Hier, l’Etat réprimait les profanations ; aujourd’hui il les organise
En 1924, des « écrivains » et/ou « poètes » dits surréalistes ont publié un torchon auquel ils ont donné pour titre Un Cadavre. Y ont « collaboré » Drieu La Rochelle, qui s’est illustré seize ans plus tard dans la défense et l’illustration du socialisme national et dans la collaboration active avec l’occupant, et deux thuriféraires de l’URSS, de Staline, de l’extermination des peuples nuisibles, du Goulag pour tous : les dénommés Aragon, fils d’un préfet de police, et Eluard, « poète » de cour : de basse cour, évidemment. Ce jour-là, le ça immonde est sorti en reptations lentes du ventre de la Bête : c’était à l’occasion de la mort et des funérailles d’un écrivain, défenseur des Arméniens génocidés par les musulmans et de Dreyfus. Son seul crime était de porter le nom honni de France… Le fils du préfet de police écrivait aussi : « Nous sommes ceux-là qui donneront toujours la main à l’ennemi » (…) « Que les trafiquants de drogue se jettent sur nos pays terrifiés. Que l’Amérique croule de ses buildings blancs… » (…) « Nous sommes certainement des Barbares puisqu’une certaine forme de civilisation nous écoeure », etc. et d’encore plus sanglantes saillies.
Depuis 2012, la même sinistre comédie est rejouée chaque jour et chaque jour, la cible est identique. C’est France : non pas Anatole, mais le pays nommé France. En mai 2016, il a été décidé de commémorer les quelque trois cent mille morts et les cinq ou six cent mille blessés ou estropiés, de quelque nationalité qu’ils soient, de la bataille de Verdun. La décision, louable a priori, s’est vite révélée pour ce qu’elle était : une profanation. Un « concert » (avec d’innombrables guillemets signalant l’emploi impropre de ce mot) a été programmé, qui devait coûter 150.000 € à un Etat et à des collectivités réputés en faillite. Ces 150.000 € pour un « show » mêlant gesticulations, piétinements, transes, cris, hurlements, bruits de batterie et quelques notes, comme en organisent tant d’entrepreneurs de spectacles avides de fric, auraient permis à dix familles françaises pauvres de vivre décemment pendant un an. Or, personne n’a exprimé de défiance à l’encontre de cette distribution d’argent public à quelques obligés. Il est vrai que les pratiques de ce genre sont largement répandues socialistibus regnantibus, comme si ces politiciens ne savaient rien faire d’autre que de corrompre tout ce qu’ils touchent. La maîtresse d’Hollande et sa « copine » qui fait fonction de ministresse seraient à l’origine de ce « Bruit » et de cette « Fureur ». Les millions de morts de 1914-1918 ne leur suffisant pas, ils ou elles s’acharnent sur leurs cadavres et sur leur mémoire.
Naguère, l’Etat réprimait les profanations ; aujourd’hui, devenu socialiste, il les organise… L’invité du régime socialiste, membre de la SA, raciste à en rendre jaloux Montandon, Vacher de Lapouge ou Rosenberg, plus homophobe que Goebbels, a un vocabulaire fruste qui se limite aux mots qu’emploient les moudjahidines (rebaptisés djihadistes par les journaleux) pour désigner la France et les Français. Que croyez-vous qu’il arrivât ? Comme dans la fable, ce sont les innocents que l’on a condamnés, à savoir les citoyens qui ont eu l’audace sacrilège de protester contre les profanations. L’âme damnée de la maîtresse du Président a eu un mot juste : c’est le retour de l’ordre moral nauséabond. Certes, mais les artisans de ce retour ne sont pas Drieu, Pétain, Darquier : ils ou elles sont ministres ou ministresses, maîtresse en titre, élus (socialos ou écolos), patrons de presse, usw. Ils ou elles n’écrivent pas « Un Cadavre », mais « Nous irons danser sur le cadavre de la France ».
Il y a quelques jours, un millionnaire (ou milliardaire ?), ex-fouteux et présentement histrion, qui, pour épouser une musulmane, a prononcé la chouhada et est le père de deux musulmans, a publié, lui aussi, comme Drieu et Eluard, son pamphlet. Ce n’est pas « Un Cadavre », mais « Un Raciste ». Le raciste est sélectionneur national. Il est raciste parce qu’il porte un nom qui fleure bon la campagne et qu’il ne s’appelle ni Hatem, ni Karim. Le milliardaire se drape dans l’ample toge de l’antiracisme pour instiller sa haine pour ceux qui ne portent pas un nom à consonance islamique, algérienne ou immigrée, italo-ibérique par exemple, et qui ne sont pas métissés, c’est-à-dire, si l’on entend ce mot dans le sens qui était le sien au XIXe siècle, qui n’ont pas été croisés avec des étrangers de race supérieure. En réalité, ce sac à fric (ou sac à m…, selon ses propres mots), au QI d’huitre (ou de moule ?), se contente de répéter, comme le chien de Pavlov, les réflexes conditionnés des journaleux, cultureux, politiciens, belles âmes, sciencieux du social, etc., pour qui les Français sont aux immigrés ce que les Juifs étaient aux nazis.
En 2016, Anatole France est général de gendarmerie. Ce général est un homme de devoir et un citoyen intègre. En 1896, il aurait, comme Anatole France, défendu les Arméniens et Dreyfus. Appelé à témoigner à l’Assemblée Nationale devant une commission parlementaire et tenu de dire la vérité, il a parlé sans fard : les représentants du peuple ont le droit de connaître la vérité sur la criminalité, la délinquance et la croissance exponentielle de ces phénomènes, et lui, citoyen informé, il a le devoir de dire la vérité. Son témoignage a déplu aux « élus » socialos, sans doute des disciples d’Eluard et de Drieu, qui sont allés le dénoncer au Drian qui cumule les fonctions de « ministre » et de président de conseil régional (les revenus aussi ?) et à Gayet, Hollande, Ayrault, Valls, à tous ceux qui, entre 1940 et 1944, auraient dénoncé des Juifs à la Milice ou à la Gestapo. Immédiatement, le général de gendarmerie a été muté outre-mer, puis mis à la retraite. Les socialos ont voulu piétiner son cadavre ; il a riposté en publiant, ayant retrouvé sa liberté d’expression, un J’accuse aussi bienvenu que celui de Zola à la fin du XIXe siècle.
Le rugby est, croit-on, un sport d’équipe, de terroir, de clocher, d’amitié et de fraternité. « Rayez cela de vos papiers ! » La globalisation tue le rugby à petit feu. C’est devenu une affaire de fric. Un milliardaire, originaire de Syrie et qui, sans la France, croupirait à Raqqa ou à Alep, a acheté le club de Montpellier et, en moins de deux ans, avec deux entraîneurs sud-africains, a composé une équipe à l’image de ce que fut naguère l’Afrique du Sud : dix joueurs sud-africains, tous blancs ; deux ou trois joueurs français, dont deux sont noirs ; un ou deux Géorgiens ; quelques joueurs achetés dans les îles du Pacifique. C’est son droit et personne ne lui reproche d’user de sa liberté de milliardaire. Le problème est dans les réponses qu’il donne à ceux qui regrettent que le rugby ait renié ses « valeurs » : la France, prétend-il, a changé (elle n’est plus la France, mais un « cadavre », aurait dit Drieu). « Ce » pays est désormais multiculturel (car c’est lui, le milliardaire, qui en décide). Les étrangers, qu’ils soient ou non naturalisés, jouent un rôle déterminant dans l’économie, le sport, la société, et seuls les (présumés ou supposés) racistes (évidemment) ou les xénophobes (évidemment) critiquent cette évolution. Lui, en revanche, il n’est pas raciste : avec ses milliards, il achète des joueurs dans le monde entier (un monde réduit à deux ou trois pays), mais pas de Français, ou le moins de Français possible. La France est un cadavre sur lequel il fait valser les millions et les indigènes sont condamnés au destin qui a emporté, sous d’autres cieux, les Aborigènes (Australie), les Maoris (Nouvelle-Zélande), les Papous (Indonésie), les Indiens des Amériques, les Arméniens dans leur Anatolie natale, les Juifs (de souche) dans les Terres de Sang, les Hereros (dans la Namibie allemande), etc.
Les faits du même genre sont innombrables :
– les « internationalistes » et « sans frontiéristes » « de gauche » qui imitent la stratégie des djihadistes (qui se ressemble s’assemble), se contentant pour le moment d’user de barres de fer et de cocktails Molotov, le dernier stade avant la kalach ;
– les abrutis de l’élite, celle de Sciences Po, qui célèbrent la croix gammée (pardon le hidjab saoudien) lors d’un « svastika day » ;
– les racistes haineux (chercheurs en « sciences » « sociales ») qui prennent le masque de l’antiracisme pour couvrir d’injures Kamel Daoud, un écrivain algérien condamné à mort par une fatwa, la Marocaine Zineb el Rhazoui (elle aussi menacée de mort) et tous les dissidents ou apostats de l’islam (des morts en sursis) ;
– la dénommée El Khomri, ministresse, qui rend légales les revendications religieuses à l’intérieur des entreprises ;
– la ministresse Rossignol, ancienne de la LCR, militante de chez militante, une des fondatrices de la Sauce raciste, qui pense que les « nègres » esclaves étaient (sont ?) satisfaits de leur sort ;
– les 21 ou 27 fonctionnaires exclus de l’Educ Nat pour faits de pédophilie, sans que soient poursuivis ministres, recteurs, inspecteurs d’académie, chefs d’établissement, syndicats, qui les ont laissé commettre leurs méfaits, etc.
Le cadavre n’est pas tout à fait mort, mais la décomposition est, comme dirait un ministre, « en marche ». Où s’arrêtera-t-elle et quand ?
Etienne Dolet
Paru sur Libertyvox :
http://libertyvox.com/article.php?id=534
Profanation du cimetière de Verdun
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Profanation du cimetière de Verdun
Ecrit le 02 juin16, 22:33Il y a deux histoires. D'abord l'Histoire officielle, menteuse, celle que l'on enseigne. Puis l'Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements. Balzac
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