Les églises de "(...)"
Posté : 24 avr.04, 12:02
J'ai faite une copie collée d'un article qui décrirait un problême social et religieux au Congo. Je ne le vous présente aucunement pour ridiculiser ou médire contre un groupe de personne en particulier, mais plustôt afin de souligner le fait que même en l'an 2004 de notre ère, les enfants sont encore de façon systématique rejetés et abandonnés.
Nous parlons ici, d'enfants Congolais, parcontre ayant une rigoureuse honnêté à l'esprit, nous admetterions rapidement que les enfants de partout sur la terre sont discriminés contre. Que ce soit à cause de relations pré-maritales ou relations extra-conjugales, que se soit pour causes d'absence de "bonding" ou de rejet de la part de la mère ou du père, à cause de la mortalité d'un ou des deux parents ou encore d'abandon totale, l'enfant d'une, société ou d'une autre, est accusé de par les supersticieux comme étant des enfants "pas trop catholique" comme on dirait ici au Québec.
Même au sein de ma propre famille, nous avons connu des enfants "accueillis" comme ont dit. Ceux qui ont su se faire valoir et aimer, ont été accepter. Mais ceux qui ne surent pas se faire aimer, peut-être pour cause de "défectuausité" furent plutôt rejeter. Et ce en le millènaire de voyange dans l'espace.
Même notre Bible fait référence à l'enfant abandonné, pour quelque soit la raison, de par sa mère. Un exemple d'enfant qui sû se faire valoire, c'est le grand prophète MOISE. Il fut accueillit comme étant le fils de Phaaron que son fils de sang, Ramsees. Mais ce fut lorsqu'il voulu réclâmer d'avoir autant le droit d'accès à sa "mère" biologique qu'il fut "banni" et laisser pour mort par Phaaron et Ramsees.
Dans cette article, il est fait référence à la sorcellerie, non pas pour la minimiser mais plutôt comment elle serait "dramatiser" par une réalité systémique qui dramatiserait une telle pratique en imputant à ses enfants la responsabilités de malheurs souvent imaginaires et qui sont causés par la maladie bien réelle et comment des adultes malveillants capitaliseraient sur leur malheurs.
Les Églises de (...)
Les pasteurs de certains Églises - appelées «de (...)l» sont les premiers à entretenir la croyance aux enfants sorciers. L'organisation britannique Save the Children tente de lutter contre ce fléau par la sensibilisation.
«Nous avons formé des dizaines de pasteurs. Nous leur avons dit de ne pas prendre des maladies banales pour de la sorcellerie», indique le coordonnateur du programme d'intervention, Javier Aguilar.
Malgré tout, bon nombre de ces pasteurs entretiennent le mythe pour faire de l'argent en demandant aux parents de payer pour délivrer leur enfant. Bénéficiant d'une influence et d'une crédibilité sans limite, ils s'autoproclament «désensorcelleurs». Pour beaucoup de parents, ces pasteurs «ont la capacité de voir des choses que les gens en général ne peuvent pas voir», explique la chargée des programmes médias du Centre Lokole de Kinshasa, Anna Mayimona Ngemba. Les ONG nationales, appuyées par le gouvernement congolais, dénoncent ces charlatans et ont interdit l'hébergement des enfants dans leurs églises. «Les parents abandonnent leur enfant à l'église, croyant qu'elle assure un meilleur suivi. Or, les conditions de vie y sont terribles!» accuse Anna Mayimona Ngemba.
Origines
Les «Églises de (...)» indépendantes ont vu le jour au 20e siècle et accueillent 20 % de la population kinoise. À l'origine, elles sont liées au courant des Églises des années 20 fondées d'après le prophète (...). Leurs objectifs était de lutter contre les effets de la colonisation et l'acculturation du peuple congolais. L'ancien président et dictateur, (...), a tenté de définir l'identité nationale des Congolais à travers ce mouvement.
Aujourd'hui, ces Églises sont réputées pour combattre la «mauvaise sorcellerie», dont chacun peut se prémunir «par l'intensité du rapport entretenu avec l'Esprit Saint. Jésus-Christ représente l'anti-sorcier par excellence. Les pasteurs utilisent l'attaque de sorcellerie pour renforcer leur propre puissance puisque faire face aux ndoki (sorciers) veut dire être un vrai croyant et un protégé de l'Esprit Saint», selon une enquête de Save the Children.
Le psychiatre Adélin Nsitu dénonce le discours longtemps utilisé par ces Églises - parfois considérées comme des sectes - pour attirer des fidèles. «On leur répète que les Églises traditionnelles (imposées par les Occidentaux) ont endormi les gens et que leur nouveau Dieu peut résoudre tous leurs problèmes. On fait miroiter le bonheur, ce qui amène les gens à tout donner, argent et biens matériels, pour enrichir le pasteur du quartier. Plus le pasteur est riche, plus il est crédible et puissant. On leur dit de tout donner, car le Seigneur le leur rendra au centuple. Ce sont des vendeurs d'illusions.»
Historien-expert au PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) à Kinshasa, François Kabemba ajoute que l'engouement pour ce courant est né avec la fin de l'État providence, lors de la décolonisation. «Dans les années 60, l'État n'a pas réussi à jouer le même rôle de protection que l'administration coloniale. Les pauvres, ne pouvant plus s'adresser à l'État, ont cherché un autre protecteur. L'engouement pour un Dieu qui comblerait leurs besoins matériels et spirituels a alors remplacé le vide laissé par l'État. Il s'agit du même Dieu chrétien, mais avec plus de réponses.»
Nous parlons ici, d'enfants Congolais, parcontre ayant une rigoureuse honnêté à l'esprit, nous admetterions rapidement que les enfants de partout sur la terre sont discriminés contre. Que ce soit à cause de relations pré-maritales ou relations extra-conjugales, que se soit pour causes d'absence de "bonding" ou de rejet de la part de la mère ou du père, à cause de la mortalité d'un ou des deux parents ou encore d'abandon totale, l'enfant d'une, société ou d'une autre, est accusé de par les supersticieux comme étant des enfants "pas trop catholique" comme on dirait ici au Québec.
Même au sein de ma propre famille, nous avons connu des enfants "accueillis" comme ont dit. Ceux qui ont su se faire valoir et aimer, ont été accepter. Mais ceux qui ne surent pas se faire aimer, peut-être pour cause de "défectuausité" furent plutôt rejeter. Et ce en le millènaire de voyange dans l'espace.
Même notre Bible fait référence à l'enfant abandonné, pour quelque soit la raison, de par sa mère. Un exemple d'enfant qui sû se faire valoire, c'est le grand prophète MOISE. Il fut accueillit comme étant le fils de Phaaron que son fils de sang, Ramsees. Mais ce fut lorsqu'il voulu réclâmer d'avoir autant le droit d'accès à sa "mère" biologique qu'il fut "banni" et laisser pour mort par Phaaron et Ramsees.
Dans cette article, il est fait référence à la sorcellerie, non pas pour la minimiser mais plutôt comment elle serait "dramatiser" par une réalité systémique qui dramatiserait une telle pratique en imputant à ses enfants la responsabilités de malheurs souvent imaginaires et qui sont causés par la maladie bien réelle et comment des adultes malveillants capitaliseraient sur leur malheurs.
Les Églises de (...)
Les pasteurs de certains Églises - appelées «de (...)l» sont les premiers à entretenir la croyance aux enfants sorciers. L'organisation britannique Save the Children tente de lutter contre ce fléau par la sensibilisation.
«Nous avons formé des dizaines de pasteurs. Nous leur avons dit de ne pas prendre des maladies banales pour de la sorcellerie», indique le coordonnateur du programme d'intervention, Javier Aguilar.
Malgré tout, bon nombre de ces pasteurs entretiennent le mythe pour faire de l'argent en demandant aux parents de payer pour délivrer leur enfant. Bénéficiant d'une influence et d'une crédibilité sans limite, ils s'autoproclament «désensorcelleurs». Pour beaucoup de parents, ces pasteurs «ont la capacité de voir des choses que les gens en général ne peuvent pas voir», explique la chargée des programmes médias du Centre Lokole de Kinshasa, Anna Mayimona Ngemba. Les ONG nationales, appuyées par le gouvernement congolais, dénoncent ces charlatans et ont interdit l'hébergement des enfants dans leurs églises. «Les parents abandonnent leur enfant à l'église, croyant qu'elle assure un meilleur suivi. Or, les conditions de vie y sont terribles!» accuse Anna Mayimona Ngemba.
Origines
Les «Églises de (...)» indépendantes ont vu le jour au 20e siècle et accueillent 20 % de la population kinoise. À l'origine, elles sont liées au courant des Églises des années 20 fondées d'après le prophète (...). Leurs objectifs était de lutter contre les effets de la colonisation et l'acculturation du peuple congolais. L'ancien président et dictateur, (...), a tenté de définir l'identité nationale des Congolais à travers ce mouvement.
Aujourd'hui, ces Églises sont réputées pour combattre la «mauvaise sorcellerie», dont chacun peut se prémunir «par l'intensité du rapport entretenu avec l'Esprit Saint. Jésus-Christ représente l'anti-sorcier par excellence. Les pasteurs utilisent l'attaque de sorcellerie pour renforcer leur propre puissance puisque faire face aux ndoki (sorciers) veut dire être un vrai croyant et un protégé de l'Esprit Saint», selon une enquête de Save the Children.
Le psychiatre Adélin Nsitu dénonce le discours longtemps utilisé par ces Églises - parfois considérées comme des sectes - pour attirer des fidèles. «On leur répète que les Églises traditionnelles (imposées par les Occidentaux) ont endormi les gens et que leur nouveau Dieu peut résoudre tous leurs problèmes. On fait miroiter le bonheur, ce qui amène les gens à tout donner, argent et biens matériels, pour enrichir le pasteur du quartier. Plus le pasteur est riche, plus il est crédible et puissant. On leur dit de tout donner, car le Seigneur le leur rendra au centuple. Ce sont des vendeurs d'illusions.»
Historien-expert au PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) à Kinshasa, François Kabemba ajoute que l'engouement pour ce courant est né avec la fin de l'État providence, lors de la décolonisation. «Dans les années 60, l'État n'a pas réussi à jouer le même rôle de protection que l'administration coloniale. Les pauvres, ne pouvant plus s'adresser à l'État, ont cherché un autre protecteur. L'engouement pour un Dieu qui comblerait leurs besoins matériels et spirituels a alors remplacé le vide laissé par l'État. Il s'agit du même Dieu chrétien, mais avec plus de réponses.»