sont en cours de préparation mais il ne faut pas oublier que la majeure partie des sommes en cause est actuellement détenue par le Conservateur général, c'est-à-dire par l'Etat Iui même. Autant dire que l’adoption de cette législation
Risque de ce heurter à de nombreux obstacles.
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La banque Leumi tente de limiter les dégâts
Les dirigeants de cet établissement financier, qui nient depuis des anées l'existence de comptes dormants, déclaraient jusqu'à présent que seule une loi ou une décision de justice pourraient les obliger à verser le moindre sou aux victimes de la Shoah ou à leurs héritiers. Pourtant, ils ont fait savoir à la fin du mois de mai, qu'ils étaient prêts à allouer sans conditions 35 milliôns de shekels aux rescapés de l'Holocauste, sur simple demande du président de la Knesset Les responsables tentent ainsi de limiter les dégâts car ce montant çorrespond a l'estimation minimale de leur dette, établie par la comnission parlementaire. Suivant le mode de calcul adopté, les sommes dues oscillent en effet entre 35 et 301 millions de shekels. cette annonce visè aussi à alléger les pressions exercees sur la banque et a redresser son Image affectée par les récentes publications sur les comptes dorrnants.
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Julie Braun
actualité juive hebdo N°894 DU 16/06/05
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Ecrit le 04 mai06, 02:17
Si j'étais le seul... mais tu fais preuve a chaque fois de penchants que je n'ose pas qualifier.Le Serpent a écrit :C'est vrai, le monde entier a applaudi la déportation et les massacres de juifs par ces pauvres germains, injustement persécutés par le traité de versailles et privés "d'espace vital" en tant que seule nation européennes sans colonies.
Aujourd'hui, d'autres peuples massacrent et déportent pour fournir de l'espace vital au peuple élu, mais heureusment que "simplement moi" est là pour nous le rappeller.
L'avenir est un long passé.
Rien on va le répéter encore une fois n'est comparable dans l'histoire de l'humanité a la Shoa.
Et MOI tout SIMPLEMENT te le rappellera a chaque fois, ne t'en déplaise.
Aucune comparaison. AUCUNE.
- Le Serpent
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Ecrit le 04 mai06, 02:44
C'est vrai, seuls les juifs ont reçu en compensasion le droit d'exterminer les autres.Simplement moi a écrit :Si j'étais le seul... mais tu fais preuve a chaque fois de penchants que je n'ose pas qualifier.
Rien on va le répéter encore une fois n'est comparable dans l'histoire de l'humanité a la Shoa.
Et MOI tout SIMPLEMENT te le rappellera a chaque fois, ne t'en déplaise.
Aucune comparaison. AUCUNE.
Et n'en déplaise aux nazis juifs (l'adjectif est là pour les distinguer des juifs non sionistes) et à leurs complices, je te le rappellerai à chaque fois, ne t'en déplaise également.
La Shoah, c'est le traité de Versaille d'Israel, et comme le traité de Versaille, elle finira par être oubliée en raison meme des abus qu'elle permet... et ce jour là, il ne fera pas bon être juif.
Mais *tu* n'es pas juif, alors tu peux y aller... les autres paieront ta bêtise.
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Ecrit le 04 mai06, 02:55
La bêtise c'est toi qui la démontres a chaque fois que tu emploies le terme nazi.Le Serpent a écrit : C'est vrai, seuls les juifs ont reçu en compensasion le droit d'exterminer les autres.
Et n'en déplaise aux nazis juifs (l'adjectif est là pour les distinguer des juifs non sionistes) et à leurs complices, je te le rappellerai à chaque fois, ne t'en déplaise également.
La Shoah, c'est le traité de Versaille d'Israel, et comme le traité de Versaille, elle finira par être oubliée en raison meme des abus qu'elle permet... et ce jour là, il ne fera pas bon être juif.
Mais *tu* n'es pas juif, alors tu peux y aller... les autres paieront ta bêtise.
Non je ne suis pas juif, cela ne m'empêchera pas une fois encore de te répéter que tu auras beau faire du négationisme, rien n'est ni a été comparable a la Shoa.
En parlant du traité de Versailles tu ne fais que mélanger encore une fois ce qui n'est pas mélangeable, ni en raisons, ni en conséquences, ni en raison.
Quant à ta dernière remarque elle est abjecte.
Rien de plus: continue et tu iras raconter tes inepties sur d'autres forums qui te ressemblent d'avantage.et ce jour là, il ne fera pas bon être juif.
Ecrit le 04 mai06, 03:51
l'holocaust des chretiens d'arabieSimplement moi a écrit :
Rien on va le répéter encore une fois n'est comparable dans l'histoire de l'humanité a la Shoa.
Et MOI tout SIMPLEMENT te le rappellera a chaque fois, ne t'en déplaise.
Aucune comparaison. AUCUNE.
Dès son introduction à Nadjrâne, le christianisme eut à subir les assauts des maîtres qui régnaient sur le yémen ; ils devaient probablement considérer que la nouvelle religion apportait dans leurs États un ferment de désagrégation, contre lequel leur autorité menacée devait nécessairement réagir. A Sanaa, Dhou-Nowâs , qui faisait figure de restaurateur de la grandeur hymiarite, venait d'embrasser le judaïsme, qu'il tentait d'imposer à ses sujets. Suivant Ibn-al-Kalbi(102), le meurtre de deux juifs, commis par des habitants de Nadjrâne fournit à Dhou-Nowâs le prétexte qu'il attendait pour attaquer la ville, qui finit par se rendre, après un long siège, sur la foi d'un serment que prêta Dhou-Nowâs d'assurer aux habitants la vie sauve et l'intégrité de leurs biens. Mais à peine fut-il en possession de la place, que le roi les dépouilla de leurs richesses et leur donna le choix entre le judaïsme et la mort. Les Nadjranites préférèrent la mort. Dans le bûcher, allumé au fond d'un long fossé ( okhdoud) rempli de matières combustibles, les chrétiens furent précipités. D'autres périrent par le glaive. Le nombre des victimes, selon Ibn-Ishâq(103), se serait élevé à vingt mille personnes, hommes, femmes et enfants. L'épouvante que cet acte de cruauté inspira en Arabie, s'est répercutée plus tard dans le Coran (Sourate 85, 4-8)(104).
Il devait être cause de l'intervention étrangère dans le Yémen et coûter à Dhou-Nowâs la perte de son trône. A l'instigation du basileus, qui lui fournit des navires, une armée de soixante-dix mille Abyssins, commandée par Aryât, auprès duquel se trouvait déjà Abraha, l' Axoumite des chroniques musulmanes, traversa la Mer Rouge vers 525 et conquit le Yémen. A l'issue d'une dernière bataille que livrèrent ses troupes, Dhou-Nowâs, battu et désespéré, poussa son cheval dans la mer et s'y noya. L'empire hymiarite prit fin avec lui. Aryât, pour assurer sa domination sur le Yémen et Nadjrâne, fit raser les murailles des villes et peser sur les habitants un régime de fer, qui finit par leur faire regretter le temps où le Y émen était gouverné par des princes de leur race.
Secouée par les révoltes incessantes de leurs sujets, la domination des Abyssins fut d'ailleurs de courte durée. C'est dans cet intervalle que se place la tentative du chef abyssin, Abraha al- Achram, successeur d ' Aryât, de conquérir le territoire de La Mecque. Une église, construite à Sanaa, devait détourner à son profit le grand mouvement de pèlerinage, qui attirait tous les ans vers la Pierre Noire les Arabes de la Péninsule. Abraha jura de détruire la Kaaba. L'expédition qu'il dirigea, à la tête de l'éléphant qu'il montait, fut arrêtée devant la Ville sainte; son armée fut frappée, selon les auteurs, d'une pluie de pierres que portaient dans leurs becs des oiseaux Ababill(1O5). Le Coran a conservé dans ses versets l' écho de l' indignation qui souleva La Mecque contre la menace abyssine (Sourate 105, 1 et S.)(lO6).
102. CAUSSIN DE PERCEVAL, op. cit., p. 128 et s. 103. IBN HISHAM, op. cit., t. I, p. 35.
104. Pour les détails, v. CAUSSIN DE PERCEVAL, t. I, p. 129 et s. ; M. MOBERG, The Book of Hymiarites, p. XXIV-LX111, où l'on trouvera l'indication des sources, avec une abondante bibliographie; v. aussi, MAR EPHREM BARSAUM, Kitab ach- Chouhada' al-Himiariyine (Le livre des martyrs hymiarites), tiré à part de la Revue de l'Académie Arabe de Damas, Damas, 1948; et, surtout, JACQUES RYCKMANS, La persécution des chrétiens hymiartes au six.ème siècle, Istambul, 1956. Un récent ouvrage apporte des clartés nouvelles: IRFAN SHAHID, The Martyrs of Nagrân. New documents, Bruxelles, 1971 (critiques et additions de Walter W. Müller, dans Oriens Christianus, t. 58, 1974, p.179 et s.) -Au jugement de De Lacy O'Leary , le motif de cette persécution était que les chrétiens de Nadjrâne se montraient favorables à l'influence de l'Éthiopie, que Dhou- Nowas combattait âprement et qu'Aréthas (al-Hareth), le sayyed (gouverneur) de la ville était un agent du Négus (Arabia before Muhammad, p.145), ce que paraît controuver l'attitude prise par les Koreichites contemporains, dont l'horreur a été exprimée par le Coran, malgré la connaissance qu'ils avaient que l'intervention des Éthiopiens avait été provoquée par les atrocités dont le monarque juif s'était rendu coupable, ainsi que le dit nettement Ibn Ishâq (IBN HISHAM, La Sira..., t. I, p. 36); un récit très développé est fourni par IBN KATHIR, a/-Bidayat wa/-nihayat (Le commencement et la fin), Le Caire, 1932, t. II, p.129 et s.
105. L 'histoire d'Abraha et de la guerre de l'Éléphant ( Harb alFil) a été relatée en détail par Ibn Ishâq (Ibn Hishâm, I, p.43 et s.).
106. TAHAHUSSEIN en a fait, dans son ' Ala Hamescha al Sira(En marge de la Sira), dans le style qui lui est personnel, le récit émouvant; il y fait coïncider l' événement avec la naissance du Prophète.
Ecrit le 04 mai06, 03:54
tres bienSimplement moi a écrit :
Rien on va le répéter encore une fois n'est comparable dans l'histoire de l'humanité a la Shoa.
Et MOI tout SIMPLEMENT te le rappellera a chaque fois, ne t'en déplaise.
Aucune comparaison. AUCUNE.
ça veut dire que l'occident judeo-chretien est le plus grand criminel dans toute l'histoire de l'humanité.!!!!!
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Ecrit le 04 mai06, 12:49
Non.force one a écrit : tres bien
ça veut dire que l'occident judeo-chretien est le plus grand criminel dans toute l'histoire de l'humanité.!!!!!
Cela veut dire qu'un régime, nazi, a été l'un des plus grands criminels dans toute l'histoire de l'humanité. Rien a voir avec une religion d'ailleurs, sauf le culte de son dirigeant, Hitler.
L'autre, si tu vas voir du côté de l'Inde quelques siècles plus tôt a été l'Islam ou ceux qui s'en réclamaient, sans parler de l'Arménie.
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