L’islam, c’est la peur (partie 1)La violence et la peur
Posté : 20 août16, 03:05
L’islam, c’est la peur (partie 1)
Cet article est le premier d’une série de trois, adaptée des travaux de Bob Smith sur le site Islam's Fatal Flaw. Ils constituent une analyse lucide de la terrible efficacité de l’Islam comme système clos, comme système s’auto-perpétuant.
Sur son site, Bob Smith explique sa théorie comme suit : un petit nombre de fanatiques religieux indiscernables, prêts à commettre des actes de violence, peut instiller une forme de peur au sein d'une société, et cette peur influence le cours des évènements dans cette société. Peu à peu, celle-ci est amenée à se conformer à la volonté des fanatiques.
Introduction par l’auteur
J’ai élaboré la théorie que je vous présente après avoir lu près de 50 livres, et des milliers d’articles sur l’Islam. En fait, je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait croire à cette histoire de l’islam.
Je n’arrêtais pas de penser à ces histoires de musulmans qui avaient réussi à quitter l’Islam. Ils disaient tous la même chose - ils avaient peur des autres musulmans. Et c’est là que j’ai compris : l’Islam est un système gigantesque qui contrôle littéralement un cinquième de l’humanité par la peur, par la violence, et par une sorte de lavage de cerveau. Le cycle de la violence et de la peur que je décris est le ciment, la loi fondamentale, le filet, qui fait tenir tout l’édifice. Et malheureusement, ce cycle s’auto-entretient.
Je crois que ce système « cycle de la peur/armée fantôme » que je décris dans mon article est l’épicentre du problème que pose l’Islam au monde. Je crois aussi que comprendre ce système « cycle de la peur/armée fantôme », c’est s’inscrire dans l’exigence du « connais ton ennemi » de la doctrine de Sun Tzu. Et hélas, les militaires eux-mêmes ne comprennent rien à cette armée fantôme de l’Islam, cette armée invisible, ou bien c’est que l’on préfère refuser cette idée pour rester politiquement correct.
Toute armée non musulmane au sein d’une population musulmane doit être consciente de la menace que représente cette population. Tous les conquérants non-musulmans ont toujours fini par se faire chasser des terres musulmanes. L’Islam est un système qui créera de lui-même suffisamment de djihadistes pour cela. L’engagement américain en Afghanistan et en Iraq va connaître ce sort. Rien ne changera au sein de l’Islam à moins qu’on applique ce principe du « connais ton ennemi » de Sun Tzu.
Première partie : la violence et la peur
Est-ce que vous porteriez un T-shirt avec une caricature de Mahomet dessus ?
Vous pourriez le faire au Montana. N’essayez pas de le faire à la Mecque.
Pourquoi ?
Parce que l’Islam entraîne un petit nombre de ses fidèles les plus dévots à croire qu’il est bien de tuer. Et les tueurs de l’Islam ont été entraînés à tuer quiconque insulte Allah et/ou Mahomet.
Au Montana, vous avez une bonne chance de ne pas être vu par ces tueurs islamiques.
A la Mecque, vous ne durerez pas plus de 5 minutes. Un de ces tueurs de l’Islam sortirait de nulle part et vous tuerait. C’est aussi simple que ça.
Vous ne me croyez pas ? Demandez donc à n’importe quel musulman !
J’écris cet article pour parler des tueurs de l’Islam et de la peur qu’ils engendrent.
La société islamique, poussée en cela par ses fidèles les plus dévots, est emprisonnée dans un cycle de violence et de peur sans fin, un cycle qui s’auto-perpétue. Et voici comment se déroule ce cycle.
La violence
Chaque génération de fidèles très dévots enseigne à la génération suivante de fidèles très dévots qu’il est bon de commettre la violence au nom de l’Islam. Et cela se transforme en cycle sans fin car on apprend aussi à ces fidèles dévots à tuer quiconque tenterait de modifier ou d‘arrêter l’enseignement de cette violence.
La peur
Puisque on entraîne ces tueurs potentiels partout en Islam, et qu’on en trouve même en tout lien au sein de la population islamique (l’oumma), et, puisqu’il est difficile de parvenir à les identifier, cela signifie que n’importe quel fidèle dévot, n’importe où, pourra être un de ces tueurs. Chaque musulman est très conscient de la menace potentielle (voilà la peur) que représentent ces fidèles dévots. Et donc tous les musulmans sont soumis à la même peur que celle qui préside à l’ensemble du système.
La violence et la peur que provoquent ces fidèles dévots travaillent l’Islam en profondeur. C’est le noyau de ce qu’est devenu l’Islam. Le cycle de la peur et de la violence est responsable de tous les défauts de la société islamique.
C’est pour cela que les musulmans ont l’air si pieux (par peur d’une réaction mauvaise des fidèles les plus dévots).
C’est pour cela que les musulmans n’abandonnent pas leur foi, et pour cela qu’ils ne s’intègrent pas dans leurs sociétés d’accueil lorsqu’ils émigrent (les tueurs sont entraînés à tuer quiconque quitte la foi).
C’est pour cela que les musulmans modérés ne se font guère entendre (les tueurs sont entraînés à tuer quiconque questionne la foi).
C’est pour cela que, du Maroc aux Philippines, les musulmans en viennent à l’émeute pour quelques caricatures, ou pour une phrase du pape (les tueurs déclenchent l’émeute, et les autres sont obligés de les suivre pour avoir l’air pieux).
Ce cycle de la peur et de la violence imprègne profondément le psychisme de la société musulmane, il est responsable de ce que l’Islam est vraiment. Il faut comprendre ce système de peur et de violence pour comprendre l’Islam. On ne pourra jamais traiter avec succès la violence des musulmans sans traiter la cause première de ce cycle de la peur et de la violence.
Il est difficile de décrire ce système de peur et de violence – les tueurs de l’Islam -, ainsi que sa nature cyclique pour un certain nombre de raisons. La première avant tout, c’est que ce système de peur et de violence est colossal. Bien qu’il soit là, présent à la vue de tous, il est difficile de s’en rendre compte à cause de caractère inédit, de son étendue, de sa taille gigantesque. Et en plus, la plupart des musulmans (et des défenseurs de l’Islam) nient formellement qu’il existe de tels tueurs. Et au delà, parce que l’on retrouve ces tueurs partout dans toute la société islamique, et qu’on ne peut pas les distinguer des autres avant qu’ils ne commettent de violence, il est très difficile de relier ces tueurs indépendants à un système de cycle islamique. Et enfin, du fait même que ce système est cyclique, il est difficile d’en identifier une clé d’entrée.
Commençons par parler de la peur que distillent ces tueurs.
La terreur islamique
La terreur islamique est plutôt simple à comprendre et à ressentir si vous savez où chercher. Examinons pour cela deux scénarios où elle entre en jeu. Le premier sera celui du T-shirt avec une caricature de Mahomet dont je parlais tout à l’heure. Le second sera celui du meurtre de Theo Van Gogh à Amsterdam, et de la publication des caricatures de Mahomet qui a suivi.
Le scenario du T-shirt caricaturant Mahomet
Il est facile de comprendre que quelqu’un qui vit au Montana peut y vivre sans problèmes en portant un T-shirt avec une caricature de Mahomet. Il n’y a pas beaucoup de musulmans au Montana, s’il y en a. Il y a très peu de risques qu’un de ces tueurs de l’Islam ne vous repère. Et donc, la plupart des gens n’aura pas vraiment peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique au Montana : faible
Mais à Dearborn, au Michigan, la situation n’est pas la même. Dearborn compte une large population de musulmans. Porter un T-shirt caricaturant Mahomet à Dearborn Michigan présente certains risques. Un fidèle dévot, quelque part au sein de la communauté musulman, pourrait se sentir offensé. Et cela pourrait conduire à la violence. Et donc un certain nombre de gens pourra avoir peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à Dearborn : moyen
Et maintenant, appliquons ce même scenario à une population musulmane encore plus importante – par exemple, les musulmans de Londres. Ils sont plus d’un million. Vous pouvez être certain qu’il y a un certain nombre de tueurs islamiques au sein de leur communauté. A voir les attentats de 2005 qui ont tué plus de cinquante personnes, à voir tous les autres attentats ratés ou déjoués, on imagine sans peine qu’il vaudra mieux éviter d’offenser un musulman dévot. Et donc, une bonne part des gens aura peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à Londres : élevé
Et enfin, imaginons le degré de terreur que l’on pourrait ressentir à vivre dans une société 100% musulmane. Imaginons-nous porter un T-shirt caricaturant Mahomet à la Mecque, au Caire ou à Téhéran. Là-bas, c’est la peur qui nous commanderait. Comme je l’écrivais tout simplement plus haut, un des ces tueurs de l’Islam sortirait de nulle part pour vous tuer. Et donc, l’essentiel des gens raisonnables aura peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à la Mecque, au Caire ou à Téhéran : maximal
Deux notes complémentaires :
(1) Au sein d’une population quasi intégralement musulmane, comme on en trouve à la Mecque, au Caire ou à Téhéran, le tueur ne serait très vraisemblablement pas arrêté sur le champ. Il ne sera même pas poursuivi pour son acte. On le traiterait avec un grand respect à la mosquée du coin, pour avoir défendu l’Islam.
(2) Si vous êtes un non musulman à la Mecque, de toutes façons on vous tue sur le champ – il est interdit aux non-musulmans d’aller à la Mecque.
J’ai choisi ce scénario du T-shirt pour deux raisons simples. La première, c’est que c’est vrai (et je mets quiconque au défi de me prouver le contraire avec cette méthode toute simple : allez porter un T-shirt avec une caricature de Mahomet, dans un endroit bien en vue à Téhéran. Filmez une petite vidéo et mettez-la donc sur Youtube). Et la deuxième, c’est que c’est facile à comprendre. Le Montana – presque pas de musulmans, pas de terreur islamique. La Mecque, le Caire ou Téhéran – quasiment que des musulmans, terreur islamique à son maximum.
Au vu de cet exemple, de ce scénario du T-shirt à caricature, tout devient très clair – plus il y a de musulmans, plus le degré de terreur islamique est élevé.
La chose la plus importante à retenir de cette histoire de T-shirt caricaturant Mahomet est celle-là : qu’est ce qui est à la source de cette terreur ? La réponse : il y a une crainte tangible qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer (c’est un détail très important, retenez le bien).
L’assassinat de Théo Van Gogh et les caricatures de Mahomet
Maintenant, intéressons nous à cette affaire de l’assassinat de Théo Van Gogh à Amsterdam, et donc à la publication des caricatures de Mahomet qui s’en est suivie.
Théo Van Gogh avait fait un film critique sur la façon dont l’Islam traite les femmes. Van Gogh a été assassiné par un tueur de l’Islam nommé Mohammed Bouyeri. Selon les reportages d’alors, M. Bouyeri a dit au tribunal que Van Gogh avait insulté l’Islam. « C’est ma seule foi qui m’a poussé à faire ce que j’ai fait », a dit Bouyeri, « J’ai obéi à la loi qui commande de décapiter quiconque insulte l’Islam et son prophète. »
En fait, M. Bouyeri a fait deux choses. Tout d’abord, il a tué Theo Van Gogh. Mais, et c’est bien plus important, il a contribué à répandre la terreur islamique (cette crainte qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer) au travers de ces territoires de l’Europe occidentale où vivent de nombreux musulmans (et où pourtant, ils ne forment qu’une minorité de 10% de la population).
C’est en partie à cause de cette terreur islamique qui s’est répandue avec le meurtre de Van Gogh que Flemming Rose, le rédacteur en chef du journal danois Jyllands-Posten a publié les « caricatures de Mahomet ».
Dans un article du Washington Post du 19 février 2006, M. Rose a déclaré qu’il « a fait faire ces caricatures en riposte à de nombreux cas d’autocensure en Europe sur les questions liées à l’Islam, en raison de peurs de plus en plus importantes, et de la montée d’un climat d’intimidation. (…) Notre but consistait simplement à repousser les limites que nous imposions nous-mêmes à une liberté d’expression dont le champ se rétrécissait de plus en plus. »
Flemming Rose décrivait là une des formes que prend la terreur islamique (cette crainte qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer). Une forme similaire à celle que je faisais ressortir dans le scénario du T-shirt, ci-dessus.
A suivre : deuxième partie, « les Tueurs ».
Source : Islam is Fear, par Bob Smith, via Gates of Vienna, 5 novembre 2011. Traduction par Olaf pour Poste de veille
Cet article est le premier d’une série de trois, adaptée des travaux de Bob Smith sur le site Islam's Fatal Flaw. Ils constituent une analyse lucide de la terrible efficacité de l’Islam comme système clos, comme système s’auto-perpétuant.
Sur son site, Bob Smith explique sa théorie comme suit : un petit nombre de fanatiques religieux indiscernables, prêts à commettre des actes de violence, peut instiller une forme de peur au sein d'une société, et cette peur influence le cours des évènements dans cette société. Peu à peu, celle-ci est amenée à se conformer à la volonté des fanatiques.
Introduction par l’auteur
J’ai élaboré la théorie que je vous présente après avoir lu près de 50 livres, et des milliers d’articles sur l’Islam. En fait, je n’arrivais pas à comprendre comment on pouvait croire à cette histoire de l’islam.
Je n’arrêtais pas de penser à ces histoires de musulmans qui avaient réussi à quitter l’Islam. Ils disaient tous la même chose - ils avaient peur des autres musulmans. Et c’est là que j’ai compris : l’Islam est un système gigantesque qui contrôle littéralement un cinquième de l’humanité par la peur, par la violence, et par une sorte de lavage de cerveau. Le cycle de la violence et de la peur que je décris est le ciment, la loi fondamentale, le filet, qui fait tenir tout l’édifice. Et malheureusement, ce cycle s’auto-entretient.
Je crois que ce système « cycle de la peur/armée fantôme » que je décris dans mon article est l’épicentre du problème que pose l’Islam au monde. Je crois aussi que comprendre ce système « cycle de la peur/armée fantôme », c’est s’inscrire dans l’exigence du « connais ton ennemi » de la doctrine de Sun Tzu. Et hélas, les militaires eux-mêmes ne comprennent rien à cette armée fantôme de l’Islam, cette armée invisible, ou bien c’est que l’on préfère refuser cette idée pour rester politiquement correct.
Toute armée non musulmane au sein d’une population musulmane doit être consciente de la menace que représente cette population. Tous les conquérants non-musulmans ont toujours fini par se faire chasser des terres musulmanes. L’Islam est un système qui créera de lui-même suffisamment de djihadistes pour cela. L’engagement américain en Afghanistan et en Iraq va connaître ce sort. Rien ne changera au sein de l’Islam à moins qu’on applique ce principe du « connais ton ennemi » de Sun Tzu.
Première partie : la violence et la peur
Est-ce que vous porteriez un T-shirt avec une caricature de Mahomet dessus ?
Vous pourriez le faire au Montana. N’essayez pas de le faire à la Mecque.
Pourquoi ?
Parce que l’Islam entraîne un petit nombre de ses fidèles les plus dévots à croire qu’il est bien de tuer. Et les tueurs de l’Islam ont été entraînés à tuer quiconque insulte Allah et/ou Mahomet.
Au Montana, vous avez une bonne chance de ne pas être vu par ces tueurs islamiques.
A la Mecque, vous ne durerez pas plus de 5 minutes. Un de ces tueurs de l’Islam sortirait de nulle part et vous tuerait. C’est aussi simple que ça.
Vous ne me croyez pas ? Demandez donc à n’importe quel musulman !
J’écris cet article pour parler des tueurs de l’Islam et de la peur qu’ils engendrent.
La société islamique, poussée en cela par ses fidèles les plus dévots, est emprisonnée dans un cycle de violence et de peur sans fin, un cycle qui s’auto-perpétue. Et voici comment se déroule ce cycle.
La violence
Chaque génération de fidèles très dévots enseigne à la génération suivante de fidèles très dévots qu’il est bon de commettre la violence au nom de l’Islam. Et cela se transforme en cycle sans fin car on apprend aussi à ces fidèles dévots à tuer quiconque tenterait de modifier ou d‘arrêter l’enseignement de cette violence.
La peur
Puisque on entraîne ces tueurs potentiels partout en Islam, et qu’on en trouve même en tout lien au sein de la population islamique (l’oumma), et, puisqu’il est difficile de parvenir à les identifier, cela signifie que n’importe quel fidèle dévot, n’importe où, pourra être un de ces tueurs. Chaque musulman est très conscient de la menace potentielle (voilà la peur) que représentent ces fidèles dévots. Et donc tous les musulmans sont soumis à la même peur que celle qui préside à l’ensemble du système.
La violence et la peur que provoquent ces fidèles dévots travaillent l’Islam en profondeur. C’est le noyau de ce qu’est devenu l’Islam. Le cycle de la peur et de la violence est responsable de tous les défauts de la société islamique.
C’est pour cela que les musulmans ont l’air si pieux (par peur d’une réaction mauvaise des fidèles les plus dévots).
C’est pour cela que les musulmans n’abandonnent pas leur foi, et pour cela qu’ils ne s’intègrent pas dans leurs sociétés d’accueil lorsqu’ils émigrent (les tueurs sont entraînés à tuer quiconque quitte la foi).
C’est pour cela que les musulmans modérés ne se font guère entendre (les tueurs sont entraînés à tuer quiconque questionne la foi).
C’est pour cela que, du Maroc aux Philippines, les musulmans en viennent à l’émeute pour quelques caricatures, ou pour une phrase du pape (les tueurs déclenchent l’émeute, et les autres sont obligés de les suivre pour avoir l’air pieux).
Ce cycle de la peur et de la violence imprègne profondément le psychisme de la société musulmane, il est responsable de ce que l’Islam est vraiment. Il faut comprendre ce système de peur et de violence pour comprendre l’Islam. On ne pourra jamais traiter avec succès la violence des musulmans sans traiter la cause première de ce cycle de la peur et de la violence.
Il est difficile de décrire ce système de peur et de violence – les tueurs de l’Islam -, ainsi que sa nature cyclique pour un certain nombre de raisons. La première avant tout, c’est que ce système de peur et de violence est colossal. Bien qu’il soit là, présent à la vue de tous, il est difficile de s’en rendre compte à cause de caractère inédit, de son étendue, de sa taille gigantesque. Et en plus, la plupart des musulmans (et des défenseurs de l’Islam) nient formellement qu’il existe de tels tueurs. Et au delà, parce que l’on retrouve ces tueurs partout dans toute la société islamique, et qu’on ne peut pas les distinguer des autres avant qu’ils ne commettent de violence, il est très difficile de relier ces tueurs indépendants à un système de cycle islamique. Et enfin, du fait même que ce système est cyclique, il est difficile d’en identifier une clé d’entrée.
Commençons par parler de la peur que distillent ces tueurs.
La terreur islamique
La terreur islamique est plutôt simple à comprendre et à ressentir si vous savez où chercher. Examinons pour cela deux scénarios où elle entre en jeu. Le premier sera celui du T-shirt avec une caricature de Mahomet dont je parlais tout à l’heure. Le second sera celui du meurtre de Theo Van Gogh à Amsterdam, et de la publication des caricatures de Mahomet qui a suivi.
Le scenario du T-shirt caricaturant Mahomet
Il est facile de comprendre que quelqu’un qui vit au Montana peut y vivre sans problèmes en portant un T-shirt avec une caricature de Mahomet. Il n’y a pas beaucoup de musulmans au Montana, s’il y en a. Il y a très peu de risques qu’un de ces tueurs de l’Islam ne vous repère. Et donc, la plupart des gens n’aura pas vraiment peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique au Montana : faible
Mais à Dearborn, au Michigan, la situation n’est pas la même. Dearborn compte une large population de musulmans. Porter un T-shirt caricaturant Mahomet à Dearborn Michigan présente certains risques. Un fidèle dévot, quelque part au sein de la communauté musulman, pourrait se sentir offensé. Et cela pourrait conduire à la violence. Et donc un certain nombre de gens pourra avoir peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à Dearborn : moyen
Et maintenant, appliquons ce même scenario à une population musulmane encore plus importante – par exemple, les musulmans de Londres. Ils sont plus d’un million. Vous pouvez être certain qu’il y a un certain nombre de tueurs islamiques au sein de leur communauté. A voir les attentats de 2005 qui ont tué plus de cinquante personnes, à voir tous les autres attentats ratés ou déjoués, on imagine sans peine qu’il vaudra mieux éviter d’offenser un musulman dévot. Et donc, une bonne part des gens aura peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à Londres : élevé
Et enfin, imaginons le degré de terreur que l’on pourrait ressentir à vivre dans une société 100% musulmane. Imaginons-nous porter un T-shirt caricaturant Mahomet à la Mecque, au Caire ou à Téhéran. Là-bas, c’est la peur qui nous commanderait. Comme je l’écrivais tout simplement plus haut, un des ces tueurs de l’Islam sortirait de nulle part pour vous tuer. Et donc, l’essentiel des gens raisonnables aura peur de porter un tel T-shirt.
Degré de terreur islamique à la Mecque, au Caire ou à Téhéran : maximal
Deux notes complémentaires :
(1) Au sein d’une population quasi intégralement musulmane, comme on en trouve à la Mecque, au Caire ou à Téhéran, le tueur ne serait très vraisemblablement pas arrêté sur le champ. Il ne sera même pas poursuivi pour son acte. On le traiterait avec un grand respect à la mosquée du coin, pour avoir défendu l’Islam.
(2) Si vous êtes un non musulman à la Mecque, de toutes façons on vous tue sur le champ – il est interdit aux non-musulmans d’aller à la Mecque.
J’ai choisi ce scénario du T-shirt pour deux raisons simples. La première, c’est que c’est vrai (et je mets quiconque au défi de me prouver le contraire avec cette méthode toute simple : allez porter un T-shirt avec une caricature de Mahomet, dans un endroit bien en vue à Téhéran. Filmez une petite vidéo et mettez-la donc sur Youtube). Et la deuxième, c’est que c’est facile à comprendre. Le Montana – presque pas de musulmans, pas de terreur islamique. La Mecque, le Caire ou Téhéran – quasiment que des musulmans, terreur islamique à son maximum.
Au vu de cet exemple, de ce scénario du T-shirt à caricature, tout devient très clair – plus il y a de musulmans, plus le degré de terreur islamique est élevé.
La chose la plus importante à retenir de cette histoire de T-shirt caricaturant Mahomet est celle-là : qu’est ce qui est à la source de cette terreur ? La réponse : il y a une crainte tangible qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer (c’est un détail très important, retenez le bien).
L’assassinat de Théo Van Gogh et les caricatures de Mahomet
Maintenant, intéressons nous à cette affaire de l’assassinat de Théo Van Gogh à Amsterdam, et donc à la publication des caricatures de Mahomet qui s’en est suivie.
Théo Van Gogh avait fait un film critique sur la façon dont l’Islam traite les femmes. Van Gogh a été assassiné par un tueur de l’Islam nommé Mohammed Bouyeri. Selon les reportages d’alors, M. Bouyeri a dit au tribunal que Van Gogh avait insulté l’Islam. « C’est ma seule foi qui m’a poussé à faire ce que j’ai fait », a dit Bouyeri, « J’ai obéi à la loi qui commande de décapiter quiconque insulte l’Islam et son prophète. »
En fait, M. Bouyeri a fait deux choses. Tout d’abord, il a tué Theo Van Gogh. Mais, et c’est bien plus important, il a contribué à répandre la terreur islamique (cette crainte qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer) au travers de ces territoires de l’Europe occidentale où vivent de nombreux musulmans (et où pourtant, ils ne forment qu’une minorité de 10% de la population).
C’est en partie à cause de cette terreur islamique qui s’est répandue avec le meurtre de Van Gogh que Flemming Rose, le rédacteur en chef du journal danois Jyllands-Posten a publié les « caricatures de Mahomet ».
Dans un article du Washington Post du 19 février 2006, M. Rose a déclaré qu’il « a fait faire ces caricatures en riposte à de nombreux cas d’autocensure en Europe sur les questions liées à l’Islam, en raison de peurs de plus en plus importantes, et de la montée d’un climat d’intimidation. (…) Notre but consistait simplement à repousser les limites que nous imposions nous-mêmes à une liberté d’expression dont le champ se rétrécissait de plus en plus. »
Flemming Rose décrivait là une des formes que prend la terreur islamique (cette crainte qu’un fidèle musulman, très dévot, ne surgisse de nulle part pour vous tuer). Une forme similaire à celle que je faisais ressortir dans le scénario du T-shirt, ci-dessus.
A suivre : deuxième partie, « les Tueurs ».
Source : Islam is Fear, par Bob Smith, via Gates of Vienna, 5 novembre 2011. Traduction par Olaf pour Poste de veille