La dépendance du corps et de l'esprit

[Ase]

Je vous transmet une citation de l'enseignante américaine, Byron Katie, au sujet des dépendances mentales qui nous gouvernent. Son enseignement tourne autour de la question de comment s'en libérer.

"Le corps ne désire pas, ne veut rien, ne sait rien, ne s'inquiète pas, n'a ni faim ni soif.
Le corps ne fait que refléter ce à quoi l'esprit s'attache, qu'il s'agisse de crème glacée, d'alcool, de drogues, de sexe ou d'argent.
Il n'y a pas de dépendance physique, mais seulement des dépendances mentales. Le corps suit l'esprit. Il n'a pas le choix.
En réalité, c'est une action simultanée, mais tant que vous expérimentez mentalement la dualité, c'est le corps qui suit l'esprit."
(Byron Katie)

J'ai choisi cet extrait parce qu'il explicite l'idée que le corps n'est pas le principal problème ou responsable. Ce n'est pas non plus notre attachement au corps qui est source de souffrance, mais plutôt notre attachement au mental.
Byron Katie ne minimise pas l'importance du corps, mais explique que nous autorisons, chacun d'entre nous, qui que nous soyons, le jeu du mental à contrôler nos vies plutôt qu'à dompter nos pensées. Ce qu'elle exprime par la formule "le corps suit l'esprit".

Cette manière de penser est commune à de nombreuses psychologies modernes ainsi qu'à certaines doctrines orientales comme le Bouddhisme. En effet, si on prend en considération le chapitre du Dhammapada consacré à la pensée, le Bouddha explique qu'il faut "dompter sa pensée" et qu'en "la domptant émerge la félicité". Les objets mentaux en question qu'il est approprié de dompter sont les désirs des sens, la malveillance, l'entêtement, les remords, et le doute. Ils forment les cinq obstacles dont parle le Bouddha.

Une question peut alors se poser, comment se libère-t-on de ces dépendances qui nous gouvernent ?

Cordialement,
Ase

[indian]

Une question peut alors se poser, comment se libère-t-on de ces dépendances qui nous gouvernent ?

Peut être en se positionnant dans une perspective GLOCAL

[Ase]

Qu'est-ce ?

Ase

[JPG]

Ase,
Tu constateras ci-bas ce qui m'est permit de voir et que cela ne va pas du tout dans le sens de ton professeur.

Voici ce qui m'est permit de voir dans la relation corps et esprit; ce que je comprends, à la base comme notre âme et notre être. Ce n'est que lorsque que nous renaissons en Dieu et que notre être commence à se nourrir de la parole de Dieu qu'il peut commencé à croître pour prendre la forme de l'esprit.
Ces quelques paragraphes sont tirés de notes prises il y a plus de dix ans de ce que j'observais.

Notre âme est l’épouse de notre être et le corps en est leur demeure, les actions sont les fruits de leur négociation. Les besoins de la chair, soit pour sa survie, soit pour son confort, sont manifestés à l'être sous forme de désirs de l'âme, ici la manière nous enseigne les tendances de notre âme. Avons-nous une âme insouciante, envieuse, dominatrice, conciliante, soumise, abattu, libre? Notre être, si il se nourrit de la parole de Dieu et en observes les préceptes et l'instruction est de la semence du Père céleste. Notre être est-il fidèle à ses enseignements, ou, suit il les pensées du fils rebelle? Personne n’est venu au monde de sa propre volonté, rien n’existe parce qu’il l’a voulu. Ce que vous n’avez créé le fût par un autre. Ce que vous créé est à vous, ce que vous pouvez acquérir doit être négocié avec celui qui l’a fait. Vous ne pouvez être là où il y en a un autre à moins de négocier son espace avec lui.


Notre cœur (j'écris "coeur" par commodité, parce que c'est par lui que nous ressentons les émotions et sentiments de l'âme) étant un petit enfant en nous même, il doit être protégé, supervisé, guidé, discipliné, éduqué à une saine conduite. Il trouve la satisfaction dans ce qui le réjoui, le désagrément dans ce qui le peine, le trompe, le frustre. Si notre corps manque de substance essentiel à sa vitalité, par son âme, il le fait savoir à notre cœur et lui, en manifeste le désir à notre esprit en demandant de mangé tel ou tel nourriture. C’est sain et justifié pour la conservation du corps. En d’autre occasion, à cause de l’insatisfaction, pour éloigner la tristesse, la peine, la frustration, il nous poussera à déborder le cadre du besoin pour nous lancer sur une voie de consommation exagéré. C’est pourquoi notre esprit doit être fort et solide, à la limite, rude. Il consulte l’intelligence et la sagesse de ses amis qui n’ont pas l’aveuglement de la proximité, pour l’aidé à analyser ses demandes exagéré voir destructrice et répondre : pas besoin de ça, arrête de quêter. Bien sûr il tentera de nous manipuler pour que nous acquiescions à sa demande car bon ou mauvais il veut satisfaire son désir. Le devoir de notre esprit est de veiller à ce cœur d’enfant pour lui donner une discipline, lui apprendre à devenir propre et les entretient nécessaire pour le demeurer. Pour avoir une saine conduite lorsqu’il fait des visites ou lorsqu’il reçoit des visiteurs.
En travaillant fort, en acceptant d’être boudé à l’occasion, notre cœur gagnera en discipline, en intelligence, en sagesse pour comprendre les avantages d’une bonne conduite, reconnaître que la prudence est utile pour prévenir les mauvaises fréquentations, accepter que bien qu’il soit contrariant, l’esprit a des qualités, dont il ne peut mesurer toute la grandeur.
Petit à petit, une brique à la fois, l’observateur comprendra la forme de la construction à laquelle le bâtisseur besogne. Pas à pas, un pied à la fois le marcheur franchit de grande distance et l’observateur se servira de point de repère connu pour affirmer la direction qu’a pris le marcheur. Une mauvaise idée à la fois et les idées corruptrices, banalisées par la mystification de nos sources, la paresse, la faiblesse, la corruption, se tracent un chemin vers le cœur de l’humain. Mais le cœur peut être nettoyé des mauvaise définitions, libéré du croûton de l’aveuglement, gardé contre la corruption.

La Vérité en Dieu c'est ce qui libère des fausses croyances véhiculées par ceux qui ne voient que par la chair.

JP

[Ase]

Ce n'est que lorsque que nous renaissons en Dieu et que notre être commence à se nourrir de la parole de Dieu qu'il peut commencé à croître pour prendre la forme de l'esprit

Lorsqu'on renaît en Dieu, la rosée du matin se fait manifeste.

Bien cordialement,
Ase

[jipe]

bonjour Ase

la séparation du corps et de l'esprit est propre à l'homme
les animaux qui nous entoure ne se posent pas autant de questions
ils ont faim ou soif , ils mangent ou boivent ………etc
les hommes ont les meme besoins mais une fois résolu il faut regarder ailleurs ce que l'on peu encore exploiter
le corps et l'esprit sont indissociable l'un de l'autre car chacun à un besoin vital de l'autre
c'est ma toute petite idée

[Karlo]

L'esprit est une conséquence du corps. Il ne s'agit pas de deux composantes égales.

[Navam]

Salut Ase,

"Le corps ne désire pas, ne veut rien, ne sait rien, ne s'inquiète pas, n'a ni faim ni soif."

Hmmm justement moi je dis le contraire. Quand je dis j'ai faim ou j'ai soif, je rectifie ensuite en disant "mon corps réclame de la nourriture ou de l'eau." L
Le corps réclame des choses et il a besoin de plusieurs choses pour continuer à fonctionner. Après le mental interprète mais cela ne fait en rien que c'est parce qu'il interprète que c'est lui qui demande, non ? Ensuite de dire que le corps ne sait rien je ne sais pas mais cela me semble contraire à ce que l'on appelle la mémoire cellulaire.

Le corps ne fait que refléter ce à quoi l'esprit s'attache, qu'il s'agisse de crème glacée, d'alcool, de drogues, de sexe ou d'argent.

Là je suis déjà plus d'accord ! Là où le corps envoie des signes l'esprit interprète ensuite. Là où le corps montre qu'il a besoin de nourriture l'esprit pensera crème glacée, etc. C'est un peu l'amalgame entre des besoins et le plaisir au fond.

Il n'y a pas de dépendance physique, mais seulement des dépendances mentales. Le corps suit l'esprit. Il n'a pas le choix.

La dépendance ne va pas que dans un sens pour moi. Le psychisme est relié au corps. Quand on agit sur le psychisme le corps répond en conséquence. Quand on agit sur le corps le psychisme répond en conséquence. Le lien entre les deux est la respiration ! Prenons un exemple : Si j'ai une personnalité qui n'a aucune confiance en soi. Le corps aura tendance a être vouté, refermé. Si j'ai un excès de confiance c'est l'inverse le corps sera très ouvert. Tu pourras l'observer toi-même. En tout cas c'est ce que j'observe. En agissant sur le psychisme d'une personne qui est totalement fermé, l'on constate une ouverture physique. Cela se remarque ou niveau du haut du dos, des épaules. Je ne sais pas si je suis très clair n'hésites pas en tout cas à me le dire je préciserai.

Renier l'intelligence du corps serait renier l'instinct, l'intuition, les émotions ! Maintenant je suis conscient que bien souvent le mental essaie de prendre la dessus ...

Une question peut alors se poser, comment se libère-t-on de ces dépendances qui nous gouvernent ?

Par l'étude de soi, Par l'introspection, comprendre le fonctionnement de notre psyché.

Au plaisir !