Les Karaites = anti pharisiens = anti talmud
Posté : 22 nov.09, 06:19
Le karaïsme (קראות qaraout ; peut aussi s'écrire caraïsme, qaraïsme ou charaïsme) est un courant du judaïsme scripturaliste, car fondé sur la seule Miqra, c'est-à-dire la Bible hébraïque et le refus de la Loi orale. Il est donc en opposition au judaïsme pharisien, plus exactement au judaïsme rabbinique.
À la base du karaïsme se trouve l'adhésion à la seule loi religieuse écrite (Bible hébraïque), et non à la tradition orale héritée. Les karaïtes ne rejettent pas tant les Talmuds (corpus consignant la tradition orale juive[5]) et les rabbins que la nature supposée révélée par Dieu du Talmud et le monopole des rabbins en matière de halakha et d'exégèse des textes saints.
Enfin, des détails rituels séparent les deux groupes, mais aussi les communautés karaïtes entre elles. En effet, eu égard au principe fondamental de l'interprétation personnelle des textes saints, les principes et rituels du karaïsme peuvent varier d'un groupe à un autre, voire entre personnes, au moins dans une certaine mesure. Le karaïsme est donc un mouvement religieux bien moins homogène que le judaïsme rabbinique auquel il s'oppose, et c'est ce rejet du rabbinisme qui le fédère.
Arguments des karaïtes contre la Torah orale
Les karaïtes notent qu'il n'existe pas une seule mention incontestable de la Torah orale dans le peshat de la Miqra (le texte de la Bible dans son sens le plus évident). Au contraire, les karaïtes considèrent que des indices militent contre l'hypothèse d'une Torah orale donnée par Dieu en même temps qu'il donnait la Torah écrite :
* Dieu recommande expressément dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Torah[17].
* Le livre de l'Exode 24:12[18] mentionne « la Torah et la Mitzva que J'ai écrites ».
* Le deuxième livre des Chroniques indique que la Torah avait été perdue et que le peuple d'Israël s'était retrouvé sans Torah cinquante ans durant, et le second livre des Rois 22:8 qu'un rouleau de la Torah fut retrouvé. Les karaïtes doutent que la Torah orale ait pu se conserver alors que la Torah écrite elle-même avait été perdue.
Dans le même ordre d'idée, les karaïtes considèrent que la Torah orale contredit en de nombreux endroits la Torah écrite, ce qui serait impossible si elles étaient issues de la même source divine.
De façon plus indirecte, les karaïtes ne peuvent admettre qu'une tradition reçue de Dieu puisse faire l'objet de tant de variations et de disputes. Les nombreux commentaires, parfois divergents, que suscite la Torah orale ou ses rapports avec la Torah écrite leur semble un indice d'imperfection, contradictoire avec l'origine divine de la loi orale.
Enfin, la Torah orale s'enrichit continuellement de nombreux commentaires, lesquels se basent sur des commentaires plus anciens, mais pas directement sur la Torah écrite telle qu'elle a été donnée. L'homme étant sujet à l'erreur, les commentaires des rabbins actuels pourraient se baser sur des erreurs, qui iraient alors en s'accumulant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kara%C3%AFsme
À la base du karaïsme se trouve l'adhésion à la seule loi religieuse écrite (Bible hébraïque), et non à la tradition orale héritée. Les karaïtes ne rejettent pas tant les Talmuds (corpus consignant la tradition orale juive[5]) et les rabbins que la nature supposée révélée par Dieu du Talmud et le monopole des rabbins en matière de halakha et d'exégèse des textes saints.
Enfin, des détails rituels séparent les deux groupes, mais aussi les communautés karaïtes entre elles. En effet, eu égard au principe fondamental de l'interprétation personnelle des textes saints, les principes et rituels du karaïsme peuvent varier d'un groupe à un autre, voire entre personnes, au moins dans une certaine mesure. Le karaïsme est donc un mouvement religieux bien moins homogène que le judaïsme rabbinique auquel il s'oppose, et c'est ce rejet du rabbinisme qui le fédère.
Arguments des karaïtes contre la Torah orale
Les karaïtes notent qu'il n'existe pas une seule mention incontestable de la Torah orale dans le peshat de la Miqra (le texte de la Bible dans son sens le plus évident). Au contraire, les karaïtes considèrent que des indices militent contre l'hypothèse d'une Torah orale donnée par Dieu en même temps qu'il donnait la Torah écrite :
* Dieu recommande expressément dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Torah[17].
* Le livre de l'Exode 24:12[18] mentionne « la Torah et la Mitzva que J'ai écrites ».
* Le deuxième livre des Chroniques indique que la Torah avait été perdue et que le peuple d'Israël s'était retrouvé sans Torah cinquante ans durant, et le second livre des Rois 22:8 qu'un rouleau de la Torah fut retrouvé. Les karaïtes doutent que la Torah orale ait pu se conserver alors que la Torah écrite elle-même avait été perdue.
Dans le même ordre d'idée, les karaïtes considèrent que la Torah orale contredit en de nombreux endroits la Torah écrite, ce qui serait impossible si elles étaient issues de la même source divine.
De façon plus indirecte, les karaïtes ne peuvent admettre qu'une tradition reçue de Dieu puisse faire l'objet de tant de variations et de disputes. Les nombreux commentaires, parfois divergents, que suscite la Torah orale ou ses rapports avec la Torah écrite leur semble un indice d'imperfection, contradictoire avec l'origine divine de la loi orale.
Enfin, la Torah orale s'enrichit continuellement de nombreux commentaires, lesquels se basent sur des commentaires plus anciens, mais pas directement sur la Torah écrite telle qu'elle a été donnée. L'homme étant sujet à l'erreur, les commentaires des rabbins actuels pourraient se baser sur des erreurs, qui iraient alors en s'accumulant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kara%C3%AFsme