Caricatures... encore et encore
Posté : 20 mars06, 14:07
Congrès judéo-musulman de Séville : Polémique autour de l'affaire des caricatures
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details44760.html
Extrait:
La séance matinale de la première journée du 2ème Congrès mondial des "Imams et Rabbins pour la paix", qui se tient à Séville, a été ponctuée par un échange violent entre le directeur général de l'ISESCO, Abdulaziz Othman Altwaijiri, et le directeur de l'Institut supérieur des sciences islamiques (ISSI), l'Algérien Soheib Bencheikh.
La première journée des travaux de la deuxième édition de ce dialogue judéo-musulman a été marqué par une vive altercation verbale entre le moufti de Marseille et le directeur de l'ISESCO. Intervenant sur un ton crispé, Soheib Bencheikh, a critiqué "un congrès officiel et politique qui ne nous donne pas la possibilité d'exprimer nos idées librement", demandant par la-même plus de temps pour s'étaler dans sa communication au même titre que les intervenants officiels. Après avoir appelé à une "relativisation du coran", notamment en ce qui concerne les passages qui font référence aux juifs et aux chrétiens, Bencheikh a dénoncé le contenu de l'intervention faite la veille par le directeur général de l'ISESCO qui, selon lui, "réclame une résolution de l'Onu condamnant les caricatures blasphématoires contre le prophète". "Je trouve cela totalement absurde", a-t-il lancé. Il a estimé que les musulmans ne doivent pas réagir à ces provocations. Dans un droit de réponse, Othman Altwaijiri a clarifié qu'il n'a jamais réclamé une résolution de l'Onu dans ce sens mais qu'il a "demandé aux participants au congrès d'adopter une recommandation qui demande aux Nations Unies d'interdire toutes les atteintes aux symboles des religions et des croyances".
Il s'est étonné et s'est interrogé comment un musulman qui "de surcroît affirme qu'il dirige une association islamique" peut être en faveur des caricatures portant atteinte au Prophète Sidna Mohammed. Le ton est encore monté lorsque le mufti algérien est sorti de la salle des conférences où se tient le Congrès, en criant et dénonçant "les politiciens et des Etats arabes qui prennent en otage l'Islam". "C'est l'Islam officiel et ce sont eux qui nous empêchent d'avancer", a-t-il hurlé.
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details44760.html
Extrait:
La séance matinale de la première journée du 2ème Congrès mondial des "Imams et Rabbins pour la paix", qui se tient à Séville, a été ponctuée par un échange violent entre le directeur général de l'ISESCO, Abdulaziz Othman Altwaijiri, et le directeur de l'Institut supérieur des sciences islamiques (ISSI), l'Algérien Soheib Bencheikh.
La première journée des travaux de la deuxième édition de ce dialogue judéo-musulman a été marqué par une vive altercation verbale entre le moufti de Marseille et le directeur de l'ISESCO. Intervenant sur un ton crispé, Soheib Bencheikh, a critiqué "un congrès officiel et politique qui ne nous donne pas la possibilité d'exprimer nos idées librement", demandant par la-même plus de temps pour s'étaler dans sa communication au même titre que les intervenants officiels. Après avoir appelé à une "relativisation du coran", notamment en ce qui concerne les passages qui font référence aux juifs et aux chrétiens, Bencheikh a dénoncé le contenu de l'intervention faite la veille par le directeur général de l'ISESCO qui, selon lui, "réclame une résolution de l'Onu condamnant les caricatures blasphématoires contre le prophète". "Je trouve cela totalement absurde", a-t-il lancé. Il a estimé que les musulmans ne doivent pas réagir à ces provocations. Dans un droit de réponse, Othman Altwaijiri a clarifié qu'il n'a jamais réclamé une résolution de l'Onu dans ce sens mais qu'il a "demandé aux participants au congrès d'adopter une recommandation qui demande aux Nations Unies d'interdire toutes les atteintes aux symboles des religions et des croyances".
Il s'est étonné et s'est interrogé comment un musulman qui "de surcroît affirme qu'il dirige une association islamique" peut être en faveur des caricatures portant atteinte au Prophète Sidna Mohammed. Le ton est encore monté lorsque le mufti algérien est sorti de la salle des conférences où se tient le Congrès, en criant et dénonçant "les politiciens et des Etats arabes qui prennent en otage l'Islam". "C'est l'Islam officiel et ce sont eux qui nous empêchent d'avancer", a-t-il hurlé.