Julien, Français, ex-toxico et converti à l’Islam
Posté : 25 mars06, 11:04
Avec son habit blanc, Youssef est un nouvel homme. Il y a peu, il était toxico, SDF et habitué des services de réanimation. Aujourd’hui encore, il a les dents ravagée, il lui manque deux doigts (il s’est fait une injection de Subitex qui a mal tourné) et son visage porte les marques des nombreuses nuits passées dans les rues. Dans son ancienne vie, il s’appelait Julien et il était le fils d’une famille de Tours, catholique et ancien servant de messe.
Mais depuis sa conversion à l’Islam au mois d’août passé, Youssef n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. "Désormais, "Allah me guide" dit-il avec enthousiasme. A présent, il a de nouveau un toit, il a commencé une formation et devrait bientôt retrouver un emploi. "Les bonnes portes se sont ouvertes. La prière cela ouvre à d’autres horizons. Il n’y a que du positif."
Depuis tout jeune, Youssef/Julien est en contact avec l’Islam au travers des copains de Tours. "Ils voulaient que je me convertisse, mais je n’étais pas prêt." Le déclic se passe au mois de septembre 2004. Après deux passages en réanimation, "je me suis dit que j’attendais autre chose de la vie". Alors il prépare le passage à sa nouvelle foi, jusqu’à porter la tenue blanche du croyant. Difficile de supporter le regard des gens avec une tenue pareille ? "Non, après 6 années de toxicomanie, cela ne me pèse plus. Je suis fier d’être musulman."
"Musulman, mais pas sectaire", me dis-je en le regardant servir avec chaleur le couscous du "Comité Maghreb Afrique des familles". Youssef a une clope au bec (dernier reste de son passé), il se sent proche des malades du Sida ("Non, je ne l’ai pas. J’ai juste une hépatite !") et il pétille d’énergie (il hurle d’enthousiasme à chaque discours). Ici, il a trouvé une nouvelle famille.
Par Pierre Nebel
(l'hebdo)
Mais depuis sa conversion à l’Islam au mois d’août passé, Youssef n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. "Désormais, "Allah me guide" dit-il avec enthousiasme. A présent, il a de nouveau un toit, il a commencé une formation et devrait bientôt retrouver un emploi. "Les bonnes portes se sont ouvertes. La prière cela ouvre à d’autres horizons. Il n’y a que du positif."
Depuis tout jeune, Youssef/Julien est en contact avec l’Islam au travers des copains de Tours. "Ils voulaient que je me convertisse, mais je n’étais pas prêt." Le déclic se passe au mois de septembre 2004. Après deux passages en réanimation, "je me suis dit que j’attendais autre chose de la vie". Alors il prépare le passage à sa nouvelle foi, jusqu’à porter la tenue blanche du croyant. Difficile de supporter le regard des gens avec une tenue pareille ? "Non, après 6 années de toxicomanie, cela ne me pèse plus. Je suis fier d’être musulman."
"Musulman, mais pas sectaire", me dis-je en le regardant servir avec chaleur le couscous du "Comité Maghreb Afrique des familles". Youssef a une clope au bec (dernier reste de son passé), il se sent proche des malades du Sida ("Non, je ne l’ai pas. J’ai juste une hépatite !") et il pétille d’énergie (il hurle d’enthousiasme à chaque discours). Ici, il a trouvé une nouvelle famille.
Par Pierre Nebel
(l'hebdo)