Gohozon (objet de culte)
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 04 déc.17, 01:06Bonjour à tous,
Le Gohonzon (objet de culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin (1222-1282)) est présenté en photo de profil.
Je vous partage un encouragement donné par la Soka Gakkaï au sujet de la prière devant le Gohonzon.
"
Quoi que vous pensiez devant le Gohonzon se révèlera vrai pour vous.
Pensez-vous à la victoire ou à l'échec?
Cherchez vous à résoudre vos problèmes ou offrez-vous sincèrement vos plus profonds désirs avec une confiance sans limite?
Le pouvoir de la Loi merveilleuse dépasse largement la compréhension de notre esprit.
C'est pourquoi on l'appelle "merveilleuse".
Notre défi est de rêver de résultat aussi vaste que le pouvoir de la Loi merveilleuse qui est sans limite.
Avec cette attitude dans la foi, vous pouvez puiser le pouvoir infini de la Loi dans les profondeurs de votre vie
pour créer un avenir de Joie, de gratitude et de victoire.
Quand vous vous retrouvez dans une impasse, priez pour vous libérer des chaînes du doute et de la peur qui obscurcissent votre croyance.
Priez pour la confiance et le courage sans bornes de vaincre votre passé et d'avancer joyeusement sur le chemin de votre brillant avenir.
"
<3
Le Gohonzon (objet de culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin (1222-1282)) est présenté en photo de profil.
Je vous partage un encouragement donné par la Soka Gakkaï au sujet de la prière devant le Gohonzon.
"
Quoi que vous pensiez devant le Gohonzon se révèlera vrai pour vous.
Pensez-vous à la victoire ou à l'échec?
Cherchez vous à résoudre vos problèmes ou offrez-vous sincèrement vos plus profonds désirs avec une confiance sans limite?
Le pouvoir de la Loi merveilleuse dépasse largement la compréhension de notre esprit.
C'est pourquoi on l'appelle "merveilleuse".
Notre défi est de rêver de résultat aussi vaste que le pouvoir de la Loi merveilleuse qui est sans limite.
Avec cette attitude dans la foi, vous pouvez puiser le pouvoir infini de la Loi dans les profondeurs de votre vie
pour créer un avenir de Joie, de gratitude et de victoire.
Quand vous vous retrouvez dans une impasse, priez pour vous libérer des chaînes du doute et de la peur qui obscurcissent votre croyance.
Priez pour la confiance et le courage sans bornes de vaincre votre passé et d'avancer joyeusement sur le chemin de votre brillant avenir.
"
<3
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 04 déc.17, 19:57Les Gohonzons prennent la forme d'un mandala tracé sur papier à l'encre sumi (encre de Chine) ou sur bois avec des caractères dorés. Au centre du Gohonzon est écrit : “Namu_myōhō_renge_kyō - Nichiren” indiquant l'identité de la Personne et de la Loi : le Bouddha et le Dharma ne font qu'un. La Sōka Gakkai et la Nichiren Shōshū utilisent les citations des écrits de Nichiren qui évoquent l'inscription du Gohonzon, notamment :
« Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte88. (août 1277) »
« Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi. » »
« C'est ma propre vie à moi, Nichiren, qui devient l'encre sumi avec laquelle je calligraphie ce Gohonzon. Vous devez donc croire en ce Gohonzon de tout votre cœur. La volonté du Bouddha Shākyamuni est le Sūtra du Lotus mais l'âme de Nichiren n'est autre que Nam-myōhō-renge-kyō87. »
— Nichiren, Écrits, 415, Réponse à Kyōo - (août 1273)
« Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte88. (août 1277) »
« Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi. » »
« C'est ma propre vie à moi, Nichiren, qui devient l'encre sumi avec laquelle je calligraphie ce Gohonzon. Vous devez donc croire en ce Gohonzon de tout votre cœur. La volonté du Bouddha Shākyamuni est le Sūtra du Lotus mais l'âme de Nichiren n'est autre que Nam-myōhō-renge-kyō87. »
— Nichiren, Écrits, 415, Réponse à Kyōo - (août 1273)
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 05 déc.17, 00:56Hommage au soutra du lotus, le trésor de la loi.
Lotus 10 :
"Et celui qui désire l'omniscience,
comment parviendra-t-il à l'obtenir promptement ?
En comprenant ce soutra,
ou en honorant celui qui l'a compris."
Lotus 10 :
"Et celui qui désire l'omniscience,
comment parviendra-t-il à l'obtenir promptement ?
En comprenant ce soutra,
ou en honorant celui qui l'a compris."
La vérité = la réalité
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 05 déc.17, 02:27Gohonzon dans le Sûtra du Lotus et composition .
" D’abord, [je voudrais vous rappeler que,] pendant les cinquante années où le Bouddha enseigna en ce monde, c’est seulement dans les huit dernières années qu’il révéla le Gohonzon [objet de vénération], dans les huit chapitres [du Sūtra du Lotus] compris entre le chapitre “Surgir de terre” et le chapitre “Transmission”.
Or, [si on pense] aux trois époques qui ont suivi la disparition du Bouddha, [il faut remarquer] que, au cours des deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, le terme d’« objet de vénération de l’enseignement essentiel » n’existait pas encore. Comment l’objet de vénération aurait-il pu alors être révélé ? De plus, personne n’aurait pu lui donner forme.
Tiantai, Miaole et Dengyō le perçurent dans leur cœur mais, pour une raison qu’on ignore, ils ne l’exprimèrent jamais sous forme verbale, de même que Yan Yuan1 s’éveilla au véritable sens de l’enseignement de Confucius mais ne l’exprima jamais. Cependant, il est établi explicitement dans le Sūtra et dans les commentaires de Tiantai et de Miaole que le Gohonzon apparaîtra deux mille ans après la disparition du Bouddha, dans les cinq cents premières années de l’époque de la Fin de la Loi.
Qu’il est merveilleux que, un peu plus de deux cents ans après l’entrée dans l’époque de la Fin de la Loi, j’ai été le premier à révéler ce grand mandala, bannière de la propagation du Sūtra du Lotus, alors que des personnes comme Nagarjuna et Vasubandhu, Tiantai et Miaole, n’ont pas pu le faire.
Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.
Tout cela compose l’objet de vénération.
C’est ce qu’indique le Sūtra lorsqu’il parle de « la réalité ultime de tous les phénomènes4 ». Miaole déclara : « La réalité ultime se manifeste toujours dans tous les phénomènes et tous les phénomènes se manifestent toujours dans les dix facteurs. Les dix facteurs se manifestent toujours dans les dix états et les dix états se manifestent toujours dans la vie et dans son environnement5. » Il est également déclaré que le principe profond de la réalité ultime est le Myōhō-renge-kyō originellement inhérent6. Le Grand Maître Dengyō a dit : « Un instant de vie comprenant les trois mille mondes est en soi le bouddha de la Joie-Sans-Limite ; ce bouddha a abandonné son auguste apparence7. » C’est pourquoi ce Gohonzon sera appelé « grand mandala » sans précédent. Quelque deux mille deux cent vingt années se sont écoulées depuis la disparition du Bouddha avant qu’il n’apparaisse.
Une femme qui fait des offrandes à ce Gohonzon attire le bonheur en cette vie et, p.840dans la suivante, le Gohonzon sera avec elle et la protégera toujours. Comme une lanterne dans l’obscurité, comme un guide et porteur robuste sur un chemin de montagne accidenté, le Gohonzon veillera sur vous et vous protégera, Dame Nichinyo, partout où vous irez. Par conséquent, gardez-vous de ceux qui calomnient la Loi de la même façon que vous essaieriez d’empêcher une courtisane de s’approcher de votre maison. Tel est le sens de la phrase « repousser les personnes qui conduisent à l’erreur, pour ne choisir que des amis de bien8 ».
Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ».
Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant11 ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi12 ».
Puisque les disciples de Nichiren, moines et laïcs, croient uniquement dans le Sūtra du Lotus, en renonçant très clairement à se servir des moyens opportuns13 et sans accepter un seul verset d’aucun autre sūtra, précisément comme le Sūtra du Lotus enseigne à le faire, ils peuvent entrer dans la Tour aux trésors du Gohonzon. C’est vraiment rassurant ! Faites autant d’efforts que possible dans l’intérêt de votre prochaine vie. Le plus important, c’est que la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō est la seule voie menant à la bouddhéité. Mais cela dépend de la profondeur de votre foi car la foi est la base de la Loi bouddhique. Il est dit dans le quatrième volume de La Grande Concentration et Pénétration : « La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi. » Il est expliqué dans le quatrième volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « À propos de la phrase “La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi”, [sachez que] Confucius lui-même enseigna que la foi vient en premier et représente ce qu’il y a de plus important. C’est donc encore plus vrai pour les profondes doctrines de la Loi bouddhique ! Sans foi, comment y accéderait-on ? C’est pourquoi le Sūtra de la Guirlande de fleurs définit la foi comme le fondement de la voie et la mère des bienfaits. » Il est dit dans le premier volume de La Grande Concentration et Pénétration : « Comment entendre, croire et pratiquer l’enseignement parfait pour atteindre l’illumination parfaite ? » Il est dit dans le premier volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « “Croire dans l’enseignement parfait” signifie éveiller la foi par la doctrine et faire de la foi la base de la pratique. »
Un texte non-bouddhique relate que, parce que l’empereur des Han15 crut dans le rapport de son aide de camp, les eaux d’une rivière gelèrent aussitôt. Un autre dit comment Li Guang, désireux de venger son père, enfonça une flèche jusqu’à l’encoche dans un rocher enfoui dans l’herbe. Selon les commentaires de Tiantai et de Miaole, il est parfaitement clair que la foi est le point essentiel. La rivière gela parce que l’empereur des Han crut totalement dans les paroles de son vassal. Et Li Guang perça un rocher d’une flèche parce qu’il était convaincu qu’il s’agissait là du tigre qui avait tué son père. Cela est encore plus vrai pour la Loi bouddhique !
La foi dans le Sūtra du Lotus et la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō incluent en soi les cinq étapes de la pratique. C’est ce point-là, c’est-à-dire la pratique merveilleuse comportant l’accomplissement immédiat des cinq pratiques, qui fut transmis au Grand Maître Dengyō lorsqu’il se rendit dans la Chine des Tang et rencontra le révérend Daosui. Il n’est pas d’enseignement plus important que celui-là pour les disciples, moines et laïcs, de Nichiren. C’est ce qui est indiqué dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux de l’Ainsi-Venu16 ”. Je vous écrirai encore en détail.
Avec tout mon respect,
Nichiren
Le vingt-troisième jour du huitième mois de la troisième année de Kenji [1277]
Réponse à Nichinyo
" D’abord, [je voudrais vous rappeler que,] pendant les cinquante années où le Bouddha enseigna en ce monde, c’est seulement dans les huit dernières années qu’il révéla le Gohonzon [objet de vénération], dans les huit chapitres [du Sūtra du Lotus] compris entre le chapitre “Surgir de terre” et le chapitre “Transmission”.
Or, [si on pense] aux trois époques qui ont suivi la disparition du Bouddha, [il faut remarquer] que, au cours des deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, le terme d’« objet de vénération de l’enseignement essentiel » n’existait pas encore. Comment l’objet de vénération aurait-il pu alors être révélé ? De plus, personne n’aurait pu lui donner forme.
Tiantai, Miaole et Dengyō le perçurent dans leur cœur mais, pour une raison qu’on ignore, ils ne l’exprimèrent jamais sous forme verbale, de même que Yan Yuan1 s’éveilla au véritable sens de l’enseignement de Confucius mais ne l’exprima jamais. Cependant, il est établi explicitement dans le Sūtra et dans les commentaires de Tiantai et de Miaole que le Gohonzon apparaîtra deux mille ans après la disparition du Bouddha, dans les cinq cents premières années de l’époque de la Fin de la Loi.
Qu’il est merveilleux que, un peu plus de deux cents ans après l’entrée dans l’époque de la Fin de la Loi, j’ai été le premier à révéler ce grand mandala, bannière de la propagation du Sūtra du Lotus, alors que des personnes comme Nagarjuna et Vasubandhu, Tiantai et Miaole, n’ont pas pu le faire.
Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.
Tout cela compose l’objet de vénération.
C’est ce qu’indique le Sūtra lorsqu’il parle de « la réalité ultime de tous les phénomènes4 ». Miaole déclara : « La réalité ultime se manifeste toujours dans tous les phénomènes et tous les phénomènes se manifestent toujours dans les dix facteurs. Les dix facteurs se manifestent toujours dans les dix états et les dix états se manifestent toujours dans la vie et dans son environnement5. » Il est également déclaré que le principe profond de la réalité ultime est le Myōhō-renge-kyō originellement inhérent6. Le Grand Maître Dengyō a dit : « Un instant de vie comprenant les trois mille mondes est en soi le bouddha de la Joie-Sans-Limite ; ce bouddha a abandonné son auguste apparence7. » C’est pourquoi ce Gohonzon sera appelé « grand mandala » sans précédent. Quelque deux mille deux cent vingt années se sont écoulées depuis la disparition du Bouddha avant qu’il n’apparaisse.
Une femme qui fait des offrandes à ce Gohonzon attire le bonheur en cette vie et, p.840dans la suivante, le Gohonzon sera avec elle et la protégera toujours. Comme une lanterne dans l’obscurité, comme un guide et porteur robuste sur un chemin de montagne accidenté, le Gohonzon veillera sur vous et vous protégera, Dame Nichinyo, partout où vous irez. Par conséquent, gardez-vous de ceux qui calomnient la Loi de la même façon que vous essaieriez d’empêcher une courtisane de s’approcher de votre maison. Tel est le sens de la phrase « repousser les personnes qui conduisent à l’erreur, pour ne choisir que des amis de bien8 ».
Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ».
Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant11 ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi12 ».
Puisque les disciples de Nichiren, moines et laïcs, croient uniquement dans le Sūtra du Lotus, en renonçant très clairement à se servir des moyens opportuns13 et sans accepter un seul verset d’aucun autre sūtra, précisément comme le Sūtra du Lotus enseigne à le faire, ils peuvent entrer dans la Tour aux trésors du Gohonzon. C’est vraiment rassurant ! Faites autant d’efforts que possible dans l’intérêt de votre prochaine vie. Le plus important, c’est que la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō est la seule voie menant à la bouddhéité. Mais cela dépend de la profondeur de votre foi car la foi est la base de la Loi bouddhique. Il est dit dans le quatrième volume de La Grande Concentration et Pénétration : « La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi. » Il est expliqué dans le quatrième volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « À propos de la phrase “La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi”, [sachez que] Confucius lui-même enseigna que la foi vient en premier et représente ce qu’il y a de plus important. C’est donc encore plus vrai pour les profondes doctrines de la Loi bouddhique ! Sans foi, comment y accéderait-on ? C’est pourquoi le Sūtra de la Guirlande de fleurs définit la foi comme le fondement de la voie et la mère des bienfaits. » Il est dit dans le premier volume de La Grande Concentration et Pénétration : « Comment entendre, croire et pratiquer l’enseignement parfait pour atteindre l’illumination parfaite ? » Il est dit dans le premier volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « “Croire dans l’enseignement parfait” signifie éveiller la foi par la doctrine et faire de la foi la base de la pratique. »
Un texte non-bouddhique relate que, parce que l’empereur des Han15 crut dans le rapport de son aide de camp, les eaux d’une rivière gelèrent aussitôt. Un autre dit comment Li Guang, désireux de venger son père, enfonça une flèche jusqu’à l’encoche dans un rocher enfoui dans l’herbe. Selon les commentaires de Tiantai et de Miaole, il est parfaitement clair que la foi est le point essentiel. La rivière gela parce que l’empereur des Han crut totalement dans les paroles de son vassal. Et Li Guang perça un rocher d’une flèche parce qu’il était convaincu qu’il s’agissait là du tigre qui avait tué son père. Cela est encore plus vrai pour la Loi bouddhique !
La foi dans le Sūtra du Lotus et la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō incluent en soi les cinq étapes de la pratique. C’est ce point-là, c’est-à-dire la pratique merveilleuse comportant l’accomplissement immédiat des cinq pratiques, qui fut transmis au Grand Maître Dengyō lorsqu’il se rendit dans la Chine des Tang et rencontra le révérend Daosui. Il n’est pas d’enseignement plus important que celui-là pour les disciples, moines et laïcs, de Nichiren. C’est ce qui est indiqué dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux de l’Ainsi-Venu16 ”. Je vous écrirai encore en détail.
Avec tout mon respect,
Nichiren
Le vingt-troisième jour du huitième mois de la troisième année de Kenji [1277]
Réponse à Nichinyo
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 10 déc.17, 05:01" Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "
Merci Yvon.
Amitié.
Merci Yvon.
Amitié.
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https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 17 déc.17, 04:59Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren , un moine fanatique du 13ème siècle qui n'a pratiquement eu aucun élève de son vivant et qui menaçait de mort tout maitre et moines au japon qui ne reconnaissait pas sa seule pratique inventée comme étant la seule véritable façon de pratiquer le bouddhisme .
Rappelons qu'aucun école qui se réclame de l'enseignement de Nichiren n'est reconnue par l'union bouddhiste de france et l'union bouddhiste européenne .
Ce sujet présente donc la vision d'une secte, la soka gakkaï essentiellement et pas celle du bouddhisme .
http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvanc ... akka%C3%AF
Rappelons qu'aucun école qui se réclame de l'enseignement de Nichiren n'est reconnue par l'union bouddhiste de france et l'union bouddhiste européenne .
Ce sujet présente donc la vision d'une secte, la soka gakkaï essentiellement et pas celle du bouddhisme .
http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvanc ... akka%C3%AF
Ni le gohonzon , sorte de griffonage en chinois ni le mantra en chinois " Nam myo rengé kyo" sont de bouddha , puisque bouddha ne parlait pas chinois et n'a jamais mis les pieds en chine . Quel rapport entre le bouddhisme et ces pratiques inventées de toutes pièces par Nichiren , un moine fou , fanatique du 13 ème siècle ?" Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 17 déc.17, 06:05Nichiren à dit :vic a écrit :Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren ,
Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 03:44Et bien si, vic, le Gohonzon a été CRÉE par Nichiren , je cite : "à l'encre sumi" , soit issu de sa propre EXPÉRIENCE de vie. Personne d'autre n'a crée le Gohonzon.vic a écrit :Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren , un moine fanatique du 13ème siècle
"Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "
et ce n'est pas donc pas un 'papier' ordinaire............................
Je viens partager mon expérience de la pratique de ce bouddhisme.
Face au Gohonzon, comme chaque pratiquant, je me trouve face à ma vie. Il n'y a ni Dieu, ni autre autorité que moi en cela.
Dans cet espace intime et serein, je me trouve libre de rentrer en connexion avec mes envies profondes. Quelle qu'elles soient.
Cet espace est vital pour moi.
Loin des orientations de ma famille, des exigences de la société ou de mon travail, des pressions sociales...je m'apaise doucement et retrouve mon flux, mon énergie, propre à ma personnalité.
Plus je reste longtemps en pratique (récitation de Nam Myoho Rengé Kyo à la cadence d'un cheval au galop/ tout inclure, revenir à la Vie) et plus je puise de l'énergie. Cette force vitale innée, et illimitée, dont parle régulièrement les pratiquants.
L'objectif en ligne de mire est la paix mondial.
Il semble que si je pratiquais pour que ma voisine de pallier déménage le plus loin possible ou pire, qu'il lui arrive du mal (ce que je n'ai jamais pensé même faire face au Gohonzon) , j'imagine facilement qu'en sortant de chez moi ma haine me ferait tomber des escaliers et que le comble serait que ma chère voisine vienne me porter secours........................................
Pour dire que nous ne pratiquons pas à faire appel aux souffrances supplémentaire , comme c'est le cas de certain culte obscur présent sur terre.
Ma pratique pour ma part n'est pas intellectuelle....................
J'ai un esprit abstrait. Joueur. En couleur et sensations directe.
Mais nous sommes tous différent.
Pour finir, j'en viens au sens même de cette pratique : la tour aux trésors.
En chacun de nous, se trouve millier d'aptitudes, ressources, et potentiel.
La pratique me permet d'accéder à tout cela, petit à petit, et toujours dans cet espace aussi neutre que possible : face à moi même.
Parfois j'ai un éclair de clairvoyance ! je veux faire ceci ou cela dans ma vie...j'aime m'exprimer par la danse par exemple, encore un espace pour moi ou on peut me regarder mais on ne peut me toucher ou gêner mon corps quoi. Je parle de moi là.. Je déteste sortir en talons car je trouve nos sociétés plus superficiel que mon caractère me permet de supporter sans m'énerver, après un sourire malsain ou une remarque déplacée. Bref, le jour d'après, je change de "rêve", et ainsi de suite. L'esprit est ainsi fait que l'on passe de joie à blouse, d'une pensée à une autre..c'est la nature même de l'humain. La pratique me permet donc de fixer un objectif. Le plus important n'est pas en soi de le réaliser faute de culpabilité que de l'avoir simplement établi, et de le renouveler au besoin.
Chacun fixe de petit défi pour soi-même comme de grand défi pour l'ensemble.
La tour au trésors est un aspect purement merveilleux lorsqu'on le ressens, grâce à cette pratique.
Bien que je n'arrive pas à me sentir aussi libre, vibrante et heureuse dans mon quotidien que devant le Gohonzon, il n'empêche que je m'approche petit à petit de mon bonheur
indestructible.
Voilà donc ce que je souhaitais partager avec vous, avant de vous laisser dialoguer sur ce forum des différentes "portes" nous permettant de chérir nos vies et d'apprécier tout simplement la vie.
Nam Myoho Renge Kyo
Bonne journée
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
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Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 04:051. Namu Myôhô Renge Kyô.
Le nom de la Loi éternelle de la vie.
C’est aussi le titre (daimoku) du Sûtra du Lotus (Myôhô Renge Kyô) qui exprime la nature indissociable de la vie du Bouddha et de la Loi ultime.
2. Nichiren.
Le nom (« Soleil-lotus ») que se donna le Pratiquant du Sûtra du Lotus en révélant cette Loi afin d’ouvrir la voie menant tous les êtres à l’état de bouddha..
3. Zai gohan.
« Ceci est le sceau ». Cela atteste la signature de Nichiren Daishonin.
4. Dai Bishamon tennô
L’un des quatre grands rois du ciel (« Celui-qui-écoute-de-nombreux-enseignements », sanskrit : Vaishravana), appelé aussi Tamon.
Il représente le Nord, il protège le lieu où la Loi est enseignée et il écoute bien.
5. Dai Jikoku tennô
Le grand roi du ciel Jikoku (« Soutient-du-pays », skt. : Dhritarashtra). Il représente l’Est, il pacifie et protège le pays, le monde, en entretenant sa prospérité.
6. Dai Zôchô tennô
Le grand roi du ciel Zôjô ou Zôchô (« essor-et-développement », skt. : Virûdhaka. Il représente le Sud, sa fonction est de soulager les êtres de leurs souffrances.
7. Dai Kômoku tennô
Le grand roi du ciel Kômoku (« Vision-large », skt. : Virûpâksha). Il représente l’Ouest. Sa fonction est d’encourager l’aspiration à l’Eveil, de discerner le mal et de punirceux qui le commettent.
8. Namu Shakyamuni butsu
Le bouddha Shakyamuni. La sagesse subjective.
9. Namu Tahô nyorai
L’ainsi-venu Tahô (« Nombreux-trésors », skt. : Prabhutaratna Tathâgata).
La réalité objective ou vérité.
10. Namu Jôgyô bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô (« Pratiques-supérieures », skt. : Vishishtacharitra).
Le premier des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre.
Il représente la vertu ou la qualité du véritable soi, de la véritable identité.
11. Namu Muhengyô bosatsu
Le bodhisattva Muhengyô (« Pratiques-sans-limites », skt. : Anantacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente l’éternité, l’une des quatre vertus ou qualités présentes dans la vie d’un bouddha.
12. Nam Jôgyô (ou Jyôgyô) bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô ou Jyôgyô (« Pratiques-pures », skt. : Vishuddhachâritra).
L’un des quatre bodhisattvas guidant les bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la pureté, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.
13. Namu Anryûgyô bosatsu
Le bodhisattva Anryûgyô (« Pratiques-d’une-conviction-inébranlable », skt. : Supratishthitacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la joie, le bonheur, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.
14. Yû kuyosha fuku ka jugô
« Quiconque fera des offrandes au Gohonzon obtiendra, en cette vie, une bonne fortune dépassant celle obtenue par un bouddha doté des dix titres honorables. »
C’est le principe de la rétribution positive, la bonne fortune.
En bouddhisme, faire des offrandes a un sens large, ici cela signifie notamment respecter et faire l’éloge.
15. Nyaru nôransha zu ha shichibun
« Quiconque s’attaquera ou nuira aux pratiquants de la Loi bouddhique aura la tête brisée en sept morceaux (c’est-à-dire sera malheureux). » Cela exprime le principe de la rétribution négative, la perte.
16. Dai Nittennô
« Le grand roi céleste du soleil », force de l’univers.
17. Dai-rokuten no ma-ô
« Le roi-démon du Sixième Ciel ».
L’obscurité fondamentale.
18. Dai Bonten ô
« Le roi céleste Mahâbrahmâ ou « le grand roi céleste Brahmâ ».
Bonten et Taishaku sont les deux divinités protectrices qui président aux fonctions de l’univers.
19. Taishaku tennô
« Le roi céleste Shakra Devânâm Indrah », aussi identifié sous la forme de la divinité Indra dans la mythologie indienne.
20. Dai Gattennô
« Le grand roi céleste de la lune », force de l’univers.
21. Dai Myôjô tennô
« Le grand roi céleste des étoiles », force de l’univers.
22. Râga-râja
« Le-roi-de-l’amour-empli-de-désirs » (en japonais : Aizen-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. L’un des rois-de-la-sagesse, il purifie, grâce à son amour, les êtres humains de leurs désirs terrestres et les libère des illusions et des souffrances provenant de ces désirs, il représente le principe « les troubles et désirs terrestres se transforment [par la pratique bouddhique] en boddhéité. » (jap. : bonnô-soku-bodai)
23. Achala
« L’immuable-roi-de-la-sagesse » (jap. : Fudô-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. Représentant le principe « les souffrances de la naissance et de la mort se transforment [par la pratique bouddhique] en nirvana », la cessation des souffrances (jap. : shoji-soku-nehan).
24. Tendai daishi
Le grand maître T’ien-t’ai (538-597), la transmission du véritable héritage du bouddhisme en Chine.
25. Kishimojin
Kishimojin (skt. : Haritî). L’ogresse, mère des filles-démones.
26. Jû-rasetsu-nyo
Les dix filles démones (skt. : Rakshasi).
27. Dengyô daishi
Le grand maître Dengyô (767-822), la transmission du véritable héritage du bouddhisme au Japon.
28. Hachi dai ryû-ô
Les huit grands rois-dragons.
29. Hachiman dai bosatsu
Le grand bodhisattva Hachiman.
30. Tenshô daijin
La grande déesse du soleil. Avec Hachiman ce sont les deux divinités tutélaires du Japon.
31. Butsu metsu go ni-sen ni-hyaku sanjû yo-nen no a-ida ichi-enbudai no uchi mizô-u no dai-mandara nari
« Depuis la mort du Bouddha, pendant plus de 2230 ans, jamais dans le monde entier n’a été révélé ce mandala suprême.»
32. Kore o shosha shi tatematsuru
« J’ai respectueusement retranscrit ceci. »
33. Nichikan (sa signature)
Le 26e grand patriarche, son nom et sa signature. Il a retranscrit ce Gohonzon.
34. Kyôhô go-kanoe-ne-nen roku-gatsu jûsan-nichi
Date de la transcription : été 1720. « le 13e jour du 6e mois lunaire de la 5e année de Kyôhô. »
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 05:43Mais il pouvait dire ce qu'il voulait , ce gohonzon n'est pas décrit dans le soutra du lotus et n'a aucun rapport avec lui , c'est une invention de nichiren lui même .Yvon a dit : Nichiren a dit :Ce mandala n’est en aucun cas mon invention.
je rappelle que ces grifonnages en chinois sur le gohonzon ne sont pas du bouddhisme et que bouddha n'a jamais mis les pieds en chine de son vivant et ne parlait pas le chinois .
Dans le soutra du lotus , bouddha décrit une scène avec divers personnages présents , et Nichiren a inventé une façon de représenter cette scène à sa sauce , en remplaçant les personnages par des grifonnages en chinois sur un bout de papier et il prétendait que son invention avait des pouvoirs magiques .
Du reste ce gohonzon et ces prétendus pouvoirs magiques ne sont pas reconnnus dans les autres écoles du bouddhisme qui ne l'utilisent pas et n'en reconnaissent aucune vertu particulière .
C'est un peu comme si j'écrivais le nom des apôtres sur une feuille de papier et que je mettais cette feuille devant moi en prétendant en recevoir des pouvoirs magiques . C'est du placébo , rien de plus .
Si vraiment ce gohonzon avait des pouvoirs magiques , toutes les écoles du bouddhisme se seraient précipitées pour l'adopter .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 06:42Faux :vic a écrit : ce gohonzon n'est pas décrit dans le soutra du lotus et n'a aucun rapport avec lui , .
le Sutra du Lotus explique le Gohonzon dans les huit chapitres qui vont du chapitre Yujutsu* (XV) au chapitre Zokurui (XXII).
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 07:01Faux , le soutra du lotus n'explique pas ce griffonnage des noms de personne en chinois comme sur le gohonzon , jamais de la vie .
Le soutra du lotus ne parle que d'une scène où sont décris des personnages présents , il ne dit pas de griffonner un truc en chinois sur une feuille avec les noms des personnes décrites dans cette scène et de se mettre devant ensuite . Rien de tel n'est décrit dans le soutra du lotus .
Bouddha ne parlait même pas chinois en plus .
Le soutra du lotus ne parle que d'une scène où sont décris des personnages présents , il ne dit pas de griffonner un truc en chinois sur une feuille avec les noms des personnes décrites dans cette scène et de se mettre devant ensuite . Rien de tel n'est décrit dans le soutra du lotus .
Bouddha ne parlait même pas chinois en plus .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 07:24Gohonzon
Bien que peu digne d'un tel honneur, Nichiren fut néanmoins le premier à propager le Dharma merveilleux transmise au bodhisattva Jogyo pour qu'il la répande à l'époque des Derniers jours du Dharma. Nichiren fut aussi le premier à inscrire le Gohonzon, matérialisation du bouddha d'un passé infini révélé par le chapitre Juryo (XVI) de l'enseignement essentiel (honmon), du bouddha Taho dont l'apparition est décrite dans le chapitre Hoto (XI) de l'enseignement théorique (shakumon), et des bodhisattvas Surgis de Terre que l'on voit apparaître dans le chapitre Yujutsu (XV). (Du Sutra du Lotus )
On peut haïr Nichiren mais on ne peut nier la réalité de son Eveil. [...] Dans cette lettre, j'ai écrit mes enseignements les plus importants. Saisissez leur signification et faites-en une partie intégrante de votre vie. Croyez dans le Gohonzon, objet de vénération suprême en ce monde. Forgez-vous une foi forte et recevez la protection de Shakyamuni, Taho et de tous les autres bouddhas.
Ecrit : La véritable ainsité de la vie (mai 1273 à Daizen-bo)
Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo mais il ne le révéla pas, depuis le moment où il apparut en ce monde et pendant les quarante et quelques premières années où il enseigna.
Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique (shakumon). C'est seulement dans le chapitre Hoto (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki (XXI) et Zokurui (XXII)
Ecrit : Réponse à Nii-ama (Minobu, 16 février 1275 à Nii-ama)
Bien que peu digne d'un tel honneur, Nichiren fut néanmoins le premier à propager le Dharma merveilleux transmise au bodhisattva Jogyo pour qu'il la répande à l'époque des Derniers jours du Dharma. Nichiren fut aussi le premier à inscrire le Gohonzon, matérialisation du bouddha d'un passé infini révélé par le chapitre Juryo (XVI) de l'enseignement essentiel (honmon), du bouddha Taho dont l'apparition est décrite dans le chapitre Hoto (XI) de l'enseignement théorique (shakumon), et des bodhisattvas Surgis de Terre que l'on voit apparaître dans le chapitre Yujutsu (XV). (Du Sutra du Lotus )
On peut haïr Nichiren mais on ne peut nier la réalité de son Eveil. [...] Dans cette lettre, j'ai écrit mes enseignements les plus importants. Saisissez leur signification et faites-en une partie intégrante de votre vie. Croyez dans le Gohonzon, objet de vénération suprême en ce monde. Forgez-vous une foi forte et recevez la protection de Shakyamuni, Taho et de tous les autres bouddhas.
Ecrit : La véritable ainsité de la vie (mai 1273 à Daizen-bo)
Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo mais il ne le révéla pas, depuis le moment où il apparut en ce monde et pendant les quarante et quelques premières années où il enseigna.
Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique (shakumon). C'est seulement dans le chapitre Hoto (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki (XXI) et Zokurui (XXII)
Ecrit : Réponse à Nii-ama (Minobu, 16 février 1275 à Nii-ama)
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 18 déc.17, 21:19Shakyamuni n'a rien a voir avec les élucubrations d'un nichiren.
Et la feuille de papier A4 avec les gribouillages de divinités que vous vénérez comme un grigri, sensée régler magiquement (lol la loi mystique) tous vos problèmes n''est pas dans le sutra du lotus.
Votre dernier post montre que c'est une pure création de nichiren [EDIT] !
Et la feuille de papier A4 avec les gribouillages de divinités que vous vénérez comme un grigri, sensée régler magiquement (lol la loi mystique) tous vos problèmes n''est pas dans le sutra du lotus.
Votre dernier post montre que c'est une pure création de nichiren [EDIT] !
Re: Gohozon (objet de culte)
Ecrit le 21 déc.17, 01:44Je viens d'expliquer que le Gohonzon est bel et bien énoncé dans le Sutra du Lotus . Maintenant si vous nier cette évidence c'est votre problème .
Le Gohonzon n'a rien de magique c'est le moyen extérieur de révéler son état de bouddha intérieur .
Qu’est-ce que le Gohonzon ?
Ryuei Michael McCormick
Question :
Si le Gohonzon est vraiment le reflet de notre nature de bouddha (bussho, buddha-dhatu) et que le mandala nous aide simplement à nous concentrer lors de la récitation de daimoku, alors ne peut-on dire que toute vie est un Gohonzon ? Car toute vie contient la nature de bouddha et notre nature de bouddha est contenue dans toute vie.
Réponse :
Je suis d’accord avec vous pour une part mais il convient d’ajouter quelques remarques :
1. Le mot Gohonzon est employé en équivalent de mandala alors que ce n’est pas tout à fait exact. Les mandalas représentent le Gohonzon, à l’égal d’autres figurations, tels les portraits ou les statues, alors que le Gohonzon n’est pas un objet qui pourrait être reçu ou donné, et je ne considère pas comme pratiquant du Dharma bouddhique quiconque chosifie le Gohonzon.
2. En s’appuyant sur les goshos, et particulièrement sur les cinq Ecrits majeurs, la Nichiren Shu enseigne que le Gohonzon est le Bouddha Shakyamuni Atemporel qui n’est autre que le Dharma Merveilleux lui-même. Et pour être encore plus précis (suivant en cela les arguments de la Kempon Hokke Shu qui me l’a fait remarquer), le Gohonzon est le Bouddha Eternel Shakyamuni en train de transférer le Dharma Merveilleux contenu dans le Sutra du Lotus à tous les êtres sensitifs lors de la Cérémonie dans les Airs.
3. Pour être encore plus précis, et d’après les goshos et les commentaires de l’Ecole Tian-tai sur lesquels Nichiren fonde ses enseignements, le Bouddha Atemporel Shakyamuni dont parle le chapitre XVI du Sutra du Lotus est l’unité des trois corps (trikaya) : le corps du Dharma (Dharmakaya, hosshin), le corps de sagesse ou de rétribution (sambhogakaya, hoshin) et le corps de manifestation (nirmanakaya, ojin). Cela est important car cela révèle la relation entre le Bouddha et notre propre nature de bouddha. Cette relation étant beaucoup plus complexe qu’on ne l’entend généralement.
4. Il semble qu’en parlant de la nature de bouddha vous désigniez le Dharmakaya dans le sens où c’est le Dharmakaya qui est notre vraie nature. Le Dharmakaya est la Vérité qui se réveille ou à laquelle on s’éveille et il n’est en rien différent de nos vies. Ce Dharmakaya est personnifié par Mahavairocana Tathagata (Dainichi Nyorai) dans le Shingon. Mais le Dharmakaya n’est pas le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Celui-ci relève plus de notre pratique et n’est pas la simple potentialité d’Eveil de notre nature de bouddha. Il faut qu’il y ait un contact constamment actualisé avec la bodhéité de Shakyamuni Atemporel afin de le déclencher. Ce contact déclencheur est Namu Myoho Renge Kyo.
5. Bouddha c’est la bodhéité actualisée, c’est une personne qui a fait jaillir tous les mérites, les vertus, la compassion et la capacité d’enseigner d’un véritable Ainsi-venu et qui se présente sous les deux aspects, celui du sambhogakaya, corps de sagesse et celui du nirmanakaya, corps de manifestation. Le sambhogakaya, appelé également corps de rétribution, est la forme spiritualisée de la nature du Bouddha. C’est le corps que normalement seuls les bodhisattvas avancés peuvent percevoir. Le sambhogakaya possède les 32 marques et 80 caractéristiques ainsi qu’une lumière infinie, la prajna, et sa réalisation, la compassion. Le sambhogakaya est généralement personnifié par le Bouddha Amitabha mais cette présence spirituelle constante de lumière et de vie n’est pas non plus le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Pas plus que ne l’est le corps de manifestation, nirmanakaya ou Bouddha historique. Toutefois, aussi bien le corps de rétribution que le corps de manifestation sont parties intégrantes du bouddhisme de Nichiren, au même titre que le corps du Dharma ou nature de bouddha.
6 Nous en arrivons donc à l’interprétation radicale de Zhiyi (Grand-Maître Tian-Tai) qu’adopte également Nichiren et qui distingue le Bouddha du XVIème chapitre de tous les autres bouddhas ou gohonzons d’autres écoles. Ce Bouddha du chapitre XVI est à la fois la potentialité universelle de la nature de bouddha, la bodhéité actualisée d’un corps de rétribution toujours présent et une manifestation concrète de Shakyamuni dans ce monde. L’universel, l’idéal et le concret, dans leur unité, touchent notre vie par le biais du Sutra du Lotus, qui, dans le monde d’aujourd’hui, se médiatise en Daimoku. Le Bouddha Shakyamuni Atemporel est l’unité des trois corps, trikaya et c’est la vision la plus achevée d’un Bouddha. Le Gohonzon est ainsi la conjonction de la Vérité, de la Sagesse qui l’explicite et de la Compassion en action ; c'est le partage avec tous les êtres.
7. Le Gohonzon n’est ni un objet, ni juste le Bouddha historique Shakyamuni, ni une omniprésence spirituelle, ni la nature de bouddha, ni la potentialité de l’Eveil ; pas plus qu’il n’est l’Eveil réalisé quelque part en dehors de soi ; il n’est ni une autre personne, ni un self, ni un système soliptique ; il n’est ni un principe abstrait, ni le texte du Sutra du Lotus, ni rien de cette sorte. On aurait envie de dire que le Gohonzon est le lieu de rencontre de tout cela pour nous et en nous mais une telle formulation serait un peu poussée, très technique et finalement juste un tour de passe-passe mystique.
8. Il serait plus judicieux de dire que le Gohonzon est l’Eveil, sans avoir besoin de distinguer soi et l’Autre, ceci et cela, sans le réduire ni en objet physique ni en concept. C’est l’Eveil en tant qu’adhésion totale à la Vérité Merveilleuse qui fleurit telle une fleur du lotus et à laquelle se réfère l’Enseignement-Dharma.
9. Les cérémonies que nous effectuons sont essentiellement destinées à nous aider à revenir à ce point essentiel.
10. On me connaît pour avoir dit : « Les seuls qui peuvent recevoir le mandala sont ceux qui ont compris qu’ils n’ont pas un besoin essentiel de le recevoir ».
Le Gohonzon n'a rien de magique c'est le moyen extérieur de révéler son état de bouddha intérieur .
Qu’est-ce que le Gohonzon ?
Ryuei Michael McCormick
Question :
Si le Gohonzon est vraiment le reflet de notre nature de bouddha (bussho, buddha-dhatu) et que le mandala nous aide simplement à nous concentrer lors de la récitation de daimoku, alors ne peut-on dire que toute vie est un Gohonzon ? Car toute vie contient la nature de bouddha et notre nature de bouddha est contenue dans toute vie.
Réponse :
Je suis d’accord avec vous pour une part mais il convient d’ajouter quelques remarques :
1. Le mot Gohonzon est employé en équivalent de mandala alors que ce n’est pas tout à fait exact. Les mandalas représentent le Gohonzon, à l’égal d’autres figurations, tels les portraits ou les statues, alors que le Gohonzon n’est pas un objet qui pourrait être reçu ou donné, et je ne considère pas comme pratiquant du Dharma bouddhique quiconque chosifie le Gohonzon.
2. En s’appuyant sur les goshos, et particulièrement sur les cinq Ecrits majeurs, la Nichiren Shu enseigne que le Gohonzon est le Bouddha Shakyamuni Atemporel qui n’est autre que le Dharma Merveilleux lui-même. Et pour être encore plus précis (suivant en cela les arguments de la Kempon Hokke Shu qui me l’a fait remarquer), le Gohonzon est le Bouddha Eternel Shakyamuni en train de transférer le Dharma Merveilleux contenu dans le Sutra du Lotus à tous les êtres sensitifs lors de la Cérémonie dans les Airs.
3. Pour être encore plus précis, et d’après les goshos et les commentaires de l’Ecole Tian-tai sur lesquels Nichiren fonde ses enseignements, le Bouddha Atemporel Shakyamuni dont parle le chapitre XVI du Sutra du Lotus est l’unité des trois corps (trikaya) : le corps du Dharma (Dharmakaya, hosshin), le corps de sagesse ou de rétribution (sambhogakaya, hoshin) et le corps de manifestation (nirmanakaya, ojin). Cela est important car cela révèle la relation entre le Bouddha et notre propre nature de bouddha. Cette relation étant beaucoup plus complexe qu’on ne l’entend généralement.
4. Il semble qu’en parlant de la nature de bouddha vous désigniez le Dharmakaya dans le sens où c’est le Dharmakaya qui est notre vraie nature. Le Dharmakaya est la Vérité qui se réveille ou à laquelle on s’éveille et il n’est en rien différent de nos vies. Ce Dharmakaya est personnifié par Mahavairocana Tathagata (Dainichi Nyorai) dans le Shingon. Mais le Dharmakaya n’est pas le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Celui-ci relève plus de notre pratique et n’est pas la simple potentialité d’Eveil de notre nature de bouddha. Il faut qu’il y ait un contact constamment actualisé avec la bodhéité de Shakyamuni Atemporel afin de le déclencher. Ce contact déclencheur est Namu Myoho Renge Kyo.
5. Bouddha c’est la bodhéité actualisée, c’est une personne qui a fait jaillir tous les mérites, les vertus, la compassion et la capacité d’enseigner d’un véritable Ainsi-venu et qui se présente sous les deux aspects, celui du sambhogakaya, corps de sagesse et celui du nirmanakaya, corps de manifestation. Le sambhogakaya, appelé également corps de rétribution, est la forme spiritualisée de la nature du Bouddha. C’est le corps que normalement seuls les bodhisattvas avancés peuvent percevoir. Le sambhogakaya possède les 32 marques et 80 caractéristiques ainsi qu’une lumière infinie, la prajna, et sa réalisation, la compassion. Le sambhogakaya est généralement personnifié par le Bouddha Amitabha mais cette présence spirituelle constante de lumière et de vie n’est pas non plus le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Pas plus que ne l’est le corps de manifestation, nirmanakaya ou Bouddha historique. Toutefois, aussi bien le corps de rétribution que le corps de manifestation sont parties intégrantes du bouddhisme de Nichiren, au même titre que le corps du Dharma ou nature de bouddha.
6 Nous en arrivons donc à l’interprétation radicale de Zhiyi (Grand-Maître Tian-Tai) qu’adopte également Nichiren et qui distingue le Bouddha du XVIème chapitre de tous les autres bouddhas ou gohonzons d’autres écoles. Ce Bouddha du chapitre XVI est à la fois la potentialité universelle de la nature de bouddha, la bodhéité actualisée d’un corps de rétribution toujours présent et une manifestation concrète de Shakyamuni dans ce monde. L’universel, l’idéal et le concret, dans leur unité, touchent notre vie par le biais du Sutra du Lotus, qui, dans le monde d’aujourd’hui, se médiatise en Daimoku. Le Bouddha Shakyamuni Atemporel est l’unité des trois corps, trikaya et c’est la vision la plus achevée d’un Bouddha. Le Gohonzon est ainsi la conjonction de la Vérité, de la Sagesse qui l’explicite et de la Compassion en action ; c'est le partage avec tous les êtres.
7. Le Gohonzon n’est ni un objet, ni juste le Bouddha historique Shakyamuni, ni une omniprésence spirituelle, ni la nature de bouddha, ni la potentialité de l’Eveil ; pas plus qu’il n’est l’Eveil réalisé quelque part en dehors de soi ; il n’est ni une autre personne, ni un self, ni un système soliptique ; il n’est ni un principe abstrait, ni le texte du Sutra du Lotus, ni rien de cette sorte. On aurait envie de dire que le Gohonzon est le lieu de rencontre de tout cela pour nous et en nous mais une telle formulation serait un peu poussée, très technique et finalement juste un tour de passe-passe mystique.
8. Il serait plus judicieux de dire que le Gohonzon est l’Eveil, sans avoir besoin de distinguer soi et l’Autre, ceci et cela, sans le réduire ni en objet physique ni en concept. C’est l’Eveil en tant qu’adhésion totale à la Vérité Merveilleuse qui fleurit telle une fleur du lotus et à laquelle se réfère l’Enseignement-Dharma.
9. Les cérémonies que nous effectuons sont essentiellement destinées à nous aider à revenir à ce point essentiel.
10. On me connaît pour avoir dit : « Les seuls qui peuvent recevoir le mandala sont ceux qui ont compris qu’ils n’ont pas un besoin essentiel de le recevoir ».
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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