Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 31 mars18, 22:29Témoignage d’une ancienne interprète officielle de Daisaku Ikeda
Je suis née dans une famille de membres de la Sôka Gakkai. Mes parents faisaient les activités avec enthousiasme et offraient leur maison comme lieu d’activités. Pour Kôsen Rufu, ils ont déménagé afin de disposer d’un lieu de réunion plus vaste. Ils ont également fait construire une nouvelle maison ou encore, ils ont fourni un kaikan doté d’une salle de pratique de 160m².
A l’époque où je fréquentais encore le lycée de Shizuoka, ma mère était très amie avec une femme. C’est ainsi que j’ai appris que cette dernière était la maitresse d’Ikeda Sensei.
Elle était mariée et avait des enfants. Son mari était au courant de la nature de la relation entre sa femme et le président Ikeda. A titre de récompense pour son silence, il fut nommé grand dirigeant.
A cet âge où l’on est très sensible, tout en ressentant de la répulsion vis-à-vis de cette chose, je faisais des efforts dans mes études, afin de réaliser le rêve qui me tenait depuis le collège, de devenir interprète et je rentrais à l’université Sôka.
Pendant mes études à l’université, je pris conscience que « devenir interprète ne devait pas être uniquement pour mon autosatisfaction, mais parce que dans le monde il y a des gens qui recherchent l’enseignement de Nichiren Daishônin et qu’il faut le leur transmettre correctement ». A partir de ce moment, je me consacrai entièrement à l’étude de l’anglais et aux activités de la pratique.
Choquée
A cette époque, la traductrice en anglais de Daisaku Ikeda était Ryôko Yagura. Alors que je poursuivais mes études à l’université, elle annonça son mariage. Dès lors, la sélection pour « remplacer Ryôko Yagura » commença. Bien qu’encore étudiante, je fus choisie comme membre du groupe de traduction appelé « brigade Ryôko ».
Le but de ce groupe était de « former des interprètes pouvant aider Ikeda Sensei afin de prendre la relève de Ryôko Yagura ». Hormis l’anglais, il était composé d’interprètes en d’autres langues, en tout 7 ou 8 personnes.
C’est à l’occasion de la création de la brigade Ryôko que pour la première fois, j’ai rencontré de près le président Ikeda qui, pour moi, était jusqu’alors une existence relativement lointaine. J’avais bien sûr été présente pour les photos commémoratives lorsqu’il venait à l’université Sôka, où lorsqu’il y donnait des discours ou des déjeuners, mais je n’étais qu’une personne parmi de nombreuses autres. C’est alors que j’ai vu Sensei juste devant moi.
Quand je l’ai vu de près il me donna l’impression d’être « un homme à l’attitude présomptueuse et irrévérencieuse ». Toutefois, dans la mesure où à l’époque je croyais qu’« Ikeda Sensei est le guide absolu dans la foi » j’ai tout de suite pensé « comment puis-je manquer autant de foi ? Si je pense de la sorte, c’est parce que c’est moi qui suis sale ». C’est ainsi que j’ai enterré mes intuitions.
Lors de cette première rencontre, une autre chose m’a laissée perplexe.
Une des membres de la brigade Ryôko demanda à Sensei : « la santé de ma grand-mère qui a dépassé les quatre vingt ans s’affaiblit. Que dois-je faire » ? La réponse fut : « elle a vécu jusqu’à cet âge-là, ça va comme ça ».
Cette réponse ne me satisfaisait pas du tout. Je pris néanmoins la décision de ne pas trop réfléchir et de tout garder enfoui en moi.
Quand j’y repense à présent, je me dis qu’aucun être humain n’a le droit de juger qu’une personne a suffisamment vécu ou non. A mon sens, les paroles d’un véritable pratiquant du bouddhisme devraient être « soutenez-la bien en famille afin de lui faire accumuler de la bonne fortune jusqu’au bout ».
En tout cas, telle fut ma première rencontre avec Ikeda Sensei en personne.
interdiction d’aventures amoureuses
Par la suite, à la fin de mes études à l’université, j’ai été nommée la plus jeune « traductrice officielle » d’Ikeda Sensei et ait subi un entrainement en ce sens au centre de la Sôka Gakkai. Encouragée par le directeur du département international, par la responsable des jeunes filles, j’ai été progressivement amenée auprès d’Ikeda Sensei.
Pendant ce temps, la traductrice en Portugais qui suivait le même entrainement que moi, s’était trouvé un petit copain, s’attirant ainsi la colère d’Ikeda Sensei qui l’engueula, criant « C’est pas ça le but ». Il était donc interdit aux interprètes du président d’avoir un copain.
On m’a moi-même sévèrement mise en garde. La raison était : « si on fréquente, on pense à son copain et on ne peut plus se concentrer sur le travail d’interprète de Sensei ». Voilà encore une chose avec laquelle je ne pouvais pas être d’accord. Je me disais en moi-même « la foi véritable, n’est-ce pas se construire une personnalité forte, sur laquelle les tentations et les démons qui nous entourent n’ont aucune influence ? Si ce n’est pas le cas, alors être l’interprète d’Ikeda Sensei implique de rester vieille fille toute sa vie».
C’est lors d’un long voyage aux Etats-Unis en tant que traductrice, que j’ai fortement réalisé que cette « interdiction de relations amoureuses » émanait de la propre volonté d’Ikeda Sensei. Lui-même était venu en Amérique et c’est avec plusieurs autres interprètes que je l’ai rencontré de nouveau. Dès qu’il ma vue, il s’est écrié me montrant du doigt : « Hé ? C’est quoi ça déjà » ? J’avais l’impression d’être un objet.
Quelque peu choquée, je suis restée bouche bée, incapable de répondre. Quelqu’un lui a alors présenté ma situation. Soudain, sans cohérence logique, il me demanda « t’as un copain » ? Il me bombarda deux ou trois fois de la même question. Je ne pus répondre que « non ». Il rétorqua : « non ! J’y crois pas, ça m’inquiète ». Il se tourna alors vers une femme du 1er bureau des affaires générales et lui donna des instructions.
J’ai compris pas la suite qu’il avait demandé à cette femme de prendre contact régulièrement avec moi pendant mon séjour aux États-Unis avec pour mission de surveiller que je ne me trouve pas un boy-friend.
le Gongyô par procuration
A peu près deux ans avant mon départ pour les Etats Unis, j’ai eu l’occasion de participer à un déjeuner avec Sensei au centre de la Sôka Gakkai. Nous étions six, y compris une femme venue de l’étranger.
Voyant l’attitude du président Ikeda se laissant servir par une jeune et jolie membre du 1er bureau des affaires générale l’entourant de prévenance, je me demandais avec naïveté « pourquoi ne peut-il pas au moins manger tout seul » ?
De plus, en mangeant près de lui, je me suis rendu compte à quel point il était vulgaire. Il rote la bouche grande ouverte, fait du bruit en mangeant…
Et puis, il s’avère que Sensei ne faisait pas sérieusement Gongyô. J’ai entendu de la bouche de Ryôko Yagura la chose suivante :
« Lorsque Sensei part pour l’Union Soviétique, il ne peut pas faire Gongyô dans ces pays communistes, aussi je fais deux Gongyô le matin et le soir, un pour lui et un pour moi ».
Même dans les pays communistes, on peut toujours faire Gongyô dans sa chambre d’hôtel. Le fait que Sensei ne faisait pas Gongyô fut un tel choc pour moi que j’ai eu de la peine à le croire. J’ai cependant entendu deux fois Ryôko Yagura raconter la même chose.
Ryôko Yagura qui, jusqu’à ces dernières années a servi Daisaku Ikeda avec une confiance absolue au point de faire Gongyô à se place, a été arrêtée il y a deux ans pour possession de cannabis. Cette affaire raconte bien l’état actuel de l'Ikeda-Sôka Gakkai.
Des propos injurieux
La première fois que j’ai entendu Sensei prononcer des paroles agressive vis-à-vis de la Nichiren Shôshû, fut au mois d’août 1990. Alors que des membres d’outremer étaient présents, il commença subitement à critiquer les moines.
En outre, c’était sans suite logique. Il lança brusquement une sorte de manifeste qu’il répéta plusieurs fois « Ne vous laissez pas avoir » !
Il y eut une fois l’épisode suivant :
Juste avant son discours, Sensei fit parvenir son texte au bureau des traductrices. Ryôko Yagura ne pouvant pas tout lire et traduire à elle seule, nous nous sommes réparti la tâche et nous avons commencé à traduire en écrivant à la main.
Ryôko Yagura tenta de faire correspondre les feuillets avec le discours de Sensei. La tâche n’était pas aisée, d’autant plus qu’il s’agissait d’écritures manuelles faites dans la hâte. De plus, sans aucun lien avec ce qu’il était en train de dire, il se mit à improviser des critiques de la Nichiren Shôshû. Elle a eu beaucoup de difficultés pour traduire et m’a confié après « j’avais envie de pleurer ».
Entendant Sensei multiplier des critiques haineuses à l’encontre de la Nichiren Shôshû et finalement dire « il n’est pas nécessaire de faire le Gongyô en cinq assises », j’ai compris que la Sôka Gakkai était parfaitement anormale et quitté cette organisation en mars 1991.
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/08/ ... e-de-blog/
Je suis née dans une famille de membres de la Sôka Gakkai. Mes parents faisaient les activités avec enthousiasme et offraient leur maison comme lieu d’activités. Pour Kôsen Rufu, ils ont déménagé afin de disposer d’un lieu de réunion plus vaste. Ils ont également fait construire une nouvelle maison ou encore, ils ont fourni un kaikan doté d’une salle de pratique de 160m².
A l’époque où je fréquentais encore le lycée de Shizuoka, ma mère était très amie avec une femme. C’est ainsi que j’ai appris que cette dernière était la maitresse d’Ikeda Sensei.
Elle était mariée et avait des enfants. Son mari était au courant de la nature de la relation entre sa femme et le président Ikeda. A titre de récompense pour son silence, il fut nommé grand dirigeant.
A cet âge où l’on est très sensible, tout en ressentant de la répulsion vis-à-vis de cette chose, je faisais des efforts dans mes études, afin de réaliser le rêve qui me tenait depuis le collège, de devenir interprète et je rentrais à l’université Sôka.
Pendant mes études à l’université, je pris conscience que « devenir interprète ne devait pas être uniquement pour mon autosatisfaction, mais parce que dans le monde il y a des gens qui recherchent l’enseignement de Nichiren Daishônin et qu’il faut le leur transmettre correctement ». A partir de ce moment, je me consacrai entièrement à l’étude de l’anglais et aux activités de la pratique.
Choquée
A cette époque, la traductrice en anglais de Daisaku Ikeda était Ryôko Yagura. Alors que je poursuivais mes études à l’université, elle annonça son mariage. Dès lors, la sélection pour « remplacer Ryôko Yagura » commença. Bien qu’encore étudiante, je fus choisie comme membre du groupe de traduction appelé « brigade Ryôko ».
Le but de ce groupe était de « former des interprètes pouvant aider Ikeda Sensei afin de prendre la relève de Ryôko Yagura ». Hormis l’anglais, il était composé d’interprètes en d’autres langues, en tout 7 ou 8 personnes.
C’est à l’occasion de la création de la brigade Ryôko que pour la première fois, j’ai rencontré de près le président Ikeda qui, pour moi, était jusqu’alors une existence relativement lointaine. J’avais bien sûr été présente pour les photos commémoratives lorsqu’il venait à l’université Sôka, où lorsqu’il y donnait des discours ou des déjeuners, mais je n’étais qu’une personne parmi de nombreuses autres. C’est alors que j’ai vu Sensei juste devant moi.
Quand je l’ai vu de près il me donna l’impression d’être « un homme à l’attitude présomptueuse et irrévérencieuse ». Toutefois, dans la mesure où à l’époque je croyais qu’« Ikeda Sensei est le guide absolu dans la foi » j’ai tout de suite pensé « comment puis-je manquer autant de foi ? Si je pense de la sorte, c’est parce que c’est moi qui suis sale ». C’est ainsi que j’ai enterré mes intuitions.
Lors de cette première rencontre, une autre chose m’a laissée perplexe.
Une des membres de la brigade Ryôko demanda à Sensei : « la santé de ma grand-mère qui a dépassé les quatre vingt ans s’affaiblit. Que dois-je faire » ? La réponse fut : « elle a vécu jusqu’à cet âge-là, ça va comme ça ».
Cette réponse ne me satisfaisait pas du tout. Je pris néanmoins la décision de ne pas trop réfléchir et de tout garder enfoui en moi.
Quand j’y repense à présent, je me dis qu’aucun être humain n’a le droit de juger qu’une personne a suffisamment vécu ou non. A mon sens, les paroles d’un véritable pratiquant du bouddhisme devraient être « soutenez-la bien en famille afin de lui faire accumuler de la bonne fortune jusqu’au bout ».
En tout cas, telle fut ma première rencontre avec Ikeda Sensei en personne.
interdiction d’aventures amoureuses
Par la suite, à la fin de mes études à l’université, j’ai été nommée la plus jeune « traductrice officielle » d’Ikeda Sensei et ait subi un entrainement en ce sens au centre de la Sôka Gakkai. Encouragée par le directeur du département international, par la responsable des jeunes filles, j’ai été progressivement amenée auprès d’Ikeda Sensei.
Pendant ce temps, la traductrice en Portugais qui suivait le même entrainement que moi, s’était trouvé un petit copain, s’attirant ainsi la colère d’Ikeda Sensei qui l’engueula, criant « C’est pas ça le but ». Il était donc interdit aux interprètes du président d’avoir un copain.
On m’a moi-même sévèrement mise en garde. La raison était : « si on fréquente, on pense à son copain et on ne peut plus se concentrer sur le travail d’interprète de Sensei ». Voilà encore une chose avec laquelle je ne pouvais pas être d’accord. Je me disais en moi-même « la foi véritable, n’est-ce pas se construire une personnalité forte, sur laquelle les tentations et les démons qui nous entourent n’ont aucune influence ? Si ce n’est pas le cas, alors être l’interprète d’Ikeda Sensei implique de rester vieille fille toute sa vie».
C’est lors d’un long voyage aux Etats-Unis en tant que traductrice, que j’ai fortement réalisé que cette « interdiction de relations amoureuses » émanait de la propre volonté d’Ikeda Sensei. Lui-même était venu en Amérique et c’est avec plusieurs autres interprètes que je l’ai rencontré de nouveau. Dès qu’il ma vue, il s’est écrié me montrant du doigt : « Hé ? C’est quoi ça déjà » ? J’avais l’impression d’être un objet.
Quelque peu choquée, je suis restée bouche bée, incapable de répondre. Quelqu’un lui a alors présenté ma situation. Soudain, sans cohérence logique, il me demanda « t’as un copain » ? Il me bombarda deux ou trois fois de la même question. Je ne pus répondre que « non ». Il rétorqua : « non ! J’y crois pas, ça m’inquiète ». Il se tourna alors vers une femme du 1er bureau des affaires générales et lui donna des instructions.
J’ai compris pas la suite qu’il avait demandé à cette femme de prendre contact régulièrement avec moi pendant mon séjour aux États-Unis avec pour mission de surveiller que je ne me trouve pas un boy-friend.
le Gongyô par procuration
A peu près deux ans avant mon départ pour les Etats Unis, j’ai eu l’occasion de participer à un déjeuner avec Sensei au centre de la Sôka Gakkai. Nous étions six, y compris une femme venue de l’étranger.
Voyant l’attitude du président Ikeda se laissant servir par une jeune et jolie membre du 1er bureau des affaires générale l’entourant de prévenance, je me demandais avec naïveté « pourquoi ne peut-il pas au moins manger tout seul » ?
De plus, en mangeant près de lui, je me suis rendu compte à quel point il était vulgaire. Il rote la bouche grande ouverte, fait du bruit en mangeant…
Et puis, il s’avère que Sensei ne faisait pas sérieusement Gongyô. J’ai entendu de la bouche de Ryôko Yagura la chose suivante :
« Lorsque Sensei part pour l’Union Soviétique, il ne peut pas faire Gongyô dans ces pays communistes, aussi je fais deux Gongyô le matin et le soir, un pour lui et un pour moi ».
Même dans les pays communistes, on peut toujours faire Gongyô dans sa chambre d’hôtel. Le fait que Sensei ne faisait pas Gongyô fut un tel choc pour moi que j’ai eu de la peine à le croire. J’ai cependant entendu deux fois Ryôko Yagura raconter la même chose.
Ryôko Yagura qui, jusqu’à ces dernières années a servi Daisaku Ikeda avec une confiance absolue au point de faire Gongyô à se place, a été arrêtée il y a deux ans pour possession de cannabis. Cette affaire raconte bien l’état actuel de l'Ikeda-Sôka Gakkai.
Des propos injurieux
La première fois que j’ai entendu Sensei prononcer des paroles agressive vis-à-vis de la Nichiren Shôshû, fut au mois d’août 1990. Alors que des membres d’outremer étaient présents, il commença subitement à critiquer les moines.
En outre, c’était sans suite logique. Il lança brusquement une sorte de manifeste qu’il répéta plusieurs fois « Ne vous laissez pas avoir » !
Il y eut une fois l’épisode suivant :
Juste avant son discours, Sensei fit parvenir son texte au bureau des traductrices. Ryôko Yagura ne pouvant pas tout lire et traduire à elle seule, nous nous sommes réparti la tâche et nous avons commencé à traduire en écrivant à la main.
Ryôko Yagura tenta de faire correspondre les feuillets avec le discours de Sensei. La tâche n’était pas aisée, d’autant plus qu’il s’agissait d’écritures manuelles faites dans la hâte. De plus, sans aucun lien avec ce qu’il était en train de dire, il se mit à improviser des critiques de la Nichiren Shôshû. Elle a eu beaucoup de difficultés pour traduire et m’a confié après « j’avais envie de pleurer ».
Entendant Sensei multiplier des critiques haineuses à l’encontre de la Nichiren Shôshû et finalement dire « il n’est pas nécessaire de faire le Gongyô en cinq assises », j’ai compris que la Sôka Gakkai était parfaitement anormale et quitté cette organisation en mars 1991.
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/08/ ... e-de-blog/
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 31 mars18, 23:01Source de la Nichiren Shoshue , ca ne peut pas être objectif .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 31 mars18, 23:08Ce sont des informations alternatives à la propagande de la Soka Gakkai, votre déni d'adepte n'y change rien !Yvon a écrit :Source de la Nichiren Shoshue , ca ne peut pas être objectif .
Modifié en dernier par algol-x le 02 avr.18, 02:16, modifié 1 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 31 mars18, 23:25La soka Gakkai ça vous travaille bien plus que moi
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 31 mars18, 23:33"Fake news!!"...Si ça émane de la nichiren shoshue on connait bien leur" sérieux"...sans intérêt et pure invention!
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 01 avr.18, 00:43Yvon a écrit :La soka Gakkai ça vous travaille bien plus que moi
Le cœur antiqueIchinen29 a écrit :"Fake news!!"...Si ça émane de la nichiren shoshue on connait bien leur" sérieux"...sans intérêt et pure invention!
Modifié en dernier par algol-x le 01 avr.18, 03:30, modifié 1 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 01 avr.18, 07:42Erreur monumentale? Comment une statue honorant un chef religieux controversé japonais a été installée dans un parc de Chicago
Par John Greenfield
Le Peace Garden de Chicago n'est pas un endroit particulièrement paisible. Situé à Uptown à côté de Lake Shore Drive, juste à l'est du passage inférieur de Buena Avenue, sa tranquillité est minée par le bruit constant de la circulation. Le parc dispose d'une fontaine en pierre rustique, actuellement fermée pour réparations, et d'un poteau blanc avec des inscriptions sur chacun de ses quatre côtés: "Que la paix soit à Chicago; Que la paix soit en Illinois; Que la paix soit aux États-Unis; Puisse la paix régner sur la terre."
Au centre du jardin, presque directement sous l'autoroute, se trouve la sculpture en bronze "Peace and Justice" de l'artiste locale Margot McMahon, montrant deux jeunes garçons, un afro-américain et un caucasien, tenant une balle en l'air. Sur le devant de la base de granite trapézoïdale une plaque se lit comme suit:
Érigé en commémoration du 50e anniversaire de la lutte de Daisaku Ikeda pour la paix, la justice et les droits de la personne. En traversant Lincoln Park le 9 octobre 1960, le jeune président de la Soka Gakkai, Daisaku Ikeda, a été témoin d'un douloureux acte de discrimination raciale envers un jeune enfant, cristallisant son engagement durable à débarrasser le monde des souffrances inutiles et à permettre la dignité humaine de tous. briller.
Les trois autres côtés de la base présentent des citations d'Ikeda sur les vertus du titre.
Quand j'ai lu pour la première fois la dédicace, en m'arrêtant sur mon vélo en route du bord du lac à un café voisin, j'étais stupéfait. Après tout, Soka Gakkai International (SGI), un mouvement bouddhiste laïc fondé au Japon avec des millions de membres dans le monde, a souvent été décrit comme un culte. Qu'est-ce qu'un monument à Ikeda, le «mentor spirituel» énigmatique de l'organisation, faisant dans un parc public?
J'ai entendu parler de Soka à la fin des années 90, après qu'un copain ait fait l'erreur d'assister à une séance de mantra du matin au siège du groupe à Chicago dans le South Loop avec une gueule de bois. L'intonation sonore du mantra, «Nam Myoho Renge Kyo», a amplifié son mal de tête. Cette phrase japonaise se traduit par «Je me consacre aux merveilleux enseignements du Sūtra du Lotus», le texte central de l'école du bouddhisme Nichiren . Avec un mal au crâne lancinant, mon ami est parti avec des impressions mitigées. «au positif, ils étaient tous très amicaux et accueillants et très intégrés sur le plan racial», se souvient-il. "Mais je les caractériserais comme un "culte".
Si vous lancez une recherche Google sur Soka Gakkai, la cinquième entrée qui apparaît est la page de l'organisation sur le site Web de l'Institut Rick A. Ross, un organisme de sensibilisation à but non lucratif. J'ai rejoint Ross à son bureau de Trenton, dans le New Jersey, alors qu'il enquêtait sur les dégâts causés par l'ouragan Sandy. "A mon avis, Soka Gakkai est un culte destructeur", dit-il. "J'ai reçu des plaintes sérieuses d'anciens membres et de membres de la famille. Ikeda règne essentiellement comme un dictateur totalitaire. "
Alors, qu'est-ce qu'un culte destructeur? Merriam-Webster définit le «culte» comme «une religion considérée comme peu orthodoxe ou fausse». Le psychiatre Robert Jay Lifton, cité sur le site de Ross, écrit que les cultes destructeurs ont les caractéristiques suivantes: 1) un leader charismatique 2) l'utilisation de la coercition ou du lavage de cerveau; 3) l'exploitation économique, sexuelle et autre des membres par le leader et la coterie au pouvoir.
À la recherche d'informations sur la sculpture, j'ai consulté le site Web de Margot McMahon. Selon la déclaration de l'artiste, la statue symbolise "l'effort passionné de 50 ans pour la paix et la justice qui a caractérisé la Soka Gakkai International dans la promotion de l'égalité raciale." SGI a fait don de la statue au Chicago Park District le 8 octobre 2010.
Comme il est dit dans le premier livre de "The New Human Revolution", une histoire romancée du leadership d'Ikeda avec des dizaines de volumes, l'un des plus de 100 livres qu'il a écrit, en 1960, peu après être devenu président, il a été à Chicago . Un dimanche matin, il s'est promené à Lincoln Park avec des collègues japonais. Dans un espace ouvert, ils ont vu un groupe de garçons blancs, âgés de sept ou huit ans, jouer au ballon entre eux alors qu'un vieil homme blanc était assis sur un banc en riant et en appelant à l'encouragement lorsqu'un garçon manquait une passe. Un garçon afro-américain a également regardé le match avec intérêt mais, contrairement aux enfants blancs qui passaient, il n'était pas invité à jouer.
Quand un des enfants a raté la balle et est tombé, le garçon noir a ri et a applaudi. Furieux, le vieil homme se lève et lui crie dessus. L'enfant a tremblé d'humiliation, a répliqué en colère, puis a sprinté hors de la vue. Ikeda était submergé d'indignation. "Ses mains, inconsciemment serrées dans les poings, ont tremblé", raconte l'auteur, écrivant sur lui-même à la troisième personne. "Il ressentait un sentiment de colère impuissant envers une société où un tel traitement injuste d'un jeune garçon est passé inaperçu . Cet incident s'est produit alors que le centenaire de la Proclamation d'abolition d'Abraham Lincoln sur l'esclavage en Amérique et dans un parc portant le nom de ce président américain.
J'ai appelé McMahon, dont les œuvres incluent une statue de neuf pieds et demi de haut du prêtre activiste Monsignor John Egan devant le centre des étudiants de l'Université DePaul, pour plus d'informations sur "Paix et Justice". Elle dit que SGI l'a approchée pour créer la sculpture parce que «Ils aimaient les œuvres que j'avais faites auparavant, des pièces qui captaient un esprit vif et qui avaient pourtant un ton réfléchi et philosophique.» En tant que catholique pratiquante, elle était ravie de cette demande. "Je suis d'accord avec beaucoup de philosophies du bouddhisme", dit-elle. "Il ne semble pas qu'il y ait beaucoup de différence sur le chemin spirituel que vous suivez si vous vous dirigez vers un but commun."
Les seules informations reçues par l'artiste sur les aspects controversés de Soka proviennent d'une connaissance américaine qui avait travaillé au Japon. "Il a dit que la façon dont les gens suivent Ikeda est inhabituelle, avec beaucoup de dévouement", se souvient-elle. "Il a mentionné que c'était un culte."
McMahon a créé un moulage en résine de la statue pour installation temporaire dans le jardin de la paix à temps pour la cérémonie de dédicace, lorsque les délégations Soka Gakkai du Japon et d'autres villes américaines ont visité Chicago pour marquer l'occasion. Bien que l'homme d'honneur n'y ait pas participé, elle a envoyé à Ikeda une réplique du monument. Les membres locaux ont installé la version en bronze un an plus tard, le 29 septembre 2011, et la copie en résine se trouve maintenant dans le centre South Loop du groupe.
L'artiste estime que le placement de la statue dans le jardin de la paix est approprié. "Je pense que c'est une sculpture qui représente un acte pour la justice", dit-elle. "Cela vient d'une organisation religieuse, mais beaucoup d'organisations religieuses ont pour philosophie d'encourager les gens à vivre ensemble."
Mais quand j'ai parlé à Rick Ross de la sculpture, il a été incrédule que SGI ait pu installer un monument commémorant la «lutte pour la paix, la justice et les droits de l'homme» dans un parc public. «Comment diable ont-ils réussi à faire ça?» Demande-t-il. "Ils vont utiliser cette statue comme un outil de recrutement et comme preuve de la respectabilité d'Ikeda."
La page Web Soka Gakkai de l'Institut Ross contient des liens vers plus de cinquante articles, provenant principalement des principales sources d'information, sur des allégations d'actes répréhensibles commis par l'organisation, ses membres et Ikeda lui-même. En fait, Soka a été impliqué dans tant de conflits, de scandales et de procès que son aile des relations publiques a créé un site web pour les aborder, Soka Gakkai Controversies a exploré.
Selon un article paru en 1999 dans le New York Times, des membres ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des écoutes téléphoniques, des incendies criminels et des attentats à la bombe contre des rivaux religieux et politiques au Japon. Dans son livre de 2011 "La dernière Yakuza: une vie dans les enfers japonais", le journaliste d'investigation Jake Adelstein écrit que Soka a embauché des gangsters pour intimider ses ennemis. Le site de Soka's Controversies détaille les cas où des critiques ont blâmé l'organisation pour les meurtres présumés d'une femme politique et d'un prêtre d'une faction bouddhiste rivale. Selon l'article du Times, le président Ikeda a été accusé de nombreux crimes allant des méfaits financiers au viol, mais il n'a été formellement accusé une seule fois, en 1957, d'avoir violé les lois électorales, et il a été acquitté
Les autorités de Soka Gakkai ont nié avec véhémence ces allégations, les accusant souvent de groupes religieux et politiques rivaux, ou ont attribué les crimes à des membres mentalement instables agissant de leur propre chef. "Les médias tabloïd ont tendance à saisir et à faire connaître de tels actes répréhensibles à toute personne qui a déjà été membre de l'organisation", a déclaré la porte-parole de Tokyo, Joan Anderson. Les tribunaux japonais ont jugé que les allégations de meurtre et de viol étaient sans fondement et Soka a intenté de nombreuses poursuites en diffamation contre ses accusateurs, y compris de nombreux journalistes.
Le mouvement a été moins controversé aux États-Unis, mais Soka University of America, une somptueuse installation de 300 millions de dollars que SGI bankrolls dans le comté d'Orange, en Californie, a été critiqué. Bien que l'école soit officiellement non-sectaire, au moins huit anciens membres du corps professoral l'ont accusée de discrimination religieuse, selon un article publié en 2011 dans OC Weekly. En 2002, Linda Southwell, professeur de beaux-arts, a intenté une action en justice contre l'établissement pour 25 millions de dollars, affirmant qu'elle avait été privée de son mandat parce qu'elle n'était pas membre de la Soka. "Le programme d'études vise à refléter les croyances et les points de vue de la secte", a déclaré sa plainte déposée. Tandis que l'université a nié les allégations, elle s'est arrangée avec Southwell pour une figure non divulguée.
Récemment, deux autres ex-professeurs ont intenté des poursuites infructueuses. «La religion n'est pas prise en compte lors du processus d'embauche et d'admission au SUA ou dans le processus de titularisation», soutient la porte-parole de l'université, Wendy Harder.
Bill Aiken, Washington, porte-parole de SGI-USA, la division américaine du groupe, était familier avec le site Web de Ross et n'était pas surpris que Ross ait condamné le mouvement comme une secte destructrice. "Culte est un mot très chargé", dit Aiken. "Nous ne séparons pas les gens de leurs familles. Nous ne faisons pas que les gens envoient leur argent. Nous ne faisons pas que les gens suivent servilement un leader central. Les membres avaient l'habitude de faire du prosélytisme agressif mais nous n'avons pas distribué de tracts dans la rue depuis 1989. "
Alors, pourquoi Soka Gakkai est-ce un tel paratonnerre pour la controverse? "Certains groupes bouddhistes sont jaloux de notre succès parce que nous sommes devenus si grands", explique Aiken. Aujourd'hui, il y a environ dix millions de membres au Japon, soit environ un citoyen sur douze. Il y a près de deux millions de praticiens ailleurs, y compris 192 pays et territoires, avec 104 centres SGI-USA à travers les États-Unis. Soka publie le Seikyo Shimbun, le troisième plus grand quotidien du Japon, avec une circulation de six millions de photos et des articles sur le leader apparaissent sur chaque page d'accueil. La valeur de SGI a été largement rapportée dans les dizaines de milliards, et Ikeda, également un magnat des affaires, serait lui-même milliardaire.
L'éducateur japonais Tsunesaburo Makiguchi fonda Soka Gakkai, signifiant «Société pour la création de valeur» en 1930, fondant sa philosophie sur les principes du bouddhisme de Nichiren, une branche de la foi basée sur les enseignements d'un moine japonais du XIIIe siècle. Nichiren dogma enseigne que tous les êtres humains ont le potentiel pour devenir éclairés dans cette vie, indépendamment de leurs circonstances actuelles. La doctrine de Soka est centrée sur le concept de «révolution humaine», une méthode de transformation intérieure à travers la pratique du bouddhisme.
Makiguchi mourut en prison pendant la Seconde Guerre mondiale après s'être opposé à l'imposition par le gouvernement militariste du shintoïsme comme religion d'État, mais son adhésion à l'après-guerre sous son protégé Josei Toda transforma Soka en la plus grande organisation religieuse du Japon. Ikeda, le cinquième fils des fermiers d'algues, a rejoint en 1947 à l'âge de 19 ans et a pris la présidence en 1960. En 1975, il a lancé Soka Gakkai International, le réseau mondial du mouvement.
Au cours des années, Soka Gakkai s'est souvent heurtée à la direction de sa branche bouddhiste Nichiren, Nichiren Shoshu. En novembre 1991, le grand prêtre Nikken Abe excommunia Ikeda, soi-disant pour s'être écarté de l'orthodoxie. "Nous avons senti que l'illumination n'exigeait pas la médiation du clergé", explique Aiken. "Soka comptait environ quatre-vingt-quinze pour cent des membres de Nichiren Shoshu, donc le Nichiren Shoshu a coupé son propre corps si vous voulez. C'est un jour que nous considérons aujourd'hui comme notre journée d'indépendance spirituelle. »Les deux factions restent rivales.
Aujourd'hui, la Soka Gakkai exerce une influence significative sur la politique japonaise via New Komeito, un parti politique fondé en 1964 par Ikeda. Avec un programme pacifiste de centre-droit, elle est maintenant le troisième parti du parlement japonais et le partenaire junior d'une coalition gouvernementale. le Parti libéral-démocrate. Officiellement, le parti fonctionne indépendamment de l'organisation religieuse, mais la Soka approuve New Komeito et tous les présidents du parti ont occupé des postes de direction avec le groupe bouddhiste, selon l'érudit en religion Hiromi Shimada. Les critiques se plaignent que cela viole les principes du pays de séparation de l'Église et de l'État.
En 1979, Ikeda a officiellement quitté ses fonctions de présidentde la division japonaise de Soka Gakkai, un titre maintenant détenu par Minoru Harada, mais à l'âge de quatre-vingt-quatre ans et apparemment en bonne santé, il est toujours le président d'honneur, ainsi que le président de Soka Gakkai International. Il continue à être une figure de division, souvent dit se concentrer moins sur la spiritualité que sur l'auto-agrandissement.
Une exposition itinérante intitulée «Gandhi, King et Ikeda», parrainée par Soka, l'assimile aux leaders des droits civiques martyrs, bien que ses références en matière de paix soient largement limitées à ses écrits et discours, ainsi qu'au statut d'ONG enregistrée auprès des Nations Unies. Il a reçu d'innombrables prix pour la paix et plus de 300 diplômes honorifiques d'universités et d'écoles, y compris Francis Parker de Chicago. En attendant, l'organisation a construit des écoles et des monuments dans le monde entier; Les critiques prétendent que leur principale fonction est de glorifier Ikeda et de promouvoir la foi. Mais selon Brook Ziporyn, un expert du bouddhisme de l'Université de Chicago qui suit les activités de Soka Gakkai, le mouvement n'est pas plus que l'Église catholique ou d'autres dénominations chrétiennes, juives ou islamiques centralisées. "Cela suscite le dégoût chez la plupart des bouddhistes parce que c'est l'exemple extrême de l'une des très rares traditions bouddhistes qui a une vision" exclusiviste "du bouddhisme, l'école Nichiren, plutôt que l'attitude plus typique de vivre et laisser vivre. La majorité des écoles bouddhistes ", a-t-il envoyé par courriel.
Soka a une réputation mitigée parmi les autres leaders bouddhistes locaux. «Ils sont presque une organisation renégate», explique Jesse Zavala, responsable du dharma du Midwest Buddhist Temple dans la vieille ville, qui suit les enseignements du Jodo Shinshu ou école bouddhiste de la Terre Pure. "Soka Gakkai est vraiment quelque chose de différent, pas votre bouddhisme typique, pas qu'il y ait quelque chose de mal à cela. C'est une sorte de culte ici en Amérique et dans le monde. "" Je pense qu'il y a quelques problèmes avec Soka Gakkai ", dit le révérend Shingi Iwaki, prêtre en chef du temple Myogyoji, une congrégation Nichiren Shoshu dans la banlieue ouest de Chicago. «Ils copient essentiellement ce que nous faisions avant la scission, et ils ont tendance à interférer avec nos activités.» Il se plaint que Soka envoie des mailings directement à son temple et aux membres de sa congrégation chaque juin en même temps que la célébration anniversaire de Myogyoji. Il sent que le monument d'Ikeda n'appartient pas au jardin de la paix. «C'est une publicité pour leur religion
Mais Asayo Horibe, président du Conseil bouddhiste du Midwest et membre du Temple bouddhiste de Chicago à Uptown, une autre congrégation de la Terre Pure, a eu des mots gentils pour Soka Gakkai. "Les personnes que j'ai connues dans SGI ici et dans d'autres états, je n'ai eu aucune question au sujet de leur caractère ou de leurs intentions," elle dit. Horibe soutient que l'hommage rendu à Ikeda sur les terres publiques est approprié. "Elle représente quelqu'un qui travaille pour la paix, lutte contre la discrimination raciale et aide ceux qui en ont besoin", ajoute-t-elle, ajoutant que "Paix et Justice" résonne avec elle parce qu'elle est née dans un camp d'internement nippo-américain pendant la Seconde Guerre mondiale. "Pourquoi Daisaku Ikeda ne devrait-il pas avoir sa statue?"
En revanche, en 2010, un donateur anonyme a proposé de payer 180 000 dollars pour installer une plaque en l'honneur d'Ikeda dans le parc des pionniers de San Francisco. L'association de quartier Hill Dwellers a réussi à bloquer l'installation. "Et si quelqu'un voulait donner un cadeau de plusieurs milliers de dollars pour une plaque à, disons, Jésus?", A déclaré à l'époque Vedica Puri, alors présidente de l'association. "Et si un groupe néo-nazi veut une plaque? Une fois que la porte est ouverte, cela crée un risque de problème. »Soka a également offert de l'argent au Chicago Park District en même temps que l'installation de Peace Garden. Dans un courriel daté du 10 septembre 2010, le directeur de l'organisme SGI, Kimberly Herrmann, a demandé au district du parc, grâce à une demande en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, d'approuver «la dotation dont nous avons parlé pour l'entretien de la sculpture. "Quand j'ai écrit à Marta Juaniza, porte-parole de Park District, elle m'a répondu:" Bien que des allusions à une dotation aient été mentionnées dans des courriels précédents, le Chicago Park District n'a pas reçu de dotation pour l'entretien de la sculpture. SGI a préféré être impliquée dans l'entretien de la sculpture. "Cependant, quand j'ai contacté Herrmann la semaine dernière, elle a envoyé un email," Nous restons engagés à fournir au District Park les fonds nécessaires pour l'entretien de la statue. Le fait que cela ne soit pas encore arrivé est dû à 1) le retard dans l'installation réelle jusqu'à fin 2011 et 2) une certaine confusion de notre part sur la façon dont les fonds devaient être fournis (nous nous attendions à être facturés par le Park District). Tous les efforts fournis par les bénévoles locaux pour prendre soin de la sculpture sont destinés à être en plus de cet engagement. "J'ai également demandé à Juaniza sur le processus d'approbation de la statue et si chproblèmes d'urch-état ont été considérés. «Les sculptures sont présentées au comité d'amélioration du secteur du district de Chicago Park pour examen», dit-elle.
"La politique du comité stipule que les œuvres d'art ne peuvent pas être acceptées si elles approuvent ou préconisent la religion ou une croyance religieuse spécifique. Le chef de projet estimait que cet art ne le faisait pas. "" L'organisation ne s'est pas présentée comme un groupe religieux, mais plutôt comme un groupe qui cherchait à célébrer la paix et à promouvoir des relations pacifiques entre les races ", ajoute Juaniza. "Ainsi, le jardin de la paix semblait être un site approprié." Helen Shiller, alors échevin de la 46ème paroisse, qui comprend le parc, dit aussi que SGI lui a été présenté comme une organisation de paix, pas un mouvement bouddhiste. Elle est allée à la cérémonie de dédicace de la statue. "Il n'y avait rien de sectaire dans l'événement auquel j'ai assisté", dit-elle. "Je pense que c'est un bon message, pour débarrasser le monde de la souffrance humaine. Souligner le besoin de paix est une bonne idée. »Mais les anciens membres de la Soka que j'ai contactés par le biais de Rick Ross se sont élevés contre la sculpture. "Il est inacceptable d'honorer un dirigeant de la secte milliardaire dont le groupe a détruit d'innombrables vies", a écrit le Dr Mark Rogow, un médecin généraliste de l'Oklahoma, qui a été membre pendant vingt ans. "La Soka Gakkai n'est pas le bouddhisme. C'est l'Ikedaism. Curieux de parler en personne avec les pratiquants actuels de Soka Gakkai, j'ai demandé à Jeri Love, porte-parole de la division centrale de SGI-USA, d'organiser une réunion au centre de South Loop. Quand j'arrive le vendredi soir, le bâtiment bourdonne littéralement d'activité. Comme mon ami l'était, je suis impressionné par l'atmosphère amicale et la diversité ethnique.
Selon un article paru dans le magazine Tricycle, plus de vingt pour cent des dirigeants américains de Soka Gakka sont afro-américains et c'est la seule organisation bouddhiste du pays à tenir des réunions locales et nationales en espagnol. Love me rejoint à la porte avec un sourire accueillant et me conduit à l'étage dans une petite pièce où une poignée de membres - noirs, blancs, latins et asiatiques - psalmodient face à un Gohonzon, le rouleau qui fait l'objet de dévotion pour Nichiren Bouddhistes En chantant "Nam-myoho-renge-kyo" dans une harmonie puissante et bourdonnante, cela ressemble à un chœur d'église croisé avec un essaim de sauterelles. Le chef de chant, Guy McCloskey, chante quelques passages en solo et dirige le rythme en faisant sonner une cloche de prière. Après environ vingt minutes, le chant ralentit et conclut.
Love me présente au groupe et je parle franchement des allégations que j'ai entendues à propos de Soka Gakkai et de la sculpture. Les membres sont troublés par ces affirmations mais ne sont pas trop sur la défensive. Je leur demande de me dire comment ils se sont impliqués avec Soka Gakkai. Harry Rivera rejoint en tant que jeune homme à DePaul après qu'un camarade lui ait parlé du mouvement. "Elle était une Mexicaine, a grandi juive, parlant à un catholique portoricain à propos du bouddhisme", ironise-t-il. "Lors de la première réunion je suis allé à ils ont parlé du fait que vous pouvez devenir absolument heureux et vous pouvez surmonter n'importe quel obstacle dans votre vie. J'ai donc décidé de l'essayer et de l'expérimenter pendant trente-sept ans. »Prier pour le gain matériel et spirituel est chose commune parmi les membres, et Rivera affirme que le chant l'a aidé à acquérir une nouvelle voiture, ce qui a conduit à un travail avec AT & T et la réconciliation avec son père séparé.
Phyllis Goodson, un directeur de lycée qui a grandi luthérienne, a connu le racisme fréquent comme l'un des premiers étudiants afro-américains à la Northern Illinois University à DeKalb. Quand elle a d'abord fréquenté l'église luthérienne du campus, personne ne s'est assis à côté d'elle dans les bancs. "Je me suis demandé s'ils ne pouvaient pas surmonter leurs préjugés dans cet endroit où je suis supposé être le plus sûr, qu'est-ce qui se passe avec ça?", Dit-elle. «À ce moment-là, j'avais terminé et je ne suis jamais retournée.» Après avoir obtenu son diplôme en 1971, une amie du secondaire l'a présentée à Soka, ce qui lui a permis de travailler à travers son amertume et de trouver la paix intérieure. "Donc, quand les gens disent ['Paix et Justice'] n'est pas approprié pour l'espace public, eh bien, je ne suis pas d'accord. C'est basé sur une scène où des enfants jouent et quelqu'un est exclu. Je sais ce que cela fait.
les membres m'emmènent faire une visite du centre. Dans un coin, des dizaines de grues en origami pendent du plafond, un symbole de paix et d'hommage à Sadako Sasaki, une victime de l'attentat d'Hiroshima qui a plié 1.000 grues pour la chance avant de succomber à la leucémie. Nous nous arrêtons dans une pièce beaucoup plus grande de Gohonzon en bas où des dizaines de mâles, dont la moitié sont afro-américains, sont réunis pour une réunion de jeunes hommes, étudiant le Sûtra du Lotus et discutant de la façon de l'appliquer dans leur vie quotidienne. Dans une société qui envoie plus de jeunes hommes noirs en prison que de collège, c'est un spectacle remarquable. Enfin, nous visitons la résine moulée de la sculpture, presque identique à la bronze, dans l'atrium avant du bâtiment. En regardant la statue, je demande aux membres ce qu'ils penseraient d'un monument dans un parc public en l'honneur de Joseph Smith, fondateur de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Après tout, le mormonisme était autrefois considéré comme un culte destructeur mais aujourd'hui, surtout après la candidature de Mitt Romney, il est reconnu comme une religion dominante. Les adeptes ne pensent pas qu'il est juste de comparer Smith à Ikeda, mais je maintiens que les mormons voient aussi leur leader comme un homme qui luttait pour la paix, la justice et les droits de l'homme.Après qu'ils m'envoient un chaleureux adieu.
je pédale vers le nord. nuit froide et peser mes pensées sur Soka Gakkai. Il y a un étrange décalage entre les membres que j'ai rencontrés au centre, dont les cœurs semblent être au bon endroit, et les aspects plus problématiques de leur mouvement religieux. La semaine prochaine, j'appelle Mark Weinberg, un avocat local des droits civiques, pour son opinion. à savoir si "Paix et Justice" appartient au Jardin de la Paix. "Un culte est simplement une religion à ses débuts", argumente-t-il. "Ils ne font pas la promotion de leur théologie et la sculpture n'est en aucun cas coercitive, donc, en supposant que le district de Park ne favorise pas une religion par rapport à une autre, je pense que c'est permis par la constitution. Je ne vois pas la statue comme annonçant une religion. Je le vois comme la publicité du travail d'un grand homme. "" J'ai une vision assez libérale de cette question ", concède-t-il. "Certaines personnes veulent sortir la religion de la sphère publique. Mais je suis d'accord pour avoir un arbre de Noël, une menorah et une étoile-et-croissant à Daley Plaza. Je trouve le plus de voix sur la place publique, le mieux, y compris les voix religieuses.
https://newcity.com/2012/12/06/culture- ... cago-park/
Par John Greenfield
Le Peace Garden de Chicago n'est pas un endroit particulièrement paisible. Situé à Uptown à côté de Lake Shore Drive, juste à l'est du passage inférieur de Buena Avenue, sa tranquillité est minée par le bruit constant de la circulation. Le parc dispose d'une fontaine en pierre rustique, actuellement fermée pour réparations, et d'un poteau blanc avec des inscriptions sur chacun de ses quatre côtés: "Que la paix soit à Chicago; Que la paix soit en Illinois; Que la paix soit aux États-Unis; Puisse la paix régner sur la terre."
Au centre du jardin, presque directement sous l'autoroute, se trouve la sculpture en bronze "Peace and Justice" de l'artiste locale Margot McMahon, montrant deux jeunes garçons, un afro-américain et un caucasien, tenant une balle en l'air. Sur le devant de la base de granite trapézoïdale une plaque se lit comme suit:
Érigé en commémoration du 50e anniversaire de la lutte de Daisaku Ikeda pour la paix, la justice et les droits de la personne. En traversant Lincoln Park le 9 octobre 1960, le jeune président de la Soka Gakkai, Daisaku Ikeda, a été témoin d'un douloureux acte de discrimination raciale envers un jeune enfant, cristallisant son engagement durable à débarrasser le monde des souffrances inutiles et à permettre la dignité humaine de tous. briller.
Les trois autres côtés de la base présentent des citations d'Ikeda sur les vertus du titre.
Quand j'ai lu pour la première fois la dédicace, en m'arrêtant sur mon vélo en route du bord du lac à un café voisin, j'étais stupéfait. Après tout, Soka Gakkai International (SGI), un mouvement bouddhiste laïc fondé au Japon avec des millions de membres dans le monde, a souvent été décrit comme un culte. Qu'est-ce qu'un monument à Ikeda, le «mentor spirituel» énigmatique de l'organisation, faisant dans un parc public?
J'ai entendu parler de Soka à la fin des années 90, après qu'un copain ait fait l'erreur d'assister à une séance de mantra du matin au siège du groupe à Chicago dans le South Loop avec une gueule de bois. L'intonation sonore du mantra, «Nam Myoho Renge Kyo», a amplifié son mal de tête. Cette phrase japonaise se traduit par «Je me consacre aux merveilleux enseignements du Sūtra du Lotus», le texte central de l'école du bouddhisme Nichiren . Avec un mal au crâne lancinant, mon ami est parti avec des impressions mitigées. «au positif, ils étaient tous très amicaux et accueillants et très intégrés sur le plan racial», se souvient-il. "Mais je les caractériserais comme un "culte".
Si vous lancez une recherche Google sur Soka Gakkai, la cinquième entrée qui apparaît est la page de l'organisation sur le site Web de l'Institut Rick A. Ross, un organisme de sensibilisation à but non lucratif. J'ai rejoint Ross à son bureau de Trenton, dans le New Jersey, alors qu'il enquêtait sur les dégâts causés par l'ouragan Sandy. "A mon avis, Soka Gakkai est un culte destructeur", dit-il. "J'ai reçu des plaintes sérieuses d'anciens membres et de membres de la famille. Ikeda règne essentiellement comme un dictateur totalitaire. "
Alors, qu'est-ce qu'un culte destructeur? Merriam-Webster définit le «culte» comme «une religion considérée comme peu orthodoxe ou fausse». Le psychiatre Robert Jay Lifton, cité sur le site de Ross, écrit que les cultes destructeurs ont les caractéristiques suivantes: 1) un leader charismatique 2) l'utilisation de la coercition ou du lavage de cerveau; 3) l'exploitation économique, sexuelle et autre des membres par le leader et la coterie au pouvoir.
À la recherche d'informations sur la sculpture, j'ai consulté le site Web de Margot McMahon. Selon la déclaration de l'artiste, la statue symbolise "l'effort passionné de 50 ans pour la paix et la justice qui a caractérisé la Soka Gakkai International dans la promotion de l'égalité raciale." SGI a fait don de la statue au Chicago Park District le 8 octobre 2010.
Comme il est dit dans le premier livre de "The New Human Revolution", une histoire romancée du leadership d'Ikeda avec des dizaines de volumes, l'un des plus de 100 livres qu'il a écrit, en 1960, peu après être devenu président, il a été à Chicago . Un dimanche matin, il s'est promené à Lincoln Park avec des collègues japonais. Dans un espace ouvert, ils ont vu un groupe de garçons blancs, âgés de sept ou huit ans, jouer au ballon entre eux alors qu'un vieil homme blanc était assis sur un banc en riant et en appelant à l'encouragement lorsqu'un garçon manquait une passe. Un garçon afro-américain a également regardé le match avec intérêt mais, contrairement aux enfants blancs qui passaient, il n'était pas invité à jouer.
Quand un des enfants a raté la balle et est tombé, le garçon noir a ri et a applaudi. Furieux, le vieil homme se lève et lui crie dessus. L'enfant a tremblé d'humiliation, a répliqué en colère, puis a sprinté hors de la vue. Ikeda était submergé d'indignation. "Ses mains, inconsciemment serrées dans les poings, ont tremblé", raconte l'auteur, écrivant sur lui-même à la troisième personne. "Il ressentait un sentiment de colère impuissant envers une société où un tel traitement injuste d'un jeune garçon est passé inaperçu . Cet incident s'est produit alors que le centenaire de la Proclamation d'abolition d'Abraham Lincoln sur l'esclavage en Amérique et dans un parc portant le nom de ce président américain.
J'ai appelé McMahon, dont les œuvres incluent une statue de neuf pieds et demi de haut du prêtre activiste Monsignor John Egan devant le centre des étudiants de l'Université DePaul, pour plus d'informations sur "Paix et Justice". Elle dit que SGI l'a approchée pour créer la sculpture parce que «Ils aimaient les œuvres que j'avais faites auparavant, des pièces qui captaient un esprit vif et qui avaient pourtant un ton réfléchi et philosophique.» En tant que catholique pratiquante, elle était ravie de cette demande. "Je suis d'accord avec beaucoup de philosophies du bouddhisme", dit-elle. "Il ne semble pas qu'il y ait beaucoup de différence sur le chemin spirituel que vous suivez si vous vous dirigez vers un but commun."
Les seules informations reçues par l'artiste sur les aspects controversés de Soka proviennent d'une connaissance américaine qui avait travaillé au Japon. "Il a dit que la façon dont les gens suivent Ikeda est inhabituelle, avec beaucoup de dévouement", se souvient-elle. "Il a mentionné que c'était un culte."
McMahon a créé un moulage en résine de la statue pour installation temporaire dans le jardin de la paix à temps pour la cérémonie de dédicace, lorsque les délégations Soka Gakkai du Japon et d'autres villes américaines ont visité Chicago pour marquer l'occasion. Bien que l'homme d'honneur n'y ait pas participé, elle a envoyé à Ikeda une réplique du monument. Les membres locaux ont installé la version en bronze un an plus tard, le 29 septembre 2011, et la copie en résine se trouve maintenant dans le centre South Loop du groupe.
L'artiste estime que le placement de la statue dans le jardin de la paix est approprié. "Je pense que c'est une sculpture qui représente un acte pour la justice", dit-elle. "Cela vient d'une organisation religieuse, mais beaucoup d'organisations religieuses ont pour philosophie d'encourager les gens à vivre ensemble."
Mais quand j'ai parlé à Rick Ross de la sculpture, il a été incrédule que SGI ait pu installer un monument commémorant la «lutte pour la paix, la justice et les droits de l'homme» dans un parc public. «Comment diable ont-ils réussi à faire ça?» Demande-t-il. "Ils vont utiliser cette statue comme un outil de recrutement et comme preuve de la respectabilité d'Ikeda."
La page Web Soka Gakkai de l'Institut Ross contient des liens vers plus de cinquante articles, provenant principalement des principales sources d'information, sur des allégations d'actes répréhensibles commis par l'organisation, ses membres et Ikeda lui-même. En fait, Soka a été impliqué dans tant de conflits, de scandales et de procès que son aile des relations publiques a créé un site web pour les aborder, Soka Gakkai Controversies a exploré.
Selon un article paru en 1999 dans le New York Times, des membres ont été reconnus coupables d'avoir utilisé des écoutes téléphoniques, des incendies criminels et des attentats à la bombe contre des rivaux religieux et politiques au Japon. Dans son livre de 2011 "La dernière Yakuza: une vie dans les enfers japonais", le journaliste d'investigation Jake Adelstein écrit que Soka a embauché des gangsters pour intimider ses ennemis. Le site de Soka's Controversies détaille les cas où des critiques ont blâmé l'organisation pour les meurtres présumés d'une femme politique et d'un prêtre d'une faction bouddhiste rivale. Selon l'article du Times, le président Ikeda a été accusé de nombreux crimes allant des méfaits financiers au viol, mais il n'a été formellement accusé une seule fois, en 1957, d'avoir violé les lois électorales, et il a été acquitté
Les autorités de Soka Gakkai ont nié avec véhémence ces allégations, les accusant souvent de groupes religieux et politiques rivaux, ou ont attribué les crimes à des membres mentalement instables agissant de leur propre chef. "Les médias tabloïd ont tendance à saisir et à faire connaître de tels actes répréhensibles à toute personne qui a déjà été membre de l'organisation", a déclaré la porte-parole de Tokyo, Joan Anderson. Les tribunaux japonais ont jugé que les allégations de meurtre et de viol étaient sans fondement et Soka a intenté de nombreuses poursuites en diffamation contre ses accusateurs, y compris de nombreux journalistes.
Le mouvement a été moins controversé aux États-Unis, mais Soka University of America, une somptueuse installation de 300 millions de dollars que SGI bankrolls dans le comté d'Orange, en Californie, a été critiqué. Bien que l'école soit officiellement non-sectaire, au moins huit anciens membres du corps professoral l'ont accusée de discrimination religieuse, selon un article publié en 2011 dans OC Weekly. En 2002, Linda Southwell, professeur de beaux-arts, a intenté une action en justice contre l'établissement pour 25 millions de dollars, affirmant qu'elle avait été privée de son mandat parce qu'elle n'était pas membre de la Soka. "Le programme d'études vise à refléter les croyances et les points de vue de la secte", a déclaré sa plainte déposée. Tandis que l'université a nié les allégations, elle s'est arrangée avec Southwell pour une figure non divulguée.
Récemment, deux autres ex-professeurs ont intenté des poursuites infructueuses. «La religion n'est pas prise en compte lors du processus d'embauche et d'admission au SUA ou dans le processus de titularisation», soutient la porte-parole de l'université, Wendy Harder.
Bill Aiken, Washington, porte-parole de SGI-USA, la division américaine du groupe, était familier avec le site Web de Ross et n'était pas surpris que Ross ait condamné le mouvement comme une secte destructrice. "Culte est un mot très chargé", dit Aiken. "Nous ne séparons pas les gens de leurs familles. Nous ne faisons pas que les gens envoient leur argent. Nous ne faisons pas que les gens suivent servilement un leader central. Les membres avaient l'habitude de faire du prosélytisme agressif mais nous n'avons pas distribué de tracts dans la rue depuis 1989. "
Alors, pourquoi Soka Gakkai est-ce un tel paratonnerre pour la controverse? "Certains groupes bouddhistes sont jaloux de notre succès parce que nous sommes devenus si grands", explique Aiken. Aujourd'hui, il y a environ dix millions de membres au Japon, soit environ un citoyen sur douze. Il y a près de deux millions de praticiens ailleurs, y compris 192 pays et territoires, avec 104 centres SGI-USA à travers les États-Unis. Soka publie le Seikyo Shimbun, le troisième plus grand quotidien du Japon, avec une circulation de six millions de photos et des articles sur le leader apparaissent sur chaque page d'accueil. La valeur de SGI a été largement rapportée dans les dizaines de milliards, et Ikeda, également un magnat des affaires, serait lui-même milliardaire.
L'éducateur japonais Tsunesaburo Makiguchi fonda Soka Gakkai, signifiant «Société pour la création de valeur» en 1930, fondant sa philosophie sur les principes du bouddhisme de Nichiren, une branche de la foi basée sur les enseignements d'un moine japonais du XIIIe siècle. Nichiren dogma enseigne que tous les êtres humains ont le potentiel pour devenir éclairés dans cette vie, indépendamment de leurs circonstances actuelles. La doctrine de Soka est centrée sur le concept de «révolution humaine», une méthode de transformation intérieure à travers la pratique du bouddhisme.
Makiguchi mourut en prison pendant la Seconde Guerre mondiale après s'être opposé à l'imposition par le gouvernement militariste du shintoïsme comme religion d'État, mais son adhésion à l'après-guerre sous son protégé Josei Toda transforma Soka en la plus grande organisation religieuse du Japon. Ikeda, le cinquième fils des fermiers d'algues, a rejoint en 1947 à l'âge de 19 ans et a pris la présidence en 1960. En 1975, il a lancé Soka Gakkai International, le réseau mondial du mouvement.
Au cours des années, Soka Gakkai s'est souvent heurtée à la direction de sa branche bouddhiste Nichiren, Nichiren Shoshu. En novembre 1991, le grand prêtre Nikken Abe excommunia Ikeda, soi-disant pour s'être écarté de l'orthodoxie. "Nous avons senti que l'illumination n'exigeait pas la médiation du clergé", explique Aiken. "Soka comptait environ quatre-vingt-quinze pour cent des membres de Nichiren Shoshu, donc le Nichiren Shoshu a coupé son propre corps si vous voulez. C'est un jour que nous considérons aujourd'hui comme notre journée d'indépendance spirituelle. »Les deux factions restent rivales.
Aujourd'hui, la Soka Gakkai exerce une influence significative sur la politique japonaise via New Komeito, un parti politique fondé en 1964 par Ikeda. Avec un programme pacifiste de centre-droit, elle est maintenant le troisième parti du parlement japonais et le partenaire junior d'une coalition gouvernementale. le Parti libéral-démocrate. Officiellement, le parti fonctionne indépendamment de l'organisation religieuse, mais la Soka approuve New Komeito et tous les présidents du parti ont occupé des postes de direction avec le groupe bouddhiste, selon l'érudit en religion Hiromi Shimada. Les critiques se plaignent que cela viole les principes du pays de séparation de l'Église et de l'État.
En 1979, Ikeda a officiellement quitté ses fonctions de présidentde la division japonaise de Soka Gakkai, un titre maintenant détenu par Minoru Harada, mais à l'âge de quatre-vingt-quatre ans et apparemment en bonne santé, il est toujours le président d'honneur, ainsi que le président de Soka Gakkai International. Il continue à être une figure de division, souvent dit se concentrer moins sur la spiritualité que sur l'auto-agrandissement.
Une exposition itinérante intitulée «Gandhi, King et Ikeda», parrainée par Soka, l'assimile aux leaders des droits civiques martyrs, bien que ses références en matière de paix soient largement limitées à ses écrits et discours, ainsi qu'au statut d'ONG enregistrée auprès des Nations Unies. Il a reçu d'innombrables prix pour la paix et plus de 300 diplômes honorifiques d'universités et d'écoles, y compris Francis Parker de Chicago. En attendant, l'organisation a construit des écoles et des monuments dans le monde entier; Les critiques prétendent que leur principale fonction est de glorifier Ikeda et de promouvoir la foi. Mais selon Brook Ziporyn, un expert du bouddhisme de l'Université de Chicago qui suit les activités de Soka Gakkai, le mouvement n'est pas plus que l'Église catholique ou d'autres dénominations chrétiennes, juives ou islamiques centralisées. "Cela suscite le dégoût chez la plupart des bouddhistes parce que c'est l'exemple extrême de l'une des très rares traditions bouddhistes qui a une vision" exclusiviste "du bouddhisme, l'école Nichiren, plutôt que l'attitude plus typique de vivre et laisser vivre. La majorité des écoles bouddhistes ", a-t-il envoyé par courriel.
Soka a une réputation mitigée parmi les autres leaders bouddhistes locaux. «Ils sont presque une organisation renégate», explique Jesse Zavala, responsable du dharma du Midwest Buddhist Temple dans la vieille ville, qui suit les enseignements du Jodo Shinshu ou école bouddhiste de la Terre Pure. "Soka Gakkai est vraiment quelque chose de différent, pas votre bouddhisme typique, pas qu'il y ait quelque chose de mal à cela. C'est une sorte de culte ici en Amérique et dans le monde. "" Je pense qu'il y a quelques problèmes avec Soka Gakkai ", dit le révérend Shingi Iwaki, prêtre en chef du temple Myogyoji, une congrégation Nichiren Shoshu dans la banlieue ouest de Chicago. «Ils copient essentiellement ce que nous faisions avant la scission, et ils ont tendance à interférer avec nos activités.» Il se plaint que Soka envoie des mailings directement à son temple et aux membres de sa congrégation chaque juin en même temps que la célébration anniversaire de Myogyoji. Il sent que le monument d'Ikeda n'appartient pas au jardin de la paix. «C'est une publicité pour leur religion
Mais Asayo Horibe, président du Conseil bouddhiste du Midwest et membre du Temple bouddhiste de Chicago à Uptown, une autre congrégation de la Terre Pure, a eu des mots gentils pour Soka Gakkai. "Les personnes que j'ai connues dans SGI ici et dans d'autres états, je n'ai eu aucune question au sujet de leur caractère ou de leurs intentions," elle dit. Horibe soutient que l'hommage rendu à Ikeda sur les terres publiques est approprié. "Elle représente quelqu'un qui travaille pour la paix, lutte contre la discrimination raciale et aide ceux qui en ont besoin", ajoute-t-elle, ajoutant que "Paix et Justice" résonne avec elle parce qu'elle est née dans un camp d'internement nippo-américain pendant la Seconde Guerre mondiale. "Pourquoi Daisaku Ikeda ne devrait-il pas avoir sa statue?"
En revanche, en 2010, un donateur anonyme a proposé de payer 180 000 dollars pour installer une plaque en l'honneur d'Ikeda dans le parc des pionniers de San Francisco. L'association de quartier Hill Dwellers a réussi à bloquer l'installation. "Et si quelqu'un voulait donner un cadeau de plusieurs milliers de dollars pour une plaque à, disons, Jésus?", A déclaré à l'époque Vedica Puri, alors présidente de l'association. "Et si un groupe néo-nazi veut une plaque? Une fois que la porte est ouverte, cela crée un risque de problème. »Soka a également offert de l'argent au Chicago Park District en même temps que l'installation de Peace Garden. Dans un courriel daté du 10 septembre 2010, le directeur de l'organisme SGI, Kimberly Herrmann, a demandé au district du parc, grâce à une demande en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, d'approuver «la dotation dont nous avons parlé pour l'entretien de la sculpture. "Quand j'ai écrit à Marta Juaniza, porte-parole de Park District, elle m'a répondu:" Bien que des allusions à une dotation aient été mentionnées dans des courriels précédents, le Chicago Park District n'a pas reçu de dotation pour l'entretien de la sculpture. SGI a préféré être impliquée dans l'entretien de la sculpture. "Cependant, quand j'ai contacté Herrmann la semaine dernière, elle a envoyé un email," Nous restons engagés à fournir au District Park les fonds nécessaires pour l'entretien de la statue. Le fait que cela ne soit pas encore arrivé est dû à 1) le retard dans l'installation réelle jusqu'à fin 2011 et 2) une certaine confusion de notre part sur la façon dont les fonds devaient être fournis (nous nous attendions à être facturés par le Park District). Tous les efforts fournis par les bénévoles locaux pour prendre soin de la sculpture sont destinés à être en plus de cet engagement. "J'ai également demandé à Juaniza sur le processus d'approbation de la statue et si chproblèmes d'urch-état ont été considérés. «Les sculptures sont présentées au comité d'amélioration du secteur du district de Chicago Park pour examen», dit-elle.
"La politique du comité stipule que les œuvres d'art ne peuvent pas être acceptées si elles approuvent ou préconisent la religion ou une croyance religieuse spécifique. Le chef de projet estimait que cet art ne le faisait pas. "" L'organisation ne s'est pas présentée comme un groupe religieux, mais plutôt comme un groupe qui cherchait à célébrer la paix et à promouvoir des relations pacifiques entre les races ", ajoute Juaniza. "Ainsi, le jardin de la paix semblait être un site approprié." Helen Shiller, alors échevin de la 46ème paroisse, qui comprend le parc, dit aussi que SGI lui a été présenté comme une organisation de paix, pas un mouvement bouddhiste. Elle est allée à la cérémonie de dédicace de la statue. "Il n'y avait rien de sectaire dans l'événement auquel j'ai assisté", dit-elle. "Je pense que c'est un bon message, pour débarrasser le monde de la souffrance humaine. Souligner le besoin de paix est une bonne idée. »Mais les anciens membres de la Soka que j'ai contactés par le biais de Rick Ross se sont élevés contre la sculpture. "Il est inacceptable d'honorer un dirigeant de la secte milliardaire dont le groupe a détruit d'innombrables vies", a écrit le Dr Mark Rogow, un médecin généraliste de l'Oklahoma, qui a été membre pendant vingt ans. "La Soka Gakkai n'est pas le bouddhisme. C'est l'Ikedaism. Curieux de parler en personne avec les pratiquants actuels de Soka Gakkai, j'ai demandé à Jeri Love, porte-parole de la division centrale de SGI-USA, d'organiser une réunion au centre de South Loop. Quand j'arrive le vendredi soir, le bâtiment bourdonne littéralement d'activité. Comme mon ami l'était, je suis impressionné par l'atmosphère amicale et la diversité ethnique.
Selon un article paru dans le magazine Tricycle, plus de vingt pour cent des dirigeants américains de Soka Gakka sont afro-américains et c'est la seule organisation bouddhiste du pays à tenir des réunions locales et nationales en espagnol. Love me rejoint à la porte avec un sourire accueillant et me conduit à l'étage dans une petite pièce où une poignée de membres - noirs, blancs, latins et asiatiques - psalmodient face à un Gohonzon, le rouleau qui fait l'objet de dévotion pour Nichiren Bouddhistes En chantant "Nam-myoho-renge-kyo" dans une harmonie puissante et bourdonnante, cela ressemble à un chœur d'église croisé avec un essaim de sauterelles. Le chef de chant, Guy McCloskey, chante quelques passages en solo et dirige le rythme en faisant sonner une cloche de prière. Après environ vingt minutes, le chant ralentit et conclut.
Love me présente au groupe et je parle franchement des allégations que j'ai entendues à propos de Soka Gakkai et de la sculpture. Les membres sont troublés par ces affirmations mais ne sont pas trop sur la défensive. Je leur demande de me dire comment ils se sont impliqués avec Soka Gakkai. Harry Rivera rejoint en tant que jeune homme à DePaul après qu'un camarade lui ait parlé du mouvement. "Elle était une Mexicaine, a grandi juive, parlant à un catholique portoricain à propos du bouddhisme", ironise-t-il. "Lors de la première réunion je suis allé à ils ont parlé du fait que vous pouvez devenir absolument heureux et vous pouvez surmonter n'importe quel obstacle dans votre vie. J'ai donc décidé de l'essayer et de l'expérimenter pendant trente-sept ans. »Prier pour le gain matériel et spirituel est chose commune parmi les membres, et Rivera affirme que le chant l'a aidé à acquérir une nouvelle voiture, ce qui a conduit à un travail avec AT & T et la réconciliation avec son père séparé.
Phyllis Goodson, un directeur de lycée qui a grandi luthérienne, a connu le racisme fréquent comme l'un des premiers étudiants afro-américains à la Northern Illinois University à DeKalb. Quand elle a d'abord fréquenté l'église luthérienne du campus, personne ne s'est assis à côté d'elle dans les bancs. "Je me suis demandé s'ils ne pouvaient pas surmonter leurs préjugés dans cet endroit où je suis supposé être le plus sûr, qu'est-ce qui se passe avec ça?", Dit-elle. «À ce moment-là, j'avais terminé et je ne suis jamais retournée.» Après avoir obtenu son diplôme en 1971, une amie du secondaire l'a présentée à Soka, ce qui lui a permis de travailler à travers son amertume et de trouver la paix intérieure. "Donc, quand les gens disent ['Paix et Justice'] n'est pas approprié pour l'espace public, eh bien, je ne suis pas d'accord. C'est basé sur une scène où des enfants jouent et quelqu'un est exclu. Je sais ce que cela fait.
les membres m'emmènent faire une visite du centre. Dans un coin, des dizaines de grues en origami pendent du plafond, un symbole de paix et d'hommage à Sadako Sasaki, une victime de l'attentat d'Hiroshima qui a plié 1.000 grues pour la chance avant de succomber à la leucémie. Nous nous arrêtons dans une pièce beaucoup plus grande de Gohonzon en bas où des dizaines de mâles, dont la moitié sont afro-américains, sont réunis pour une réunion de jeunes hommes, étudiant le Sûtra du Lotus et discutant de la façon de l'appliquer dans leur vie quotidienne. Dans une société qui envoie plus de jeunes hommes noirs en prison que de collège, c'est un spectacle remarquable. Enfin, nous visitons la résine moulée de la sculpture, presque identique à la bronze, dans l'atrium avant du bâtiment. En regardant la statue, je demande aux membres ce qu'ils penseraient d'un monument dans un parc public en l'honneur de Joseph Smith, fondateur de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Après tout, le mormonisme était autrefois considéré comme un culte destructeur mais aujourd'hui, surtout après la candidature de Mitt Romney, il est reconnu comme une religion dominante. Les adeptes ne pensent pas qu'il est juste de comparer Smith à Ikeda, mais je maintiens que les mormons voient aussi leur leader comme un homme qui luttait pour la paix, la justice et les droits de l'homme.Après qu'ils m'envoient un chaleureux adieu.
je pédale vers le nord. nuit froide et peser mes pensées sur Soka Gakkai. Il y a un étrange décalage entre les membres que j'ai rencontrés au centre, dont les cœurs semblent être au bon endroit, et les aspects plus problématiques de leur mouvement religieux. La semaine prochaine, j'appelle Mark Weinberg, un avocat local des droits civiques, pour son opinion. à savoir si "Paix et Justice" appartient au Jardin de la Paix. "Un culte est simplement une religion à ses débuts", argumente-t-il. "Ils ne font pas la promotion de leur théologie et la sculpture n'est en aucun cas coercitive, donc, en supposant que le district de Park ne favorise pas une religion par rapport à une autre, je pense que c'est permis par la constitution. Je ne vois pas la statue comme annonçant une religion. Je le vois comme la publicité du travail d'un grand homme. "" J'ai une vision assez libérale de cette question ", concède-t-il. "Certaines personnes veulent sortir la religion de la sphère publique. Mais je suis d'accord pour avoir un arbre de Noël, une menorah et une étoile-et-croissant à Daley Plaza. Je trouve le plus de voix sur la place publique, le mieux, y compris les voix religieuses.
https://newcity.com/2012/12/06/culture- ... cago-park/
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 01 avr.18, 21:37Daisaku Ikeda est un intellectuel, philosophe et personnage religieux japonais. Troisième président de l’association bouddhiste Sōka Gakkai entre 1960 et 1979, il est, depuis 1975, le président de la Sōka Gakkai Internationale (SGI), qui regroupe les associations Soka de différents pays.
Ayant œuvré dans des domaines aussi variés que la philosophie, la fiction, la critique, les essais, la poésie, la photographie ou encore la théologie du bouddhisme de Nichiren, il est professeur et docteur honoraire de plusieurs universités et membre honoraire du Club de Rome.
Ayant œuvré dans des domaines aussi variés que la philosophie, la fiction, la critique, les essais, la poésie, la photographie ou encore la théologie du bouddhisme de Nichiren, il est professeur et docteur honoraire de plusieurs universités et membre honoraire du Club de Rome.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 03:52J'ai exerce un recours aupres d'Ikeda a propos de la triste condition des membres de la base de Gakkai, qui ne sont meme pas capable de payer leurs factures d'electricite, et je lui avais proposer de faire cesser zaimu. Bien qu'Ikeda ait dit, "Ok. Nous mettrons une fin a zaimu cette annee", il n'a pas ete fidele a sa promesse.
Le dix Mai 1992, j'expediai une lettre de 21 pages a Ikeda. Dans cette lettre, j'ecrivis tout. Zaimu, elections, et le comportement ehonte qu'Ikeda lui-meme avait auparavant perpetre a mon endroit. Je tins Ikeda responsable pour tout. Pourtant, la reponse fut juste comme je m'y attendais. Le 13 Mai, Je recu soudain un appel telephonique du dirigeant en titre de la Soka Gakkai a Hokkaido, Kouzou Takama, me convoquant a lui. Lorsque mon mari et moi nous rendimes a la convocation le jour suivant, on me dit vertement, "Donnez nous une lette de demission. Toute raison sera vien venue".
C'etait clair que c'etait la reponse d'Ikeda a ma lettre. Je refusai. Le jour suivant, a 12:30, nous recumes un appel telephonique. Cette fois on me dit unilateralement, "vous etes viree". C'est la maniere avec laquelle je fus informee de la fin de mes activites dans Gakkai. Mes trente six annees d'engagement au sein des activites de Gakkai prenaient fin d'une maniere extremement peu satisfaisante.
Comme on peut s'y attendre, j'etais ecoeuree de la facon par laquelle Gakkai nous traitait ensuite. Et bien voila, une semaine apres que je sois renvoyee, ils inventerent une histoire au sujet d'un emprunt d'argent, et porterent plainte contre nous. Puis ils firent circuler le mensonge chez des membres de Gakkai en disant, "Mme Nobuhira a prits ses distances avec Gakkai car elle a des dettes enormes".
Le dix Mai 1992, j'expediai une lettre de 21 pages a Ikeda. Dans cette lettre, j'ecrivis tout. Zaimu, elections, et le comportement ehonte qu'Ikeda lui-meme avait auparavant perpetre a mon endroit. Je tins Ikeda responsable pour tout. Pourtant, la reponse fut juste comme je m'y attendais. Le 13 Mai, Je recu soudain un appel telephonique du dirigeant en titre de la Soka Gakkai a Hokkaido, Kouzou Takama, me convoquant a lui. Lorsque mon mari et moi nous rendimes a la convocation le jour suivant, on me dit vertement, "Donnez nous une lette de demission. Toute raison sera vien venue".
C'etait clair que c'etait la reponse d'Ikeda a ma lettre. Je refusai. Le jour suivant, a 12:30, nous recumes un appel telephonique. Cette fois on me dit unilateralement, "vous etes viree". C'est la maniere avec laquelle je fus informee de la fin de mes activites dans Gakkai. Mes trente six annees d'engagement au sein des activites de Gakkai prenaient fin d'une maniere extremement peu satisfaisante.
Comme on peut s'y attendre, j'etais ecoeuree de la facon par laquelle Gakkai nous traitait ensuite. Et bien voila, une semaine apres que je sois renvoyee, ils inventerent une histoire au sujet d'un emprunt d'argent, et porterent plainte contre nous. Puis ils firent circuler le mensonge chez des membres de Gakkai en disant, "Mme Nobuhira a prits ses distances avec Gakkai car elle a des dettes enormes".
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 04:07Daisaku Ikeda naît le 2 janvier 1928 à Omori, près de Tokyo. Fils d'un pêcheur d'algues, il est le cinquième d'une famille de huit enfants. Sa jeunesse est marquée par la pauvreté et la maladie (il est atteint à la fois d'une pleurésie et de la tuberculose). Lorsque son père prend sa retraite à la suite de problèmes de santé, Daisaku Ikeda se voit contraint d'abandonner sa scolarité, en 1940. Mais il continue à se former de manière autodidacte. L'année suivante, le Japon entre en guerre. Ses quatre frères aînés sont enrôlés dans l'armée, et l'aîné est tué au combat en Birmanie. L'horreur et la dévastation dont il est témoin, nourriront par la suite, son engagement pour la paix2.
Rencontre avec le bouddhisme
En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda participe à une réunion de discussion de la Sōka Gakkai, il y rencontre Josei Toda, qu'il choisira comme maître spirituel. Il commence alors à pratiquer le bouddhisme de Nichiren sous sa conduite. Durant les dix années qui suivent, il soutient les efforts de Josei Toda visant à reconstruire la Sōka Gakkai, qui avait été détruite par le gouvernement militariste durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, Daisaku Ikeda travaille pour la maison d’édition de Toda, et celui-ci lui prodigue, jusqu’en 1957, une éducation de niveau universitaire3. Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, il devient le troisième président de la Sōka Gakkai. La même année, il commence une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon
Rencontre avec le bouddhisme
En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda participe à une réunion de discussion de la Sōka Gakkai, il y rencontre Josei Toda, qu'il choisira comme maître spirituel. Il commence alors à pratiquer le bouddhisme de Nichiren sous sa conduite. Durant les dix années qui suivent, il soutient les efforts de Josei Toda visant à reconstruire la Sōka Gakkai, qui avait été détruite par le gouvernement militariste durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, Daisaku Ikeda travaille pour la maison d’édition de Toda, et celui-ci lui prodigue, jusqu’en 1957, une éducation de niveau universitaire3. Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, il devient le troisième président de la Sōka Gakkai. La même année, il commence une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon
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Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 04:25Ah le président IKEDAAAAAA !
si ça vous amuse...voilà mon "expérience":
« J'ai quitté une secte »
Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont
fait entrer dans une secte japonaise "la soka gakkai"; je tiens à mettre en
garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup
de colère et d'amertume; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de
ma recherche initiale...
Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui
pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au
resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous
forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .Donc,
invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4
d'h de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis
discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente
façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique
depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça
marche: matin et soir on fait le 1/4 d'h (ou plus, comme on veut) de
méditation chez soi et deux fois par mois on fait en groupe "pour
s'entraîner; bon, sympa...ah oui et puis aussi, les réunions il faut les
"préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les
Statistiques..!)(statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes
ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes,
inscrits à la sgi ou non) (si,si , c'est vrai)
Donc, on "pratique" matin et soir (normal) ,et on se rencontre deux fois par
mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les
"responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du
"chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur...Le
thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est
méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein
de joie et d'espoir"...alors on cherche des expériences individuelles de
préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en
plus subtil!!) (Encore que!!); et puis on fait la connaissance au passage,
de "l'organisation" "la soka gakkai".. et de son président "le président
ikeda" "sensei" Ahhhhhhhhhhhh!!!!
(il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul
ou avec sa femme); Donc le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire,
on a LA chance qu'il soit vivant il faut en profiter!! Et puis pour mieux
comprendre "le coeur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et
"s'imprégner" de ses discours...c'est un grand homme vous savez, il a
rencontré gorbatchev (il a même fait un livre avec lui) il a rencontré
mandela, il a rencontré mitterand et bien d'autres....
Bien mais le bouddhisme dans tout ça?
Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe",
celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL....tous les autres c'est
"pipeau"..on a la preuve, c'est écrit, tu comprendra "au fur et à
mesure"...ah bon..moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de
vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est
normal, pour l'instant je suis novice en la matière...Donc si tu pratiques,
tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus
de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes
collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque!), même si
ils ne disent le mantra qu'une seule fois ils sont "sauvés"....
Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en
même temps! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas?, et un bouddhiste ça
pense aux autres...
Ca y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi
le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE...tout
ce dont je rêve quelque part...
Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai
Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "soka gakkai" et
que trouve-je...? ce serait une secte?
(Soit les sites sont des sites de la soka gakkai qui fait sa pub d'une
manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes)
(et ce, en France comme ailleurs dans le monde..);
Euh,je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la soka
gakkai était une secte...Tsss-Tsss tout ça c'est des râgots ! les
journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant
sectes! et puis il y à "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du
président ikeda (Ahhhhhhhhhhhhh!)...
Euh, mais j'ai lu que la soka gakkai était répertoriée comme secte sur les
différents rapports français (gest-guyard-brard etc..)
Tsss-Tsss....ça c'est seulement en france, d'ailleurs "on" est reconnu comme
ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et
tout.."ON" est une association qui lutte pour "la paix-la culture-et
l'éducation-en se basant sur le bouddhisme de nichiren daishonin"...
Ah bon? ça m'embête un peu quand même... Meuh non! pratique et tu verras! tu
comprendras....au fur et à mesure...!
C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques
(enfin pas tous..), si dévoués..et puis on peut obtenir tellement de
bienfaits avec la pratique...après tout y a pas grand chose à perdre, je
suis libre de partir quand je veux personne ne me retient...on ne me demande
pas d'argent non plus...sauf au mois de juin c'est "ZAÏMU" le DON...on donne
ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon , l'argent c'est le nerf
de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion ou on a bien
expliqué "le sens du don dans la soka gakkaï" (tous les ans on fait cette
réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )..ce qui est
important c'est de donner "avec le coeur" tu comprends? c'est pas la
quantité qui compte, c'est "le coeur"..et puis aussi de donner un peu plus
chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres , mais
en fait, tu verras....PLUS TU DONNES, PLUS TU RECOIS....tiens d'ailleurs
j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand
même donné 10 euros et paf ! le lendemain je trouve 20 euros dans la rue)
(variations à l'infini sur ce thème)
Et puis, le don est déductible des impôts..super..!
Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition
"gandhi-king-ikeda-bâtisseurs de la paix", pour faire connaître "sensei"
(Ahhhhhhhhhh!) et la sgi autour de nous; et puis tu sais, les "activités
bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)..et donc on fait
circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe mahatma Gandhi,
martin Lutherking et daisaku ikeda (Ahhhhhhhhh!) en France et dans le monde
entier ....et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous
et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh!)
Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions
pour préparer ces réunions...sans compter bien sûr les réunions habituelles
et les réunions pour préparer les réunions habituelles...!
Ah puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer
tu pourrais "entraîner" x ou y...il (ou elle) a des difficultés en ce moment
(ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle et vous
pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases
d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhhh!)...
à suivre.... !!
Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le
"gosho"? ce sont les écrits de "nichirenlebouddhafontamental"; il dit
CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONNEES" et que le
seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre); pour comprendre cela il
faut bien étudier ses textes "goshos" et aussi les enseignements du
président ikeda (Ahhhhhhhh!)
Il dit aussi que les pratiquants seront PERSECUTES à cause de leur pratique,
,et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne!!!AH ouais! donc les
journalistes, les histoires de secte, nikken le moine corrompu et tout et
tout c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement! j'ai
compris...Super!
Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui?
Lui c'est le grand patriarche le l'école religieuse (nous on est LAÏCS)
nichiren shoshu; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des
geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte!! je te
propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10...chez moi ou chez toi..et
plus on sera mieux cela sera!
Banco....j'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou
alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas
"d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas)
Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du
bouddhisme de nichiren?
Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONNEES, insignifiantes d'ailleurs,
pratiquement en voie de disparition; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions
dans le monde entier et c'est le président ikeda (Ahhhhhhhhhhh!) qui a fait
connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde
entier! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de
facultés et institutions à travers le monde!pour le remercier de ses actions
en faveur de "lapaixlacultureetléducation" ...Il donne de l'argent aussi? Ah
oui mais non tu vois ce qui compte c'est le coeur tu comprends? sinon tu
comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le coeur de sensei!
(Ahhhhhhhhhh!)
Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros..)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des
séminaires..comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire:
trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au
passage pour remercier (et puis le don, c'est sources de BIENFAITS)...Un
séminaire par an en moyenne...
....
malgré toutes ces bonnes choses, dès fois la vie est difficile; alors quand
ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à
ses aînés dans la pratique..et pourquoi pas faire un séminaire pour se
ressourcer..sans oublier de faire des activités et encore des activités car
"les-activités-dans la-soka-gakkai-sont-sources-de-bienfaits"!!! et ces
activités c'est quoi?
"SHAKUBUKU"= "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi
où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de
l'organisation et du président-sensei-ikeda (Ahhhhhhhhhh!)
Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement,
rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe...
ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et
envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei
(Ahhhhhhhhhh!) et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux
explications:
1/tu ne pratiques pas avec le coeur de sensei (Ahhhhhhhhh!)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles"
apparaissent..!
au choix.....
J'allais oublié de parler du plus important...le mandala, le fameux
GOHONZON, l'objet de culte "suprême"..:
on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques
mots) devant un mandala (image, représentation du monde..); jusque là rien
que de bien classique...;le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est
celui de la soka gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème
siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "nichikan"..tous les autres sont
"érronés" (surtout celui de nikken)(kss-kss); la théorie (héritée de la
nichiren shoshu) cest que :
1/nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de nichiren
DAI shonin le grand maître)
3/le DAI gohonzon est le seul, le vrai LE gohonzon
Or, suivez-moi bien, la nichiren shoshu (qui détient le DAIgohonzon) s'est
fâchée avec le président-sensei-ikeda (Ahhhhhhhh!) en 1990
et donc la soka gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau
gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines
"anti-nikken"...après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de
nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12
millions d'exemplaire) par la soka gakkai, et que on vous fait explique
indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique
qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves
...enfin bon ,maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée
de "comment ça marche " à la soka gakkai...enfin j'espère que vous ne vous
ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là ni par d'autres escrocs du même
acabit!
salutations à tous
patrick
si ça vous amuse...voilà mon "expérience":
« J'ai quitté une secte »
Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont
fait entrer dans une secte japonaise "la soka gakkai"; je tiens à mettre en
garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup
de colère et d'amertume; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de
ma recherche initiale...
Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui
pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au
resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous
forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .Donc,
invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4
d'h de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis
discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente
façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique
depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça
marche: matin et soir on fait le 1/4 d'h (ou plus, comme on veut) de
méditation chez soi et deux fois par mois on fait en groupe "pour
s'entraîner; bon, sympa...ah oui et puis aussi, les réunions il faut les
"préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les
Statistiques..!)(statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes
ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes,
inscrits à la sgi ou non) (si,si , c'est vrai)
Donc, on "pratique" matin et soir (normal) ,et on se rencontre deux fois par
mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les
"responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du
"chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur...Le
thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est
méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein
de joie et d'espoir"...alors on cherche des expériences individuelles de
préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en
plus subtil!!) (Encore que!!); et puis on fait la connaissance au passage,
de "l'organisation" "la soka gakkai".. et de son président "le président
ikeda" "sensei" Ahhhhhhhhhhhh!!!!
(il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul
ou avec sa femme); Donc le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire,
on a LA chance qu'il soit vivant il faut en profiter!! Et puis pour mieux
comprendre "le coeur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et
"s'imprégner" de ses discours...c'est un grand homme vous savez, il a
rencontré gorbatchev (il a même fait un livre avec lui) il a rencontré
mandela, il a rencontré mitterand et bien d'autres....
Bien mais le bouddhisme dans tout ça?
Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe",
celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL....tous les autres c'est
"pipeau"..on a la preuve, c'est écrit, tu comprendra "au fur et à
mesure"...ah bon..moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de
vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est
normal, pour l'instant je suis novice en la matière...Donc si tu pratiques,
tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus
de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes
collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque!), même si
ils ne disent le mantra qu'une seule fois ils sont "sauvés"....
Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en
même temps! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas?, et un bouddhiste ça
pense aux autres...
Ca y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi
le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE...tout
ce dont je rêve quelque part...
Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai
Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "soka gakkai" et
que trouve-je...? ce serait une secte?
(Soit les sites sont des sites de la soka gakkai qui fait sa pub d'une
manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes)
(et ce, en France comme ailleurs dans le monde..);
Euh,je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la soka
gakkai était une secte...Tsss-Tsss tout ça c'est des râgots ! les
journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant
sectes! et puis il y à "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du
président ikeda (Ahhhhhhhhhhhhh!)...
Euh, mais j'ai lu que la soka gakkai était répertoriée comme secte sur les
différents rapports français (gest-guyard-brard etc..)
Tsss-Tsss....ça c'est seulement en france, d'ailleurs "on" est reconnu comme
ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et
tout.."ON" est une association qui lutte pour "la paix-la culture-et
l'éducation-en se basant sur le bouddhisme de nichiren daishonin"...
Ah bon? ça m'embête un peu quand même... Meuh non! pratique et tu verras! tu
comprendras....au fur et à mesure...!
C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques
(enfin pas tous..), si dévoués..et puis on peut obtenir tellement de
bienfaits avec la pratique...après tout y a pas grand chose à perdre, je
suis libre de partir quand je veux personne ne me retient...on ne me demande
pas d'argent non plus...sauf au mois de juin c'est "ZAÏMU" le DON...on donne
ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon , l'argent c'est le nerf
de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion ou on a bien
expliqué "le sens du don dans la soka gakkaï" (tous les ans on fait cette
réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )..ce qui est
important c'est de donner "avec le coeur" tu comprends? c'est pas la
quantité qui compte, c'est "le coeur"..et puis aussi de donner un peu plus
chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres , mais
en fait, tu verras....PLUS TU DONNES, PLUS TU RECOIS....tiens d'ailleurs
j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand
même donné 10 euros et paf ! le lendemain je trouve 20 euros dans la rue)
(variations à l'infini sur ce thème)
Et puis, le don est déductible des impôts..super..!
Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition
"gandhi-king-ikeda-bâtisseurs de la paix", pour faire connaître "sensei"
(Ahhhhhhhhhh!) et la sgi autour de nous; et puis tu sais, les "activités
bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)..et donc on fait
circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe mahatma Gandhi,
martin Lutherking et daisaku ikeda (Ahhhhhhhhh!) en France et dans le monde
entier ....et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous
et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh!)
Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions
pour préparer ces réunions...sans compter bien sûr les réunions habituelles
et les réunions pour préparer les réunions habituelles...!
Ah puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer
tu pourrais "entraîner" x ou y...il (ou elle) a des difficultés en ce moment
(ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle et vous
pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases
d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhhh!)...
à suivre.... !!
Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le
"gosho"? ce sont les écrits de "nichirenlebouddhafontamental"; il dit
CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONNEES" et que le
seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre); pour comprendre cela il
faut bien étudier ses textes "goshos" et aussi les enseignements du
président ikeda (Ahhhhhhhh!)
Il dit aussi que les pratiquants seront PERSECUTES à cause de leur pratique,
,et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne!!!AH ouais! donc les
journalistes, les histoires de secte, nikken le moine corrompu et tout et
tout c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement! j'ai
compris...Super!
Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui?
Lui c'est le grand patriarche le l'école religieuse (nous on est LAÏCS)
nichiren shoshu; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des
geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte!! je te
propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10...chez moi ou chez toi..et
plus on sera mieux cela sera!
Banco....j'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou
alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas
"d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas)
Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du
bouddhisme de nichiren?
Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONNEES, insignifiantes d'ailleurs,
pratiquement en voie de disparition; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions
dans le monde entier et c'est le président ikeda (Ahhhhhhhhhhh!) qui a fait
connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde
entier! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de
facultés et institutions à travers le monde!pour le remercier de ses actions
en faveur de "lapaixlacultureetléducation" ...Il donne de l'argent aussi? Ah
oui mais non tu vois ce qui compte c'est le coeur tu comprends? sinon tu
comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le coeur de sensei!
(Ahhhhhhhhhh!)
Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros..)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des
séminaires..comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire:
trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au
passage pour remercier (et puis le don, c'est sources de BIENFAITS)...Un
séminaire par an en moyenne...
....
malgré toutes ces bonnes choses, dès fois la vie est difficile; alors quand
ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à
ses aînés dans la pratique..et pourquoi pas faire un séminaire pour se
ressourcer..sans oublier de faire des activités et encore des activités car
"les-activités-dans la-soka-gakkai-sont-sources-de-bienfaits"!!! et ces
activités c'est quoi?
"SHAKUBUKU"= "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi
où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de
l'organisation et du président-sensei-ikeda (Ahhhhhhhhhh!)
Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement,
rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe...
ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et
envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei
(Ahhhhhhhhhh!) et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux
explications:
1/tu ne pratiques pas avec le coeur de sensei (Ahhhhhhhhh!)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles"
apparaissent..!
au choix.....
J'allais oublié de parler du plus important...le mandala, le fameux
GOHONZON, l'objet de culte "suprême"..:
on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques
mots) devant un mandala (image, représentation du monde..); jusque là rien
que de bien classique...;le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est
celui de la soka gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème
siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "nichikan"..tous les autres sont
"érronés" (surtout celui de nikken)(kss-kss); la théorie (héritée de la
nichiren shoshu) cest que :
1/nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de nichiren
DAI shonin le grand maître)
3/le DAI gohonzon est le seul, le vrai LE gohonzon
Or, suivez-moi bien, la nichiren shoshu (qui détient le DAIgohonzon) s'est
fâchée avec le président-sensei-ikeda (Ahhhhhhhh!) en 1990
et donc la soka gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau
gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines
"anti-nikken"...après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de
nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12
millions d'exemplaire) par la soka gakkai, et que on vous fait explique
indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique
qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves
...enfin bon ,maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée
de "comment ça marche " à la soka gakkai...enfin j'espère que vous ne vous
ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là ni par d'autres escrocs du même
acabit!
salutations à tous
patrick
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 04:59À partir des années 1970, en pleine guerre froide, Le président Ikeda entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le 8 septembre 1968, il lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai.
Premiers dialogues
Au cours des années 1970, Daisaku Ikeda mène une série de rencontres et dialogues avec des personnalités politiques et des experts dans différents domaines. Plusieurs de ces rencontres donnent lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de notre époque sous différents angles, en particulier l'angle religieux. Le premier de ces entretiens a lieu en 1972 avec l’historien britannique Arnold Joseph Toynbee, suivi en 1974 par celui avec l'écrivain André Malraux, puis avec l’historien d’art et membre du Collège de France et académicien français, René Huyghe9.
Premiers dialogues
Au cours des années 1970, Daisaku Ikeda mène une série de rencontres et dialogues avec des personnalités politiques et des experts dans différents domaines. Plusieurs de ces rencontres donnent lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de notre époque sous différents angles, en particulier l'angle religieux. Le premier de ces entretiens a lieu en 1972 avec l’historien britannique Arnold Joseph Toynbee, suivi en 1974 par celui avec l'écrivain André Malraux, puis avec l’historien d’art et membre du Collège de France et académicien français, René Huyghe9.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 05:49Le président d’honneur de la Soka Gakkai internationale n’est pas réapparu en public depuis le mois de mai 2010. Alors que courent des rumeurs d’une grave maladie, Madame A, infirmière de son métier, qui s’occupait du patient Ikeda jusqu’en 2014 parle.
Fauteuil roulant, difficultés d’élocution, difficultés de communication… Que ce passe-t-il dans cet hôpital sous haute sécurité ?
« Selon les journaux et les revues de la Soka Gakkai, Ikeda « sensei » est en pleine forme et débordant d’activités. Or, alors que j’étais à son chevet il y a quelques mois, il ne pouvait pas marcher sans difficultés et avait du mal à lire, à écrire et à converser. Des équipes de médecins et d’infirmières se relayaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre et un secrétaire posté dans la chambre surveillait son état qui laissait à penser qu’il pouvait se passer quelque chose à tout moment ».
Celle qui parle ainsi en s’exprimant d’une manière tendue est madame A, une infirmière travaillant au Nangen Center, un établissement médical lié à la Soka Gakkai, situé dans le quartier de Shinanomachi à Tokyo.
D’après Madame A, le président Ikeda est toujours hospitalisé dans une chambre spéciale au 4ème et dernier étage de cet établissement. Seules quelques personnes concernées sont au courant de l’état de santé du président d’honneur. Elle-même a été affectée à ses soins pendant plusieurs mois.
« Sensei souffre d’infarctus cérébraux en deux endroits. Dans la mesure où il souffre déjà de diabète, des complications peuvent se produire. Ne pouvant se déplacer par ses propres moyens, il utilise un fauteuil roulant ».
C’est en 2013 que Madame A fut affectée aux soins de Daisaku Ikeda. A l’origine, le Nangen Center est un établissement médical où les employés de la Soka Gakkai affiliés à l’assurance maladie de la Soka Gakkai vont se faire ausculter. Du rez-de-chaussée au 3ème étage, il ne diffère en rien d’un autre hôpital.
« Il est certain que les employés du Nangen Center ignorent la présence au 4ème étage de Sensei. Moi-même, qui travaillait dans les étages inférieures ne pouvait pas l’imaginer, même en rêve ».
Sur ordre de l’infirmière en chef, Madame A se rendit au dernier étage de l’hôpital. A sa sortie de l’ascenseur, elle fut braquée de leur regard perçant par des gardes en uniforme. Tout en ressentant la lourdeur de l’atmosphère de l’étage tout entier, elle ouvrit la porte de la chambre et son odorat fut immédiatement envahi par une odeur d’Ikebana. Et puis, elle vit un vieillard amaigri allongé dans un grand lit.
« C’était Ikeda Sensei. Quelle ne fut pas ma surprise de voir devant moi l’homme que je respecte le plus. J’étais tellement heureuse de l’honneur qui m’était fait que mes larmes furent sur le point de couler.
A l’époque où je pris mon service à ses soins, il était encore en forme. Une fois ou deux par semaine, il sortait de sa chambre pour respirer l’air extérieur ».
Par la suite, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’est aggravé au point où il ne fut même plus en mesure de sortir de sa chambre. Madame A raconte.
« Au début, en raison de son état de santé, Sensei avait des problèmes d’élocution. Il était parfois difficile de comprendre ce qu’il disait. Pour autant, il pouvait tenir une conversation. Lorsque des dirigeants venaient lui rendre visite, il leur parlait de diverses choses. Il pouvait également manger seul. Il regardait la grande télévision installée dans la chambre ou lisait.
Je pense qu’il a été capable de monter sur la terrasse ou de lire et écrire jusqu’en janvier de l’année dernière (2013). En raison de son grand âge et de ses infarctus cérébraux, des symptômes de démence se sont développés ».
Un incident s’est produit dans la chambre de Daisaku Ikeda avant le grand séisme de l’est du Japon.
« La chambre était décorée des écrits de Sensei et des photos prises avec les célébrités de ce monde. Au début du mois de février, alors qu’il était assis sur son fauteuil roulant, il se mit à crier d’une voix étrange et a commencé à jeter ses écrits et ses photos. Affolés, le secrétaire et les infirmières l’ont maîtrisé.
Par la suite, il s’avéra dangereux de laisser des choses à sa portée et tous les objets de décoration furent évités. Risquant de briser ses propres lunettes, elles lui furent confisquées ».
Au mois de mars, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’aggravait
« Il y avait des jours où il ne reconnaissait plus son entourage. Il avait parfois du mal à communiquer avec ses visiteurs ou les infirmières ».
Ses autres capacités s’amenuisaient de jour en jour
Il commença à avoir des difficultés à mastiquer au point où il ne put plus se nourrir convenablement. Le personnel soignant craignait qu’il s’étrangle en avalant. Les cas de personnes âgées décédant à la suite d’une pneumonie par aspiration sont en effet nombreux. Il fut dès lors alimenté trois fois par jour en nutriments à l’aide d’une sonde placée dans le cou.
Lorsqu’on ne peut plus manger par voie orale, on maigrit rapidement. Par rapport aux photos que vous connaissez, Sensei a perdu plus de dix kilos. Il n’est plus rien de ce qu’il était lorsqu’il était en bonne santé. L’éclat de son visage a disparu et ses joues sont creuses ».
Pour quelle raison, Madame A, membre fervente de la Soka Gakkai a-t-elle décidé de révéler l’état de santé de Daisaku Ikeda ?
« Je suis devenue membre de la Soka Gakkai par affection pour Ikeda Sensei. Mon respect pour lui n’a pas varié.
Lorsque j’ai commencé mon service de soins à son chevet, il était encore en forme. Pour moi, c’était un « Dieu ». Or, à force de m’occuper de lui, je me suis rendu compte que même lui était un homme qui un jour allait mourir.
A nous, les membres qui nous inquiétons de sa santé, les dirigeants ne font que dire « Sensei va bien ». Cependant, cette attitude ressemble à de la tromperie vis-à-vis des membres et à un sacrilège vis-à-vis de Sensei.
Je pense qu’il est temps d’informer les membres de base de l’état de santé de Sensei afin que tous puissent pratiquer pour lui. Telle est la raison pour laquelle j’ai décidé de parler ».
Tout en soignant un Daisaku Ikeda s’affaiblissant de jour en jour, des jours d’amertume se suivirent pour madame A.
« Près de la chambre, il y avait une salle de bain en marbre dans laquelle il entrait souvent auparavant. Quand il ne fut plus en capacité de l’utiliser, on utilisa alors une baignoire pour les soins dans laquelle on pouvait pénétrer avec le fauteuil roulant, située à côté de la baignoire en marbre. Quatre ou cinq personnes étaient nécessaires pour lui faire prendre son bain. Lorsque j’étais en fonction, c’était deux fois par semaine.
Les infirmières changeaient les couches et les personnes de grade plus élevé lavaient le visage de Sensei vêtu d’une chemise d’hôpital ».
Le personnel soignant travaillant à l’étage de Daisaku Ikeda étaient au nombre de trois dans la journée et de deux la nuit, se relayant vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il y avait également trois gardes dans la salle des gardes, un devant l’ascenseur et un devant la chambre de Daisaku Ikeda. Dans cette dernière, une caméra de surveillance vérifiable depuis la salle des infirmières était placée non loin du secrétaire.
L’escalier est doté d’une porte coupe-feu normalement fermée à clef. Pour cette raison, on ne peut monter à l’étage ou en descendre que par l’ascenseur. A la sortie de l’ascenseur, les gardes en faction surveillent les entrées et les sorties.
« Ce qui m’a d’abord surprise, c’est l’atmosphère à la fois lourde et pompeuse qui régnait au dernier étage. Les gardes étaient membres de la garde rapprochée, très athlétiques, maitrisant certainement un ou plusieurs sports de combat à mains nues. Leur regard était glaçant et ils ne nous quittaient pas des yeux, même nous qui travaillions au quotidien. Les étages inférieurs étaient gardés par des membres de Kinjôkai ».
A quoi correspondent la garde rapprochée ou Kinjôkai ? Selon les familiers de la Soka Gakkai :
« La garde rapprochée est le corps formé de l’élite des gardes et protège directement le président Ikeda. Kinjôkai est constitué de ceintures noires de Judo ou d’Aikido venus de tout le pays. Leur principale activité est également la protection de Daisaku Ikeda ».
Non seulement l’organisation des gardes du corps était tenue secrète, la construction de la chambre avait aussi ses secrets.
« La chambre de Sensei mesure environ 7 mètres de longs sur 5 mètres de large. Le mur de couleur blanche est en acier. On m’a expliqué que « même à une mitrailleuse n’en viendrait pas à bout ». On m’a également dit que la fenêtre de la chambre est à l’épreuve des balles ».
Il s’agit d’une solidité digne d’installations militaires. Par contre, dès qu’on pénètre dans la chambre, on se trouve devant une pièce de style occidental très élégante.
Dans sa chambre, Sensei dispose d’un grand lit. Les draps, le dessus de lit, l’oreiller ont tous des motifs de dessin cachemire couleur or. A côté du lit, il y a une chaise et une table. Lorsqu’il se sentait bien, il s’y installait souvent et composait des poèmes.
Il y avait également un ameublement composé d’une table, d’un sofa et de deux chaises pour recevoir les visiteurs.
Un tapis était étalé dans la chambre. On m’a dit « c’est le même que celui du palais de Buckingham ». C’est complètement différent des chambres d’hôpital habituelles. On dirait tout-à-fait la chambre d’une maison de style occidental comme on en trouve à l’étranger ».
Une imposante télévision, ses écrits et ses photos étaient alignés sur une étagère. Des fleurs de toutes sortes étaient disposées dans un vase.
Madame Kaneko (son épouse) venait plusieurs fois par semaine et changeait les fleurs. Lorsqu’elle montait au dernier étage par l’ascenseur, les gardes et le personnel médical l’accueillaient au garde à vous. En général, elle ne restait pas longtemps. Une heure tout au plus avent de rentrer chez elle ».
Une règle importante était imposée dans la chambre de Daisaku Ikeda
« La première chose qu’on m’a dite est de ne pas éteindre la lumière de la chambre. Si la lumière est éteinte, Sensei ne peut pas dormir. Il inversait souvent le jour et la nuit et dormait la journée. Plusieurs dizaines de lampes fluorescentes ont été installées ».
Les journaux et revues de Soka Gakkai publient des messages de Daisaku Ikeda et font état de rencontres et de discussions avec des personnages importants. D’après Madame A, son état ne lui permet absolument pas de faire de telles activités.
(traduit d'après un article de l'hebdomadaire "Shukan Bunshun" paru le 27/10/2011).
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/22/ ... aku-ikeda/
Fauteuil roulant, difficultés d’élocution, difficultés de communication… Que ce passe-t-il dans cet hôpital sous haute sécurité ?
« Selon les journaux et les revues de la Soka Gakkai, Ikeda « sensei » est en pleine forme et débordant d’activités. Or, alors que j’étais à son chevet il y a quelques mois, il ne pouvait pas marcher sans difficultés et avait du mal à lire, à écrire et à converser. Des équipes de médecins et d’infirmières se relayaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre et un secrétaire posté dans la chambre surveillait son état qui laissait à penser qu’il pouvait se passer quelque chose à tout moment ».
Celle qui parle ainsi en s’exprimant d’une manière tendue est madame A, une infirmière travaillant au Nangen Center, un établissement médical lié à la Soka Gakkai, situé dans le quartier de Shinanomachi à Tokyo.
D’après Madame A, le président Ikeda est toujours hospitalisé dans une chambre spéciale au 4ème et dernier étage de cet établissement. Seules quelques personnes concernées sont au courant de l’état de santé du président d’honneur. Elle-même a été affectée à ses soins pendant plusieurs mois.
« Sensei souffre d’infarctus cérébraux en deux endroits. Dans la mesure où il souffre déjà de diabète, des complications peuvent se produire. Ne pouvant se déplacer par ses propres moyens, il utilise un fauteuil roulant ».
C’est en 2013 que Madame A fut affectée aux soins de Daisaku Ikeda. A l’origine, le Nangen Center est un établissement médical où les employés de la Soka Gakkai affiliés à l’assurance maladie de la Soka Gakkai vont se faire ausculter. Du rez-de-chaussée au 3ème étage, il ne diffère en rien d’un autre hôpital.
« Il est certain que les employés du Nangen Center ignorent la présence au 4ème étage de Sensei. Moi-même, qui travaillait dans les étages inférieures ne pouvait pas l’imaginer, même en rêve ».
Sur ordre de l’infirmière en chef, Madame A se rendit au dernier étage de l’hôpital. A sa sortie de l’ascenseur, elle fut braquée de leur regard perçant par des gardes en uniforme. Tout en ressentant la lourdeur de l’atmosphère de l’étage tout entier, elle ouvrit la porte de la chambre et son odorat fut immédiatement envahi par une odeur d’Ikebana. Et puis, elle vit un vieillard amaigri allongé dans un grand lit.
« C’était Ikeda Sensei. Quelle ne fut pas ma surprise de voir devant moi l’homme que je respecte le plus. J’étais tellement heureuse de l’honneur qui m’était fait que mes larmes furent sur le point de couler.
A l’époque où je pris mon service à ses soins, il était encore en forme. Une fois ou deux par semaine, il sortait de sa chambre pour respirer l’air extérieur ».
Par la suite, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’est aggravé au point où il ne fut même plus en mesure de sortir de sa chambre. Madame A raconte.
« Au début, en raison de son état de santé, Sensei avait des problèmes d’élocution. Il était parfois difficile de comprendre ce qu’il disait. Pour autant, il pouvait tenir une conversation. Lorsque des dirigeants venaient lui rendre visite, il leur parlait de diverses choses. Il pouvait également manger seul. Il regardait la grande télévision installée dans la chambre ou lisait.
Je pense qu’il a été capable de monter sur la terrasse ou de lire et écrire jusqu’en janvier de l’année dernière (2013). En raison de son grand âge et de ses infarctus cérébraux, des symptômes de démence se sont développés ».
Un incident s’est produit dans la chambre de Daisaku Ikeda avant le grand séisme de l’est du Japon.
« La chambre était décorée des écrits de Sensei et des photos prises avec les célébrités de ce monde. Au début du mois de février, alors qu’il était assis sur son fauteuil roulant, il se mit à crier d’une voix étrange et a commencé à jeter ses écrits et ses photos. Affolés, le secrétaire et les infirmières l’ont maîtrisé.
Par la suite, il s’avéra dangereux de laisser des choses à sa portée et tous les objets de décoration furent évités. Risquant de briser ses propres lunettes, elles lui furent confisquées ».
Au mois de mars, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’aggravait
« Il y avait des jours où il ne reconnaissait plus son entourage. Il avait parfois du mal à communiquer avec ses visiteurs ou les infirmières ».
Ses autres capacités s’amenuisaient de jour en jour
Il commença à avoir des difficultés à mastiquer au point où il ne put plus se nourrir convenablement. Le personnel soignant craignait qu’il s’étrangle en avalant. Les cas de personnes âgées décédant à la suite d’une pneumonie par aspiration sont en effet nombreux. Il fut dès lors alimenté trois fois par jour en nutriments à l’aide d’une sonde placée dans le cou.
Lorsqu’on ne peut plus manger par voie orale, on maigrit rapidement. Par rapport aux photos que vous connaissez, Sensei a perdu plus de dix kilos. Il n’est plus rien de ce qu’il était lorsqu’il était en bonne santé. L’éclat de son visage a disparu et ses joues sont creuses ».
Pour quelle raison, Madame A, membre fervente de la Soka Gakkai a-t-elle décidé de révéler l’état de santé de Daisaku Ikeda ?
« Je suis devenue membre de la Soka Gakkai par affection pour Ikeda Sensei. Mon respect pour lui n’a pas varié.
Lorsque j’ai commencé mon service de soins à son chevet, il était encore en forme. Pour moi, c’était un « Dieu ». Or, à force de m’occuper de lui, je me suis rendu compte que même lui était un homme qui un jour allait mourir.
A nous, les membres qui nous inquiétons de sa santé, les dirigeants ne font que dire « Sensei va bien ». Cependant, cette attitude ressemble à de la tromperie vis-à-vis des membres et à un sacrilège vis-à-vis de Sensei.
Je pense qu’il est temps d’informer les membres de base de l’état de santé de Sensei afin que tous puissent pratiquer pour lui. Telle est la raison pour laquelle j’ai décidé de parler ».
Tout en soignant un Daisaku Ikeda s’affaiblissant de jour en jour, des jours d’amertume se suivirent pour madame A.
« Près de la chambre, il y avait une salle de bain en marbre dans laquelle il entrait souvent auparavant. Quand il ne fut plus en capacité de l’utiliser, on utilisa alors une baignoire pour les soins dans laquelle on pouvait pénétrer avec le fauteuil roulant, située à côté de la baignoire en marbre. Quatre ou cinq personnes étaient nécessaires pour lui faire prendre son bain. Lorsque j’étais en fonction, c’était deux fois par semaine.
Les infirmières changeaient les couches et les personnes de grade plus élevé lavaient le visage de Sensei vêtu d’une chemise d’hôpital ».
Le personnel soignant travaillant à l’étage de Daisaku Ikeda étaient au nombre de trois dans la journée et de deux la nuit, se relayant vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il y avait également trois gardes dans la salle des gardes, un devant l’ascenseur et un devant la chambre de Daisaku Ikeda. Dans cette dernière, une caméra de surveillance vérifiable depuis la salle des infirmières était placée non loin du secrétaire.
L’escalier est doté d’une porte coupe-feu normalement fermée à clef. Pour cette raison, on ne peut monter à l’étage ou en descendre que par l’ascenseur. A la sortie de l’ascenseur, les gardes en faction surveillent les entrées et les sorties.
« Ce qui m’a d’abord surprise, c’est l’atmosphère à la fois lourde et pompeuse qui régnait au dernier étage. Les gardes étaient membres de la garde rapprochée, très athlétiques, maitrisant certainement un ou plusieurs sports de combat à mains nues. Leur regard était glaçant et ils ne nous quittaient pas des yeux, même nous qui travaillions au quotidien. Les étages inférieurs étaient gardés par des membres de Kinjôkai ».
A quoi correspondent la garde rapprochée ou Kinjôkai ? Selon les familiers de la Soka Gakkai :
« La garde rapprochée est le corps formé de l’élite des gardes et protège directement le président Ikeda. Kinjôkai est constitué de ceintures noires de Judo ou d’Aikido venus de tout le pays. Leur principale activité est également la protection de Daisaku Ikeda ».
Non seulement l’organisation des gardes du corps était tenue secrète, la construction de la chambre avait aussi ses secrets.
« La chambre de Sensei mesure environ 7 mètres de longs sur 5 mètres de large. Le mur de couleur blanche est en acier. On m’a expliqué que « même à une mitrailleuse n’en viendrait pas à bout ». On m’a également dit que la fenêtre de la chambre est à l’épreuve des balles ».
Il s’agit d’une solidité digne d’installations militaires. Par contre, dès qu’on pénètre dans la chambre, on se trouve devant une pièce de style occidental très élégante.
Dans sa chambre, Sensei dispose d’un grand lit. Les draps, le dessus de lit, l’oreiller ont tous des motifs de dessin cachemire couleur or. A côté du lit, il y a une chaise et une table. Lorsqu’il se sentait bien, il s’y installait souvent et composait des poèmes.
Il y avait également un ameublement composé d’une table, d’un sofa et de deux chaises pour recevoir les visiteurs.
Un tapis était étalé dans la chambre. On m’a dit « c’est le même que celui du palais de Buckingham ». C’est complètement différent des chambres d’hôpital habituelles. On dirait tout-à-fait la chambre d’une maison de style occidental comme on en trouve à l’étranger ».
Une imposante télévision, ses écrits et ses photos étaient alignés sur une étagère. Des fleurs de toutes sortes étaient disposées dans un vase.
Madame Kaneko (son épouse) venait plusieurs fois par semaine et changeait les fleurs. Lorsqu’elle montait au dernier étage par l’ascenseur, les gardes et le personnel médical l’accueillaient au garde à vous. En général, elle ne restait pas longtemps. Une heure tout au plus avent de rentrer chez elle ».
Une règle importante était imposée dans la chambre de Daisaku Ikeda
« La première chose qu’on m’a dite est de ne pas éteindre la lumière de la chambre. Si la lumière est éteinte, Sensei ne peut pas dormir. Il inversait souvent le jour et la nuit et dormait la journée. Plusieurs dizaines de lampes fluorescentes ont été installées ».
Les journaux et revues de Soka Gakkai publient des messages de Daisaku Ikeda et font état de rencontres et de discussions avec des personnages importants. D’après Madame A, son état ne lui permet absolument pas de faire de telles activités.
(traduit d'après un article de l'hebdomadaire "Shukan Bunshun" paru le 27/10/2011).
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/22/ ... aku-ikeda/
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Ecrit le 02 avr.18, 06:05Message déjà traité et complètement érronné . Un ami pratiquant a rencontré au Japon le président Ikéda en 2014 , il était en parfaite santé . Moi même j'ai vue une Vidéo de 2015 du président Ikéda en séminaire à Trest en 2016 .
Mais bon cette calomnie , une fois de plus , venant de l'Ecole Fuji (Nichiren Shoshu) n'a rien d'étonnant ce n'est pas la premiere fois ni la dernière.
Voir :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... l#p1232248
Mais bon cette calomnie , une fois de plus , venant de l'Ecole Fuji (Nichiren Shoshu) n'a rien d'étonnant ce n'est pas la premiere fois ni la dernière.
Voir :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... l#p1232248
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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