la VIDÉO qui DÉMONTE les INTOX
à visionner ici :
http://catholique.forumactif.com/t356-n ... -2019#3154
DERNIER RECOURS :
Un SCAPULAIRE pour VINCENT LAMBERT !
« Combien d’âmes ont dû, même en des circonstances humainement désespérées,
leur suprême conservation et leur salut éternel
au Scapulaire dont ils étaient revêtus.
Qui le porte fait profession d’appartenir à Notre-Dame. »
(Pie XII, allocution du 11 octobre 1950)
Vous qui ne croyez pas que le Scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel
puisse sauver Vincent Lambert,
lisez donc cette histoire vraie :
(ou écoutez-la ici :
https://montfortajpm.blogspot.com/2019/ ... ssois.html )
HISTOIRE du LÉTHARGIQUE
qui ne fut point ENTERRÉ VIVANT
grâce au SCAPULAIRE de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL
par le R.P. Duchaussois
dans "Apôtres inconnus" (1928)
L’honneur de finir ce chapitre revient, nous semble-t-il, à un homme de cœur, dont l’histoire eût maintes fois étonné un romancier d’aventures, et dont tout le bonheur d’ici-bas fut de servir le bon Dieu et les pauvres, au poste de la plus froide solitude et de la plus grande misère : le Frère Guillet.
Presque illettré, il trouva dans son ardeur surnaturelle et son amour pour sa Famille religieuse la pure éloquence du langage et de la plume.
Célestin Guillet, né en 1842 à Brains-sur-les-Marches (Mayenne), se trouvait en garnison à Laval, en 1863, lorsqu’il fut atteint de la variole et transporté au lit n°17 de l’hôpital Saint-Julien.
Dans son délire, il tenta de s’évader, et l’on ne put l’arrêter qu’au seuil de la cour. Comme, dans cette course, il avait pris froid, le mal empira aussitôt ; et, une heure après – onze heures du soir –, l’aumônier l’administra.
Le soldat n’eut conscience que de la première onction. Durant la nuit, il parut mourir. Mais, dès ce moment même, sans signes extérieurs apparents, la connaissance lui revint et ne le quitta plus.
Vers dix heures du matin, le médecin-major passa, l’examina et dit à la Sœur qui était de service :
– Le n°17 mort. Veuillez le faire ensevelir.
Guillet, dans l’intime de son être, protesta :
– Mais non ! Vous voyez bien que je ne suis pas mort. Comment avez-vous le cœur assez dur pour m’enterrer avant ma mort ?
Il pensait crier, s’agiter, se débattre. En fait, son corps restait glacé dans la rigidité cadavérique.
Comme la Sœur procédait à l’ensevelissement, elle constata un faible reste de chaleur dans le dos, exactement à la place que touchait le pan du Scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel. Cette coïncidence la détermina à attendre un peu, en dépit des assurances que lui donnait une autre Sœur, très habituée à discerner les signes de la mort :
– Il est bien mort, il n’y a pas de doute, affirmait celle-ci.
Sur quoi, le malade redoublait ses protestations. Mais aucun mouvement visible ne se produisait.
Le lendemain, le docteur réprimanda la garde-malade :
– Ah ! ça, ma Sœur ! Est-ce que vous voulez faire des reliques, avec le n°17 ?
Mais la Sœur, constatant toujours l’apparence de chaleur locale, supplia le docteur de ne pas exiger l’enterrement immédiat et lui demanda même de tâcher à nouveau de ranimer le mort.
Le huitième jour, au matin, le médecin se laissa fléchir. Il fit une incision à la bouche et donna quelques frictions. Aucun signe de vie ne se manifesta encore.
Vers six heures de l’après-midi, Guillet poussa un grand cri.
– Le n°17 est ressuscité, dirent les autres malades à la Sœur qui rentrait.
Le major, averti, ordonna un traitement restaurateur ; et, le lendemain, un commencement de respiration se produisit. Mais l’état léthargique dura encore six jours.
Au quinzième jour seulement, le « ressuscité » put articuler ses premières paroles, auxquelles la religieuse répondit (sans rien lui apprendre du reste, tant il avait suivi dans le détail les phases du drame) :
– C’est à votre Scapulaire que vous devez de n’avoir pas été enterré vivant.
Voulant témoigner sa reconnaissance à la Très Sainte Vierge, Célestin Guillet pria Dieu de lui faire connaître une Congrégation toute dévouée à la divine Mère et dans laquelle il pourrait La servir, en se sanctifiant.
Marie lui envoya Mgr Grandin. Conquis par la piété et par la flamme apostolique de l’évêque de Saint-Albert, Guillet demanda d’être aussitôt emmené. C’était en 1867.
Sur ses instances, on l’envoya faire son noviciat de frère Oblat au lac Caribou (vicariat actuel du Keewatin), mission incomparablement froide, pauvre, isolée où peinait le Père Gasté dans la difficile conversion des Montagnais.
Le Frère Guillet resta près de quarante ans au lac Caribou, seul à assister le missionnaire dans tous ses travaux.
On peut s'en procurer ici :
https://www.traditions-monastiques.com/ ... p2301.html