Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
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Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
Ecrit le 13 sept.06, 22:47Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
LE MONDE | 13.09.06 | 15h11 • Mis à jour le 13.09.06 | 15h11
Jamais un pape de l'époque moderne n'avait cité autant de sourates du Coran et parlé de "djihad".
A l'université de Ratisbonne, en Bavière orientale - où il a enseigné de 1969 à 1977 -, Benoît XVI a traité, mardi 12 septembre, devant un amphithéâtre comble de professeurs et de savants, des "maladies mortelles" de la religion et dénoncé la "guerre sainte", contraire à la lettre du Coran ("Il n'est nulle contrainte en religion"), et à la "nature même de Dieu".
Un Jean Paul II recherchait le "dialogue" avec l'islam. Benoît XVI, lui, préfère la confrontation intellectuelle. Avec un brin de provocation : il a rappelé un épisode ayant opposé, au XIVe siècle, les empereurs chrétiens de Constantinople aux juristes musulmans. "Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait" : c'est une citation de l'empereur Manuel II Paléologue en 1391) mais, reprise par le pape, elle fait choc.
Un peu plus tôt, dans une homélie, il avait déjà mis en accusation l'intégrisme, cette "pathologie" de la religion, et "les destructions de l'image de Dieu provoquées par la haine et le fanatisme". Et souligné : "Il est important aujourd'hui de dire, avec clarté, en quel Dieu nous croyons et de professer, avec conviction, le visage humain de la religion."
Mais pour Benoît XVI, les maladies de la "raison" ne sont pas moins grandes et nourrissent même celles de la religion.
Il s'en prend à l'héritage des Lumières, qui conduit la science à rechercher "une explication du monde dans laquelle Dieu devient superflu". Mais, s'exclame-t-il, "les comptes n'y sont pas" !
Le rationalisme, le positivisme, la science ne répondent pas aux questions de l'homme sur son origine, sur le sens de sa vie et de sa mort. L'homme ne peut pas se résoudre à n'être qu'"un résultat accidentel de l'évolution". L'islamisme, le darwinisme, voilà les ennemis. Avec l'"athéisme moderne", que le pape met sur le compte d'une "peur de Dieu". Il renverse l'argument : "C'est Dieu qui nous sauve de la peur du monde et de l'angoisse de l'homme devant le vide de sa propre existence."
Le pape se fait l'avocat d'un christianisme qui, héritier à la fois de la loi juive et de la pensée grecque, retiendrait le meilleur de la religion - sa capacité à aimer - et le meilleur de la raison.
Pour lui, la foi est d'abord un appel à la responsabilité face au chaos du monde : "Tant de fragments de l'Histoire semblent privés de sens. Nous voulons qu'un jour soit rendu justice à tous ceux qui ont été condamnés injustement, à tous ceux qui ont souffert leur vie durant, et que décroisse l'excès d'injustices et de souffrances."
Etonnant retournement de la part d'un pape qui défend avec ardeur la "raison" pour lutter contre les "maladies" de la religion.
Et il lance un ultime avertissement à l'Occident handicapé, selon lui, dans l'actuelle confrontation entre les cultures : "Dans le monde occidental, l'opinion domine que seule la religion positiviste est universelle. Or, dans les cultures profondément religieuses d'aujourd'hui, l'exclusion de Dieu constitue une attaque de leurs plus intimes convictions."
Cette longue "leçon" à l'université de Ratisbonne a été reçue par des applaudissements nourris. Les témoins avaient retrouvé la passion du professeur Ratzinger pour débattre et convaincre.
Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 14.09.06
LE MONDE | 13.09.06 | 15h11 • Mis à jour le 13.09.06 | 15h11
Jamais un pape de l'époque moderne n'avait cité autant de sourates du Coran et parlé de "djihad".
A l'université de Ratisbonne, en Bavière orientale - où il a enseigné de 1969 à 1977 -, Benoît XVI a traité, mardi 12 septembre, devant un amphithéâtre comble de professeurs et de savants, des "maladies mortelles" de la religion et dénoncé la "guerre sainte", contraire à la lettre du Coran ("Il n'est nulle contrainte en religion"), et à la "nature même de Dieu".
Un Jean Paul II recherchait le "dialogue" avec l'islam. Benoît XVI, lui, préfère la confrontation intellectuelle. Avec un brin de provocation : il a rappelé un épisode ayant opposé, au XIVe siècle, les empereurs chrétiens de Constantinople aux juristes musulmans. "Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait" : c'est une citation de l'empereur Manuel II Paléologue en 1391) mais, reprise par le pape, elle fait choc.
Un peu plus tôt, dans une homélie, il avait déjà mis en accusation l'intégrisme, cette "pathologie" de la religion, et "les destructions de l'image de Dieu provoquées par la haine et le fanatisme". Et souligné : "Il est important aujourd'hui de dire, avec clarté, en quel Dieu nous croyons et de professer, avec conviction, le visage humain de la religion."
Mais pour Benoît XVI, les maladies de la "raison" ne sont pas moins grandes et nourrissent même celles de la religion.
Il s'en prend à l'héritage des Lumières, qui conduit la science à rechercher "une explication du monde dans laquelle Dieu devient superflu". Mais, s'exclame-t-il, "les comptes n'y sont pas" !
Le rationalisme, le positivisme, la science ne répondent pas aux questions de l'homme sur son origine, sur le sens de sa vie et de sa mort. L'homme ne peut pas se résoudre à n'être qu'"un résultat accidentel de l'évolution". L'islamisme, le darwinisme, voilà les ennemis. Avec l'"athéisme moderne", que le pape met sur le compte d'une "peur de Dieu". Il renverse l'argument : "C'est Dieu qui nous sauve de la peur du monde et de l'angoisse de l'homme devant le vide de sa propre existence."
Le pape se fait l'avocat d'un christianisme qui, héritier à la fois de la loi juive et de la pensée grecque, retiendrait le meilleur de la religion - sa capacité à aimer - et le meilleur de la raison.
Pour lui, la foi est d'abord un appel à la responsabilité face au chaos du monde : "Tant de fragments de l'Histoire semblent privés de sens. Nous voulons qu'un jour soit rendu justice à tous ceux qui ont été condamnés injustement, à tous ceux qui ont souffert leur vie durant, et que décroisse l'excès d'injustices et de souffrances."
Etonnant retournement de la part d'un pape qui défend avec ardeur la "raison" pour lutter contre les "maladies" de la religion.
Et il lance un ultime avertissement à l'Occident handicapé, selon lui, dans l'actuelle confrontation entre les cultures : "Dans le monde occidental, l'opinion domine que seule la religion positiviste est universelle. Or, dans les cultures profondément religieuses d'aujourd'hui, l'exclusion de Dieu constitue une attaque de leurs plus intimes convictions."
Cette longue "leçon" à l'université de Ratisbonne a été reçue par des applaudissements nourris. Les témoins avaient retrouvé la passion du professeur Ratzinger pour débattre et convaincre.
Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 14.09.06
Ecrit le 15 sept.06, 07:22
Le Pape represente beaucoup de monde les chretiens en particulier ! Vous croyez que si il s excuse les chretiens le prendrait bien ? Il le fera pas un homme comme est un homme reflechi , il a dit sa verité ! L avenir tourne pour les mahométans je sent le vent soufller ? Qui va encore faire des manifestations brulés des maisons si ou ca a votre avis ca va etre idem que les carricatures sauf que la le probleme et beaucoup plus delicat ! C est le Pape c est pas n importe qui
Ecrit le 15 sept.06, 11:31
Au lieu d'apaiser les tensions de ces derniers annees entre les musulmans et les chretiens, le pape met l'huile sur le feu.
Ce qu'il a dis n'avance rien dans le climat qui reigne maintenant mais tout au contraire ca sera un excuse pour les musulmans pour se preparer a se defendre et par consequent aquerir les armes nucleaires entre autres par peur d'une nouvelle croisade.
Ce qu'il a dis n'avance rien dans le climat qui reigne maintenant mais tout au contraire ca sera un excuse pour les musulmans pour se preparer a se defendre et par consequent aquerir les armes nucleaires entre autres par peur d'une nouvelle croisade.
Ecrit le 15 sept.06, 11:35
Humour... involontaire. Enfin... vaut mieux être aveugle que de lire ça
J'ai ri, mais j'ai ri en lisant qu'au sujet des propos du pape sur l'islam, Ejaz Ahmad, président de la communauté pakistanaise en Italie et membre de la consultation sur l'islam organisée par le gouvernement à l'agence Ansa a « révélé » entre autre, je cite : « Le pape dans son discours a négligé le fait que le berceau de la science a été l'islam »...
Ah bon ? L'islam ? Carrément ! Rien de plus, rien de moins : L'islam, la religion d'amour, de tolérance et de paix, serait AUSSI le berceau de la science ? Momo l'inventeur breveté de cette « religion » serait aussi comme qui dirait l'inventeur à l'origine de toutes les sciences ? Mais alors, on doit tout à l'islam ? Le pénicilline ? les rayons X ? la trithérapie ?
J'en tombe sur le cul... On m'a caché bien des choses.
Mais qu'est-ce qu'il en fait ce Ehaz Ahmad de Thalès, de Pythagore, d'Hippocrate et de Galien, d'Euclide ou d'Archimède ? Pour ne citer que « quelques » scientifiques grecs anciens ? Ils étaient peut être proto-mahométans de cœur bien avant la naissance du "prophète" et la prolifération tous azimuts de l'islam ?
Et je me pose la question : comment Thalès, Pythagore ou Euclide ont-ils pu calculer et développer qui un théorème, qui un postulat bien avant que les Arabes transmettent à l'Occident leurs soi-disant chiffres ? Et le p'tit père Archimède dans sa baignoire et son corps plongé dans l'eau ? Il a calculé ça comment ? Ça paraît peut être un p'tit peu cucu-la-praline de nos jours, mais c'est une des bases de la physique.
On pourrait polémiquer très longuement pour trouver ce que « l'islam » - parce qu'il est bien ici question de l'islam et non des Arabes - a vraiment apporté aux sciences.
Mais les Arabes ont simplement récupéré auprès d'autres peuples et ont transmis sans exploiter. Même les chiffres dit arabes ne sont pas leur invention.
Comme les Japonais qui se servent dans le monde entier parmi les brevets d'invention, mais qui, eux, développent ! Et avec les succès qu'on connaît ! Et pour apporter leur contribution intelligente au développement mondial.
Les Arabes existaient AVANT l'islam. C'était des bédouins. Le bédouin est nomade. Seuls les peuples qui ont abandonné la cueillette, la chasse et le nomadisme, qui se sont sédentarisés pour devenir des agriculteurs et des éleveurs ont pu développer des civilisations avancées. Ils ont créé les premières cités, une organisation de vie, une écriture, comme en Mésopotamie par exemple, une des plus anciennes civilisations connues.
Enfin l'islam n'a pas inventé la poudre ! Ni d'ailleurs le fil à couper le beurre ! Ça se saurait.
Et vu ce que les mahométans apportent ou ont apporté depuis des siècles aux progrès de la science - voir la sur-représentation de prix Nobel mahométans ! - ce Ehaz Ahmad musulman italien aurait mieux fait de faire un topo, la liste n'étant pas exhaustive, avant d'ouvrir son clapet et d'annoncer des âneries !
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=10194
J'ai ri, mais j'ai ri en lisant qu'au sujet des propos du pape sur l'islam, Ejaz Ahmad, président de la communauté pakistanaise en Italie et membre de la consultation sur l'islam organisée par le gouvernement à l'agence Ansa a « révélé » entre autre, je cite : « Le pape dans son discours a négligé le fait que le berceau de la science a été l'islam »...
Ah bon ? L'islam ? Carrément ! Rien de plus, rien de moins : L'islam, la religion d'amour, de tolérance et de paix, serait AUSSI le berceau de la science ? Momo l'inventeur breveté de cette « religion » serait aussi comme qui dirait l'inventeur à l'origine de toutes les sciences ? Mais alors, on doit tout à l'islam ? Le pénicilline ? les rayons X ? la trithérapie ?
J'en tombe sur le cul... On m'a caché bien des choses.
Mais qu'est-ce qu'il en fait ce Ehaz Ahmad de Thalès, de Pythagore, d'Hippocrate et de Galien, d'Euclide ou d'Archimède ? Pour ne citer que « quelques » scientifiques grecs anciens ? Ils étaient peut être proto-mahométans de cœur bien avant la naissance du "prophète" et la prolifération tous azimuts de l'islam ?
Et je me pose la question : comment Thalès, Pythagore ou Euclide ont-ils pu calculer et développer qui un théorème, qui un postulat bien avant que les Arabes transmettent à l'Occident leurs soi-disant chiffres ? Et le p'tit père Archimède dans sa baignoire et son corps plongé dans l'eau ? Il a calculé ça comment ? Ça paraît peut être un p'tit peu cucu-la-praline de nos jours, mais c'est une des bases de la physique.
On pourrait polémiquer très longuement pour trouver ce que « l'islam » - parce qu'il est bien ici question de l'islam et non des Arabes - a vraiment apporté aux sciences.
Mais les Arabes ont simplement récupéré auprès d'autres peuples et ont transmis sans exploiter. Même les chiffres dit arabes ne sont pas leur invention.
Comme les Japonais qui se servent dans le monde entier parmi les brevets d'invention, mais qui, eux, développent ! Et avec les succès qu'on connaît ! Et pour apporter leur contribution intelligente au développement mondial.
Les Arabes existaient AVANT l'islam. C'était des bédouins. Le bédouin est nomade. Seuls les peuples qui ont abandonné la cueillette, la chasse et le nomadisme, qui se sont sédentarisés pour devenir des agriculteurs et des éleveurs ont pu développer des civilisations avancées. Ils ont créé les premières cités, une organisation de vie, une écriture, comme en Mésopotamie par exemple, une des plus anciennes civilisations connues.
Enfin l'islam n'a pas inventé la poudre ! Ni d'ailleurs le fil à couper le beurre ! Ça se saurait.
Et vu ce que les mahométans apportent ou ont apporté depuis des siècles aux progrès de la science - voir la sur-représentation de prix Nobel mahométans ! - ce Ehaz Ahmad musulman italien aurait mieux fait de faire un topo, la liste n'étant pas exhaustive, avant d'ouvrir son clapet et d'annoncer des âneries !
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=10194
Ecrit le 15 sept.06, 15:12
John a écrit :Au lieu d'apaiser les tensions de ces derniers annees entre les musulmans et les chretiens, le pape met l'huile sur le feu.
Ce qu'il a dis n'avance rien dans le climat qui reigne maintenant mais tout au contraire ca sera un excuse pour les musulmans pour se preparer a se defendre et par consequent aquerir les armes nucleaires entre autres par peur d'une nouvelle croisade.
Désolé mais tu as faux ce n'est pas parce qu'il cite une histoire ancienne que cela doit être de l'huile mais c'est vous qui en prenez et en faite c'est de l'eau et c'est une excuse encore pour méprisé les non-musulmans .
Quands vous affirmez que la bible est falsifier cela est-il du mépris ?
Ah oui comme avec Marie j'ai dit vous avez le droit de critiqué les autres mais quands cela tombe sur vous vous ditent blasphème vraiment il faut être réculé en évolution et pensé encore que nous somme dans le temps de mahomet.... évolué un peu musulmans .
- le Ksatriya
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Ecrit le 15 sept.06, 16:23
comme l'athéisme militant n'a pas encore osé s'insurger officiellement face à la déclaration de guerre de l'islam politique il s'avère que le Pape décide, lui, et enfin, de sauver l'honneur de l'Occident.
il faut admettre qu'on est arrivé à un pt tel que n'importe quel mot, phrase, mouvement, se voit aujourd'hui l'objet servant de justificatif à des attaques systématiques, et qui pour ma part sont devenues inacceptables.
il faut admettre qu'on est arrivé à un pt tel que n'importe quel mot, phrase, mouvement, se voit aujourd'hui l'objet servant de justificatif à des attaques systématiques, et qui pour ma part sont devenues inacceptables.
Ecrit le 15 sept.06, 22:16
extait de nos reactions sur notre forum c'est toujours pareil et cela me met en rage a chaque fois :Des que quelqu'un met le doigt la ou ca leur fait mal les islamistes pour ne pas dire les musulmans crient au scandale manifestent ,donnent des leçons de tolérance (alors la ça me fait franchement rire!!).Quand vont ils trouver quelqu'un d'assez courageux pour enfin leurs dire leur 4 vérités et les envoyer a leur vrai place ,c'est a dire au DIABLE http://lesamisdemigdalforum.forumpro.fr ... =1817#1817
- Mickael_Keul
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Ecrit le 16 sept.06, 00:07
il n'y a pas que le Pape
Aiman Mazyek , secrétaire général du Conseil central des musulmans en
Allemagne, a déclaré "Les paroles du pape sont probablement dirigées contre les groupes qui confondent l'islam avec une idéologie et qui abusent de la religion. Nous, les musulmans, voyons là également un problème.
Nous devons faire notre autocritique et combattre le nihilisme qui s'est installé dans l'islam. Les musulmans qui aiment la paix doivent prendre leurs distances avec l'extrémisme."
Ecrit le 16 sept.06, 00:42
notre orga a des nouveaux membres voir combien sont avec OJD http://video.google.fr/videoplay?docid= ... abel%3Aojd
- gaetan8888
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Ecrit le 16 sept.06, 09:55
Hello
Mahomet était plutôt violent, c'est connue et vérifiable de par leurs propres textes dont les ouvrages de Hadiths (commentaires du coran).
Autour de l'an 624 Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué
Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Puis la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)
En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.
Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.
Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête !".
Les textes disent ensuite :
Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)
Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.
Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes).
Le Prophète dit : «Qui me débarrasserait d'Ibn Al-Ashraf?»
Muhammad b. Masiamah répondit : «Moi, ô Envoyé d'Allah, je m'en chargerai, je le tuerai.»
L'Envoyé de Dieu lui dit : «Fais-le si tu peux. »
Ibn Masiamah dit : «0 Envoyé d'Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses.»
L'Envoyé d'Allah répondit : «Dites ce que vous voulez : cela vous est permis.»
Ibn Ishâq a raconté l'assassinat (p. 18 à 25) :
Plusieurs hommes de la tribu de Aws s'étaient associés pour tuer Ka'b ibn al-Ashraf. La nuit ils se promenèrent avec le poète près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Abû Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Ka'b ibn al-Ashraf. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Ka'b ibn al-Ashraf en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" (Il était pourtant son frère adoptif). Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Ka'b ibn al-Ashraf ne pouvaient cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre."
Quand Abû Nâ'ilah jeta la tête coupée de Ka'b ibn al-Ashraf aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.
(Le récit de cet acte sera justifié par Ibn Ishâq en citant ces vers de Hassan b. Thâbit : «Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique.»)
Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète). Ils durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille, Mahomet ayant fait couper et brûler toutes leurs palmeraies : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Le prophète fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.
Le Prophète donna la permission d'aller tuer le juif Satam b. Abî Al-Huqayq qui se trouvait dans la ville de Khaybar car il était son ennemi. Alors cinq hommes de la tribu des Khazraj allèrent à Khaybar pour exécuter le plan. Ils se firent passer pour des acheteurs :
La femme d'Al-Huqayq demanda : "Qui êtes-vous ?" Ils répliquèrent : "Nous sommes des Arabes et nous cherchons de l'approvisionnement en grains." La femme dit : "Voilà votre homme, entrez chez lui." Quand ils entrèrent ils fermèrent la porte et avec leurs épées ils l'attaquèrent alors qu'il était sur son lit. L'ayant déjà poignardé, Abd Allah b. 'Unays lui enfonça encore son épée dans le ventre de telle sorte qu'elle ressortit de l'autre côté. Ils retournèrent à Médine. Ils entrèrent chez Mahomet et l'informèrent de la mort du juif. Mais chacun prétendait l'avoir tué. Alors l'Envoyé d'Allah dit :
"Apportez-moi vos épées." Ils les lui apportèrent. Il regarda et se référant à l'épée de 'Abd Allah b. Unays il dit : "Celle-ci l'a tué car j'y vois la trace de la nourriture." »
Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes.Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète en profita pour accuser ("O vous, singes et cochons...") et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous égorgés et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.
Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::
"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."
Le Hadith 669 dit :
Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont abattus sur les bergers et les ont tués, sont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le Hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :
Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit :
Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."
A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"
Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.
Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :
"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs (Kinânah) et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."
«Al-Zubayr se mit à brûler avec un briquet sa poitrine, jusqu'à ce que Kinânah fût sur le point de mourir. Puis l'Envoyé d'Allah le livra à Muhammad b. Masiamah ; celui-ci lui coupa le cou, pour venger son frère Mahmûd b. Masiamah.»
Puis Mahomet fit de Safiyya bint Hayi bin Akhtab (17 ans) son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. (Elle était l'épouse de Kinânah que le Prophète avait fait torturer). Mahomet n'eut même pas la patience d'attendre le retour à Médine pour consommer le mariage. Un partisan de Mahomet, resté toute la nuit de noces a veiller, avec son épée, près de leur tente, dira au Prophète : «Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C'est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple.»
Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet".
Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)
Un autre texte donne la version suivante :
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.
Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.
En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".
En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.
Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.
Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre contre les tribus hawazites.
En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.
En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit : "Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).
A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha : Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels... Quand à son compagnon Omar, il aurait alors dit : "que la langue de ceux qui disent qu'ill est mort soit arrachée !"
A sa mort, le pacifique Mahomet possèdait en tout 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses et un bouclier. D'aprés le calcul d'Al Tabari, il aurait lancé 62 expéditions guerrières en tout pendant la durée de son existance.
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Gaétan
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Mahomet était plutôt violent, c'est connue et vérifiable de par leurs propres textes dont les ouvrages de Hadiths (commentaires du coran).
Autour de l'an 624 Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué
Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Puis la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)
En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.
Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.
Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête !".
Les textes disent ensuite :
Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)
Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.
Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes).
Le Prophète dit : «Qui me débarrasserait d'Ibn Al-Ashraf?»
Muhammad b. Masiamah répondit : «Moi, ô Envoyé d'Allah, je m'en chargerai, je le tuerai.»
L'Envoyé de Dieu lui dit : «Fais-le si tu peux. »
Ibn Masiamah dit : «0 Envoyé d'Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses.»
L'Envoyé d'Allah répondit : «Dites ce que vous voulez : cela vous est permis.»
Ibn Ishâq a raconté l'assassinat (p. 18 à 25) :
Plusieurs hommes de la tribu de Aws s'étaient associés pour tuer Ka'b ibn al-Ashraf. La nuit ils se promenèrent avec le poète près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Abû Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Ka'b ibn al-Ashraf. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Ka'b ibn al-Ashraf en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" (Il était pourtant son frère adoptif). Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Ka'b ibn al-Ashraf ne pouvaient cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre."
Quand Abû Nâ'ilah jeta la tête coupée de Ka'b ibn al-Ashraf aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.
(Le récit de cet acte sera justifié par Ibn Ishâq en citant ces vers de Hassan b. Thâbit : «Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique.»)
Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).
Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète). Ils durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille, Mahomet ayant fait couper et brûler toutes leurs palmeraies : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Le prophète fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.
Le Prophète donna la permission d'aller tuer le juif Satam b. Abî Al-Huqayq qui se trouvait dans la ville de Khaybar car il était son ennemi. Alors cinq hommes de la tribu des Khazraj allèrent à Khaybar pour exécuter le plan. Ils se firent passer pour des acheteurs :
La femme d'Al-Huqayq demanda : "Qui êtes-vous ?" Ils répliquèrent : "Nous sommes des Arabes et nous cherchons de l'approvisionnement en grains." La femme dit : "Voilà votre homme, entrez chez lui." Quand ils entrèrent ils fermèrent la porte et avec leurs épées ils l'attaquèrent alors qu'il était sur son lit. L'ayant déjà poignardé, Abd Allah b. 'Unays lui enfonça encore son épée dans le ventre de telle sorte qu'elle ressortit de l'autre côté. Ils retournèrent à Médine. Ils entrèrent chez Mahomet et l'informèrent de la mort du juif. Mais chacun prétendait l'avoir tué. Alors l'Envoyé d'Allah dit :
"Apportez-moi vos épées." Ils les lui apportèrent. Il regarda et se référant à l'épée de 'Abd Allah b. Unays il dit : "Celle-ci l'a tué car j'y vois la trace de la nourriture." »
Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes.Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète en profita pour accuser ("O vous, singes et cochons...") et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous égorgés et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.
Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::
"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."
Le Hadith 669 dit :
Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont abattus sur les bergers et les ont tués, sont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le Hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :
Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit :
Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."
A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"
Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.
Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :
"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs (Kinânah) et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."
«Al-Zubayr se mit à brûler avec un briquet sa poitrine, jusqu'à ce que Kinânah fût sur le point de mourir. Puis l'Envoyé d'Allah le livra à Muhammad b. Masiamah ; celui-ci lui coupa le cou, pour venger son frère Mahmûd b. Masiamah.»
Puis Mahomet fit de Safiyya bint Hayi bin Akhtab (17 ans) son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. (Elle était l'épouse de Kinânah que le Prophète avait fait torturer). Mahomet n'eut même pas la patience d'attendre le retour à Médine pour consommer le mariage. Un partisan de Mahomet, resté toute la nuit de noces a veiller, avec son épée, près de leur tente, dira au Prophète : «Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C'est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple.»
Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet".
Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)
Un autre texte donne la version suivante :
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.
Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.
En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".
En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.
Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.
Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre contre les tribus hawazites.
En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.
En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit : "Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).
A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha : Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels... Quand à son compagnon Omar, il aurait alors dit : "que la langue de ceux qui disent qu'ill est mort soit arrachée !"
A sa mort, le pacifique Mahomet possèdait en tout 7 sabres, 3 lances, 3 cuirasses et un bouclier. D'aprés le calcul d'Al Tabari, il aurait lancé 62 expéditions guerrières en tout pendant la durée de son existance.
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Gaétan
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Ecrit le 16 sept.06, 13:46
Pour se préparer à se défendre ???? Décidément ... on voit toujours des attaques partout.... ils feraient mieux de démontrer la "paix dans leurs actes" que leurs actes démentent.John a écrit :Au lieu d'apaiser les tensions de ces derniers annees entre les musulmans et les chretiens, le pape met l'huile sur le feu.
Ce qu'il a dis n'avance rien dans le climat qui reigne maintenant mais tout au contraire ca sera un excuse pour les musulmans pour se preparer a se defendre et par consequent aquerir les armes nucleaires entre autres par peur d'une nouvelle croisade.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340 ... 75,00.html
http://www.theage.com.au/news/world/som ... 39295.html"We urge you Muslims wherever you are to hunt down the Pope for his barbaric statements as you have pursued Salman Rushdie, the enemy of Allah who offended our religion," he said in Friday evening prayers.
"Whoever offends our Prophet Mohammed should be killed on the spot by the nearest Muslim," Malin, a prominent cleric in the Somali capital, told worshippers at a mosque in southern Mogadishu.
"We call on all Islamic Communities across the world to take revenge on the baseless critic called the pope," he said.
Total : au lieu d'argumenter et présenter un raisonnement fondé aux dires du Pape, qui ne sont de fait que la reprise d'un texte ancien... c'est l'appel au meurtre, ce qui justifie amplement que les dires soient exacts.
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