Zen en guerre
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 11:53http://www.zen-occidental.net/articles1/baran1.html
Bonsoir que pensez vous du livre zen at war?
Merci
Bonsoir que pensez vous du livre zen at war?
Merci
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 13:19Durant la seconde guerre mondiale et même avant , beaucoup d'écoles bouddhistes s'allièrent avec le gouvernement militaristes et créèrent un mouvement ultra-nationaliste, ce qui allait contre tout enseignement bouddhique qui se veut pacifiste .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 18:15J'ai lu ces 2 livres en anglais la même année :alishoune a écrit :http://www.zen-occidental.net/articles1/baran1.html
Bonsoir que pensez vous du livre zen at war?
Merci
"Zen at War" de Brian Victoria, Weatherhill, 1997.
"The Rape of Nanking. The Forgotten Holocaust of World War II" de Iris Chang, 1997.
Ils sont historiquement des références universitaires et ils ont marqué un tournant dans le tabou du silence imposé en Europe par les diverses branches du bouddhisme japonais.
Je n'ai jamais eu de cesse de rappeler l'idéologie ultra nationaliste, fasciste et la haine du peuple chinois dans ce sous-forum bouddhiste isolé des religions par l'Adlinistrateur.
De fait, placé en philosophie athée et isolé de son berceau naturel, l'hindouisme et l'Inde, on ne comprend plus rien.
Excellent sujet mais impossible avec l'interdit actuel de pouvoir en parler ici.
Certes oui, le massacre de Nanjing 南京 le 13 décembre 1937 est la plus grande horreur jamais produite par un peuple contre une ville martyr dans l'histoire de l'humanité : les japonais fanatisés assassinèrent, violèrent et torturèrent 350 000 civils chinois. C'est à dire plus de morts égorgés qu'il n'y eut de victimes avec les 2 bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki réunis.
"Les chinois sont la race malade de l'Asie" pouvait-on lire encore dans les années 1970 au Japon et à Hong Kong propriété alors de la couronne d'Angleterre.
Je dois rappeler aussi les 80 000 femmes chinoises violées puis éventrées vivantes, les laissant agoniser en ayant détruit leur appareil génital. J'ai vu des petits films chinois et américains vraiment plus horribles que ce que les nazis avaient fait aux juifs et, bien sûr, tout ce venin infect est intact dans diverses branches du bouddhisme japonais actuel, il suffit de lire ici les quelques internautes qui nous ont dégoutés de tout et leur matraquage prosélyte.
Alors nous sommes partis indignés vers d'autres forums
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 22:18Mais les maitres zen ont participe a cela? Du sang sur les mains?
Qui est parti vers d autre forum?
Qui est parti vers d autre forum?
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 22:25il y a deux éléments distincts, l'attitude des églises (sanghas) bouddhistes qu'elles soient zen ou autres durant la militarisation du japon et sa politique de conquête. Et le comportement des japonais durant et après la guerre.
historiquement le gouvernement militaire a développé un shintoisme d état, l'empereur étant le kami suprême à vénérer. Le bouddhisme a cette époque a été violemment relégué au rang de religion d'origine étrangère. Beaucoup de temples ayant du fermer ou vendre leur biens a cette époque (Emile guimet en a profiter en amassant la collection qui peut se voir a paris rue d'iéna)
La plupart des ordres bouddhistes ont fait assaut de servilité a l'égard du pouvoir pour continuer d'exister. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie, comme un moine zen cité dans le livre. Par certain cotés, ce n'est pas loin de ce que l'on a pu voir dans l'histoire chrétienne, avec une église et des religieux se mettant au service du roi ou du pouvoir en place. Un des derniers exemples en ce sens étant les franciscains en croatie durant la dernière guerre.
Second élément, la sauvagerie des japonais durant la dernière guerre est un fait établi. Laquelle est le plus souvent niée par les japonais qui dés qu'on leur en parle, mettent ceci sur le compte de la propagande chinoise ou anti japonaise... c'est pénible car l'occasion de se brouiller avec eux dés qu'on aborde ce sujet !
historiquement le gouvernement militaire a développé un shintoisme d état, l'empereur étant le kami suprême à vénérer. Le bouddhisme a cette époque a été violemment relégué au rang de religion d'origine étrangère. Beaucoup de temples ayant du fermer ou vendre leur biens a cette époque (Emile guimet en a profiter en amassant la collection qui peut se voir a paris rue d'iéna)
La plupart des ordres bouddhistes ont fait assaut de servilité a l'égard du pouvoir pour continuer d'exister. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie, comme un moine zen cité dans le livre. Par certain cotés, ce n'est pas loin de ce que l'on a pu voir dans l'histoire chrétienne, avec une église et des religieux se mettant au service du roi ou du pouvoir en place. Un des derniers exemples en ce sens étant les franciscains en croatie durant la dernière guerre.
Second élément, la sauvagerie des japonais durant la dernière guerre est un fait établi. Laquelle est le plus souvent niée par les japonais qui dés qu'on leur en parle, mettent ceci sur le compte de la propagande chinoise ou anti japonaise... c'est pénible car l'occasion de se brouiller avec eux dés qu'on aborde ce sujet !
Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 22:34Beaucoup de responsables militaires était pratiquants Zen , ce qui ne les à pas empécher de verser le sang . Donc les maitres Zen de l'époque sont complices du gouvernement militariste . De plus ils ont acceptés la religion Shinto et de pratiquer pour la victoire du Japon .Mais les maitres zen ont participe a cela? Du sang sur les mains?
Comme le Président de la Soka Gakkai Mr Makiguchi à l'époque .komyo a écrit :. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie,
Un peu d'histoire :
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 24 févr.16, 23:52Voici un article de Brian Dozen l'auteur de "zen at war" à ce sujet:
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 00:12Ceci est faux puisque Makiguchi fut inculpé de lèse majesté envers l'empereur .
Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
http://www.nichiren-etudes.net/articles ... gakkai.htm
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Il n'y a pas que le Zen, d'une certaine manière, par peur des représailles et donc par manque de courage , toutes les écoles bouddhiques du Japon (Shingon, Tendai, Nembutsu, Nichiren Shue , et shoshue , Ritsu , Zen ) en aceptant les consignes du gouvernement militariste , et laisssant faire la manipulation de leur enseignement à des fins nationalistes , quand ils ne demandaient pas ouvertement de prier pour la victoire du Japon , furent complices du sang versé .Mais les maitres zen ont participés a cela? Du sang sur les mains?
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:07C'est l'affirmation d'un adepte Soka Gakkai, ceci relativisera cela...Yvon a écrit :Ceci est faux puisque Makiguchi fut inculpé de lèse majesté envers l'empereur . Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Modifié en dernier par algol-x le 25 févr.16, 01:17, modifié 3 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:08Non c'est historique , les chefs d'inculpations existent . Mr Makigushi fut inculpé de :
-Désordre Public
-Non respect vis à vis du shinto
-Non respect de la personne de l'empereur .
-Désordre Public
-Non respect vis à vis du shinto
-Non respect de la personne de l'empereur .
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Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:16Je faisait référence au texte que vous avez posté en réponse à l'article de Brian Dozen et non au fait qu'il est été inculpé pour crime de lèse majesté...Yvon a écrit :Non c'est historique , les chefs d'inculpations existent .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:23Ce n'est pas un texte d'un membre de la Soka Gakkai , mais d'un moine de la Nichiren Shue (Rien à voir )
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:49Ce qui est drôle c'est que texte de Brian Dozen que j'ai posté ne fait pas référence au chefs d'inculpations de Makiguchi mais à ses déclarations lors de son interrogatoireYvon a écrit :Ceci est faux puisque Makiguchi fut inculpé de lèse majesté envers l'empereur . Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Modifié en dernier par algol-x le 25 févr.16, 01:52, modifié 1 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:51Ce qui est drole c'est que ces déclarations sont fausses .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Zen en guerre
Ecrit le 25 févr.16, 01:54Parole d'adepte (les références sont présentes...)Yvon a écrit :Ce qui est drole c'est que ces déclarations sont fausses .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
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