témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
- vic
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témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 10 août17, 02:06http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_33.htm
(Ce témoignage n'est pas de moi , il a été pris sur le net, lien ci dessus ) :
Il y a plusieurs mois de cela, j’ai rencontré un couple qui se présentait eux-mêmes comme étant “bouddhistes » . Je suis heureux d’être quelqu’un qui a étudié le bouddhisme, pratiqué le zen et le vipassana et s’intéresse aux spiritualités orientales.. J’habite aussi dans un partie très conservatrice et chrétienne de notre pays ou il y a peu, si ce n’est aucun bouddhiste. Je me renseignai sur le type de bouddhisme qu’ils pratiquaient et j’appris qu’il s’agissait du bouddhisme Nichiren en association avec la soka gakkai. Naturellement, j’étais extrêmement curieux ayant beaucoup lu sur le bouddhisme au cours des années et ayant suivi un cursus universitaire dessus. Ce qui m’intriguai le plus, c’est que dans toutes ces études je n’avais jamais été confronté au bouddhisme de Nichiren, pas plus que je n’avais entendu parler de la soka gakkai.
Ma première expérience avec la soka gakkai a été similaire à d’autres postées ici. J’ai été bombardé avec du "love bombing" et pensais que le groupe était chaleureux, ouvert et authentiquement bouddhiste. En dépit du fait que je ne pouvais dans un premier identifier précisément ce qui leur permettait de se dire bouddhiste. Au début, cela ne me semblait pas franchement important, étant transporté par l'idée d'être membre d'une communauté bouddhiste. Il ne me fallu cependant pas longtemps, pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas.
Je suis désormais affilié à la SGI depuis 7 mois et j'ai l'intention d’en sortir. La lune de miel terminée, j'ai commencé à réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Les membres de la SGI ne pratiquent tout simplement pas le bouddhisme. En fait, il est tragique que la SGI s’appelle elle-même une organisation bouddhiste, tant la plupart de ses membres ne savent que très peu, voire rien du tout, sur le Bouddha ou ses enseignements. Au lieu de cela, ce qu’ils ingèrent est l’alimentation régulière d'écrits confus du président Ikeda qui disserte sur les écrits de Nichiren qui lui-même commente le Sutra du Lotus. Ces éléments sont tellement filtrés qu'ils éliminent pratiquement le Bouddha de leur bouddhisme.
Avec le recul, j'aurais dû savoir quelque chose n’allait pas à la première rencontre auquel j'ai assisté, lorsqu’un des dirigeants a indiqué que davantage de gens devaient devenir bouddhistes, car il n’y en avait que seulement 12 millions dans le monde (à l'époque je pensais que c'était une erreur involontaire, car ce n’est pas le cas. Depuis, j'ai réalisé ce qu'il voulait dire. Son idée était que les seul les membres de la SGI étaient d’authentiques bouddhistes – ce qui est absurde).
J'aurai aussi dû me douter que quelque chose n'allait pas lorsque les membres ont laissé entendre que le chant devant le Gohonzon (mandala) se traduirait par des avantages matériels et quand ils ont suggéré que je chante devant pour atteindre des objectifs personnels. Car ce n‘est décidément pas un enseignement ou une manière de penser bouddhiste. Parce que j'ai tendance à donner aux gens le bénéfice du doute, je supposai que ces membres se trompaient et allaient comprendre leur erreur au fur et à mesure que le temps passerait. (Après tout, pensais-je, le chant est une ancienne forme de méditation qui permet d’apaiser et de concentrer l’esprit). C’était surement ce que ces gens faisaient dans le but d’atteindre un état de conscience à partir duquel ils pourraient percevoir le vide, la non dualité, le non attachement, etc. Rétrospectivement, je ne pouvais me tromper plus).
Néanmoins, estimant qu'il devait y avoir plus dans la pratique SGI que ce que j’en percevais à première vue, j'ai commencé à assister à des réunions régulières et à chanter par moi-même (ce qui a eu un impact positif sur ma propre anxiété et était apparemment plus efficace pour calmer mon l'esprit que mes expériences passées de méditation). J'ai rapidement reçu un Gohonzon pour 30 $. Je n'étais pas vraiment pressé d’en acheter un, mais ils étaient très désireux que j’en possède un. Ce que je ne savais pas, c’est que le prix d'achat incluait un abonnement à deux publications SGI-USA.
Peu de temps après (un mois ou plus), j'ai commencé à remarquer que les membres de mon district ne connaissaient absolument rien au sujet du bouddha et du noyau des enseignements bouddhistes. Je me souviens d'un incident où notre groupe a discuté de la conversation qu'avait eu un membre avec un de ses collègues de travail lequel avait mentionné sa familiarité avec l'un des enseignements du Bouddha appelés les « Quatre Nobles Vérités. « Les membres ont éclaté de rire à l'idée que les Quatre Nobles Vérités étaient bouddhistes. L'un d'eux ajouta, « C’est quoi ces Quatre Nobles Vérités ? Ce n'est pas bouddhiste. Autrement, je devrais les connaître car je suis bouddhiste. « J'ai du intervenir et les informer sur ce sujet, oui, en effet, l'enseignement des Quatre Nobles Vérités est l'un des enseignements les plus anciens et les plus vénérés du Bouddha. Ils n'en avaient absolument aucune connaissance (et probablement ne l’ont toujours pas). Bien que cela m’ait choqué, je leur ai accordé de nouveau le bénéfice du doute, pensant que peut-être certains membres n'avaient pas la capacité ou le temps d'étudier les principes bouddhistes ou les enseignements du Bouddha. Et à coté de cela, les membres de la SGI étaient très gentils, apparemment sincères, et semblaient assez inoffensifs.
Puis j'ai commencé à lire les publications SGI qui ont commencé à arriver peu de temps après ma remise du Gohonzon (The World Tribune and Living Buddhism). Je me suis vite rendu compte de leur inutilité. Il n'y a littéralement aucun contenu. Elles sont au contraire, remplis de propagande sur la manière dont le président Ikeda est grand et servent à lui faire de la publicité pour ses innombrables livres. Même les articles qui auraient pu être intéressants, pourquoi les membres de la SGI pratiquaient ou des réflexions sur les principes bouddhistes de base comme l'impermanence, la vacuité, la non-dualité, etc n’expliquaient ou n’ étudiaient rien en profondeur. Au lieu de cela, tous étaient extrêmement vagues et répétitifs. Les articles faisaient aussi fréquemment recours à des référence à la loi mystique de Nam-Myho-Renge-Kyo chaque fois qu'un point important devait être aborder, sans pouvoir jamais expliquer ce que c’était, comme si cette seule mention devait satisfaire toute curiosité . D'un point de vue scientifique, je pense que les publications SGI sont pleines de non-sens et du charabia. C'est vraiment du vent pour moi et, je pense une vraie tragédie, car les publications de la SGI ont un énorme auditoire captif qui gagnerait à être initié ou introduit au bouddhisme authentique.
Ce qui m'amène à la fixation malsaine sur le président Ikeda. Parce que j'étais concentré à essayer de comprendre ce que ces gens croyaient et ce qu'ils pensaient qu'ils faisaient quand ils chantaient, pendant des mois, j'ai largement négligé le culte de la personnalité qui entoure le président Ikeda. Je ressens maintenant que la SGI est sa tirelire bancaire personnelle. Je ne suis pas au fait de l'ensemble du différend avec les prêtres, etc, mais je peux vous dire que Ikeda me semble l’individu le moins bouddhiste qui soit. L'accumulation de richesse, de prestige, et l’autoglorification incessante qu'il recherche ne sont pas des qualités que le Bouddha personnifiait et, ironiquement, semblent aller à l'encontre de l’octuple sentier). Quoi qu'il en soit, j'ai lu quelques livres d' Ikeda et je suis d'avis qu'ils sont au mieux médiocres en termes de message et ne contiennent pratiquement rien qui puisse instruire le lecteur sur les vérités les plus profondes que les enseignements bouddhistes ont à offrir. Je dois ajouter que les vidéos SGI montrant Ikeda sont tout à fait étranges. La première fois que je l'ai vu dans une de ces vidéos, je l'ai regarder passer environ 45 minutes à vanter ses diplômes honorifiques, etc.
J’en suis presque tombé de ma chaise. Plus tard, lors d'une réunion, quand j'ai parlé de mon sentiment que la SGI faisait une fixation malsaine sur Ikdea, une chef de groupe a commencé à pleurer et a dit, comment personnellement elle était reconnaissante d'avoir eu Sensei (Ikeda) comme son mentor et comment nous devions l'apprécier, aujourd'hui plus que jamais, car il est vieux et ne va peut pas rester avec nous encore longtemps. Qu'est-ce que le bouddhisme a à voir avec cela?
Je ne pense pas forcément que la SGI soit une secte, mais je pense que c'est juste un groupe qui se plait à se définir comme bouddhistes, mais qui n'a pas d’intérêt réel pour le travail et l'étude qui est nécessaire pour vraiment embrasser une pratique bouddhiste. Tout le monde peut chanter devant un parchemin pour des gains matériels. Il est beaucoup plus difficile de pratiquer le lâcher-prise des illusions qui colorent notre perception de la réalité.
Ken Wilber, un éminent spécialiste en psychologie trans-personnelle, a mis au point un système permettant de catégoriser les différents types de pratiques spirituelles/expériences qui je pense est utile pour comprendre ce qui se passe avec la SGI et pourquoi ils s’appellent à tort eux-mêmes bouddhistes. Dans l'un des modèles de Wilber, il place les expériences spirituelles d’un spectre de la conscience allant du pré-rationnel à une extrémité au trans-rationnel (au-delà du rationnel) à l'autre, avec le rationnel au milieu. Parce que ni les expériences pré-rationnelles, ni les trans-rationnelles ne sont rationnelles, il est souvent facile de les confondre. Par exemple, le bouddhisme dans sa forme pure est trans-rationnel, car il inclut la pensée rationnelle et le dialogue, mais invite ses disciples à les transcender. La Wicca, d'autre part, est pré-rationnelle, en raison de l'accent mis sur l'animisme et "Hocus Pocus" – ils ne sont clairement pas concernés par la rationalité.
Avec ce modèle à l'esprit, j'ai tendance à voir les SGI comme étant dans l' interprétation pré-rationnelle d'un système bouddhiste qui est fondamentalement trans-rationnel .... Ainsi, les membres de la SGI sont tombés dans ce que Wilber appelle le sophisme de pré/trans. En clair, chanter devant le parchemin pour un gain matériel est totalement et complètement irrationnel, et ne signifie pas avoir atteint un état transcendant mental (ce que croient les membres de la SGI). C’est une pensée magique pré-rationnelle. Trop de Hocus Pocus (formule magique), pas assez de rationalité ... et aucune atteinte de la transcendance.
Inutile de dire que j'ai l'intention d'en sortir rapidement à l’issue de cette de brève rencontre avec la SGI. En tant que personne éduquée et titulaire d'un doctorat, toute l'expérience a été plutôt embarrassante. J'essaie de me consoler avec le fait qu’avec la SGI, il est presque impossible de comprendre ce qui se passe réellement, ce qu'ils croient, pourquoi ils le croient, et en quoi tout cela est bouddhiste. Il m'a fallu 6 mois (5 mois trop long) pour trouver la réponse à ces questions.
(Ce témoignage n'est pas de moi , il a été pris sur le net, lien ci dessus ) :
Il y a plusieurs mois de cela, j’ai rencontré un couple qui se présentait eux-mêmes comme étant “bouddhistes » . Je suis heureux d’être quelqu’un qui a étudié le bouddhisme, pratiqué le zen et le vipassana et s’intéresse aux spiritualités orientales.. J’habite aussi dans un partie très conservatrice et chrétienne de notre pays ou il y a peu, si ce n’est aucun bouddhiste. Je me renseignai sur le type de bouddhisme qu’ils pratiquaient et j’appris qu’il s’agissait du bouddhisme Nichiren en association avec la soka gakkai. Naturellement, j’étais extrêmement curieux ayant beaucoup lu sur le bouddhisme au cours des années et ayant suivi un cursus universitaire dessus. Ce qui m’intriguai le plus, c’est que dans toutes ces études je n’avais jamais été confronté au bouddhisme de Nichiren, pas plus que je n’avais entendu parler de la soka gakkai.
Ma première expérience avec la soka gakkai a été similaire à d’autres postées ici. J’ai été bombardé avec du "love bombing" et pensais que le groupe était chaleureux, ouvert et authentiquement bouddhiste. En dépit du fait que je ne pouvais dans un premier identifier précisément ce qui leur permettait de se dire bouddhiste. Au début, cela ne me semblait pas franchement important, étant transporté par l'idée d'être membre d'une communauté bouddhiste. Il ne me fallu cependant pas longtemps, pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas.
Je suis désormais affilié à la SGI depuis 7 mois et j'ai l'intention d’en sortir. La lune de miel terminée, j'ai commencé à réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Les membres de la SGI ne pratiquent tout simplement pas le bouddhisme. En fait, il est tragique que la SGI s’appelle elle-même une organisation bouddhiste, tant la plupart de ses membres ne savent que très peu, voire rien du tout, sur le Bouddha ou ses enseignements. Au lieu de cela, ce qu’ils ingèrent est l’alimentation régulière d'écrits confus du président Ikeda qui disserte sur les écrits de Nichiren qui lui-même commente le Sutra du Lotus. Ces éléments sont tellement filtrés qu'ils éliminent pratiquement le Bouddha de leur bouddhisme.
Avec le recul, j'aurais dû savoir quelque chose n’allait pas à la première rencontre auquel j'ai assisté, lorsqu’un des dirigeants a indiqué que davantage de gens devaient devenir bouddhistes, car il n’y en avait que seulement 12 millions dans le monde (à l'époque je pensais que c'était une erreur involontaire, car ce n’est pas le cas. Depuis, j'ai réalisé ce qu'il voulait dire. Son idée était que les seul les membres de la SGI étaient d’authentiques bouddhistes – ce qui est absurde).
J'aurai aussi dû me douter que quelque chose n'allait pas lorsque les membres ont laissé entendre que le chant devant le Gohonzon (mandala) se traduirait par des avantages matériels et quand ils ont suggéré que je chante devant pour atteindre des objectifs personnels. Car ce n‘est décidément pas un enseignement ou une manière de penser bouddhiste. Parce que j'ai tendance à donner aux gens le bénéfice du doute, je supposai que ces membres se trompaient et allaient comprendre leur erreur au fur et à mesure que le temps passerait. (Après tout, pensais-je, le chant est une ancienne forme de méditation qui permet d’apaiser et de concentrer l’esprit). C’était surement ce que ces gens faisaient dans le but d’atteindre un état de conscience à partir duquel ils pourraient percevoir le vide, la non dualité, le non attachement, etc. Rétrospectivement, je ne pouvais me tromper plus).
Néanmoins, estimant qu'il devait y avoir plus dans la pratique SGI que ce que j’en percevais à première vue, j'ai commencé à assister à des réunions régulières et à chanter par moi-même (ce qui a eu un impact positif sur ma propre anxiété et était apparemment plus efficace pour calmer mon l'esprit que mes expériences passées de méditation). J'ai rapidement reçu un Gohonzon pour 30 $. Je n'étais pas vraiment pressé d’en acheter un, mais ils étaient très désireux que j’en possède un. Ce que je ne savais pas, c’est que le prix d'achat incluait un abonnement à deux publications SGI-USA.
Peu de temps après (un mois ou plus), j'ai commencé à remarquer que les membres de mon district ne connaissaient absolument rien au sujet du bouddha et du noyau des enseignements bouddhistes. Je me souviens d'un incident où notre groupe a discuté de la conversation qu'avait eu un membre avec un de ses collègues de travail lequel avait mentionné sa familiarité avec l'un des enseignements du Bouddha appelés les « Quatre Nobles Vérités. « Les membres ont éclaté de rire à l'idée que les Quatre Nobles Vérités étaient bouddhistes. L'un d'eux ajouta, « C’est quoi ces Quatre Nobles Vérités ? Ce n'est pas bouddhiste. Autrement, je devrais les connaître car je suis bouddhiste. « J'ai du intervenir et les informer sur ce sujet, oui, en effet, l'enseignement des Quatre Nobles Vérités est l'un des enseignements les plus anciens et les plus vénérés du Bouddha. Ils n'en avaient absolument aucune connaissance (et probablement ne l’ont toujours pas). Bien que cela m’ait choqué, je leur ai accordé de nouveau le bénéfice du doute, pensant que peut-être certains membres n'avaient pas la capacité ou le temps d'étudier les principes bouddhistes ou les enseignements du Bouddha. Et à coté de cela, les membres de la SGI étaient très gentils, apparemment sincères, et semblaient assez inoffensifs.
Puis j'ai commencé à lire les publications SGI qui ont commencé à arriver peu de temps après ma remise du Gohonzon (The World Tribune and Living Buddhism). Je me suis vite rendu compte de leur inutilité. Il n'y a littéralement aucun contenu. Elles sont au contraire, remplis de propagande sur la manière dont le président Ikeda est grand et servent à lui faire de la publicité pour ses innombrables livres. Même les articles qui auraient pu être intéressants, pourquoi les membres de la SGI pratiquaient ou des réflexions sur les principes bouddhistes de base comme l'impermanence, la vacuité, la non-dualité, etc n’expliquaient ou n’ étudiaient rien en profondeur. Au lieu de cela, tous étaient extrêmement vagues et répétitifs. Les articles faisaient aussi fréquemment recours à des référence à la loi mystique de Nam-Myho-Renge-Kyo chaque fois qu'un point important devait être aborder, sans pouvoir jamais expliquer ce que c’était, comme si cette seule mention devait satisfaire toute curiosité . D'un point de vue scientifique, je pense que les publications SGI sont pleines de non-sens et du charabia. C'est vraiment du vent pour moi et, je pense une vraie tragédie, car les publications de la SGI ont un énorme auditoire captif qui gagnerait à être initié ou introduit au bouddhisme authentique.
Ce qui m'amène à la fixation malsaine sur le président Ikeda. Parce que j'étais concentré à essayer de comprendre ce que ces gens croyaient et ce qu'ils pensaient qu'ils faisaient quand ils chantaient, pendant des mois, j'ai largement négligé le culte de la personnalité qui entoure le président Ikeda. Je ressens maintenant que la SGI est sa tirelire bancaire personnelle. Je ne suis pas au fait de l'ensemble du différend avec les prêtres, etc, mais je peux vous dire que Ikeda me semble l’individu le moins bouddhiste qui soit. L'accumulation de richesse, de prestige, et l’autoglorification incessante qu'il recherche ne sont pas des qualités que le Bouddha personnifiait et, ironiquement, semblent aller à l'encontre de l’octuple sentier). Quoi qu'il en soit, j'ai lu quelques livres d' Ikeda et je suis d'avis qu'ils sont au mieux médiocres en termes de message et ne contiennent pratiquement rien qui puisse instruire le lecteur sur les vérités les plus profondes que les enseignements bouddhistes ont à offrir. Je dois ajouter que les vidéos SGI montrant Ikeda sont tout à fait étranges. La première fois que je l'ai vu dans une de ces vidéos, je l'ai regarder passer environ 45 minutes à vanter ses diplômes honorifiques, etc.
J’en suis presque tombé de ma chaise. Plus tard, lors d'une réunion, quand j'ai parlé de mon sentiment que la SGI faisait une fixation malsaine sur Ikdea, une chef de groupe a commencé à pleurer et a dit, comment personnellement elle était reconnaissante d'avoir eu Sensei (Ikeda) comme son mentor et comment nous devions l'apprécier, aujourd'hui plus que jamais, car il est vieux et ne va peut pas rester avec nous encore longtemps. Qu'est-ce que le bouddhisme a à voir avec cela?
Je ne pense pas forcément que la SGI soit une secte, mais je pense que c'est juste un groupe qui se plait à se définir comme bouddhistes, mais qui n'a pas d’intérêt réel pour le travail et l'étude qui est nécessaire pour vraiment embrasser une pratique bouddhiste. Tout le monde peut chanter devant un parchemin pour des gains matériels. Il est beaucoup plus difficile de pratiquer le lâcher-prise des illusions qui colorent notre perception de la réalité.
Ken Wilber, un éminent spécialiste en psychologie trans-personnelle, a mis au point un système permettant de catégoriser les différents types de pratiques spirituelles/expériences qui je pense est utile pour comprendre ce qui se passe avec la SGI et pourquoi ils s’appellent à tort eux-mêmes bouddhistes. Dans l'un des modèles de Wilber, il place les expériences spirituelles d’un spectre de la conscience allant du pré-rationnel à une extrémité au trans-rationnel (au-delà du rationnel) à l'autre, avec le rationnel au milieu. Parce que ni les expériences pré-rationnelles, ni les trans-rationnelles ne sont rationnelles, il est souvent facile de les confondre. Par exemple, le bouddhisme dans sa forme pure est trans-rationnel, car il inclut la pensée rationnelle et le dialogue, mais invite ses disciples à les transcender. La Wicca, d'autre part, est pré-rationnelle, en raison de l'accent mis sur l'animisme et "Hocus Pocus" – ils ne sont clairement pas concernés par la rationalité.
Avec ce modèle à l'esprit, j'ai tendance à voir les SGI comme étant dans l' interprétation pré-rationnelle d'un système bouddhiste qui est fondamentalement trans-rationnel .... Ainsi, les membres de la SGI sont tombés dans ce que Wilber appelle le sophisme de pré/trans. En clair, chanter devant le parchemin pour un gain matériel est totalement et complètement irrationnel, et ne signifie pas avoir atteint un état transcendant mental (ce que croient les membres de la SGI). C’est une pensée magique pré-rationnelle. Trop de Hocus Pocus (formule magique), pas assez de rationalité ... et aucune atteinte de la transcendance.
Inutile de dire que j'ai l'intention d'en sortir rapidement à l’issue de cette de brève rencontre avec la SGI. En tant que personne éduquée et titulaire d'un doctorat, toute l'expérience a été plutôt embarrassante. J'essaie de me consoler avec le fait qu’avec la SGI, il est presque impossible de comprendre ce qui se passe réellement, ce qu'ils croient, pourquoi ils le croient, et en quoi tout cela est bouddhiste. Il m'a fallu 6 mois (5 mois trop long) pour trouver la réponse à ces questions.
Modifié en dernier par vic le 10 août17, 02:58, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 10 août17, 02:25Mon trajet dans la Soka Gakkai:
J'ai adhéré à la Soka Gakkai fin 1982, nous avions reçus quelques mois auparavant ma compagne et moi même, une carte postale de sa sœur du "centre Bouddhique européen" à Trets où elle participait à un séminaire. Elle nous donna par la suite des explications au sujet de sa pratique et de la philosophie qu'elle sous-tendait, c'était passionnant. Nous commençâmes à réciter le mantra (nam myo ho rengue kyo appelé Daimoku: le grand titre) à faire Gongyo (réciter des extraits du sutra du lotus) à étudier des textes et à participer à des réunions. En décembre nous reçûmes les préceptes de cette école, la cérémonie était très belle, envoutante, de nature à induire des états de conscience modifiés (perception du temps, de l'espace, des couleurs des sons). Puis le bonze dans un discours fit référence à Gandhi. Une responsable nous offrit des recueils de directives d'Izumi et de Tsuji, deux VIP de la Soka Gakkai au Japon, l'enthousiasme amplifié par la dynamique de groupe altérait notre perception de cette littérature orientée matérialisme spirituel, nous l'accordions avec nos propres vues.
Nous nous rendions deux fois par mois en zadankai (réunions de discussions) à l'autre bout de Paris entre 19h et 21h. L'ambiance était chaleureuse (même un peu trop...) un texte était lu et commenté, puis des adeptes témoignaient de leurs "résultats" attribuées à la pratique: issues favorables de problèmes de santé, situations sociales qui s'amélioraient, à la fin de la réunion, les membres sortaient leurs agendas, afin de prendre des rendez-vous "pour pratiquer ensemble". Je fis un drôle de rêve: je me trouvais dans un monastère Tibétain, et le supérieur du lieu m'installait pour la nuit me désignant un coffre recouvert d'un mince matelas, ce lama avait un sourire étrange. J’eus un sommeil agité, dans la nuit j'ouvris le coffre qui me servait de lit, je découvris un corps momifié, les poignets et les chevilles entourés de lourds bracelets de métal sertis de pierres précieuses. Le lendemain matin, au lever, le lama vint me voir, me demandant si j'avais passé une bonne nuit...
En plus de la zadankai, les membres appartenaient à des département (hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes pour les principaux), lesquels avaient des réunions et des activités spécifiques. J'ai été la cible de quelques pressions, des réunion en petit comité afin de me persuader de rejoindre le département des jeunes hommes, n'étant pas en phase avec leur activisme, je ne donnais aucune suite. Quelque temps plus tard je fus invité à rencontrer un responsable. Ils étaient deux, après la récitation de Gongyo ils blâmèrent avec vigueur la tiédeur de mon engagement et m'admonestèrent afin que j'adopte "une attitude plus positive", je claquais la porte, sans renoncer toutefois à la pratique.
Quelque mois après, nous rencontrâmes par hasard une pratiquante, elle réussit à nous convaincre de revenir dans l'organisation, attribuant nos mésaventures à l'imperfection humaine. Les rapports au sein du groupe étaient amicaux, une ombre au tableau, certains membres me faisaient penser à des maoïstes avec Daisaku Ikeda à la place de Mao. On m'intégra finalement dans le département des hommes où on me fichait une paix relative. Sous influence et dans l'espoir de solutionner des problèmes de logement, j'entrepris la récitation d'un million de Daimoku en trois mois afin de "transformer" la situation, cela représentait trois heures par jour, plus trois quarts d'heure pour la récitation du sutra. A l'issue de cet épisode je ne dormais plus, j'étais épuisé. Je consultais un médecin qui me prescrit des anxiolytiques, une responsable japonaise aussi sympathique qu'endoctrinée me déconseilla de prendre ce traitement, "la pratique est le meilleur des médicament" cela me laissa un peu dubitatif.
J’ai eu pendant quelques années la pensée entravée par la crainte subliminale de formuler des critiques même en pensée (menaces de rétributions négatives) envers l'organisation et son leader. L'arrêt de la pratique était également susceptible de produire des effets redoutés. En 1991 éclata le conflit entre Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu. La pression était forte, l'ambiance militante. Nous étions sollicités afin signer des pétitions contre les moines, à assister à des réunions ponctuées de propos agressifs à leur encontre, c'était décevant. Quelques mois plus tard j'ai été nommé responsable de la zadankai que je recevais depuis plusieurs années à mon domicile, mais la magie s'en était allée, ces évènements avaient réveillés certains questionnements. Progressivement, je prenais mes distances avec la Soka Gakkai. Les mêmes textes, les mêmes commentaires, les mêmes mots revenaient en boucle depuis des années...
Ma compagne connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme au sens large m'offrit vers l'été 1998 un petit manuel de méditation de Thich Nhat Hanh, pendant des réunions, afin de tromper mon ennui, dans un état d'attention particulier, j'observais les expressions, gestes, regards, inflexions de voix des participants. Je ne récitais plus Gongyo et Daimoku qu'exceptionnellement. J'écourtais les communications téléphoniques avec les responsables, je n'avais plus rien à leur dire. L'ultime épisode eu lieu en automne 2000 lors d'une réunion de préparation de zadankai, un responsable avait apporté une vidéo censée être un reportage d'une journaliste Américaine sur la Soka Gakkai, en réalité un pseudo-reportage qui sentait la commande, une hagiographie à la gloire d'Ikeda, un film de propagande, ce fut la goutte d'eau...
J'ai adhéré à la Soka Gakkai fin 1982, nous avions reçus quelques mois auparavant ma compagne et moi même, une carte postale de sa sœur du "centre Bouddhique européen" à Trets où elle participait à un séminaire. Elle nous donna par la suite des explications au sujet de sa pratique et de la philosophie qu'elle sous-tendait, c'était passionnant. Nous commençâmes à réciter le mantra (nam myo ho rengue kyo appelé Daimoku: le grand titre) à faire Gongyo (réciter des extraits du sutra du lotus) à étudier des textes et à participer à des réunions. En décembre nous reçûmes les préceptes de cette école, la cérémonie était très belle, envoutante, de nature à induire des états de conscience modifiés (perception du temps, de l'espace, des couleurs des sons). Puis le bonze dans un discours fit référence à Gandhi. Une responsable nous offrit des recueils de directives d'Izumi et de Tsuji, deux VIP de la Soka Gakkai au Japon, l'enthousiasme amplifié par la dynamique de groupe altérait notre perception de cette littérature orientée matérialisme spirituel, nous l'accordions avec nos propres vues.
Nous nous rendions deux fois par mois en zadankai (réunions de discussions) à l'autre bout de Paris entre 19h et 21h. L'ambiance était chaleureuse (même un peu trop...) un texte était lu et commenté, puis des adeptes témoignaient de leurs "résultats" attribuées à la pratique: issues favorables de problèmes de santé, situations sociales qui s'amélioraient, à la fin de la réunion, les membres sortaient leurs agendas, afin de prendre des rendez-vous "pour pratiquer ensemble". Je fis un drôle de rêve: je me trouvais dans un monastère Tibétain, et le supérieur du lieu m'installait pour la nuit me désignant un coffre recouvert d'un mince matelas, ce lama avait un sourire étrange. J’eus un sommeil agité, dans la nuit j'ouvris le coffre qui me servait de lit, je découvris un corps momifié, les poignets et les chevilles entourés de lourds bracelets de métal sertis de pierres précieuses. Le lendemain matin, au lever, le lama vint me voir, me demandant si j'avais passé une bonne nuit...
En plus de la zadankai, les membres appartenaient à des département (hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes pour les principaux), lesquels avaient des réunions et des activités spécifiques. J'ai été la cible de quelques pressions, des réunion en petit comité afin de me persuader de rejoindre le département des jeunes hommes, n'étant pas en phase avec leur activisme, je ne donnais aucune suite. Quelque temps plus tard je fus invité à rencontrer un responsable. Ils étaient deux, après la récitation de Gongyo ils blâmèrent avec vigueur la tiédeur de mon engagement et m'admonestèrent afin que j'adopte "une attitude plus positive", je claquais la porte, sans renoncer toutefois à la pratique.
Quelque mois après, nous rencontrâmes par hasard une pratiquante, elle réussit à nous convaincre de revenir dans l'organisation, attribuant nos mésaventures à l'imperfection humaine. Les rapports au sein du groupe étaient amicaux, une ombre au tableau, certains membres me faisaient penser à des maoïstes avec Daisaku Ikeda à la place de Mao. On m'intégra finalement dans le département des hommes où on me fichait une paix relative. Sous influence et dans l'espoir de solutionner des problèmes de logement, j'entrepris la récitation d'un million de Daimoku en trois mois afin de "transformer" la situation, cela représentait trois heures par jour, plus trois quarts d'heure pour la récitation du sutra. A l'issue de cet épisode je ne dormais plus, j'étais épuisé. Je consultais un médecin qui me prescrit des anxiolytiques, une responsable japonaise aussi sympathique qu'endoctrinée me déconseilla de prendre ce traitement, "la pratique est le meilleur des médicament" cela me laissa un peu dubitatif.
J’ai eu pendant quelques années la pensée entravée par la crainte subliminale de formuler des critiques même en pensée (menaces de rétributions négatives) envers l'organisation et son leader. L'arrêt de la pratique était également susceptible de produire des effets redoutés. En 1991 éclata le conflit entre Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu. La pression était forte, l'ambiance militante. Nous étions sollicités afin signer des pétitions contre les moines, à assister à des réunions ponctuées de propos agressifs à leur encontre, c'était décevant. Quelques mois plus tard j'ai été nommé responsable de la zadankai que je recevais depuis plusieurs années à mon domicile, mais la magie s'en était allée, ces évènements avaient réveillés certains questionnements. Progressivement, je prenais mes distances avec la Soka Gakkai. Les mêmes textes, les mêmes commentaires, les mêmes mots revenaient en boucle depuis des années...
Ma compagne connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme au sens large m'offrit vers l'été 1998 un petit manuel de méditation de Thich Nhat Hanh, pendant des réunions, afin de tromper mon ennui, dans un état d'attention particulier, j'observais les expressions, gestes, regards, inflexions de voix des participants. Je ne récitais plus Gongyo et Daimoku qu'exceptionnellement. J'écourtais les communications téléphoniques avec les responsables, je n'avais plus rien à leur dire. L'ultime épisode eu lieu en automne 2000 lors d'une réunion de préparation de zadankai, un responsable avait apporté une vidéo censée être un reportage d'une journaliste Américaine sur la Soka Gakkai, en réalité un pseudo-reportage qui sentait la commande, une hagiographie à la gloire d'Ikeda, un film de propagande, ce fut la goutte d'eau...
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 09 sept.17, 04:11[Edit]
Modifié en dernier par kaboo le 14 févr.18, 14:53, modifié 1 fois.
Raison : Merci de rester courtois. Sauf convivialité, les membres ne sont pas des sujets de discussions.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 11 sept.17, 11:25"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 22:44J'ai été membre de la Soka Gakkai - Je déteste le dire - dix-huit ans. Au moment de mon arrivée, ma vie allait assez mal. Mon fiancé m'avait quitté et je venais aussi d'être renvoyé. Donc, inutile de dire que j'étais malheureuse et ne savait pas quoi faire. Ma meilleure amie, qui a eu aussi des problèmes avec les hommes, le travail et la famille, venait de rejoindre la SGI, et m'a encouragé à aller à des réunions avec elle. Les membres semblaient si gentils, positifs et enthousiastes. Ils ont beaucoup parlé à propos de l'amélioration de leur vie etde leur aide aux autres. Ils m'ont encouragé en me disant que si je pratiquais et participais à des activités de l'organisation, je pourrais changer mon mauvais karma et être heureuse aussi.
Je sentais que je n'avais plus rien à perdre, la vie pouvait elle être pire? Donc, je suis entrée et me suis jetée dans les activités, même celles que je croyais un peu artificielles. J'ai planifié des réunions, organisé des groupes d'études, gardé des enfants pour les membres potentiels afin qu'ils puissent aller à des réunions, nettoyé des toilettes au centre où nous tenions nos réunions. À l'époque, j'étais heureuse de le faire. J'ai aimé les membres, apprécié de nombreuses activités, et senti que je contribuais à « kosen rufu." (D'autant que du coup n’ayant pas de petit ami et pas de travail, j'aivais beaucoup de temps libre.) Nous étions tous censés travailler pour kosen rufu, un moment où nous aurions la paix mondiale, car un grand pourcentage de la population pratiquerait ce bouddhisme.
J'ai été gêné par la pression de faire "shakabuku », ou convertir tout le monde à notre forme de bouddhisme. A la fin des années 80, nous étions censés aller vers de parfaits étrangers et les inviter dans les maisons des membres pour les réunions bouddhistes. Cela me semblait dangereux ainsi que présomptueux .... J'avais des amis et de la famille qui étaient heureux en pratiquant d'autres religions. Qui étais-je pour dire qu’il serait mieux pour eux de pratiquer ce bouddhisme? Il y avait une telle pression intense pour faire de nouveaux convertis - si nos chiffres n'étaient pas assez élevés, nos dirigeants se mettaient en colère après nous. Oui, nous avions des quotas.
Dans la fin des années 80, l'organisation avait également un très grand nombre d'activités. Nous devions participer à cinq ou six réunions et activités par semaine, et étions accusés d'avoir peu de foi si nous ne le faisions pas. Au début, j'étais heureuse de le faire - puis j'ai commencé à retourner à l'école et à retravailler. Lorsque j'ai réduit le nombre des activités que je faisais, mes dirigeants m'ont fait des remarques sur ma « mauvaise attitude » et mon « manque de foi ». Ils m'ont dit que l'organisation était là pour moi quand j'en avais eu besoin - et maintenant il était temps pour moi de donner en retour. Pourquoi étais-je si égoïste que je ne voulais pas aider les autres comme je l'avais été moi-même?
Je devais mon bonheur et mon succès à la Soka Gakkai. Si je cessais de participer à l'organisation, je perdrais tout la bonne fortune que j'avais créé. Je devais à la SGI une « dette de gratitude!" Et apparemment, cette dette a un taux d'intérêt si élevé que vous n'arrivez jamais à la rembourser, peu importe la façon dont vous y travaillez.
Comme Sparky l’a dit, on nous disait que nous pouvions obtenir tout ce que l’on désirait, si nous avions assez pratiqué et travaillé pour la SGI. Lors de chaque réunion, les membres étaient invités à « donner une expérience" - si vous ne donniez pas d'expériences assez souvent, les dirigeants vous disaient que vous ne pratiquez pas assez dur!
Une expérience est une mini-histoire. Quelqu'un a un problème - travail, famille, relations, santé, cela pourrait être n'importe quoi. Il essaie de le résoudre, et il ne peut pas. Ils pratique à ce sujet. Habituellement, le problème reste le même, ou s'aggrave. Ils vont voir ensuite un leader pour une « guidance » Le chef leur dit alors à chanter plus et de travailler davantage pour l'organisation. La personne le fait, et résout finalement son problème - elle est tellement reconnaissante qu’elle s'engage à travailler de plus en plus pour l'organisation.
Les membres apprennent à recadrer leurs expériences. Si vous obtenez un bon travail, une nouvelle voiture, de bonnes notes, peu importe, c'est à cause de votre pratique et de votre participation à des activités SGI - pas parce que vous avez étudié, économisé de l'argent, ou passé beaucoup de temps en recherche d'emploi. De même, on vous dit si vous laissez l'organisation ou si vous la critiquez que de mauvaises choses vont vous arriver.
Pendant de nombreuses années, la Soka Gakkai faisait partie de la Nichiren Shoshu, une communauté bouddhiste japonaise. La Soka Gakkai en était une organisation de membres laïcs. Dans le début des années 1990, la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu se sont séparés très violemment. Les dirigeants nous ont dit pendant des années de soutenir les prêtres Nichiren Shoshu puis tout d'un coup on nous dit que ces prêtres étaient corrompus et mauvais. Et apparemment, les hauts dirigeants de la Soka Gakkai savaient cela depuis des années! Il n’y avait rien à ajouter.
Nos réunions positives se sont remplies de colère, de rodomontades sur la façon dont les prêtres étaient diaboliques. Si vous n'aviez pas la haine des prêtres Nichiren Shoshu et des membres laïcs qui étaient restés avec eux, vous n’étiez apparemment pas un bon bouddhiste. J'ai demandé une fois: « Si nous estimons que les prêtres pratiquent mal le bouddhisme - peut-on simplement le dire - et ensuite seulement se concentrer sur la pratique et sur nous-mêmes ?"
Apparemment, c'était une mauvaise attitude aussi. Le Grand Prêtre, Nikken Abe, devait venir à New York pour visiter le temple. On nous a dit que nous devions pratiquer pour que sa visite soit un échec. Apparemment, nous n'avons pas assez pratiqué car son avion ne s'est pas écrasé dans sa route vers New York. Un temple de Californie avait un repas improvisé pour ses membres. Certains membres de la Soka Gakkai Californie ont décidé de pratiquer pour que ce repas-partage soit un échec. Qu’est-ce qu’ils attendaient de cela ? Que tout le monde apporterait une mêlasse de moules de fruits en conserve? Je n’étais pas devenu une bouddhiste pour pratiquer pour l'échec du déjeuner de quelqu'un.
Quand j'ai essayé de discuter de mes questions et préoccupations avec mes chefs, je n'ai obtenu aucune réponse. Ils devenaient juste en colère après moi avec mes questions. L'un de nos hauts dirigeants, un homme japonais, m’a crié dessus et m'a dit, « les Américains poser trop de questions!" Et pourtant, dans le même temps, la SGI explique comment elle est « démocratique » et comment ils croient dans le « dialogue ». Oui, juste ne pas être en désaccord avec aucun des dirigeants ou aucune des politiques de l'organisation et vous pouvez avoir un dialogue génial!
A cette époque, l’adulation du président de SGI, Daisaku Ikeda, semblait augmenter. On nous a dit que nous devions le prendre comme notre mentor - un homme que la plupart d'entre nous n'avaient jamais rencontré. Les membres parlaient de l'aimer et de vouloir « remplir ses attentes », « être de bons disciples. On nous a dit que "Vous devez accepter le président Ikeda comme votre mentor. Sans un lien personnel avec lui, vous n’atteindrez pas l'illumination et vous tomberez dans l'enfer des souffrances incessantes. "
Whoa. Le Bouddha dit: "Suivez la loi et non la personne." Le SGI était en train de dire l'opposé ... suivez la personne et non la loi. Ce n'est pas le bouddhisme. La Soka Gakkai n'est plus la pratique du bouddhisme. Ils pratiquent l’ Ikedaisme. Les membres qui se posaient des questions sur cela se voyaient accuser de « rompre l'unité de l'organisation », ou de pécher et de se faire un mauvais karma.. À ce stade, je savais que je ne pouvais pas rester dans l'organisation plus longtemps. Je n'ai pu rester amie avec aucun des membres. Certains agissaient comme s'ils avaient peur de moi. Quand je les rencontre par hasard, ils semblent surpris que je sois en bonne santé, toujours dans mon job, et que je profite de la vie.
Comme quelques-uns des membres américains que j'ai rencontrés ne savent rien à ce sujet, je sens que je dois aussi mentionner le Nouveau Parti Komeito, . J'ai appris par des amis japonais qui ne sont pas membres de la SGI que la Soka Gakkai a son propre parti politique au Japon - le Nouveau Komeito. Les membres de la Soka Gakkai japonaises sont pressés à la fois de voter pour, et de passer beaucoup de temps à faire campagne pour ce parti au moment des élections. Dans le passé, j'avais donné de l'argent à la SGI - et je me demande maintenant si il aurait pu aller à ce parti. Mon chef m’a dit non, mais personne ne sait vraiment. Le SGI refuse de laisser les membres connaître ses affaires financières. Un groupe de membres américains, appelé l'IRG, ou groupe de réforme interne, a demandé à la direction de la SGI une plus grande transparence financière et que les membres en général aient plus à dire sur la politique organisationnelle. Pour leurs efforts, ils ont été stigmatisés et mis à la porte comme fauteurs de troubles.
Source: http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199158
Je sentais que je n'avais plus rien à perdre, la vie pouvait elle être pire? Donc, je suis entrée et me suis jetée dans les activités, même celles que je croyais un peu artificielles. J'ai planifié des réunions, organisé des groupes d'études, gardé des enfants pour les membres potentiels afin qu'ils puissent aller à des réunions, nettoyé des toilettes au centre où nous tenions nos réunions. À l'époque, j'étais heureuse de le faire. J'ai aimé les membres, apprécié de nombreuses activités, et senti que je contribuais à « kosen rufu." (D'autant que du coup n’ayant pas de petit ami et pas de travail, j'aivais beaucoup de temps libre.) Nous étions tous censés travailler pour kosen rufu, un moment où nous aurions la paix mondiale, car un grand pourcentage de la population pratiquerait ce bouddhisme.
J'ai été gêné par la pression de faire "shakabuku », ou convertir tout le monde à notre forme de bouddhisme. A la fin des années 80, nous étions censés aller vers de parfaits étrangers et les inviter dans les maisons des membres pour les réunions bouddhistes. Cela me semblait dangereux ainsi que présomptueux .... J'avais des amis et de la famille qui étaient heureux en pratiquant d'autres religions. Qui étais-je pour dire qu’il serait mieux pour eux de pratiquer ce bouddhisme? Il y avait une telle pression intense pour faire de nouveaux convertis - si nos chiffres n'étaient pas assez élevés, nos dirigeants se mettaient en colère après nous. Oui, nous avions des quotas.
Dans la fin des années 80, l'organisation avait également un très grand nombre d'activités. Nous devions participer à cinq ou six réunions et activités par semaine, et étions accusés d'avoir peu de foi si nous ne le faisions pas. Au début, j'étais heureuse de le faire - puis j'ai commencé à retourner à l'école et à retravailler. Lorsque j'ai réduit le nombre des activités que je faisais, mes dirigeants m'ont fait des remarques sur ma « mauvaise attitude » et mon « manque de foi ». Ils m'ont dit que l'organisation était là pour moi quand j'en avais eu besoin - et maintenant il était temps pour moi de donner en retour. Pourquoi étais-je si égoïste que je ne voulais pas aider les autres comme je l'avais été moi-même?
Je devais mon bonheur et mon succès à la Soka Gakkai. Si je cessais de participer à l'organisation, je perdrais tout la bonne fortune que j'avais créé. Je devais à la SGI une « dette de gratitude!" Et apparemment, cette dette a un taux d'intérêt si élevé que vous n'arrivez jamais à la rembourser, peu importe la façon dont vous y travaillez.
Comme Sparky l’a dit, on nous disait que nous pouvions obtenir tout ce que l’on désirait, si nous avions assez pratiqué et travaillé pour la SGI. Lors de chaque réunion, les membres étaient invités à « donner une expérience" - si vous ne donniez pas d'expériences assez souvent, les dirigeants vous disaient que vous ne pratiquez pas assez dur!
Une expérience est une mini-histoire. Quelqu'un a un problème - travail, famille, relations, santé, cela pourrait être n'importe quoi. Il essaie de le résoudre, et il ne peut pas. Ils pratique à ce sujet. Habituellement, le problème reste le même, ou s'aggrave. Ils vont voir ensuite un leader pour une « guidance » Le chef leur dit alors à chanter plus et de travailler davantage pour l'organisation. La personne le fait, et résout finalement son problème - elle est tellement reconnaissante qu’elle s'engage à travailler de plus en plus pour l'organisation.
Les membres apprennent à recadrer leurs expériences. Si vous obtenez un bon travail, une nouvelle voiture, de bonnes notes, peu importe, c'est à cause de votre pratique et de votre participation à des activités SGI - pas parce que vous avez étudié, économisé de l'argent, ou passé beaucoup de temps en recherche d'emploi. De même, on vous dit si vous laissez l'organisation ou si vous la critiquez que de mauvaises choses vont vous arriver.
Pendant de nombreuses années, la Soka Gakkai faisait partie de la Nichiren Shoshu, une communauté bouddhiste japonaise. La Soka Gakkai en était une organisation de membres laïcs. Dans le début des années 1990, la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu se sont séparés très violemment. Les dirigeants nous ont dit pendant des années de soutenir les prêtres Nichiren Shoshu puis tout d'un coup on nous dit que ces prêtres étaient corrompus et mauvais. Et apparemment, les hauts dirigeants de la Soka Gakkai savaient cela depuis des années! Il n’y avait rien à ajouter.
Nos réunions positives se sont remplies de colère, de rodomontades sur la façon dont les prêtres étaient diaboliques. Si vous n'aviez pas la haine des prêtres Nichiren Shoshu et des membres laïcs qui étaient restés avec eux, vous n’étiez apparemment pas un bon bouddhiste. J'ai demandé une fois: « Si nous estimons que les prêtres pratiquent mal le bouddhisme - peut-on simplement le dire - et ensuite seulement se concentrer sur la pratique et sur nous-mêmes ?"
Apparemment, c'était une mauvaise attitude aussi. Le Grand Prêtre, Nikken Abe, devait venir à New York pour visiter le temple. On nous a dit que nous devions pratiquer pour que sa visite soit un échec. Apparemment, nous n'avons pas assez pratiqué car son avion ne s'est pas écrasé dans sa route vers New York. Un temple de Californie avait un repas improvisé pour ses membres. Certains membres de la Soka Gakkai Californie ont décidé de pratiquer pour que ce repas-partage soit un échec. Qu’est-ce qu’ils attendaient de cela ? Que tout le monde apporterait une mêlasse de moules de fruits en conserve? Je n’étais pas devenu une bouddhiste pour pratiquer pour l'échec du déjeuner de quelqu'un.
Quand j'ai essayé de discuter de mes questions et préoccupations avec mes chefs, je n'ai obtenu aucune réponse. Ils devenaient juste en colère après moi avec mes questions. L'un de nos hauts dirigeants, un homme japonais, m’a crié dessus et m'a dit, « les Américains poser trop de questions!" Et pourtant, dans le même temps, la SGI explique comment elle est « démocratique » et comment ils croient dans le « dialogue ». Oui, juste ne pas être en désaccord avec aucun des dirigeants ou aucune des politiques de l'organisation et vous pouvez avoir un dialogue génial!
A cette époque, l’adulation du président de SGI, Daisaku Ikeda, semblait augmenter. On nous a dit que nous devions le prendre comme notre mentor - un homme que la plupart d'entre nous n'avaient jamais rencontré. Les membres parlaient de l'aimer et de vouloir « remplir ses attentes », « être de bons disciples. On nous a dit que "Vous devez accepter le président Ikeda comme votre mentor. Sans un lien personnel avec lui, vous n’atteindrez pas l'illumination et vous tomberez dans l'enfer des souffrances incessantes. "
Whoa. Le Bouddha dit: "Suivez la loi et non la personne." Le SGI était en train de dire l'opposé ... suivez la personne et non la loi. Ce n'est pas le bouddhisme. La Soka Gakkai n'est plus la pratique du bouddhisme. Ils pratiquent l’ Ikedaisme. Les membres qui se posaient des questions sur cela se voyaient accuser de « rompre l'unité de l'organisation », ou de pécher et de se faire un mauvais karma.. À ce stade, je savais que je ne pouvais pas rester dans l'organisation plus longtemps. Je n'ai pu rester amie avec aucun des membres. Certains agissaient comme s'ils avaient peur de moi. Quand je les rencontre par hasard, ils semblent surpris que je sois en bonne santé, toujours dans mon job, et que je profite de la vie.
Comme quelques-uns des membres américains que j'ai rencontrés ne savent rien à ce sujet, je sens que je dois aussi mentionner le Nouveau Parti Komeito, . J'ai appris par des amis japonais qui ne sont pas membres de la SGI que la Soka Gakkai a son propre parti politique au Japon - le Nouveau Komeito. Les membres de la Soka Gakkai japonaises sont pressés à la fois de voter pour, et de passer beaucoup de temps à faire campagne pour ce parti au moment des élections. Dans le passé, j'avais donné de l'argent à la SGI - et je me demande maintenant si il aurait pu aller à ce parti. Mon chef m’a dit non, mais personne ne sait vraiment. Le SGI refuse de laisser les membres connaître ses affaires financières. Un groupe de membres américains, appelé l'IRG, ou groupe de réforme interne, a demandé à la direction de la SGI une plus grande transparence financière et que les membres en général aient plus à dire sur la politique organisationnelle. Pour leurs efforts, ils ont été stigmatisés et mis à la porte comme fauteurs de troubles.
Source: http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199158
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 22:58vraiment rien de bien méchant et beaucoup de mauvaises interprétations . Exemples :
-la SG n'a jamais dit qu'il fallait suivre la personne et non la loi .
-Les moines ont, été protégés par la SG j'usqu'au jour où ils ont dépassés les bornes Lire : "La Nichiren Shoshue histoire d'une déviation "
- Pas besoin d'avoir le président Ikéda pour atteindre l'illumination , il suffit de lire les écrits de Nichiren pour le comprendre .
Etc...
De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
-la SG n'a jamais dit qu'il fallait suivre la personne et non la loi .
-Les moines ont, été protégés par la SG j'usqu'au jour où ils ont dépassés les bornes Lire : "La Nichiren Shoshue histoire d'une déviation "
- Pas besoin d'avoir le président Ikéda pour atteindre l'illumination , il suffit de lire les écrits de Nichiren pour le comprendre .
Etc...
De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:07Si un bouddhiste vous dit qu'il ne connais pas le soutra du lotus, c'est comme un chrétien qui dirait qu'il ne connais pas l'évangile ou un musulman qui dirait qu'il ne connait pas le Coran.
C'est juste un non-bouddhiste du Mahayana.
Hors il n'y a que la SG qui est des rares groupes à faire connaitre ce soutra centrale et essentiel.
"Hommage au soutra du lotus" le roi des soutras du Bouddha
C'est juste un non-bouddhiste du Mahayana.
Hors il n'y a que la SG qui est des rares groupes à faire connaitre ce soutra centrale et essentiel.
"Hommage au soutra du lotus" le roi des soutras du Bouddha
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:09Coeur de Loi t'es hors sujet .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:34vous avez une vision déformée au sujet du Bouddhisme en général et du Bouddhisme de Nichiren en particulier, dans la Soka gakkai par "étudier" il faut traduire "s'endoctriner" ce qui à votre niveau est visible dans votre manière de réagir...Yvon a écrit :De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
Modifié en dernier par algol-x le 24 sept.17, 03:35, modifié 2 fois.
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:35Oui un peu car je réagissait à ceux qui disaient que c'est pas du Bouddhisme, on dit secte quand il y a une arnaque, une fraude sur le plan financière ou criminel.
Hors je ne voit pas le délit de la SG, si on est pas d'accord avec son interprétation du Bouddhisme et bien c'est un autre débat mais pas une secte.
En quoi c'est une secte en terme de délit et crime ?
Hors je ne voit pas le délit de la SG, si on est pas d'accord avec son interprétation du Bouddhisme et bien c'est un autre débat mais pas une secte.
En quoi c'est une secte en terme de délit et crime ?
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:48J'étais membre depuis 1986 étant adolescent quand je suis entré. En regardant avec du recul j'ai rencontré quelques personnes formidables dans la SGI. Semblable à certains des postes ci-dessus, j'ai commencé à m'interroger sur le mouvement après le schisme avec la Nichiren Shoshu.
J'ai commencé à remettre en question l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle qu'elle est enseignée par la SGI / Nichiren shoshu et d'autre part j'ai eu mes réserves au sujet de l'organisation de la SGI en tant que telle.
La scission m'a amené à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme de Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou NST ont pu nous en dire. En particulier des questions concernant le Dai-Gohonzon, Nichiren comme le bouddha fondamental et la position du prêtre m'ont fait réfléchir. Les informations sur ces questions ont toujours été censurées par la SGI et aucun des points de vue différents n'ont jamais pu être exprimées. Au lieu de cela, des rumeurs étaient propagées par exemple au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considèrent pas Nichiren comme un Bouddha et sont généralement considérés comme la plus ancienne école de Nichiren).
Une observation que j'ai faite est que à la fois la SGI et la Nichiren shoshu s'appuient sur un leader, une personne. Il ya la position du grand prêtre suprême dans la NS qui, après la scission a été remplacé par l'adulation sans limite de Daisaku Ikeda. Ce culte du chef ridiculise ce qu'on appelle la relation de maitre a disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme et devrait être un choix personnel. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul maître digne d'intérêt dans le monde.
C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres pour le moment - quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'y avait aucune référence au fait que je devais comprendre "le cœur de Sensei" (Ikeda est souvent désigné comme sensei, un terme que certains lecteurs pourraient assimiler à enseignant, par exemple). Si l'on critique la question de mentor / disciple telle qu'elle est enseignée par SGI on sera regardé avec consternation. Toute critique d' Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme de la diffamation, pas étonnant que personne ne s'exprime. Quand quelqu'un prend la parole, c'est qu'il va partir peu après. L'organisation est pour ainsi dire égale au dharma (la loi bouddhiste)La gouvernance de la SGI est douteuse en terme de structure et plus on monte dans le processus décisionnel et moins c'est transparent.
Et puis, il y a la pression des pairs. On est poussé à se battre, à lutter, à gagner afin de conduire le mouvement à se développer et voir ainsi la "preuve réelle". Organisation basée sur la foi, il y a peu de place pour l'échec, les choses habituelles qui forment la vie et dans laquelle les choses ne se passent pas toujours comme prévues ne font pas vraiment partie du concept. La Soka a également développé un langage qui semble parfois assez martiale et dramatique, la plupart du temps à un niveau maximal. Cela devint évident dans le conflit avec la prêtrise, des comparaisons étaient faites comme de parler de la SGI comme d'une « forteresse de la justice » comparant le sacerdoce de la prêtrise à un "cancer". Ils étaient / sont proches d'un vocabulaire fasciste.En fin de compte, cela à très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.
Je souhaite que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont à faire quand ils remettent des distinctions.
Je me vois toujours comme un bouddhiste Nichiren et fait des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. À certains égards, cela peut être bon car l'on est forcé de vraiment pratiquer le bouddhisme pour soi-même et non pour le bien d'une organisation.
Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester, bien que beaucoup de gens qui avant s'en foutaient ont laissé des messages sur mon téléphone , mais c'est simplement que plus vous avez fait partie de celle-ci, plus celle-ci a dominé votre vie. Quand je suis parti, j'ai perdu la plupart de mes amis. Quand on participe à autant d' activités, il est naturel que cela impacte aussi sur le plan privé. Donc, il faut du temps pour voir de nouveau le monde avec ses propres yeux et j'encourage ceux qui le feront à porter un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren.
« La meilleure façon de faire de vos rêves une réalité, est de se réveiller." Paul Valéry
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199196
J'ai commencé à remettre en question l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle qu'elle est enseignée par la SGI / Nichiren shoshu et d'autre part j'ai eu mes réserves au sujet de l'organisation de la SGI en tant que telle.
La scission m'a amené à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme de Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou NST ont pu nous en dire. En particulier des questions concernant le Dai-Gohonzon, Nichiren comme le bouddha fondamental et la position du prêtre m'ont fait réfléchir. Les informations sur ces questions ont toujours été censurées par la SGI et aucun des points de vue différents n'ont jamais pu être exprimées. Au lieu de cela, des rumeurs étaient propagées par exemple au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considèrent pas Nichiren comme un Bouddha et sont généralement considérés comme la plus ancienne école de Nichiren).
Une observation que j'ai faite est que à la fois la SGI et la Nichiren shoshu s'appuient sur un leader, une personne. Il ya la position du grand prêtre suprême dans la NS qui, après la scission a été remplacé par l'adulation sans limite de Daisaku Ikeda. Ce culte du chef ridiculise ce qu'on appelle la relation de maitre a disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme et devrait être un choix personnel. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul maître digne d'intérêt dans le monde.
C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres pour le moment - quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'y avait aucune référence au fait que je devais comprendre "le cœur de Sensei" (Ikeda est souvent désigné comme sensei, un terme que certains lecteurs pourraient assimiler à enseignant, par exemple). Si l'on critique la question de mentor / disciple telle qu'elle est enseignée par SGI on sera regardé avec consternation. Toute critique d' Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme de la diffamation, pas étonnant que personne ne s'exprime. Quand quelqu'un prend la parole, c'est qu'il va partir peu après. L'organisation est pour ainsi dire égale au dharma (la loi bouddhiste)La gouvernance de la SGI est douteuse en terme de structure et plus on monte dans le processus décisionnel et moins c'est transparent.
Et puis, il y a la pression des pairs. On est poussé à se battre, à lutter, à gagner afin de conduire le mouvement à se développer et voir ainsi la "preuve réelle". Organisation basée sur la foi, il y a peu de place pour l'échec, les choses habituelles qui forment la vie et dans laquelle les choses ne se passent pas toujours comme prévues ne font pas vraiment partie du concept. La Soka a également développé un langage qui semble parfois assez martiale et dramatique, la plupart du temps à un niveau maximal. Cela devint évident dans le conflit avec la prêtrise, des comparaisons étaient faites comme de parler de la SGI comme d'une « forteresse de la justice » comparant le sacerdoce de la prêtrise à un "cancer". Ils étaient / sont proches d'un vocabulaire fasciste.En fin de compte, cela à très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.
Je souhaite que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont à faire quand ils remettent des distinctions.
Je me vois toujours comme un bouddhiste Nichiren et fait des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. À certains égards, cela peut être bon car l'on est forcé de vraiment pratiquer le bouddhisme pour soi-même et non pour le bien d'une organisation.
Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester, bien que beaucoup de gens qui avant s'en foutaient ont laissé des messages sur mon téléphone , mais c'est simplement que plus vous avez fait partie de celle-ci, plus celle-ci a dominé votre vie. Quand je suis parti, j'ai perdu la plupart de mes amis. Quand on participe à autant d' activités, il est naturel que cela impacte aussi sur le plan privé. Donc, il faut du temps pour voir de nouveau le monde avec ses propres yeux et j'encourage ceux qui le feront à porter un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren.
« La meilleure façon de faire de vos rêves une réalité, est de se réveiller." Paul Valéry
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 23 sept.17, 23:54"Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester,"
Donc ce n'est pas une secte, il a juste changé d'avis et il est parti de ce groupe.
Donc ce n'est pas une secte, il a juste changé d'avis et il est parti de ce groupe.
La vérité = la réalité
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 24 sept.17, 00:02Algol qui nous ressort ses vieilles casseroles d'un site à l'autre , il reproduit ses discours d'il y a 8 ans lol .algol-x a écrit :J'étais membre depuis 1986 étant adolescent
La traduction de cette expérience est pourrie, il n'y a pas de "chef" dans la SG.
c'est un détail parmis d'autres mais ca montre bien le degré de méconnaissance et des apprioris sur le fonctionnement de la SG et des rapports entre les membres dans la tête du traducteur.( Car c'est une traduction )
Quand aux responsables autoritaires j'en ai vu aussi et ils ont finit par quitter ou par changer d'hattitude ce n'est pas l'esprit de la SG.
Un responsable dans la SG s'engage à soutenir et aider les personnes qu'il rencontre. Il est au service des membres et non l'inverse.
Sinon pour ce témoignage c'est qu'une personne qui n'était plus en accord avec les les idéaux de la SG et le comportement imbécile de certaines personnes .
Et c'est son droit .
On retrouve ça partout dans n'importe quelle association des gens qui addhèrent et qui partent et des gens qui confondent responsabilité et autorité.
Encore une fois Y'a pas de quoi fouetter un chat. On est bien loin de la secte
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 24 sept.17, 03:45Ce témoignage rédigé avec humour décrit exactement le processus d'embrigadement "orwellien" - au nom d'idéaux généreux - dans l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren, de Patrick Durand7 un jeune homme sincère, ouvert d'esprit, confiant.
Initialement publié le 03/11/2004 : https://groups.google.com/forum/#!msg/f ... 1fgV74QVQJ
Si ça vous amuse... Voilà mon "expérience":
Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont fait entrer dans une secte japonaise "la Soka Gakkai"; je tiens à mettre en garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup de colère et d'amertume ; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de ma recherche initiale...
Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .
Donc, invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4 d'heure de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça marche : matin et soir on fait le 1/4 d'heure (ou plus, comme on veut) de méditation chez soi et deux fois par mois on le fait en groupe "pour s'entraîner" ; bon, sympa... Ah oui et puis aussi, les réunions il faut les "préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les Statistiques..!). (Statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes, inscrits à la Soka Gakkai ou non). (Si,si , c'est vrai).
Donc, on "pratique" matin et soir (normal), et on se rencontre deux fois par mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les "responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du "chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur... Le thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein de joie et d'espoir"... Alors on cherche des expériences individuelles de préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en plus subtil !!) (Encore que !!).
Et puis on fait la connaissance au passage, de "l'organisation" "la Soka Gakkai"... Et de son président "le président Ikeda" "sensei". Ahhhhhhhhhhhh !!!! (il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul ou avec sa femme). Donc, le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire, on a LA chance qu'il soit vivant, il faut en profiter !! Et puis pour mieux comprendre "le cœur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et "s'imprégner" de ses discours... C'est un grand homme vous savez, il a rencontré Gorbatchev (il a même fait un livre avec lui), il a rencontré Mandela, il a rencontré Mitterand et bien d'autres...
Bien, mais le bouddhisme dans tout ça ? Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe", celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL... Tous les autres c'est "pipeau"... On a la preuve, c'est écrit, tu comprendras "au fur et à mesure"...
Ah bon... Moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est normal, pour l'instant je suis novice en la matière... Donc si tu pratiques, tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque !), même si ils ne disent le mantra qu'une seule fois, ils sont "sauvés"... Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en même temps ! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas ? Et un bouddhiste ça pense aux autres...
Ça y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE... Tout ce dont je rêve quelque part...
Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "Soka Gakkai" et que trouvai-je...? Ce serait une secte ? (Soit les sites sont des sites de la Soka Gakkai qui fait sa pub d'une manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes) (et ce, en France comme ailleurs dans le monde...).
Euh, je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la Soka Gakkai était une secte... Tsss-Tsss, tout ça c'est des ragots ! Les journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant sectes ! Et puis il y a "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du président Ikeda (Ahhhhhhhhhhhh !)...
Euh, mais j'ai lu que la Soka Gakkai était répertoriée comme secte sur les différents rapports français (Gest-Guyard-Brard, etc.) Tsss-Tsss... Ça c'est seulement en France, d'ailleurs "on" est reconnu comme ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et tout... "ON" est une association qui lutte pour "la paix - la culture - et l'éducation - en se basant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin"...
Ah bon ? Ça m'embête un peu quand même... Meuh non ! Pratique et tu verras ! Tu comprendras... Au fur et à mesure... ! C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques (enfin pas tous...), si dévoués... Et puis on peut obtenir tellement de bienfaits avec la pratique... Après tout y a pas grand chose à perdre, je suis libre de partir quand je veux, personne ne me retient...
On ne me demande pas d'argent non plus... Sauf au mois de juin, c'est "ZAÏMU" : le DON... On donne ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon, l'argent c'est le nerf de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion où on a bien expliqué "le sens du don dans la Soka Gakkaï" (tous les ans on fait cette réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )... Ce qui est important c'est de donner "avec le cœur", tu comprends ? C'est pas la quantité qui compte, c'est "le cœur"... Et puis aussi de donner un peu plus chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres, mais en fait, tu verras... PLUS TU DONNES, PLUS TU REÇOIS... Tiens d'ailleurs j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand même donné 10 euros et paf ! Le lendemain je trouve 20 euros dans la rue) (variations à l'infini sur ce thème). Et puis, le don est déductible des impôts... Super... !
Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition "Gandhi-King-Ikeda Bâtisseurs de la Paix", pour faire connaître "sensei" (Ahhhhhhhhhh !) et la SGI autour de nous ; et puis tu sais, les "activités bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)... Et donc on fait circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe Mahatma Gandhi, Martin Lutherking et Daisaku Ikeda (Ahhhhhhhhh !) en France et dans le monde entier … Et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh !)
Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions pour préparer ces réunions... Sans compter bien sûr les réunions habituelles et les réunions pour préparer les réunions habituelles... !
Ah, puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer tu pourrais "entraîner" x ou y... Il (ou elle) a des difficultés en ce moment (ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle, vous pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhh !)... A suivre...
Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le "gosho" ? Ce sont les écrits de "Nichiren Le Bouddha Fontamental"; il dit CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONÉES" et que le seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre) ; pour comprendre cela il faut bien étudier ses textes – "goshos" - et aussi les enseignements du président Ikeda (Ahhhhhhhh !) Il dit aussi que les pratiquants seront PERSÉCUTÉS à cause de leur pratique, et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne !!! AH ouais ! Donc les journalistes, les histoires de secte, Nikken le moine corrompu et tout et tout, c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement ! J'ai compris...
Super ! Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui ? Lui c'est le grand patriarche de l'école religieuse (nous on est LAÏCS) Nichiren Shoshu ; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte !! Je te propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10... Chez moi ou chez toi... Et plus on sera, mieux cela sera ! Banco... J'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas "d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas).
Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du bouddhisme de Nichiren ? Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONÉES, insignifiantes d'ailleurs, pratiquement en voie de disparition ; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions dans le monde entier et c'est le président Ikeda (Ahhhhhhhhh !) qui a fait connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde entier ! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de facultés et institutions à travers le monde ! Pour le remercier de ses actions en faveur de "la paix la culture et l'éducation" … Il donne de l'argent aussi ? Ah oui, mais non, tu vois ce qui compte c'est le cœur tu comprends ? Sinon tu comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le cœur de sensei !(Ahhhhhhhhhh !)
Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros...)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel,
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des séminaires...
Comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire : trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au passage pour remercier (et puis le don, c'est source de BIENFAITS)... Un séminaire par an en moyenne...
Malgré toutes ces bonnes choses, des fois la vie est difficile ; alors quand ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à ses aînés dans la pratique...
Et pourquoi pas faire un séminaire pour se ressourcer...
Sans oublier de faire des activités et encore des activités car "les-activités-dans-la-soka-gakkai-sont-sources-de-bienfaits" !!!
Et ces activités c'est quoi ? "SHAKUBUKU" = "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de l'organisation et du président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhhhh !) Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement, rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe... Ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei (Ahhhhhhhhhh !)
Et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux explications :
1/tu ne pratiques pas avec le cœur de sensei (Ahhhhhhhhh !)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles" apparaissent... ! Au choix...
J'allais oublié de parler du plus important... Le mandala, le fameux GOHONZON, l'objet de culte "suprême"... : on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques mots) devant un mandala (image, représentation du monde...); jusque là rien que du bien classique...; le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est celui de la Soka Gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "Nichikan"... Tous les autres sont "erronés" (surtout celui de Nikken) (kss-kss) ; la théorie (héritée de la Nichiren Shoshu) c'est que :
1/ Nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ Ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de Nichiren Daishonin, le grand maître)
3/ Le Dai-gohonzon est le seul, le vrai, LE gohonzon
Or, suivez-moi bien, la Nichiren Shoshu (qui détient le Dai-gohonzon) s'est fâchée avec le président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhh !) en 1990, et donc la Soka Gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines "anti-Nikken"... Après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de Nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12 millions d'exemplaires) par la Soka Gakkai, et on vous explique indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves...
Enfin bon , maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée de "comment ça marche " à la Soka Gakkai...
Enfin j'espère que vous ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là, ni par d'autres escrocs du même acabit !
Salutations à tous
Patrick
Initialement publié le 03/11/2004 : https://groups.google.com/forum/#!msg/f ... 1fgV74QVQJ
Si ça vous amuse... Voilà mon "expérience":
Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont fait entrer dans une secte japonaise "la Soka Gakkai"; je tiens à mettre en garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup de colère et d'amertume ; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de ma recherche initiale...
Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .
Donc, invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4 d'heure de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça marche : matin et soir on fait le 1/4 d'heure (ou plus, comme on veut) de méditation chez soi et deux fois par mois on le fait en groupe "pour s'entraîner" ; bon, sympa... Ah oui et puis aussi, les réunions il faut les "préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les Statistiques..!). (Statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes, inscrits à la Soka Gakkai ou non). (Si,si , c'est vrai).
Donc, on "pratique" matin et soir (normal), et on se rencontre deux fois par mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les "responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du "chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur... Le thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein de joie et d'espoir"... Alors on cherche des expériences individuelles de préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en plus subtil !!) (Encore que !!).
Et puis on fait la connaissance au passage, de "l'organisation" "la Soka Gakkai"... Et de son président "le président Ikeda" "sensei". Ahhhhhhhhhhhh !!!! (il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul ou avec sa femme). Donc, le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire, on a LA chance qu'il soit vivant, il faut en profiter !! Et puis pour mieux comprendre "le cœur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et "s'imprégner" de ses discours... C'est un grand homme vous savez, il a rencontré Gorbatchev (il a même fait un livre avec lui), il a rencontré Mandela, il a rencontré Mitterand et bien d'autres...
Bien, mais le bouddhisme dans tout ça ? Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe", celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL... Tous les autres c'est "pipeau"... On a la preuve, c'est écrit, tu comprendras "au fur et à mesure"...
Ah bon... Moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est normal, pour l'instant je suis novice en la matière... Donc si tu pratiques, tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque !), même si ils ne disent le mantra qu'une seule fois, ils sont "sauvés"... Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en même temps ! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas ? Et un bouddhiste ça pense aux autres...
Ça y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE... Tout ce dont je rêve quelque part...
Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "Soka Gakkai" et que trouvai-je...? Ce serait une secte ? (Soit les sites sont des sites de la Soka Gakkai qui fait sa pub d'une manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes) (et ce, en France comme ailleurs dans le monde...).
Euh, je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la Soka Gakkai était une secte... Tsss-Tsss, tout ça c'est des ragots ! Les journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant sectes ! Et puis il y a "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du président Ikeda (Ahhhhhhhhhhhh !)...
Euh, mais j'ai lu que la Soka Gakkai était répertoriée comme secte sur les différents rapports français (Gest-Guyard-Brard, etc.) Tsss-Tsss... Ça c'est seulement en France, d'ailleurs "on" est reconnu comme ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et tout... "ON" est une association qui lutte pour "la paix - la culture - et l'éducation - en se basant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin"...
Ah bon ? Ça m'embête un peu quand même... Meuh non ! Pratique et tu verras ! Tu comprendras... Au fur et à mesure... ! C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques (enfin pas tous...), si dévoués... Et puis on peut obtenir tellement de bienfaits avec la pratique... Après tout y a pas grand chose à perdre, je suis libre de partir quand je veux, personne ne me retient...
On ne me demande pas d'argent non plus... Sauf au mois de juin, c'est "ZAÏMU" : le DON... On donne ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon, l'argent c'est le nerf de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion où on a bien expliqué "le sens du don dans la Soka Gakkaï" (tous les ans on fait cette réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )... Ce qui est important c'est de donner "avec le cœur", tu comprends ? C'est pas la quantité qui compte, c'est "le cœur"... Et puis aussi de donner un peu plus chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres, mais en fait, tu verras... PLUS TU DONNES, PLUS TU REÇOIS... Tiens d'ailleurs j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand même donné 10 euros et paf ! Le lendemain je trouve 20 euros dans la rue) (variations à l'infini sur ce thème). Et puis, le don est déductible des impôts... Super... !
Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition "Gandhi-King-Ikeda Bâtisseurs de la Paix", pour faire connaître "sensei" (Ahhhhhhhhhh !) et la SGI autour de nous ; et puis tu sais, les "activités bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)... Et donc on fait circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe Mahatma Gandhi, Martin Lutherking et Daisaku Ikeda (Ahhhhhhhhh !) en France et dans le monde entier … Et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh !)
Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions pour préparer ces réunions... Sans compter bien sûr les réunions habituelles et les réunions pour préparer les réunions habituelles... !
Ah, puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer tu pourrais "entraîner" x ou y... Il (ou elle) a des difficultés en ce moment (ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle, vous pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhh !)... A suivre...
Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le "gosho" ? Ce sont les écrits de "Nichiren Le Bouddha Fontamental"; il dit CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONÉES" et que le seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre) ; pour comprendre cela il faut bien étudier ses textes – "goshos" - et aussi les enseignements du président Ikeda (Ahhhhhhhh !) Il dit aussi que les pratiquants seront PERSÉCUTÉS à cause de leur pratique, et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne !!! AH ouais ! Donc les journalistes, les histoires de secte, Nikken le moine corrompu et tout et tout, c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement ! J'ai compris...
Super ! Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui ? Lui c'est le grand patriarche de l'école religieuse (nous on est LAÏCS) Nichiren Shoshu ; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte !! Je te propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10... Chez moi ou chez toi... Et plus on sera, mieux cela sera ! Banco... J'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas "d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas).
Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du bouddhisme de Nichiren ? Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONÉES, insignifiantes d'ailleurs, pratiquement en voie de disparition ; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions dans le monde entier et c'est le président Ikeda (Ahhhhhhhhh !) qui a fait connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde entier ! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de facultés et institutions à travers le monde ! Pour le remercier de ses actions en faveur de "la paix la culture et l'éducation" … Il donne de l'argent aussi ? Ah oui, mais non, tu vois ce qui compte c'est le cœur tu comprends ? Sinon tu comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le cœur de sensei !(Ahhhhhhhhhh !)
Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros...)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel,
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des séminaires...
Comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire : trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au passage pour remercier (et puis le don, c'est source de BIENFAITS)... Un séminaire par an en moyenne...
Malgré toutes ces bonnes choses, des fois la vie est difficile ; alors quand ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à ses aînés dans la pratique...
Et pourquoi pas faire un séminaire pour se ressourcer...
Sans oublier de faire des activités et encore des activités car "les-activités-dans-la-soka-gakkai-sont-sources-de-bienfaits" !!!
Et ces activités c'est quoi ? "SHAKUBUKU" = "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de l'organisation et du président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhhhh !) Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement, rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe... Ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei (Ahhhhhhhhhh !)
Et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux explications :
1/tu ne pratiques pas avec le cœur de sensei (Ahhhhhhhhh !)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles" apparaissent... ! Au choix...
J'allais oublié de parler du plus important... Le mandala, le fameux GOHONZON, l'objet de culte "suprême"... : on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques mots) devant un mandala (image, représentation du monde...); jusque là rien que du bien classique...; le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est celui de la Soka Gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "Nichikan"... Tous les autres sont "erronés" (surtout celui de Nikken) (kss-kss) ; la théorie (héritée de la Nichiren Shoshu) c'est que :
1/ Nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ Ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de Nichiren Daishonin, le grand maître)
3/ Le Dai-gohonzon est le seul, le vrai, LE gohonzon
Or, suivez-moi bien, la Nichiren Shoshu (qui détient le Dai-gohonzon) s'est fâchée avec le président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhh !) en 1990, et donc la Soka Gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines "anti-Nikken"... Après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de Nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12 millions d'exemplaires) par la Soka Gakkai, et on vous explique indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves...
Enfin bon , maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée de "comment ça marche " à la Soka Gakkai...
Enfin j'espère que vous ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là, ni par d'autres escrocs du même acabit !
Salutations à tous
Patrick
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï
Ecrit le 24 sept.17, 03:54Ouai c'est amusant on est encore trés loin de la secte .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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