Inexistence de dieu : approche épistémologique
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 06 janv.24, 21:46En clair, il ne faut pas croire la Bible....
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 08 janv.24, 02:11« Je crois parce que c'est absurde. » Saint Augustin
Il savait en effet certaines choses au IVe siècle.
Il savait en effet certaines choses au IVe siècle.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 08 janv.24, 02:42Il ne faut pas la croire de manière littérale, car bien souvent il y a un langage imaginé effectivement pour nous communiquer une sagesse et une intelligence qu'on n'aurait pas sinon.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 10 janv.24, 03:38Nous sommes donc d'accord :ChristianK a écrit : ↑06 janv.24, 12:47 Le récit est bien sûr très imagé. St Augustin savait ca au 4e s.
Dieu qui crée le monde, c'est une image, personne ne sait d'où vient le monde.
Son fils qui vient se faire clouer pour "racheter" nos "péchés", c'est une image, c'est trop absurde autrement.
Dieu qui épie tous nos gestes pour nous récompenser ou nous punir, c'est une image, on n'est plus à la maternelle (enfin plus tous).
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 févr.24, 14:23Non, justement, car St Augustin, aidé du platonisme, n’allait pas jusque là au 4e s. C’est le travail théologique et ca exige la compétence.
C’est pas si compliqué les genres littéraires, poésie, récit sapientiel etc.
Mais il y a un point pertinent dans l’objection et très profond; c’est le point catho vs protestants, la méfiance envers la lecture directe du texte biblique. On favorisait au lieu les caté, le produit catho fini et organisé en système largement dogmatique et doctrinal…
C’est pas si compliqué les genres littéraires, poésie, récit sapientiel etc.
Non il faut juste faire les nuances. Honore tes parents se trouve confirmé par la philo morale, la notion de création éclairée par les philos etc.saint glinglin a écrit :
En clair, il ne faut pas croire la Bible....
Mais il y a un point pertinent dans l’objection et très profond; c’est le point catho vs protestants, la méfiance envers la lecture directe du texte biblique. On favorisait au lieu les caté, le produit catho fini et organisé en système largement dogmatique et doctrinal…
《10,000 difficultés ne font pas un seul doute》(Newman)
《J’ai toujours regardé l’athéisme comme le plus grand égarement de la raison》 (Voltaire , 1766)
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 févr.24, 22:02Que les religions soient réservées aux théologiens et qu'ils n'emmerdent plus le peuple avec ça me satisferait pleinement.ChristianK a écrit : ↑03 févr.24, 14:23 Non, justement, car St Augustin, aidé du platonisme, n’allait pas jusque là au 4e s. C’est le travail théologique et ca exige la compétence.
C’est pas si compliqué les genres littéraires, poésie, récit sapientiel etc.
Ajouté 1 minute 17 secondes après :
En est-il de même de « Qui insulte son père ou sa mère sera mis à mort ! » ?ChristianK a écrit : ↑03 févr.24, 14:23 ...Honore tes parents se trouve confirmé par la philo morale, ...
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 06 mars24, 15:21Ca n’a pas de sens car la théologie c’est pas la religion, c’est distinct, elle ne fait qu’influer sur la religionQue les religions soient réservées aux théologiens et qu'ils n'emmerdent plus le peuple avec ça me satisferait pleinement.
C’est exactement en quoi la théologie va intervenir pour arriver au produit fini et actualisé.
Honore tes parents se trouve confirmé par la philo morale, ...
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En est-il de même de « Qui insulte son père ou sa mère sera mis à mort ! »
Et surtout la mise à mort n’est pas une règle morale mais légale, concernant le bien commun. Voici des exemples de crimes capitaux vers 1200 AC :
Toutes ces choses, sous un angle moral, sont des maux ou peu s’en faut. Or tout mal moral ou consédéré tel peut criminalisé selon l’époque, il suffit que le bien commun soit suffisamment menacé, eg. Dans une société pauvre et tribale, l’obéissance aux parents pourrait être une question de vie et de mort etc. Je ne fais ici que des suppositions non prouvées et il est possible que le bien commun n’ait pas exigé telle criminalisation à mort; mais il est possible que oui, et dans le doute il faut laisser la décision à ceux qui ont vécu en 1200 AC. E.g. les peuples voisins étaient ils si différents etc.Le code mosaïque
Divers degrés de châtiment sont prescrits dans la législation mosaïque.
Peine capitale pour les offenses capitales : meurtre, enlèvement des personnes, malédiction proférée contre les parents, adultère, inceste, bestialité, sodomie ou homosexualité, viol d’une vierge fiancée, sorcellerie, sacrifices humains, blasphème, profanation du sabbat, propagation de fausses doctrines, refus de demeurer dans un tribunal pendant le procès, refus de reconduire un bail, ce qui détruit toute possibilité de « fiabilité » sociale.
Les ordres divins allégués sont largement marqués par ces circonstances historiques.
Idem pour l’esclavage dans l’antiquité, pratiquement universel, le bénéfice du doute doit être accordé à ces sociétés avec nuances (eg.pas pour les gladiateurs au cirque; mais pour les prisonniers de guerre qui étaient trop contents d’échanger leur liberté contre leur survie, moyen très efficace de sauver les prisonniers de guerre)
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 09 mars24, 21:24Il est donc largement temps pour Dieu-le-Grand qui, nous l'avons vu, tient à ce que ses ordres soient respectés au millimètre,
de les mettre à jour et de nous faire part de ces mises à jour. C'est la condition sine qua non pour qu'il soit adoré aussi amplement
et aussi adéquatement qu'il le souhaite.
Ajouté 3 minutes 51 secondes après :
Dès que j'aurai un peu le temps, j'en donnerai un magnifique exemple.
de les mettre à jour et de nous faire part de ces mises à jour. C'est la condition sine qua non pour qu'il soit adoré aussi amplement
et aussi adéquatement qu'il le souhaite.
Ajouté 3 minutes 51 secondes après :
Oui, la théologie n'a cessé d'intervenir pour tenter de faire passer des bobards pour des vérités. C'est même sa fonction première.ChristianK a écrit : ↑06 mars24, 15:21 C’est exactement en quoi la théologie va intervenir pour arriver au produit fini et actualisé.
Dès que j'aurai un peu le temps, j'en donnerai un magnifique exemple.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 08 avr.24, 14:44On a le droit de le souhaiter, c’est d’ailleurs pas impossible, mais la raison humaine elle-même est don divin et elle fait le travail qu’il lui a été donné de faire à partir du déjà fait par Dieu (par hypothèse)Il est donc largement temps pour Dieu-le-Grand qui, nous l'avons vu, tient à ce que ses ordres soient respectés au millimètre,
de les mettre à jour et de nous faire part de ces mises à jour. C'est la condition sine qua non pour qu'il soit adoré aussi amplement
et aussi adéquatement qu'il le souhaite.
Ce sera difficile sans faire soi même de la théologie. Et peut-être faire des bobards à propos de bobards faussement percus tels.
C’est exactement en quoi la théologie va intervenir pour arriver au produit fini et actualisé.
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Oui, la théologie n'a cessé d'intervenir pour tenter de faire passer des bobards pour des vérités. C'est même sa fonction première.
Dès que j'aurai un peu le temps, j'en donnerai un magnifique exemple.
Un athée est nécessairement théologien, il fait de la théologie naturelle, dite aussi philosophique ou rationelle.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 09 juil.24, 07:11Ce n'est pas une grande trouvaille que de constater qu'un athée qui sait de quoi il parle a approché les théologies constituéesChristianK a écrit : ↑08 avr.24, 14:44 ... Un athée est nécessairement théologien, il fait de la théologie naturelle, dite aussi philosophique ou rationelle.
et réagit par rapport à elles. Ce n'est pas l'athée qui est l'initiateur du débat.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 07 août24, 14:22Mais il est théologien non au sens religieux mais au sens de la théologie naturelle : son objet est le Dieu des philos. De Descartes, Spinoza, Leibniz.
Le débat se situe entre théisme et athéisme, 2 philos.
Pas entre religion et athéisme, sinon indirectement.
Sartre est théologien, il fait de la théologie naturelle, dite aussi rationelle ou philosophique.
Le débat se situe entre théisme et athéisme, 2 philos.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 08 oct.24, 20:29Sartre a fait ce qu'il voulait et moi aussi.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 09 nov.24, 14:30Pas tant que ca. Il dépendait des doctrines de ses maitres principaux et devait élaborer sa doctrine originale à l’intérieur de ces cadres : la phénoménologie (Husserl) et Heidegger, et plus lointainement Descartes , si important pour Husserl (et mathématicien comme lui). Comme Dieu est très présent dans son œuvre, il est certainement théologien. Ceci pour la philo sérieuse.
Coté littérature c’est différent, il souhaitait la gloire littéraire, avait été élevé dans les livres , avait un côté orgueilleux de réussite sociale, ce qui est très subjectif, et là il y a un côté individuel de choix de vie, en même temps que de déterminisme venu de l’enfance (il nomme ca « névrose » dans son autobio Les mots)
Coté littérature c’est différent, il souhaitait la gloire littéraire, avait été élevé dans les livres , avait un côté orgueilleux de réussite sociale, ce qui est très subjectif, et là il y a un côté individuel de choix de vie, en même temps que de déterminisme venu de l’enfance (il nomme ca « névrose » dans son autobio Les mots)
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