Islam et esclavage........
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Islam et esclavage........
Ecrit le 25 nov.07, 10:55Islam et esclavage
ALGÉRIE - 18 novembre 2007 - par DOMINIQUE MATAILLET
Au terme d’une longue enquête qui l’a mené de Nouakchott à Brunei, Malek Chebel dresse un constat accablant : l’esclavage a été et reste un fait musulman.
Le mot le plus courant, en arabe, pour désigner l’esclave est ‘abd, duquel dérivent des termes comme ‘ubudiyya (« esclavage »). D’autres vocables sont encore utilisés, tels que raqîq (« mis en servitude »), jâriya (« esclave femme »), ghulîm (« esclave homme »). Et ce n’est pas tout. Au Proche-Orient, zandj (probablement issu de Zanzibar) et aswad désignent l’esclave noir, alors que mamlûk (littéralement « possédé ») s’applique à une catégorie particulière, la caste militaire servile.
Ce n’est donc pas le vocabulaire qui manque en terre d’Islam pour parler
de l’esclavage.
Cette richesse sémantique tranche toutefois avec le mutisme qui entoure le phénomène. Un mutisme d’autant plus choquant, aux yeux de Malek Chebel, que l’esclavage a pris des dimensions considérables tout au long de l’histoire de cette région du monde et qu’il reste à bien des égards très présent dans le quotidien de centaines de millions de gens.
C’est pour briser ce silence assourdissant que l’anthropologue algérien, bien connu des lecteurs de Jeune Afrique pour ses nombreux ouvrages autour de l’islam, s’est livré à une longue enquête. Fruit d’innombrables lectures, son pavé de 500 pages est aussi et surtout le compte rendu d’un voyage de plusieurs mois qui l’a conduit des rives de l’Atlantique au fin fond du Sud-Est asiatique en passant par les pays du Golfe, l’Asie mineure, l’Afrique saharienne.
Le constat final est accablant : « À Brunei, au Yémen, dans les pays du Sahel, chez les Touaregs, en Libye, dans le Sahel tunisien, en Égypte, en Arabie, en Mésopotamie, au Soudan ou à Djibouti, il n’est pas un lieu gagné par l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves. »
Encore convient-il d’établir des distinctions entre les pays et de relever les caractéristiques propres des différentes contrées concernées. La Libye et l’Algérie, par exemple, débouchés naturel des routes commerciales transsahariennes, ont surtout servi de voies de transit. Des pays tels que l’Égypte ou l’Arabie saoudite actuelles étaient, eux, de gros consommateurs, osera-t-on dire, de marchandise humaine. Idem pour la Turquie. Les Européens ont fantasmé sur les odalisques des harems d’Istanbul, sujet de prédilection pour les peintres orientalistes, et se sont extasiés sur les exploits militaires des janissaires de l’Empire ottoman. Faut-il rappeler que les premières comme les seconds étaient des captifs ?
En Afrique, on le sait, c’est à la lisière du monde noir que l’esclavage prit les plus grandes proportions. Au Maroc, où la composante négroïde de la population saute aux yeux du voyageur, les traces en sont manifestes. Que sont les fameux musiciens gnaouas sinon les descendants de Noirs « importés » de la zone soudanienne au temps où le Maroc était une grande puissance régionale ? Et puis, il y a le cas de la Mauritanie, où, malgré les démentis, l’esclavage reste une réalité manifeste. La preuve en est que le Parlement a voté à plusieurs reprises des textes l’interdisant. Malek Chebel rappelle un indice qui ne trompe pas : de nombreuses associations d’affranchis tentent de se constituer en force politique. « En attendant, commente l’auteur, chaque foyer de Beidane (“Blancs”) entretient des harratine noirs, fils d’anciens esclaves auxquels il donne le nom de “serviteurs”, un peu comme on faisait naguère à la Barbade, où l’on gratifiait pudiquement du nom d’“apprentis” les esclaves fraîchement libérés de leurs chaînes. »
Ainsi donc, une bonne part de la main-d’œuvre servile utilisée dans le monde arabe venait d’Afrique subsaharienne - en Tunisie, le même mot, abîd, désigne indistinctement l’esclave et le Noir… - et tout particulièrement du Sahel, de l’Éthiopie ainsi que de la côte orientale du continent. Mais les Balkans et les steppes de l’Asie centrale furent également d’importants bassins pourvoyeurs.
Combien furent-ils ? Dans le cas de la traite occidentale, les éléments de chiffrage existent : les négriers tenaient des journaux de bord dans lesquels était reporté le détail de leur commerce honteux. Rien de tel avec la traite orientale. Confrontant les diverses sources, Malek Chebel estime à plus de 20 millions le « volume total de l’esclavage en terres arabes et musulmanes ». Ce nombre englobe aussi bien les captifs de guerre slaves, les concubines et les domestiques circassiennes, que les domestiques noirs achetés à des négriers ou razziés dans les villages du Sahel, les marins chrétiens capturés par les corsaires barbaresques en Méditerranée. Les négriers arabes auraient donc fait « mieux » que leurs homologues européens. Les uns ont, il est vrai, sévi pendant quatorze siècles, contre moins de quatre pour les autres.
Faut-il chercher dans le Coran la cause du mal ? Le Livre, certes, accepte que la condition de sujétion des esclaves par rapport aux maîtres soit maintenue en l’état. Car l’islam est né dans une région du monde où l’esclavage était quasiment un mode de production. Mais il tente d’en limiter les abus, tout comme il apporte un progrès incontestable à la situation des femmes (notamment en limitant à quatre le nombre des épouses autorisé).
Par ailleurs, l’affranchissement est recommandé au croyant dont il favorise l’accès au Paradis. Le prophète Mohammed n’avait-il pas donné l’exemple en la matière ?
Vivement encouragé en théorie, l’affranchissement n’a, hélas, guère été suivi en pratique. De siècle en siècle, l’esclavage est devenu un fait musulman, s’inscrivant profondément dans les habitudes. Pourtant, c’est un sujet dont on ne parle pas. En dehors de l’Égyptien Mohamed Abdou, du Syrien Rachid Ridha, de l’Iranien Mirza Ali Mohamed, fondateur, au XIXe siècle, du bâbisme, qui a fermement condamné cette pratique, la plupart des réformateurs sont restés étonnamment discrets sur la question.
Et que dire des islamologues ! Louis Massignon, Vincent Monteil ou Jacques Berque disposaient des informations qui leur auraient permis, en plein XXe siècle, de tirer la sonnette d’alarme. Peut-être ont-ils préféré, écrit Malek Chebel, « la hauteur mystique des grands penseurs, des philosophes et des théosophes de l’islam aux réalités scabreuses des marchands de chair humaine ». Ils savaient, mais leur empathie pour l’islam les inclinait à trouver à cette religion et aux hommes qui s’en réclament des excuses qui ne sont en rien justifiées.
Quand bien même la réalité de l’esclavage arabe est reconnue, c’est souvent pour en atténuer la rudesse : il n’aurait pas abouti à la dépersonnalisation de l’esclave, comme cela a été le cas avec le commerce triangulaire Afrique-Amérique-Europe, affirme-t-on. Comme s’il pouvait y avoir une graduation dans l’infamie…
Mais le pire est peut-être dans l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs politiques du monde arabe. Dans un livre tout récent*, l’universitaire marocain Mohammed Ennaji explique en quoi il a fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.
Une fois le livre de Malek Chebel - dont, curieusement, les médias ont peu parlé - fermé, on ne voit plus la civilisation islamique de la même façon. Comme l’auteur lui-même, qui, pour, cette étude a dû « parcourir au moins 120 000 kilomètres » pour en arriver à cette terrible conclusion : « L’islam dit l’inverse de ce que les musulmans pratiquent, et c’est une énigme en soi. La duplicité humaine qui consiste à transformer un message d’émancipation en goulag humain fait partie intégrante de ce paradoxe. »
* Le Sujet et le Mamelouk. Esclavage, pouvoir et religion dans le monde arabe, éd. Mille et une nuits, 368 pages, 16 euros.
http://www.jeuneafrique.com/jeune_afriq ... lamegaval0
ALGÉRIE - 18 novembre 2007 - par DOMINIQUE MATAILLET
Au terme d’une longue enquête qui l’a mené de Nouakchott à Brunei, Malek Chebel dresse un constat accablant : l’esclavage a été et reste un fait musulman.
Le mot le plus courant, en arabe, pour désigner l’esclave est ‘abd, duquel dérivent des termes comme ‘ubudiyya (« esclavage »). D’autres vocables sont encore utilisés, tels que raqîq (« mis en servitude »), jâriya (« esclave femme »), ghulîm (« esclave homme »). Et ce n’est pas tout. Au Proche-Orient, zandj (probablement issu de Zanzibar) et aswad désignent l’esclave noir, alors que mamlûk (littéralement « possédé ») s’applique à une catégorie particulière, la caste militaire servile.
Ce n’est donc pas le vocabulaire qui manque en terre d’Islam pour parler
de l’esclavage.
Cette richesse sémantique tranche toutefois avec le mutisme qui entoure le phénomène. Un mutisme d’autant plus choquant, aux yeux de Malek Chebel, que l’esclavage a pris des dimensions considérables tout au long de l’histoire de cette région du monde et qu’il reste à bien des égards très présent dans le quotidien de centaines de millions de gens.
C’est pour briser ce silence assourdissant que l’anthropologue algérien, bien connu des lecteurs de Jeune Afrique pour ses nombreux ouvrages autour de l’islam, s’est livré à une longue enquête. Fruit d’innombrables lectures, son pavé de 500 pages est aussi et surtout le compte rendu d’un voyage de plusieurs mois qui l’a conduit des rives de l’Atlantique au fin fond du Sud-Est asiatique en passant par les pays du Golfe, l’Asie mineure, l’Afrique saharienne.
Le constat final est accablant : « À Brunei, au Yémen, dans les pays du Sahel, chez les Touaregs, en Libye, dans le Sahel tunisien, en Égypte, en Arabie, en Mésopotamie, au Soudan ou à Djibouti, il n’est pas un lieu gagné par l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves. »
Encore convient-il d’établir des distinctions entre les pays et de relever les caractéristiques propres des différentes contrées concernées. La Libye et l’Algérie, par exemple, débouchés naturel des routes commerciales transsahariennes, ont surtout servi de voies de transit. Des pays tels que l’Égypte ou l’Arabie saoudite actuelles étaient, eux, de gros consommateurs, osera-t-on dire, de marchandise humaine. Idem pour la Turquie. Les Européens ont fantasmé sur les odalisques des harems d’Istanbul, sujet de prédilection pour les peintres orientalistes, et se sont extasiés sur les exploits militaires des janissaires de l’Empire ottoman. Faut-il rappeler que les premières comme les seconds étaient des captifs ?
En Afrique, on le sait, c’est à la lisière du monde noir que l’esclavage prit les plus grandes proportions. Au Maroc, où la composante négroïde de la population saute aux yeux du voyageur, les traces en sont manifestes. Que sont les fameux musiciens gnaouas sinon les descendants de Noirs « importés » de la zone soudanienne au temps où le Maroc était une grande puissance régionale ? Et puis, il y a le cas de la Mauritanie, où, malgré les démentis, l’esclavage reste une réalité manifeste. La preuve en est que le Parlement a voté à plusieurs reprises des textes l’interdisant. Malek Chebel rappelle un indice qui ne trompe pas : de nombreuses associations d’affranchis tentent de se constituer en force politique. « En attendant, commente l’auteur, chaque foyer de Beidane (“Blancs”) entretient des harratine noirs, fils d’anciens esclaves auxquels il donne le nom de “serviteurs”, un peu comme on faisait naguère à la Barbade, où l’on gratifiait pudiquement du nom d’“apprentis” les esclaves fraîchement libérés de leurs chaînes. »
Ainsi donc, une bonne part de la main-d’œuvre servile utilisée dans le monde arabe venait d’Afrique subsaharienne - en Tunisie, le même mot, abîd, désigne indistinctement l’esclave et le Noir… - et tout particulièrement du Sahel, de l’Éthiopie ainsi que de la côte orientale du continent. Mais les Balkans et les steppes de l’Asie centrale furent également d’importants bassins pourvoyeurs.
Combien furent-ils ? Dans le cas de la traite occidentale, les éléments de chiffrage existent : les négriers tenaient des journaux de bord dans lesquels était reporté le détail de leur commerce honteux. Rien de tel avec la traite orientale. Confrontant les diverses sources, Malek Chebel estime à plus de 20 millions le « volume total de l’esclavage en terres arabes et musulmanes ». Ce nombre englobe aussi bien les captifs de guerre slaves, les concubines et les domestiques circassiennes, que les domestiques noirs achetés à des négriers ou razziés dans les villages du Sahel, les marins chrétiens capturés par les corsaires barbaresques en Méditerranée. Les négriers arabes auraient donc fait « mieux » que leurs homologues européens. Les uns ont, il est vrai, sévi pendant quatorze siècles, contre moins de quatre pour les autres.
Faut-il chercher dans le Coran la cause du mal ? Le Livre, certes, accepte que la condition de sujétion des esclaves par rapport aux maîtres soit maintenue en l’état. Car l’islam est né dans une région du monde où l’esclavage était quasiment un mode de production. Mais il tente d’en limiter les abus, tout comme il apporte un progrès incontestable à la situation des femmes (notamment en limitant à quatre le nombre des épouses autorisé).
Par ailleurs, l’affranchissement est recommandé au croyant dont il favorise l’accès au Paradis. Le prophète Mohammed n’avait-il pas donné l’exemple en la matière ?
Vivement encouragé en théorie, l’affranchissement n’a, hélas, guère été suivi en pratique. De siècle en siècle, l’esclavage est devenu un fait musulman, s’inscrivant profondément dans les habitudes. Pourtant, c’est un sujet dont on ne parle pas. En dehors de l’Égyptien Mohamed Abdou, du Syrien Rachid Ridha, de l’Iranien Mirza Ali Mohamed, fondateur, au XIXe siècle, du bâbisme, qui a fermement condamné cette pratique, la plupart des réformateurs sont restés étonnamment discrets sur la question.
Et que dire des islamologues ! Louis Massignon, Vincent Monteil ou Jacques Berque disposaient des informations qui leur auraient permis, en plein XXe siècle, de tirer la sonnette d’alarme. Peut-être ont-ils préféré, écrit Malek Chebel, « la hauteur mystique des grands penseurs, des philosophes et des théosophes de l’islam aux réalités scabreuses des marchands de chair humaine ». Ils savaient, mais leur empathie pour l’islam les inclinait à trouver à cette religion et aux hommes qui s’en réclament des excuses qui ne sont en rien justifiées.
Quand bien même la réalité de l’esclavage arabe est reconnue, c’est souvent pour en atténuer la rudesse : il n’aurait pas abouti à la dépersonnalisation de l’esclave, comme cela a été le cas avec le commerce triangulaire Afrique-Amérique-Europe, affirme-t-on. Comme s’il pouvait y avoir une graduation dans l’infamie…
Mais le pire est peut-être dans l’impact que l’esclavage a eu sur les mœurs politiques du monde arabe. Dans un livre tout récent*, l’universitaire marocain Mohammed Ennaji explique en quoi il a fondé le rapport au pouvoir et donc l’absolutisme qui est encore souvent la règle dans cette partie du monde.
Une fois le livre de Malek Chebel - dont, curieusement, les médias ont peu parlé - fermé, on ne voit plus la civilisation islamique de la même façon. Comme l’auteur lui-même, qui, pour, cette étude a dû « parcourir au moins 120 000 kilomètres » pour en arriver à cette terrible conclusion : « L’islam dit l’inverse de ce que les musulmans pratiquent, et c’est une énigme en soi. La duplicité humaine qui consiste à transformer un message d’émancipation en goulag humain fait partie intégrante de ce paradoxe. »
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- Pere Castor
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Ecrit le 25 nov.07, 11:52
Malek Chebel confond les arabes avec leur territoire , celui-ci à servit de point de transit pour les esclavagistes persans ,asiatique,juif et européen. Dans sa volonté de jouer les leches culs des paulistes il passe vraiment pour un [ATTENTION Censuré dsl]. Les pyramide ont été construit il y a 3000 ans ,des esclaves pour quoi faire dans le désert .A un moment faut etre sérieux .
- Bisoulours
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Ecrit le 25 nov.07, 15:37
Etre sérieux est un bon début, mais il faut aussi réfléchir. Ce n'est pas parceque des gens vivent dans le désert qu'ils mangent du sable et dorment à la belle étoile.des esclaves pour quoi faire dans le désert .A un moment faut etre sérieux.
Il faut des gens pour s'occuper des oasis, des cultures, puiser de l'eau, s'occuper des trouppeaux, servir le thé, porter des bagages, des sac de grain, et effectuer de multiples travaux de force. Et aussi pour combattre, comme précisé dans l'article avec les janissaires et les mamluk. Il faut des femmes dans les harems. D'ailleurs, l'islam ne limite pas le nombre de "concubines", d'où l'intérêt de prendre des esclaves pour avoir plus de 4 femmes. Il faut des gens pour construire et entretenir les habitations, les palais, pour forger des sabres et des outils, tisser des vètements, etc...
De plus, le monde musulman est loin d'être entièrement désertique. Rien qu'en égypte, le delta et les rives du nil sont très fertiles.
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 25 nov.07, 22:10
as-salam 0'aylkumFromDaWu a écrit :Bonjour,
J'ai l'occasion d'aller voir ce Malek Chebel demain soir à une conférence dans ma ville sur ce sujet.
Je pourrais vous en dire plus mardi soir après ou mercredi....
Cordialement
La simplicité avec laquelle Malek Chebl reduit la diversité des regimes ou des courants religieux du monde arabe au un seul concept monolithique arabo-musulman est manifestement un signe d'ignorance. Nous sommes en droit donc de ous interroger sur ses réelles motivations.
Il semblerait que deverser sa haine de l'arabo-musulmane est aujourd'hui un gage de votre celébrité littéraire ,c'est dommage car cela ce fait au dépend des vrais intellectuels qui eux analysent les faits sans interets ethnocentristes ou sectaires.
N'importe quel historien sérieux vous expliquera que l'esprit de l'arabe du desert animé par l'islam authentique qui a batit un empire a disparut tres rapidement pour laisser place a la dynastie ommayade qui a été contistuée des familles syriennes, puis de la dynastie abasside qui est constituée de familles essentiellement persanes puis du khalifat othoman
qui lui est proprement une affaire de l'ethnie turque.
L'influence des arabes de la peninsule arabique dans la gestion du monde arabo-musulman a disparut en meme temps que l'assasinat du Calif Ali (radhi Allah ranhu) donc aura duré à peine une vingtaine d'années tout au plus apres la mort du prophete d'Allah (Paix et Benediction sur Lui).
D'ailleurs l'empire s'est arrêtée de grandir à la mort de ses veterans arabes pour laisser place à une bourgeoise decadente qui signa la fin de l'empire.
Le monde arabe n'avait d'arabe que sa langue tandis qu'il etait composée d'une panoplies d'ethnies qui s'etendaient de l'atlantique à l'indus, de sectes et de religions de toutes sortes. meme paiennes.Les arabes musulmans ne formaient qu'une part limitée de cette geographie diverse.
Donc attribuer les mefaits tout comme les bienfaits aus seuls arabes musulmans est vraiment grotesque.
Les moeurs decadentes de la gestion de l'empire sont apparus durant les derniers khalifs dekla dynasties ommayades pour s'empirer sous les perses et les turcs qui n'avaient d'islamique que leur titre.
Par exemple la dynastie abbasside etait le fait d'une secte chiite qui n'avait rien du sunisme, et avait litteralement épure tous les arabes de son adminstration pour faire de son royaume une affaire nationale irano-Perse.C'etait une sorte de revanche sur les vainqueurs de l'empire Perse nostalgique . L'influence des arabes du desert se limite donc aux 4 premiers khalifs dits orthodoxes.
L'influence de l'arabie a disparut comme ella a comencée.
D'ailleurs Medine et la Mecque n'ont jamais été les capitales des dynasties regnantes , bien au contraire elles sont restées totalement ignorées.
N'allez donc pas leur mettre tous les maux du monde à nos pauvres arabes nomades .lol
Les arabes ou nomades du desert, pars la mort de Ali(radhi allah ranhu) ont seulement ensuite servis de guerriers temeraires grâce à leur foi pure pour les califs des palais, ils n'etait pas assez cultivés pour travailler dans les administrations qui elles ont étés occupées et géreées essentielment par les peuples convertis et cultivés de tout horizon.
Une foi ces veterans arabes disparus la foi pure qui les animait et qui avait servit de motif pour l'emergenc de ce vaste empire s'est disloquée , une fois la foi pure disploquée ,l'empire n'avait plus de raison d'exister et n'avait plus rien d'islamique sinon de titre.
Je vous le dit comme cela en passant.
- Falenn
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Ecrit le 26 nov.07, 01:11
L'esclavage a existé dans toutes les civilisations, pourquoi serait-il absent des pays arabes ?FromDaWu a écrit :Le constat final est accablant : « À Brunei, au Yémen, dans les pays du Sahel, chez les Touaregs, en Libye, dans le Sahel tunisien, en Égypte, en Arabie, en Mésopotamie, au Soudan ou à Djibouti, il n’est pas un lieu gagné par l’islam où ne se soit jamais pratiqué le commerce d’esclaves. »
En effet, l'amalgame entre "arabe" et "musulman" est des plus agaçants.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :Donc attribuer les mefaits tout comme les bienfaits aus seuls arabes musulmans est vraiment grotesque.
- FromDaWu
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Ecrit le 26 nov.07, 01:38
Bonjour,Falenn a écrit : L'esclavage a existé dans toutes les civilisations, pourquoi serait-il absent des pays arabes ?
En effet, l'amalgame entre "arabe" et "musulman" est des plus agaçants.
Dire que l'islam a pratiqué l'esclavage durant toute sont histoires, c'est simplement dire effectivement que l'islam ne rend pas les hommes meilleurs a se niveau, qu'elle serait a priori comme les autres..... contrairement a se que l'on essai de nous faire croire sur ce forum.
Aussi, j'ai peut etre mal lu, mais je ne vois pas a quel endroit l'amalgame entre arabe et musulman a été fait....
Cordialement
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 26 nov.07, 02:05
Le fait de prendre des episodes sporadiques de certains pratiques qui sont plus attribuées aux personalités politiques ethnicisés pour en faire une norme d'une religion à vocation universelle est de la malhonneté intelectuelle.FromDaWu a écrit : Bonjour,
Dire que l'islam a pratiqué l'esclavage durant toute sont histoires, c'est simplement dire effectivement que l'islam ne rend pas les hommes meilleurs a se niveau, qu'elle serait a priori comme les autres..... contrairement a se que l'on essai de nous faire croire sur ce forum.
Aussi, j'ai peut etre mal lu, mais je ne vois pas a quel endroit l'amalgame entre arabe et musulman a été fait....
Cordialement
C'est une entreprise perdue d'avance mon ami.
Les tortures et les camps de concentrations comme ceux de Guantnamo sont-ils des faits normaux de la democratie ou d'une regime exceptionnel.
Vous ne pouvez pas pointer l'islam tout simplement en decrivant des decisions issus de pouvoirs politiques instaurés par des putchs militaires qui n'ont rien de legitimes .
Des decisions qui n'ont rien d'islamiques.
L'islam des turcs pour votre gouverne n'a rien a voir avec l'islam de l'arabie , on pourrait en dire tout autant des califs de Bagdad .
Mais c'est vrai que pour qqun qui traite d'islamiste tout personne ayant une attrait avec l'islam c'est un peu difficile à apprehender.
Quand à la Mauritanie j'ignorais que c'etait un emirat islamique.
JE ne vois aps ce que fait la Maurtianie dans l'shitoire du passé.mais bon.
Serieusement FromDaWu .
Entre nous c'est un sujet sur lesquel vous risqueriez de vous piquer.
L'empire de l'Islam a connut des phases en fonction des individualités qui regentaient le Califat mais egalement des Seigneurs des provinces.
Il y a du bons et des mauvais.
Mais en gros ce que vous decrivez comme les titres de mameluks sont apparus tres tardivement dans les moeurs de l'empire.
Ces derives sont apparut lorsque l'esrit fondamentaliste cad pour dans votre vocabulaire les islamistes integristes ont disparus de la scene.
Elles ont étés comises par des musulmans aimant les femmes, le vin et les plaisirs terrestres , les musulmans modérés dans votre vocabulaire- lol
Oups !!!!
En effet ce que vous decrivez concerne le deuxieme volet de l'empire , sa phase decadente.
Lorsque les vainqueurs ont commencés a oublier leur vocation et à profiter du paradis terrestre .ils perdirent le gout pour le jihad.
resultat :la decadence.
Ainsi ils ont laissés le fait d'armes à des populations assujetis comme les mameluks et se sont embourgeoisés à des moeurs qui n'ont rien de puritains , rien d'islamique comme les harems, le jeu, etc....
Il faut donc egalement decrire les deux phases la naissance et l'apogée .Quel t dommage qu'elles soient oblitérées de votre brillante analyse on aurait put voir l'esprit chevaleresque de ntore musulmans fondamentaliste liberant les juifs , uqui hier furent reduits a une statut d'esclave par nos barbares wisigoths.
Comparez ce qui est comparable ,L'islam des califs orthodoxes n'est pas celui des turcs ou des abasside.Et l'islam de l'andalousie est encore tres différent des autres.
Quel dommage donc :c'est precisemment la disparition de l'islam fondamentaliste de nos ntegristes des debuts de l'empire qui a permit les derives .
Des derives qui n'etaient pas des coutumes des premiers temps de l'empire lorsque l'islam des rabes nomades etait ancré .
Les derives sont le fuit de pouvoir issus de sectes eparses .
L'islam des turc ottomans etait assez proche de celui de la secte dont est issu notre Malek chebel :les soufistes.
Et cette secte passe son temps a insulter l'islam authentique à travers tous les defauts de l'histoire. Jusqu'à confondre l'empire ottoman inprégné de leur heresie avec l'islam authentique des premiers califs. sic !!!
C'est d'ailleurs sur les ruines de ces heresies ottomanes impregenées des innovations soufistes que l'arabie saoudite a été crée , par une sécéssion.
C'est pour vous donner une idée du pluralisme en islam qui ne pourrait être reduit à un concept monolithique.
Donc vous faites bien de mettre en relief les conséquences de l'abandon de l'islam fondamentaliste dans l'histoire à travers les faits et gestes des sectes deviantes qui ont permis la phase decadente de l'Empire et sa disparition.
Mais cela n'atteste pas de la veracité des allusions dessines par votre auteur qui reste à examiner avec une esprit critique dénué d'interets louches.
- FromDaWu
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Ecrit le 26 nov.07, 02:56
Pourquoi des episode sporadiques? Ou et quand durant l'histoire de l'islam l'esclavage n'a pas été pratiqué? L'esclavage fait partie de l'islam, il est inhérent a cette religion, qui l'autorise et le réglemente.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
Le fait de prendre des episodes sporadiques de certains pratiques qui sont plus attribuées aux personalités politiques ethnicisés pour en faire une norme d'une religion à vocation universelle est de la malhonneté intelectuelle.
C'est une entreprise perdue d'avance mon ami.
Sans vouloir prendre la défense des américains, ils sont en guerre non, contre le terrorisme islamique, car il ont été attaqué durant le 11 Septembre. Guantanamo a beau etre innuhmain, il l'est comme toute guerre, quelle quelle soit.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
Les tortures et les camps de concentrations comme ceux de Guantnamo sont-ils des faits normaux de la democratie ou d'une regime exceptionnel.
Non pas du tout. Mais en fait, je me rend compte de plus en plus que je ne sais pas ce qu'est l'islamisme, sa différence avec l'islam. Entre un musulman modéré et extremiste. POurriez vous éclairer ma lanterne a se sujet?AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
Mais c'est vrai que pour qqun qui traite d'islamiste tout personne ayant une attrait avec l'islam c'est un peu difficile à apprehender.
A ma connaissance (certe limité), la Mauritanie est a 99% musulmane depuis des siecles, depuis les invasions arabes.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
Quand à la Mauritanie j'ignorais que c'etait un emirat islamique.
JE ne vois aps ce que fait la Maurtianie dans l'shitoire du passé.mais bon.
Ce n'est certe pas un émirat islamique, mais dans les faits, ça l'est a 99%!
C'est deja bien de le reconnaitre! Pour certain, impossible.....AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
L'empire de l'Islam a connut des phases en fonction des individualités qui regentaient le Califat mais egalement des Seigneurs des provinces.
Il y a du bons et des mauvais.
Avoir le gout pour la guerre, n'est-ce pas aussi vouloir profiter du paradis terrestre en voulant répandre sa civilisation, son mode de vie, comme l'ont fait les arabes (musulman), là je fais l'malgame, car l'islam est une religion arabe a la base, qui a répandu sa langue, son mode de vie (nourriture, vétement), architecture.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
En effet ce que vous decrivez concerne le deuxieme volet de l'empire , sa phase decadente.
Lorsque les vainqueurs ont commencés a profiter du paradis terrestre et ont perdus le gout pour la guerre.
Parceque M. Chebel (je n'ai aucune raison de le défendre je précise) critique l'islam dans sa dimension esclavagiste, il est donc forcement un hérétique venant d'une secte? J'ai parfois l'impression que les soufis sont instrumentalisé par les musulmans, qui disent qu'il est l'islam quand celui ci montre un coté mystique et ouvert de l'islam, et parfois il est traité de secte quand cela vous arrange... Définissez clairement votre point de vue svp, j'aimerais y voir claire la dessus.AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
Les derives sont le fuit de pouvoir issus de sectes eparses .
L'islam des turc ottomans etait assez proche de celui de la secte dont est issu notre Malek chebel :les soufistes.
Et cette secte passe son temps a insulter l'islam authentique à travers tous les defauts de l'histoire. Jusqu'à confondre l'empire ottoman inprégné de leur heresie avec l'islam authentique des premiers califs. sic !!! C'est d'ailleurs sur les ruines de ces heresies ottomanes impregenées des innovations soufistes que l'arabie saoudite a été crée , par une sécéssion.
Cordialement
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 26 nov.07, 03:19
as-salam 'alaykumFromDaWu a écrit : Pourquoi des episode sporadiques? Ou et quand durant l'histoire de l'islam l'esclavage n'a pas été pratiqué? L'esclavage fait partie de l'islam, il est inhérent a cette religion, qui l'autorise et le réglemente.
Sans vouloir prendre la défense des américains, ils sont en guerre non, contre le terrorisme islamique, car il ont été attaqué durant le 11 Septembre. Guantanamo a beau etre innuhmain, il l'est comme toute guerre, quelle quelle soit.
Non pas du tout. Mais en fait, je me rend compte de plus en plus que je ne sais pas ce qu'est l'islamisme, sa différence avec l'islam. Entre un musulman modéré et extremiste. POurriez vous éclairer ma lanterne a se sujet?
A ma connaissance (certe limité), la Mauritanie est a 99% musulmane depuis des siecles, depuis les invasions arabes.
Ce n'est certe pas un émirat islamique, mais dans les faits, ça l'est a 99%!
C'est deja bien de le reconnaitre! Pour certain, impossible..... Avoir le gout pour la guerre, n'est-ce pas aussi vouloir profiter du paradis terrestre en voulant répandre sa civilisation, son mode de vie, comme l'ont fait les arabes (musulman), là je fais l'malgame, car l'islam est une religion arabe a la base, qui a répandu sa langue, son mode de vie (nourriture, vétement), architecture.
Parceque M. Chebel (je n'ai aucune raison de le défendre je précise) critique l'islam dans sa dimension esclavagiste, il est donc forcement un hérétique venant d'une secte? J'ai parfois l'impression que les soufis sont instrumentalisé par les musulmans, qui disent qu'il est l'islam quand celui ci montre un coté mystique et ouvert de l'islam, et parfois il est traité de secte quand cela vous arrange... Définissez clairement votre point de vue svp, j'aimerais y voir claire la dessus.
Cordialement
Vous devriez pour commencer condamner TOUTES les tortures et les crimes contre l'humanité perpétrés par exemple dans les prisons hors la loi des democraties. Font elles exception à votre regle ?
Sans cela il serait hypocrite voir grotesque de vous prendre pour le defenseur de la cause esclavagiste.
Ainsi vous perdez toute crédibiltié intellectuelle avant meme de commencer.
Soit, faisons semblant de croire à votre équité et poursuivons.
Je vous lance au défi de trouvez en islam une preuve qui legitimise la mise en esclavage d'un homme libre comme celle qui fut institué dans votre histoire honteuse.
Soit vous le dites et vous le prouvez ou soit vous le dites et vous ne le prouvez pas et dans ce cas là vous aurez gagner le titre de menteur et de calomniateur du top 10.
J'attends donc avec impatience le resulat de vos recherches.
Comme vous avez deja jugé l'affaire nous n'allons pas tardé a lire votre proces qui doit être en votre possession.
PS :On parle bien de l'Islam donc svp apportez moi les preuves scriputaires qui auraient pus servir de fondement legitime pour institutionaliser l'esclavagisme et par pitiez evitez moi svp les pubs-télé merci.
- Wooden Ali
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Ecrit le 26 nov.07, 07:30
AbouAdam a écrit :
Naturellement, tu es arabe et musulman !
Qui ne trouve pas sa mère la meilleure du monde ?
Apparemment bon est au singulier : pour l'être il est nécessaire d'être à la fois arabe et musulman ! Tout le reste des malheurs du Monde s'explique et est causé par ceux qui ne partagent pas ces deux bénédictions !Il y a du bons et des mauvais.
Naturellement, tu es arabe et musulman !
Qui ne trouve pas sa mère la meilleure du monde ?
L'état de non-pensée est certainement le prochain stade de l'évolution humaine. Tan
Ecrit le 26 nov.07, 19:41
AbouAdam, juste une remarque : la notion de "décadence" ne fait pas partie du vocabulaire des "historiens sérieux" (sauf pour faire l'histoire de la notion de décadence, avec des problématiques du genre : "histoire arabo-musulmane et islamistes : entre glorification et dénigrement, la représentation d'une décadence (1970-2010)" ).
Ceci dit d'après ce qu'en a dit FrowDawu, Malek Chebel penserait qu'il y a un paradoxe du fait que les peuples majoritairement musulmans aient pratiqué largement l'esclavage. Je ne sais pas si c'est réellement son avis (je ne l'ai pas lu, j'avoue), mais je ne pense pas que les textes fondateurs musulmans soient suffisemment anti-esclavage, et de loin, pour considérer qu'il y a paradoxe à ce qu'il soit encore pratiqué après l'avènement de l'islam.
Ceci dit d'après ce qu'en a dit FrowDawu, Malek Chebel penserait qu'il y a un paradoxe du fait que les peuples majoritairement musulmans aient pratiqué largement l'esclavage. Je ne sais pas si c'est réellement son avis (je ne l'ai pas lu, j'avoue), mais je ne pense pas que les textes fondateurs musulmans soient suffisemment anti-esclavage, et de loin, pour considérer qu'il y a paradoxe à ce qu'il soit encore pratiqué après l'avènement de l'islam.
- AbouAdam Al-Chaouia
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Ecrit le 26 nov.07, 22:05
as-salam 'alaykumBrunehaut a écrit :AbouAdam, juste une remarque : la notion de "décadence" ne fait pas partie du vocabulaire des "historiens sérieux" (sauf pour faire l'histoire de la notion de décadence, avec des problématiques du genre : "histoire arabo-musulmane et islamistes : entre glorification et dénigrement, la représentation d'une décadence (1970-2010)" ).
Ceci dit d'après ce qu'en a dit FrowDawu, Malek Chebel penserait qu'il y a un paradoxe du fait que les peuples majoritairement musulmans aient pratiqué largement l'esclavage. Je ne sais pas si c'est réellement son avis (je ne l'ai pas lu, j'avoue), mais je ne pense pas que les textes fondateurs musulmans soient suffisemment anti-esclavage, et de loin, pour considérer qu'il y a paradoxe à ce qu'il soit encore pratiqué après l'avènement de l'islam.
La notion de "decadence" je ne l'ai pas inventé , j'ai sous les yeux des ouvrages historiques qui le mentionne.
La notion de décadence est lié à celui de l'empire.
Et comme tous les empires (rome, bysance, Perse, ...) comme l'affirme lui même Ibn Kahldun grand historien arabe , un empire suit 3 phases distinctes systématiques : sa naissance , son son apogée et son déclin.
Et le rôle des historiens s'est de trouver les moments et les elements qui ont permis ces transformations.
Pour l'empire arabo-islamique par exemple , le system heréditaire de passation de pouvoir est une des causes pricnipales, il en existe d'autres.
Le fait egalement de se decharger du fardeau de la guerre et de louer les services de mercenaires ou de mameluks a été egalement un facteur qui a facilité le déclien etc ...
Concernant le fait que les peuples majoritairement musulmans aient pratiqué largement l'esclavage.
Il faut se mettre d'accord sur la definition d'esclavage. Car en islam cette notion est différente que celle que nous connaissons en Europe-
En islam il est permis lors des guerres de prendres les guerriers ennemis vaincus en captifs on peut debatre du bien fondé de cela.Mais c'est mieux que de les massacrer .
Donc dire que cela se rapporte essentiellement aux populations arabes est grotestque sachant que l'empire etait composé d'un panoplie d'ethnies et que les arabes furent minoritaires dans leur composante .
Il ne faut pas confondre les indigenes du Maroc avec les arabes : ce sont des ethnies différentes.
Le fait que l'esclavagisme soit une pratique en terre d'islam n'est automatiquement un signe négatif : il faut se renseigner sur la maniere et le comment et la finalité de cette pratique.
Cela peut être un signe du respect des droits privés des populations non musulmanes mais egalement le signe de gratitute et de miséricorde.
Car au lieu de massacrer les vaincus hommes ,femmes et enfants , les musulmans les prennent en captifs pour leur offrir à leur frais une vie sociale en sachant que l'islam dans tous ses prescriptions poussera à leur libération et leurt intégration sociale.
Vaut il mieux produire des veuves et des rophelins qui vont affaiblir l'équilibre de la société par le masascre deyx hommes guerriers ennemis .
Ou les pendre à sa charge comme captifs et on evitant que les enfants et meres soient séparés des hommes ?
Car de cette masse vaincus ll fallit bien la gerer ,il n'y a vait pas à l'epoque de centres penitenciers .lol
En islam la propriété d'un non musulman est respectée : terres, argent, esclaves, ... don un non musulman a le droit d'avoir des esclaves et d'en faire commerce.
Et on a des exemples de musulmans pieux se chargant de les acheter en nombre pour faciliter leur liberation . Sic !!!!
Un esclave en islam c'est pas une chose que l'on met en fers et qui sert de marche pied comme en occident. C'est avant tout un homme qui des droits et des devoirs qui a le droit au mariage avecx un homme/femme libre etc ...
En Islam liberer un esclave est une aumone mais attention liberer ne veut pas dire le jetter pour qu'il corrompe la société c'est s'assurer de son intruction et de sa capacité à l'autonomie pour le bien de la société.
Un fois libre un esclave peut vivre normalement d'ailleurs l'auteur le dit le Maroc dans sa composition sociale est composé de noirs cela signfie que les esclaves noirs s'il ils ont existés(il reste a savoir comment ils sont arrivé là) ont pus s'integrer sans violence dans la société.
En effet au Maroc il n'y a pas jamais eut de Martin Luther Kung ou de refvoltes de noirs comme en occident ou de racisme anti-noir ancrés dans les moeurs.
Car comme aux USA encore aujourd'hui on s'apercoit bient que la pratique de l'esclavage n'a pas été benefique.Encore aujourd'hu isubsiste des frustrations des minorités noires par contre en terre d'Islam non.
Donc les arguments de l'auteur affirment bien au contraire que l'esclavagsime en islam n'a pas été vécu comme en occident comme une oppression épouventable mais comme une avancée sociale positive et cela est une qualité dont il faut souligner en terre musulmane.
L'empire arabo-islamiqe a permit a tous les peuples de l'atlantique à l'indus de cohabiter ensemble pour prduire l'une des plus brillante civilsiation.
S'il y aurait eut industrialisation de l'esclavage à l'occidental les historiens dont j'ai connaissance l'auraient remarqués et ne se seraient pas genés de le souligner et on vivrait encore aujourd'hui les conséquences du passé par des conflits raciaux.
En conclusion il ne sagit pas encore une fois de confondre les concepts d'esclavagisme occidental et d'esclavagisme en terre d'islam.
L'un est barbare l'autre a été vécu un progres social et d'intégration des populations vaincues.
PS: Cela ne veut pas dire qu'il y ait eut des accidents ou des derives mais cela n'en fait pas une généralité constante.
Ecrit le 04 déc.07, 09:15
Bon déjà tu parles de "déclin", c'est un progrès ! Moi qui n'avais en tête comme historiens parlant de "décadence" que des historiens du 19ème siècle, je ne suis pas déçu : tu me parles de Ibn Khaldun, 14ième, donc... J'imagine que pour parler de physique tu cites encore Copernic, et Avicenne pour la médecine ! (pour parler d'autres choses que d'histoire des sciences, bien entendu...).AbouAdam Al-Chaouia a écrit :
as-salam 'alaykum
La notion de "decadence" je ne l'ai pas inventé , j'ai sous les yeux des ouvrages historiques qui le mentionne.
La notion de décadence est lié à celui de l'empire.
Et comme tous les empires (rome, bysance, Perse, ...) comme l'affirme lui même Ibn Kahldun grand historien arabe , un empire suit 3 phases distinctes systématiques : sa naissance , son son apogée et son déclin.
Et le rôle des historiens s'est de trouver les moments et les elements qui ont permis ces transformations.
Plus sérieusement, ça fait un moment que les historiens "sérieux" sont revenus sur l'idée de décadence, qui véhicule trop de notions de morale, qui n'ont pas lieu d'être en histoire. Effectivement un système politique (comme l'empire romain), une organisation sociale, ou l'importance relative d'une culture peuvent subir des "déclins", mais on ne peut pas parler objectivement de décadence, puisqu'on signifie implicitement par là que c'était "mieux" avant, ce qui n'est pas une question d'historien mais de moraliste (ou de vieillard nostalgique). Mais je pense que loin de te positionner en historien, tu te positionnes en moraliste, je me trompe ? (c'est une vraie question, qu'il faudrait toujours se poser d'ailleurs).
Je répond pour le reste après.
Ecrit le 04 déc.07, 09:34
Tout d'abord, je trouve ça plutôt amusant que tu considères comme argument pour l'esclavage le fait que c'est mieux que de massacrer les prisonniers. Certes. Heureusement, les accords de Genève sont passés par là depuis, le débat HEUREUSEMENT ne se situe plus à ce niveau là.AbouAdam Al-Chaouia a écrit : Concernant le fait que les peuples majoritairement musulmans aient pratiqué largement l'esclavage.
Il faut se mettre d'accord sur la definition d'esclavage. Car en islam cette notion est différente que celle que nous connaissons en Europe-
En islam il est permis lors des guerres de prendres les guerriers ennemis vaincus en captifs on peut debatre du bien fondé de cela.Mais c'est mieux que de les massacrer .
Donc dire que cela se rapporte essentiellement aux populations arabes est grotestque sachant que l'empire etait composé d'un panoplie d'ethnies et que les arabes furent minoritaires dans leur composante .
Il ne faut pas confondre les indigenes du Maroc avec les arabes : ce sont des ethnies différentes.
Le fait que l'esclavagisme soit une pratique en terre d'islam n'est automatiquement un signe négatif : il faut se renseigner sur la maniere et le comment et la finalité de cette pratique.
Cela peut être un signe du respect des droits privés des populations non musulmanes mais egalement le signe de gratitute et de miséricorde.
Car au lieu de massacrer les vaincus hommes ,femmes et enfants , les musulmans les prennent en captifs pour leur offrir à leur frais une vie sociale en sachant que l'islam dans tous ses prescriptions poussera à leur libération et leurt intégration sociale.
Vaut il mieux produire des veuves et des rophelins qui vont affaiblir l'équilibre de la société par le masascre deyx hommes guerriers ennemis .
Ou les pendre à sa charge comme captifs et on evitant que les enfants et meres soient séparés des hommes ?
Car de cette masse vaincus ll fallit bien la gerer ,il n'y a vait pas à l'epoque de centres penitenciers .lol
En islam la propriété d'un non musulman est respectée : terres, argent, esclaves, ... don un non musulman a le droit d'avoir des esclaves et d'en faire commerce.
Et on a des exemples de musulmans pieux se chargant de les acheter en nombre pour faciliter leur liberation . Sic !!!!
Un esclave en islam c'est pas une chose que l'on met en fers et qui sert de marche pied comme en occident. C'est avant tout un homme qui des droits et des devoirs qui a le droit au mariage avecx un homme/femme libre etc ...
En Islam liberer un esclave est une aumone mais attention liberer ne veut pas dire le jetter pour qu'il corrompe la société c'est s'assurer de son intruction et de sa capacité à l'autonomie pour le bien de la société.
Un fois libre un esclave peut vivre normalement d'ailleurs l'auteur le dit le Maroc dans sa composition sociale est composé de noirs cela signfie que les esclaves noirs s'il ils ont existés(il reste a savoir comment ils sont arrivé là) ont pus s'integrer sans violence dans la société.
En effet au Maroc il n'y a pas jamais eut de Martin Luther Kung ou de refvoltes de noirs comme en occident ou de racisme anti-noir ancrés dans les moeurs.
Car comme aux USA encore aujourd'hui on s'apercoit bient que la pratique de l'esclavage n'a pas été benefique.Encore aujourd'hu isubsiste des frustrations des minorités noires par contre en terre d'Islam non.
Donc les arguments de l'auteur affirment bien au contraire que l'esclavagsime en islam n'a pas été vécu comme en occident comme une oppression épouventable mais comme une avancée sociale positive et cela est une qualité dont il faut souligner en terre musulmane.
L'empire arabo-islamiqe a permit a tous les peuples de l'atlantique à l'indus de cohabiter ensemble pour prduire l'une des plus brillante civilsiation.
S'il y aurait eut industrialisation de l'esclavage à l'occidental les historiens dont j'ai connaissance l'auraient remarqués et ne se seraient pas genés de le souligner et on vivrait encore aujourd'hui les conséquences du passé par des conflits raciaux.
En conclusion il ne sagit pas encore une fois de confondre les concepts d'esclavagisme occidental et d'esclavagisme en terre d'islam.
L'un est barbare l'autre a été vécu un progres social et d'intégration des populations vaincues.
PS: Cela ne veut pas dire qu'il y ait eut des accidents ou des derives mais cela n'en fait pas une généralité constante.
D'autre part, le fait de permettre (légalement ou moralement) la réduction des prisonniers de guerre en esclavage a induit généralement les pires horreures : faire la guerre précisemment pour obtenir des esclaves. Il ne faut jamais sous-estimer la rapacité des hommes. D'ailleurs, certaines sources montrent qu'en Afrique Noire on interdise aux noires de se convertir à l'Islam, puisqu'on ne devait pas réduire un musulman en esclavage. Quel dieu véritable n'aurait pas pris en compte un tel détournement des règles ?
Dans un sens tu as raison sur certains points. D'une certaine manière, l'esclavage, et surtout l'esclavage sexuel, largement pratiqué en terre d'Islam, est effectivement un moyen très efficace d'intégrer les populations vaincues, puisqu'au bout de quelques générations, elles sont physiquement intégrées aux populations dominantes. Et au passage, au sujet de Martin Luther King, s'il n'existait pas aux Etats-Unis ce tabou (toujours présent même si ça se résorbe doucement) du couple noir-blanc, il n'y aurait peut-être plus de comunauté noire depuis longtemps (à part des africains nouvellement arrivés évidemment). Donc oui, dans les pays arabes, il n'y a pas de pb de ce type, mais je n'ose penser à tous les viols qui ont été commis pour cela ! (non qu'il n'y en ait pas eu aux USA évidemment).
D'autre part, c'est vrai, les Occidentaux ne faisaient pas la guerre pour avoir des esclaves, ils se contentaient le plus souvent d'acheter ceux que d'autres avaient bien voulu leur fournir. Est-ce pire ou mieux ?...
Pour finir, les sources sont assez lacunaires concernant la traite arabe, mais il semblerait qu'en plus de siècles, les arabes aient déportés autant de noires que les européens.
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