Tensions Vatican-Israel
Posté : 29 juil.05, 20:08
Rome: Le Vatican réplique très fermement aux accusations d'Israël contre Benoît XVI
Pas de leçons à recevoir
Rome, 28 juillet 2005 (Apic) Le Saint-Siège n'a de leçon à recevoir d'aucun gouvernement. Le Vatican a répliqué très fermement aux accusations d'Israël sur ses "silences" face aux attentats. Le ton est inhabituel face aux propos du gouvernement qui ont provoqué l'étonnement à Rome. Le Saint-Siège, qui remet vivement Israël à sa place, qualifie d'"insoutenable" les accusations lancées lundi contre Benoît XVI.
Le Saint-Siège a en effet très fermement condamné et répondu aux accusations israéliennes émanant d'un fonctionnaire des Affaires étrangères, Nimrod Barkan, qui a critiqué lundi le Vatican pour son "silence" sur les attentats en Terre Sainte. Dans un communiqué publié dans la soirée du 28 juillet 2005, Rome indiqué qu'il n'a de leçon à recevoir d'aucun gouvernement.
Les "inventions" de Nimrod Barkan
Selon le communiqué du Saint-Siège, face au caractère "insoutenable de l'accusation" faite à Benoît XVI de ne pas avoir "mentionné l'attaque de Netanya du 12 juillet après la prière de l'Angélus du dimanche 24 juillet", Nimrod Barkan a "inventé" le fait que son gouvernement soit intervenu à plusieurs reprises auprès du Saint-Siège, et autrefois de Jean Paul II, afin de protester contre leur manque de réaction face aux attentats en Israël.
Selon des propos du fonctionnaire rapportés par le quotidien israélien "Jerusalem Post", du 26 juillet, le Saint-Siège "a depuis des années pour politique de ne pas condamner le terrorisme en Israël". Nimrod Barkan a aussi mis en cause Jean Paul II, et souligné que son gouvernement avait désormais décidé de ne plus passer ses protestations sous silence. Pour modifier l'attitude du Saint-Siège, Tel Aviv aurait décidé de les rendre systématiquement publiques.
Ainsi, dans une déclaration accompagnée d'une longue note explicative, le Saint-Siège rappelle dans un premier temps, que "les interventions de Jean Paul II contre toutes les formes de terrorisme et contre les actes particuliers de terrorisme en Israël ont été nombreux et publics". La note déroule la liste de ses interventions de 1979 à la mort du pape polonais. "Les affirmations contraires à la vérité historique peuvent seulement profiter à ceux qui entendent fomenter animosité et opposition et ne servent sûrement pas à améliorer la situation", souligne cette note.
Répliques pas toujours conformes
Cependant, ajoute la déclaration, "il n'a pas toujours été possible de publier une condamnation pour chaque attentat contre Israël et ceci pour différentes raisons, entre autre du fait que les attentats étaient immédiatement suivis de réactions israéliennes pas toujours conformes aux normes du droit international. Il aurait été donc impossible de condamner les premiers et de passer sous silence les seconds".
Pas de leçons à recevoir
Rome, 28 juillet 2005 (Apic) Le Saint-Siège n'a de leçon à recevoir d'aucun gouvernement. Le Vatican a répliqué très fermement aux accusations d'Israël sur ses "silences" face aux attentats. Le ton est inhabituel face aux propos du gouvernement qui ont provoqué l'étonnement à Rome. Le Saint-Siège, qui remet vivement Israël à sa place, qualifie d'"insoutenable" les accusations lancées lundi contre Benoît XVI.
Le Saint-Siège a en effet très fermement condamné et répondu aux accusations israéliennes émanant d'un fonctionnaire des Affaires étrangères, Nimrod Barkan, qui a critiqué lundi le Vatican pour son "silence" sur les attentats en Terre Sainte. Dans un communiqué publié dans la soirée du 28 juillet 2005, Rome indiqué qu'il n'a de leçon à recevoir d'aucun gouvernement.
Les "inventions" de Nimrod Barkan
Selon le communiqué du Saint-Siège, face au caractère "insoutenable de l'accusation" faite à Benoît XVI de ne pas avoir "mentionné l'attaque de Netanya du 12 juillet après la prière de l'Angélus du dimanche 24 juillet", Nimrod Barkan a "inventé" le fait que son gouvernement soit intervenu à plusieurs reprises auprès du Saint-Siège, et autrefois de Jean Paul II, afin de protester contre leur manque de réaction face aux attentats en Israël.
Selon des propos du fonctionnaire rapportés par le quotidien israélien "Jerusalem Post", du 26 juillet, le Saint-Siège "a depuis des années pour politique de ne pas condamner le terrorisme en Israël". Nimrod Barkan a aussi mis en cause Jean Paul II, et souligné que son gouvernement avait désormais décidé de ne plus passer ses protestations sous silence. Pour modifier l'attitude du Saint-Siège, Tel Aviv aurait décidé de les rendre systématiquement publiques.
Ainsi, dans une déclaration accompagnée d'une longue note explicative, le Saint-Siège rappelle dans un premier temps, que "les interventions de Jean Paul II contre toutes les formes de terrorisme et contre les actes particuliers de terrorisme en Israël ont été nombreux et publics". La note déroule la liste de ses interventions de 1979 à la mort du pape polonais. "Les affirmations contraires à la vérité historique peuvent seulement profiter à ceux qui entendent fomenter animosité et opposition et ne servent sûrement pas à améliorer la situation", souligne cette note.
Répliques pas toujours conformes
Cependant, ajoute la déclaration, "il n'a pas toujours été possible de publier une condamnation pour chaque attentat contre Israël et ceci pour différentes raisons, entre autre du fait que les attentats étaient immédiatement suivis de réactions israéliennes pas toujours conformes aux normes du droit international. Il aurait été donc impossible de condamner les premiers et de passer sous silence les seconds".