Excellent article de l'éditorialiste Haroon Siddiqui dans le Toronto Star : The Muslim malaise.
Contrary to the popular belief that the West is under siege from Muslim terrorists, it is Muslims who have become the biggest victims of the attacks of September 11, 2001, as inconceivable as that would have seemed in the aftermath of the murder of 2,900 Americans. Since then, between 34,000 and 100,000 Iraqis have been killed by the Americans or the insurgents. Nobody knows how many have been killed in Afghanistan. In the spots hit by terrorists — from London and Madrid to Amman, Istanbul, Riyadh and Jeddah, through Karachi to Bali and Jakarta — more Muslims have been killed and injured than non-Muslims.
L'article nous fait redécouvrir l'état lamentable du Monde Arabe et musulman :
- 1,3 million musulmans sont morts dans les 15 dernières années à cause des guerres et des sanctions économiques.
- Le PIB cumulé des 56 pays à confession musulmane (plus d'un quart de la population mondiale) représente à peine 5% du PIB mondial.
- Les échanges commerciaux de ces pays repésentent 7% de l'échange mondial.
- Le quart du budget du Pakistan est alloué aux dépenses militaires.
- Le PIB cumulé de tous les pays arabes est inférieur à celui de l'Espagne.
- La moitié des femmes arabes sont illetrées
- 43% des arabes sont illetrés
- 10 millions d'enfants arabes ne vont pas à l'école
- La moitié de la population de l'Arabie Saoudite, et le tier de celle de l'Iran a moins de 20 ans.
Les problèmes sont très profonds, et la solution, ou les solutions, ne sont pas évidentes à concevoir ni à appliquer. Les sociétés arabo-musulmanes devront laisser tomber cette démagogie fondamentaliste et antioccidentale et entamer de toute urgence une autocritique fondamentale sur son histoire, ses cultures, ses valeurs sociales, ses religions, et son futur.
As true as all that history is, it is not very helpful today unless Muslims learn something from it — to value human life; accept each other's religious differences; respect other faiths; return to their historic culture of academic excellence, scientific inquiry and economic self-reliance; and learn to live with differences of opinion and the periodic rancorous debates that mark democracies.