L'ambassade d'Israël en Grèce déplore un dérapage verbal du
Posté : 12 déc.05, 05:16
ATHENES, 12 déc 2005 (AFP) - L'ambassade d'Israël en Grèce déplore un dérapage verbal du chef de l'Eglise
L'ambassade d'Israël à Athènes a déploré lundi un dérapage verbal du chef de l'Eglise orthodoxe grecque, Mgr Christodoulos, qui a assimilé Israël au diable, lors d'un discours en chaire.
"Il est malheureux qu'en parlant aujourd'hui dans une église", Mgr Christodoulos "ait choisi d'utiliser une expression passée d'usage, qui place l'Etat d'Israël dans un cadre négatif", a réagi l'ambassade dans un communiqué.
Lors d'une cérémonie d'intronisation d'un pope, le chef de l'Eglise (non-séparée de l'Etat) a jugé que la société grecque menaçait "d'aller en Israël, c'est-à-dire au diable" du fait de son absence de réaction face aux "forces du mal qui font un travail de sape dans ce pays en essayant de le déchristianiser".
"En tant que Grec et que Juif, cette déclaration m'attriste", a commenté auprès de l'AFP le président du Conseil central juif de Grèce (KIS) Moisis Constantinis. Il a relevé n'avoir pour sa part jamais entendu quiconque en Grèce utiliser une expression comme celle retenue par le prélat.
Le KIS avait déjà sermonné Mgr Christodoulos en 2001, quand ce dernier avait accusé les Juifs de se "trouver derrière" la décision de l'Etat de supprimer la mention obligatoire de la religion figurant sur les cartes d'identité des Grecs, orthodoxes à 98%.
Très influent en Grèce, le prélat avait aussi du procéder à une mise au point embarrassée après avoir cru discerner la "colère divine" derrière les attentats du 11 septembre. Il provoque par ailleurs régulièrement l'ire du voisin turc pour des envolées turcophobes.
la croix
L'ambassade d'Israël à Athènes a déploré lundi un dérapage verbal du chef de l'Eglise orthodoxe grecque, Mgr Christodoulos, qui a assimilé Israël au diable, lors d'un discours en chaire.
"Il est malheureux qu'en parlant aujourd'hui dans une église", Mgr Christodoulos "ait choisi d'utiliser une expression passée d'usage, qui place l'Etat d'Israël dans un cadre négatif", a réagi l'ambassade dans un communiqué.
Lors d'une cérémonie d'intronisation d'un pope, le chef de l'Eglise (non-séparée de l'Etat) a jugé que la société grecque menaçait "d'aller en Israël, c'est-à-dire au diable" du fait de son absence de réaction face aux "forces du mal qui font un travail de sape dans ce pays en essayant de le déchristianiser".
"En tant que Grec et que Juif, cette déclaration m'attriste", a commenté auprès de l'AFP le président du Conseil central juif de Grèce (KIS) Moisis Constantinis. Il a relevé n'avoir pour sa part jamais entendu quiconque en Grèce utiliser une expression comme celle retenue par le prélat.
Le KIS avait déjà sermonné Mgr Christodoulos en 2001, quand ce dernier avait accusé les Juifs de se "trouver derrière" la décision de l'Etat de supprimer la mention obligatoire de la religion figurant sur les cartes d'identité des Grecs, orthodoxes à 98%.
Très influent en Grèce, le prélat avait aussi du procéder à une mise au point embarrassée après avoir cru discerner la "colère divine" derrière les attentats du 11 septembre. Il provoque par ailleurs régulièrement l'ire du voisin turc pour des envolées turcophobes.
la croix