Israël: un prédicateur musulman coupable
Posté : 29 mars16, 15:32
Jérusalem: un prédicateur musulman reconnu coupable d'"incitation à la violence"
"Je le dis haut et fort aux Juifs: le temps de votre massacre est venu", avait déclaré l'inculpé en 2014
Le tribunal d'instance de Jérusalem a condamné un prédicateur musulman pour avoir fait des déclarations constituant une "incitation à la violence" après avoir lancé des slogans contre les Juifs à la mosquée Al-Aqsa en 2014.
Selon les accusations, le 28 novembre 2014, le cheikh Omar Abou Sara s'adressait à ses disciples à la mosquée Al-Aqsa (sur le Mont du Temple pour les Juifs) dans la Vieille Ville de Jérusalem et a été filmé alors qu'il déclarait des propos antisémites.
"Je le dis haut et fort aux Juifs: le temps de votre massacre est venu. Le temps est venu de vous tuer et nous, avec l'aide d'Allah, nous sommes prêts à accomplir cette tâche. Nous et les musulmans loyaux et fidèles, ainsi que les armées de l'état du Califat islamique, qui viendront libérer cette terre de votre saleté. Et ce jour est proche…", avait-il déclaré dans une vidéo qui avait été téléchargé puis diffusée sur Youtube.
"Allah, fais que ce jour arrive, fais que le jour où nous les tuerons soit plus proche, fais que le jour où nous les combattrons soit plus proche, fais que le jour de leur massacre soit plus proche, fais que le jour où nous purifierons al-Aqsa de leur saleté soit plus proche, fais que le jour, où la nation du Califat islamique émergera, arrive... Je te prie de ne laisser dans nos cœurs aucun grain de miséricorde envers vous, ô Juifs, parce que quand le jour de votre fin arrivera, nous vous massacrerons sans pitié", avait-il encore ajouté.
Incitation à la violence
Inculpé pour "accusations d'incitation à la violence", le cheikh Omar Abou Sara s'est défendu en affirmant qu'il ne faisait que "citer le Coran" et que de telles "déclarations saintes étaient autorisées". Le juge Shmuel Herbst de la Cour des magistrats de Jérusalem n'a pas retenu cet argument.
"Les paroles de l'inculpé ne peuvent pas être considérées comme des expressions innocentes de la foi", a fait savoir Herbst lorsqu'il a rendu son jugement. "Il ne fait aucun doute qu'elles humilient et dégradent le peuple juif de même que les déclarations de l'accusé sont en proie à des manifestations de haine et d'hostilité à l'égard de tous les Juifs", a-t-il précisé.
"Mais mettons de côté les livres de droit et regardons la réalité de nos vies un moment. Juifs et Arabes vivent ensemble dans l'Etat d'Israël. Cela est un fait qui n'est pas controversé et qui de toute évidence n'est pas prêt de changer dans un futur proche ou lointain", a par ailleurs fait remarquer le juge dans son compte-rendu.
Shmuel Herbst a également déclaré que le verdict n'était pas simplement lié à une question théorique de "démocratie défensive" mais au problème concret de simple passants qui se transforment en "combattants d'un jour" et à qui on demande, alors qu'ils rentrent de leur journée de travail, de "neutraliser" ce qui est perçu comme une menace existentielle pour leur vie.
"Cela conduit au racisme et à la violence et il est temps que cette incitation cesse que ce soit sur internet, lors de rassemblements ou dans les lieux saints", a-t-il conclu.
La partie civile a applaudi le verdict, en déclarant qu'Abou Omar et d'autres comme lui ne font qu'exacerber les tensions entre les Arabes et les Juifs, ce qui conduit à des attaques au couteau meurtrières, aux jets de cocktails Molotov et de pierres et réduit, au sein de la société israélienne, le sentiment de sécurité du public.
i24News
"Je le dis haut et fort aux Juifs: le temps de votre massacre est venu", avait déclaré l'inculpé en 2014
Le tribunal d'instance de Jérusalem a condamné un prédicateur musulman pour avoir fait des déclarations constituant une "incitation à la violence" après avoir lancé des slogans contre les Juifs à la mosquée Al-Aqsa en 2014.
Selon les accusations, le 28 novembre 2014, le cheikh Omar Abou Sara s'adressait à ses disciples à la mosquée Al-Aqsa (sur le Mont du Temple pour les Juifs) dans la Vieille Ville de Jérusalem et a été filmé alors qu'il déclarait des propos antisémites.
"Je le dis haut et fort aux Juifs: le temps de votre massacre est venu. Le temps est venu de vous tuer et nous, avec l'aide d'Allah, nous sommes prêts à accomplir cette tâche. Nous et les musulmans loyaux et fidèles, ainsi que les armées de l'état du Califat islamique, qui viendront libérer cette terre de votre saleté. Et ce jour est proche…", avait-il déclaré dans une vidéo qui avait été téléchargé puis diffusée sur Youtube.
"Allah, fais que ce jour arrive, fais que le jour où nous les tuerons soit plus proche, fais que le jour où nous les combattrons soit plus proche, fais que le jour de leur massacre soit plus proche, fais que le jour où nous purifierons al-Aqsa de leur saleté soit plus proche, fais que le jour, où la nation du Califat islamique émergera, arrive... Je te prie de ne laisser dans nos cœurs aucun grain de miséricorde envers vous, ô Juifs, parce que quand le jour de votre fin arrivera, nous vous massacrerons sans pitié", avait-il encore ajouté.
Incitation à la violence
Inculpé pour "accusations d'incitation à la violence", le cheikh Omar Abou Sara s'est défendu en affirmant qu'il ne faisait que "citer le Coran" et que de telles "déclarations saintes étaient autorisées". Le juge Shmuel Herbst de la Cour des magistrats de Jérusalem n'a pas retenu cet argument.
"Les paroles de l'inculpé ne peuvent pas être considérées comme des expressions innocentes de la foi", a fait savoir Herbst lorsqu'il a rendu son jugement. "Il ne fait aucun doute qu'elles humilient et dégradent le peuple juif de même que les déclarations de l'accusé sont en proie à des manifestations de haine et d'hostilité à l'égard de tous les Juifs", a-t-il précisé.
"Mais mettons de côté les livres de droit et regardons la réalité de nos vies un moment. Juifs et Arabes vivent ensemble dans l'Etat d'Israël. Cela est un fait qui n'est pas controversé et qui de toute évidence n'est pas prêt de changer dans un futur proche ou lointain", a par ailleurs fait remarquer le juge dans son compte-rendu.
Shmuel Herbst a également déclaré que le verdict n'était pas simplement lié à une question théorique de "démocratie défensive" mais au problème concret de simple passants qui se transforment en "combattants d'un jour" et à qui on demande, alors qu'ils rentrent de leur journée de travail, de "neutraliser" ce qui est perçu comme une menace existentielle pour leur vie.
"Cela conduit au racisme et à la violence et il est temps que cette incitation cesse que ce soit sur internet, lors de rassemblements ou dans les lieux saints", a-t-il conclu.
La partie civile a applaudi le verdict, en déclarant qu'Abou Omar et d'autres comme lui ne font qu'exacerber les tensions entre les Arabes et les Juifs, ce qui conduit à des attaques au couteau meurtrières, aux jets de cocktails Molotov et de pierres et réduit, au sein de la société israélienne, le sentiment de sécurité du public.
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