Chapitre XXI
Pouvoirs supranaturels des Ainsi-venus (Nyorai jinriki hon). Ce chapitre relate la transmission par Shakyamuni de l'essence du Sutra du Lotus aux bodhisattvas Surgis-de-Terre conduits par Jogyo. Au début du chapitre, les bodhisattvas Surgis-de-Terre font vœu de propager largement le Sutra après la mort de Shakyamuni. Avant de leur transmettre l'essence du Sutra, le Bouddha fait la démonstration de ses pouvoirs supranaturels. Puis il déclare que, si étendus que soient ses pouvoirs, le bienfait que procure le Dharma dont il est question dans le Sutra est encore plus grand. Il dit : "J'ai brièvement décrit dans ce Sutra tous les dharmas du Bouddha, tous ses pouvoirs supranaturels infaillibles, toutes ses resserres secrètes et toutes ses profondes pratiques."
Sur la base de ce passage, Zhiyi formula les cinq principes majeurs, et Nichiren vit dans ce passage une allusion aux Trois Grands Dharmas cachés. Selon cette interprétation, "tous les Dharmas du Bouddha" désigne l'ensemble des Trois Grands Dharmas cachés, "tous les pouvoirs mystiques infaillibles du Bouddha" désigne le Kaidan (lieu de pratique), "toutes ses resserres secrètes" désigne le Gohonzon (mandala), et "toutes ses profondes pratiques", le Daimoku (mantra). Zhiyi se réfère à la transmission du chapitre XXI comme à la transmission de l'essence du Sutra du Lotus. Elle est également appelée la "transmission spécifique" parce qu'elle fut spécifiquement faite au bodhisattva Jogyo et aux autres bodhisattvas Surgis-de-Terre, par opposition à la "transmission générale" faite à toute l'Assemblée des bodhisattvas décrite dans le chapitre suivant.
Chapitre XXII
Passation ou Transmission (Zokurui hon). Chapitre placé à cet endroit par Kumarajiva, chapitre le plus court de ce sutra. Après avoir transmis "spécifiquement" le Dharma aux bodhisattvas Surgis-de-Terre dans le chapitre précédent Shakyamuni le transmet "généralement" à tous les bodhisattvas. Puis, tous les bouddhas rassemblés, en provenance de tous les univers, retournent dans leurs terres respectives, la Tour aux Trésors revient à sa place d'origine et l'Assemblée redescend sur le Pic du Vautour. Dans la version du Sutra du Lotus intitulée Sho Hokke Kyo et celle intitulée Tembon Hoke Kyo qui comprennent toutes deux vingt-sept chapitres, le chapitre Zokurui est le dernier.
Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
Ecrit le 23 mars18, 21:45 "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
Ecrit le 26 mars18, 04:08comme je vous ai dis, c'est de nichiren étude, merci de les citer ! ca n'a rien a voir avec vos travaux !
https://nichiren-etudes.net/articles/re ... -lotus.htm
Chapitre XXIII
Conduite originelle du bodhisattva Yakuo (Yakuo bosatsu honji hon). Après la Cérémonie dans les Airs, la deuxième Assemblée sur le Pic du Vautour commence avec ce chapitre. Au début, le bodhisattva Shukuoke implore Shakyamuni de parler des pratiques antérieures du bodhisattva Yakuo*. En réponse, le Bouddha explique qu'il y eut un bodhisattva nommé Issai Shujo Kiken à qui le bouddha Chandrasuryapradipa (Nichigatsu Tomyo, Luminaire-de-Soleil-et-de-Lune) enseigna le Sutra du Lotus. Par gratitude, il fit brûler son corps pendant mille deux cents ans pour l'offrir au Bouddha et au Sutra. Né à nouveau dans la terre de ce bouddha, il se brûla les coudes en guise d'offrande supplémentaire pendant soixante-douze mille ans. Après avoir relaté cette histoire, le Bouddha Shakyamuni établit dix métaphores illustrant la supériorité du Sutra du Lotus et le bienfait que procure la foi en ce Sutra. Vers la fin du chapitre, il exhorte une fois encore à propager ce Sutra dans les temps à venir. C'est dans cette partie que se trouve le passage : "Dans la cinquième période de cinq cents ans après ma mort, accomplissez kosen-rufu (vaste propagation) dans le monde entier et ne laissez jamais son flot tarir."
Selon Guanding, Zhiyi connut un grand Éveil grâce à la lecture du chapitre Yakuo* et après avoir pratiqué pendant quatorze jours la récitation du Sutra du Lotus et la méditation sur lui selon l'enseignement de son maître Huisi.
Chapitre XXIV
Bodhisattva Myoon (Myoon bosatsu hon). Ce chapitre se situe dans la lignée des chapitres XXIII à XXVIII (hors chapitre XXVI, Dharani) qui décrivent des bodhisattvas fantastiques. Cette fois-ci, il s’agit de Myoon (Son-Merveilleux), bodhisattva d’un autre univers, qui possède la faculté de prendre toutes les formes qu'il désire afin de propager le Sutra du Lotus. Au début du chapitre, Shakyamuni émet un rayon lumineux à partir de la boucle de cheveux blancs qui se trouve entre ses sourcils, illuminant ainsi d'innombrables terres de bouddhas vers l'est, dont la terre Jokoshogon (Nimbée de pure lumière). Là réside le bouddha Jokeshukuochi (Roi sage de la constellation Fleur pure) qui est servi par le bodhisattva Myoon. Dès que ce monde a été illuminé, Myoon annonce au bouddha Jokeshukuochi qu'il ira dans le monde Saha pour faire des offrandes à Shakyamuni. Après avoir fait magiquement apparaître 84000 joyaux en forme de lotus sur le Pic du Vautour, il arrive avec une suite de 84000 bodhisattvas. Le bodhisattva Ketoku (Vertu de fleur) supplie le bouddha Shakyamuni de dire à l'Assemblée quelles causes ont été créées par le bodhisattva Myoon pour obtenir ses pouvoirs mystiques. Shakyamuni répond que, dans le passé lointain, il a servi le bouddha Unraionno (Roi du son du tonnerre dans les nuages) pendant 2000 ans en lui offrant 100 000 sortes de musiques et 84000 sébiles faites en sept sortes de pierres précieuses. Par sa dévotion, il a acquis ses pouvoirs mystiques. Il peut apparaître sous les traits d'un deva, d'un être humain, d'un dragon, d'un démon ou sous toute autre forme pour enseigner le Sutra du Lotus. Shakyamuni décrit les 34 formes qu'emprunte ce bodhisattva pour sauver les êtres. Après avoir fait des offrandes à Shakyamuni, Myoon retourne dans sa terre d'origine. Ce bodhisattva incarne la pluralité des facteurs propices au salut dans l’enseignement du Dharma bouddhique.
Chapitre XXV
Porte universelle du bodhisattva Avalokitesvara (Kanzeon bosatsu fumon hon, abrégé en Fumon) Le chapitre décrit les bienfaits dispensés par le bodhisattva Avalokiteshvara (Kannon ou Kanzeon). Tout d'abord, le bodhisattva Akchayamati (Intention-Inépuisable) demande à Shakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara (Celui qui perçoit les sons du monde) est ainsi nommé. Shakyamuni répond que c'est parce qu'il perçoit et sauve tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent avec sincérité. Il mentionne de plus sept désastres dont on peut être sauvé par le pouvoir du bodhisattva Avalokiteshvara : le feu, l'inondation, les démons-rakshasa*, les épées et les bâtons, l'attaque des démons, l'emprisonnement et les attaques de bandits. Avalokiteshvara, dit-il, libère aussi les êtres des trois poisons que sont l'avidité, l'arrogance et l'ignorance, et exauce les prières de ceux qui veulent des enfants. Il peut emprunter à son gré n'importe quelle forme, devenant un deva un être humain, un démon ou toute autre forme qui convient pour prêcher l'enseignement du Bouddha. Shakyamuni énumère ensuite les trente-trois formes que prend Avalokiteshvara pour sauver les êtres. Il ajoute qu'Avalokiteshvara délivre de la peur en période de dangers ou de troubles. Le bodhisattva Akchayamati offre alors un collier précieux à Avalokiteshvara qui, à son tour, le divise en deux et en offre une moitié à Shakyamuni et l'autre moitié à la Tour aux Trésors.
En Chine, ce chapitre fut considéré comme un sutra indépendant, et le culte d'Avalokiteshvara y fut très populaire. Au Japon, le culte populaire transforma le bodhisattva en divinité féminine Kanzeon abrégé en Kannon. Dans le Myoho-Renge-Kyo de Kumarajiva, ce chapitre possède une section en prose et une en vers. D'après la préface du Tembon Hoke Kyo, la section en vers n'existait pas à l'origine dans le texte de Kumarajiva, mais fut ajoutée ultérieurement. Le Sho Hokke Kyo ne comporte pas de partie versifiée.
Chapitre XXVI
Dharani ou Formules détentrices (Darani hon). Ce chapitre, très court, commence par une question du bodhisattva Yakuo*, dont il était question au chapitre XXIII, relative aux félicités que connaîtront les hommes et les femmes capables de recevoir et garder, de réciter, d’élucider et de copier le Sutra du Lotus. Innombrables sont les bienfaits qu’ils en retireront. Alors, pour leur protection, le bodhisattva révèle une formule détentrice (dharani) qui est citée phonétiquement. Dès lors, si quelqu’un cause du tort à ces Maîtres du Dharma, cela reviendra à nuire à d’innombrables bouddhas. Un autre bodhisattva Yuze (Don-Héroïque), révèle une autre formule-dharani dans le même but. Les rois célestes ne sont pas en reste et deux d’entre eux donnent également des formules-dharani. Même des êtres démoniaques s’en mêlent : dix filles-démones, leur mère, leurs enfants et leur suite révèlent une autre formule protectrice. Puis elles font serment de protéger les Maîtres du Dharma. Pour ce qui est des personnes qui les tourmenteront, leur "tête éclatera en sept morceaux comme un rameau d’arjaka". Ce chapitre est important car il montre la protection qu’apportent différentes sortes d’êtres au pratiquant du Sutra du Lotus. Même des êtres de nature démoniaque y participent, ce qui devrait nous pousser à reconsidérer l’opinion que nous avons sur eux.
Chapitre XXVII
Conduite originelle du roi Myoshogon (Myoshogonno honji hon). Dans le passé extrêmement lointain, rapporte Shakyamuni, vivait un bouddha du nom de Unraion-shukuo Kechi (Sage de la Constellation et du Son du tonnerre dans les nuages) qui enseignait le Sutra du Lotus. Les deux fils du roi Myoshogon (Ornement-Merveilleux), Jogen et Jozo, prièrent leur mère, dame Jotoku, de les accompagner pour écouter le bouddha. Elle leur répondit qu'il leur fallait d'abord persuader leur père, croyant sincère du brahmanisme, et leur suggéra d'accomplir quelques prodiges magiques pour lui démontrer le pouvoir du bouddhisme. Ils le firent et éveillèrent ainsi le désir du roi d'entendre l'enseignement du bouddha. Avec sa femme, ses deux fils, quelques ministres et quelques serviteurs, le roi se rendit donc auprès du bouddha, lui fit des offrandes et reçut de lui la prédiction qu'il atteindrait la bodhéité. Le roi proclama que ses deux fils étaient ses bons amis bouddhiques (zenchishiki) parce qu'ils l'avaient mené au bouddhisme. Puis lui, sa femme, ses fils et toute sa suite renoncèrent au monde et devinrent les disciples du bouddha Unraion-shukuo Kechi. Après avoir relaté cette histoire, Shakyamuni identifie Myoshogon à l'actuel bodhisattva Ketoku (Vertu de fleur) qui se trouve à l'Assemblée du Pic du Vautour, la dame Jotoku à un noble bodhisattva, Jozo et Jogen aux bodhisattvas Yakuo* et Yakujo.
Dans le Hokke Mongu, Zhiyi raconte l'histoire suivante concernant les relations passées entre Myoshogon, sa femme et ses fils. Dans le lointain passé, quatre religieux pratiquaient des austérités à la recherche de la Voie, mais ils en étaient distraits par les tâches ménagères quotidiennes. L'un d'eux, pour aider les trois autres à pratiquer, abandonna les austérités et se chargea de toutes les tâches. Les trois autres poursuivirent donc leur pratique et trouvèrent la voie qui mène à l'état de bouddha. Lui non. Mais il obtint la récompense karmique de renaître sous la forme du roi Myoshogon. Et parce qu'il avait aidé les autres à pratiquer, ceux-ci pour s'acquitter de leur dette envers lui, devinrent sa femme et ses deux fils qui le conduisirent au bouddhisme.
Chapitre XXVIII
Exhortation du bodhisattva Fugen (Fugen bosatsu kanbotsu hon). Le bodhisattva Fugen (Sage-Universel, Samantabhadra) et sa suite arrivent de l’orient pour se joindre à l’Assemblée. Il rejoint notre monde Saha car il sait que le Sutra du Lotus y est enseigné et qu’il veut l’entendre. Le Bouddha lui déclare que quatre conditions sont nécessaires pour obtenir ce sutra : - être protégé par l’attention des bouddhas,
- avoir planté une multitude de vertus,
- entrer dans le groupe correctement déterminé,
- concevoir l’intention de sauver tous les êtres.
Fugen fait vœu de protéger ceux qui garderont ce sutra dans l’âge mauvais et ce, en leur apparaissant sur un éléphant blanc à six défenses. Il leur apprendra le Sutra du Lotus et le récitera avec eux. Il fournit même une formule-dharani et déclare que, s’il se trouve dans le Jambudvipa des croyants pour recevoir et garder ce sutra, c’est dû à sa force. Il ne laissera pas ce sutra s’éteindre. Le Bouddha approuve son projet et protégera ceux qui connaîtront le nom de ce bodhisattva. Celui qui dans les cinq cents années suivantes aura foi et connaissance dans le Sutra du Lotus deviendra un bouddha. Ceux qui railleront la pratique à laquelle se livre une telle personne seront privés d’yeux, ceux qui les critiqueront, même avec raison, contracteront des maladies graves. Après cet exposé, l’Assemblée, qui s’était majestueusement rassemblée dans le chapitre du Prologue, se disperse heureuse. Le Sutra se termine en seulement quatre mots "ils saluèrent et partirent". Cet inachèvement, cette rapidité dans l’expression, peut donner le sentiment que cette Assemblée, assez atemporelle, ne s’est pas vraiment dispersée.
https://nichiren-etudes.net/articles/re ... -lotus.htm
Chapitre XXIII
Conduite originelle du bodhisattva Yakuo (Yakuo bosatsu honji hon). Après la Cérémonie dans les Airs, la deuxième Assemblée sur le Pic du Vautour commence avec ce chapitre. Au début, le bodhisattva Shukuoke implore Shakyamuni de parler des pratiques antérieures du bodhisattva Yakuo*. En réponse, le Bouddha explique qu'il y eut un bodhisattva nommé Issai Shujo Kiken à qui le bouddha Chandrasuryapradipa (Nichigatsu Tomyo, Luminaire-de-Soleil-et-de-Lune) enseigna le Sutra du Lotus. Par gratitude, il fit brûler son corps pendant mille deux cents ans pour l'offrir au Bouddha et au Sutra. Né à nouveau dans la terre de ce bouddha, il se brûla les coudes en guise d'offrande supplémentaire pendant soixante-douze mille ans. Après avoir relaté cette histoire, le Bouddha Shakyamuni établit dix métaphores illustrant la supériorité du Sutra du Lotus et le bienfait que procure la foi en ce Sutra. Vers la fin du chapitre, il exhorte une fois encore à propager ce Sutra dans les temps à venir. C'est dans cette partie que se trouve le passage : "Dans la cinquième période de cinq cents ans après ma mort, accomplissez kosen-rufu (vaste propagation) dans le monde entier et ne laissez jamais son flot tarir."
Selon Guanding, Zhiyi connut un grand Éveil grâce à la lecture du chapitre Yakuo* et après avoir pratiqué pendant quatorze jours la récitation du Sutra du Lotus et la méditation sur lui selon l'enseignement de son maître Huisi.
Chapitre XXIV
Bodhisattva Myoon (Myoon bosatsu hon). Ce chapitre se situe dans la lignée des chapitres XXIII à XXVIII (hors chapitre XXVI, Dharani) qui décrivent des bodhisattvas fantastiques. Cette fois-ci, il s’agit de Myoon (Son-Merveilleux), bodhisattva d’un autre univers, qui possède la faculté de prendre toutes les formes qu'il désire afin de propager le Sutra du Lotus. Au début du chapitre, Shakyamuni émet un rayon lumineux à partir de la boucle de cheveux blancs qui se trouve entre ses sourcils, illuminant ainsi d'innombrables terres de bouddhas vers l'est, dont la terre Jokoshogon (Nimbée de pure lumière). Là réside le bouddha Jokeshukuochi (Roi sage de la constellation Fleur pure) qui est servi par le bodhisattva Myoon. Dès que ce monde a été illuminé, Myoon annonce au bouddha Jokeshukuochi qu'il ira dans le monde Saha pour faire des offrandes à Shakyamuni. Après avoir fait magiquement apparaître 84000 joyaux en forme de lotus sur le Pic du Vautour, il arrive avec une suite de 84000 bodhisattvas. Le bodhisattva Ketoku (Vertu de fleur) supplie le bouddha Shakyamuni de dire à l'Assemblée quelles causes ont été créées par le bodhisattva Myoon pour obtenir ses pouvoirs mystiques. Shakyamuni répond que, dans le passé lointain, il a servi le bouddha Unraionno (Roi du son du tonnerre dans les nuages) pendant 2000 ans en lui offrant 100 000 sortes de musiques et 84000 sébiles faites en sept sortes de pierres précieuses. Par sa dévotion, il a acquis ses pouvoirs mystiques. Il peut apparaître sous les traits d'un deva, d'un être humain, d'un dragon, d'un démon ou sous toute autre forme pour enseigner le Sutra du Lotus. Shakyamuni décrit les 34 formes qu'emprunte ce bodhisattva pour sauver les êtres. Après avoir fait des offrandes à Shakyamuni, Myoon retourne dans sa terre d'origine. Ce bodhisattva incarne la pluralité des facteurs propices au salut dans l’enseignement du Dharma bouddhique.
Chapitre XXV
Porte universelle du bodhisattva Avalokitesvara (Kanzeon bosatsu fumon hon, abrégé en Fumon) Le chapitre décrit les bienfaits dispensés par le bodhisattva Avalokiteshvara (Kannon ou Kanzeon). Tout d'abord, le bodhisattva Akchayamati (Intention-Inépuisable) demande à Shakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara (Celui qui perçoit les sons du monde) est ainsi nommé. Shakyamuni répond que c'est parce qu'il perçoit et sauve tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent avec sincérité. Il mentionne de plus sept désastres dont on peut être sauvé par le pouvoir du bodhisattva Avalokiteshvara : le feu, l'inondation, les démons-rakshasa*, les épées et les bâtons, l'attaque des démons, l'emprisonnement et les attaques de bandits. Avalokiteshvara, dit-il, libère aussi les êtres des trois poisons que sont l'avidité, l'arrogance et l'ignorance, et exauce les prières de ceux qui veulent des enfants. Il peut emprunter à son gré n'importe quelle forme, devenant un deva un être humain, un démon ou toute autre forme qui convient pour prêcher l'enseignement du Bouddha. Shakyamuni énumère ensuite les trente-trois formes que prend Avalokiteshvara pour sauver les êtres. Il ajoute qu'Avalokiteshvara délivre de la peur en période de dangers ou de troubles. Le bodhisattva Akchayamati offre alors un collier précieux à Avalokiteshvara qui, à son tour, le divise en deux et en offre une moitié à Shakyamuni et l'autre moitié à la Tour aux Trésors.
En Chine, ce chapitre fut considéré comme un sutra indépendant, et le culte d'Avalokiteshvara y fut très populaire. Au Japon, le culte populaire transforma le bodhisattva en divinité féminine Kanzeon abrégé en Kannon. Dans le Myoho-Renge-Kyo de Kumarajiva, ce chapitre possède une section en prose et une en vers. D'après la préface du Tembon Hoke Kyo, la section en vers n'existait pas à l'origine dans le texte de Kumarajiva, mais fut ajoutée ultérieurement. Le Sho Hokke Kyo ne comporte pas de partie versifiée.
Chapitre XXVI
Dharani ou Formules détentrices (Darani hon). Ce chapitre, très court, commence par une question du bodhisattva Yakuo*, dont il était question au chapitre XXIII, relative aux félicités que connaîtront les hommes et les femmes capables de recevoir et garder, de réciter, d’élucider et de copier le Sutra du Lotus. Innombrables sont les bienfaits qu’ils en retireront. Alors, pour leur protection, le bodhisattva révèle une formule détentrice (dharani) qui est citée phonétiquement. Dès lors, si quelqu’un cause du tort à ces Maîtres du Dharma, cela reviendra à nuire à d’innombrables bouddhas. Un autre bodhisattva Yuze (Don-Héroïque), révèle une autre formule-dharani dans le même but. Les rois célestes ne sont pas en reste et deux d’entre eux donnent également des formules-dharani. Même des êtres démoniaques s’en mêlent : dix filles-démones, leur mère, leurs enfants et leur suite révèlent une autre formule protectrice. Puis elles font serment de protéger les Maîtres du Dharma. Pour ce qui est des personnes qui les tourmenteront, leur "tête éclatera en sept morceaux comme un rameau d’arjaka". Ce chapitre est important car il montre la protection qu’apportent différentes sortes d’êtres au pratiquant du Sutra du Lotus. Même des êtres de nature démoniaque y participent, ce qui devrait nous pousser à reconsidérer l’opinion que nous avons sur eux.
Chapitre XXVII
Conduite originelle du roi Myoshogon (Myoshogonno honji hon). Dans le passé extrêmement lointain, rapporte Shakyamuni, vivait un bouddha du nom de Unraion-shukuo Kechi (Sage de la Constellation et du Son du tonnerre dans les nuages) qui enseignait le Sutra du Lotus. Les deux fils du roi Myoshogon (Ornement-Merveilleux), Jogen et Jozo, prièrent leur mère, dame Jotoku, de les accompagner pour écouter le bouddha. Elle leur répondit qu'il leur fallait d'abord persuader leur père, croyant sincère du brahmanisme, et leur suggéra d'accomplir quelques prodiges magiques pour lui démontrer le pouvoir du bouddhisme. Ils le firent et éveillèrent ainsi le désir du roi d'entendre l'enseignement du bouddha. Avec sa femme, ses deux fils, quelques ministres et quelques serviteurs, le roi se rendit donc auprès du bouddha, lui fit des offrandes et reçut de lui la prédiction qu'il atteindrait la bodhéité. Le roi proclama que ses deux fils étaient ses bons amis bouddhiques (zenchishiki) parce qu'ils l'avaient mené au bouddhisme. Puis lui, sa femme, ses fils et toute sa suite renoncèrent au monde et devinrent les disciples du bouddha Unraion-shukuo Kechi. Après avoir relaté cette histoire, Shakyamuni identifie Myoshogon à l'actuel bodhisattva Ketoku (Vertu de fleur) qui se trouve à l'Assemblée du Pic du Vautour, la dame Jotoku à un noble bodhisattva, Jozo et Jogen aux bodhisattvas Yakuo* et Yakujo.
Dans le Hokke Mongu, Zhiyi raconte l'histoire suivante concernant les relations passées entre Myoshogon, sa femme et ses fils. Dans le lointain passé, quatre religieux pratiquaient des austérités à la recherche de la Voie, mais ils en étaient distraits par les tâches ménagères quotidiennes. L'un d'eux, pour aider les trois autres à pratiquer, abandonna les austérités et se chargea de toutes les tâches. Les trois autres poursuivirent donc leur pratique et trouvèrent la voie qui mène à l'état de bouddha. Lui non. Mais il obtint la récompense karmique de renaître sous la forme du roi Myoshogon. Et parce qu'il avait aidé les autres à pratiquer, ceux-ci pour s'acquitter de leur dette envers lui, devinrent sa femme et ses deux fils qui le conduisirent au bouddhisme.
Chapitre XXVIII
Exhortation du bodhisattva Fugen (Fugen bosatsu kanbotsu hon). Le bodhisattva Fugen (Sage-Universel, Samantabhadra) et sa suite arrivent de l’orient pour se joindre à l’Assemblée. Il rejoint notre monde Saha car il sait que le Sutra du Lotus y est enseigné et qu’il veut l’entendre. Le Bouddha lui déclare que quatre conditions sont nécessaires pour obtenir ce sutra : - être protégé par l’attention des bouddhas,
- avoir planté une multitude de vertus,
- entrer dans le groupe correctement déterminé,
- concevoir l’intention de sauver tous les êtres.
Fugen fait vœu de protéger ceux qui garderont ce sutra dans l’âge mauvais et ce, en leur apparaissant sur un éléphant blanc à six défenses. Il leur apprendra le Sutra du Lotus et le récitera avec eux. Il fournit même une formule-dharani et déclare que, s’il se trouve dans le Jambudvipa des croyants pour recevoir et garder ce sutra, c’est dû à sa force. Il ne laissera pas ce sutra s’éteindre. Le Bouddha approuve son projet et protégera ceux qui connaîtront le nom de ce bodhisattva. Celui qui dans les cinq cents années suivantes aura foi et connaissance dans le Sutra du Lotus deviendra un bouddha. Ceux qui railleront la pratique à laquelle se livre une telle personne seront privés d’yeux, ceux qui les critiqueront, même avec raison, contracteront des maladies graves. Après cet exposé, l’Assemblée, qui s’était majestueusement rassemblée dans le chapitre du Prologue, se disperse heureuse. Le Sutra se termine en seulement quatre mots "ils saluèrent et partirent". Cet inachèvement, cette rapidité dans l’expression, peut donner le sentiment que cette Assemblée, assez atemporelle, ne s’est pas vraiment dispersée.
Re: Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
Ecrit le 26 mars18, 05:05Merci mais qui parle de travaux ?
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
Ecrit le 26 mars18, 05:16Moi, vous vous ne faites que recopier sans citer la source !Yvon a écrit :Merci mais qui parle de travaux ?
https://nichiren-etudes.net/articles/re ... -lotus.htm
Glossaire
- âge mauvais ou mappo : Derniers jours du Dharma. Dernière des trois périodes qui suit la mort d’un bouddha et qui voit son enseignement sombrer dans la confusion et perdre son pouvoir de mener les gens à l'Éveil.
- Ainsi-Venu : (Nyorai, Tathagata). Une des façons d'appeler le Bouddha. Tathagata pose un problème de traduction puisqu'il signifie "ainsi-venu" et "ainsi parti".
- Ananda : L’un des dix grands disciples de Shakyamuni qu’il servit fidèlement pendant vingt-cinq ans. Il est le premier pour la qualité de son écoute et la mémorisation des enseignements qu’il entendait en accompagnant partout le Bouddha.
- arhat : Celui qui a complètement détruit les passions (klesha), celui qui est parvenu au plus haut des quatre degrés qu'un auditeur-shravaka aspire à atteindre en pratiquant les enseignements du Theravada.
- aspect réel de tous les phénomènes (shoho jisso) La réalité nous est perceptible par les dix modalités d'expression de la vie (dix nyoze) : l'apparence (so), la nature (sho), l'entièreté (tai), l'énergie potentielle (riki), l'énergie manifestée (sa), la cause latente interne (in), la condition (en), l'effet (ka), la rétribution (ho), la cohérence* de 1'origine jusqu'à la fin (hon maku kyo to). Ces modalités s'appliquent à tous les phénomènes, et il n'y a pas de phénomènes en dehors de ces catégories. Elles s'appliquent à tous les êtres dans les dix mondes-états. Il s'ensuit qu'il n'existe aucune différence de nature entre un bouddha et une personne ordinaire.
- asura : forces démoniaques ennemies des devas avec lesquels ils sont constamment en guerre. Asura signifie littéralement "privé d'ambroisie céleste". Ces "démons" ne connaissent pas la paix ; ils vivent sans bonheur et sans joie. Leur orgueil les pousse à lutter sans cesse pour dominer les autres.
- auditeurs-shravakas : à l'origine les moines et les nonnes qui entendirent le Bouddha exposer ses enseignements. Dans les "dix mondes", ils représentent la première classe bouddhique d’êtres (septième des dix mondes-états), ceux qui écoutent l’enseignement du Bouddha et mènent une profonde réflexion dessus.
- bodhisattva : Traduit parfois par "être d’Éveil". Etre du neuvième monde-état caractérisé par la compassion avec laquelle le disciple du Bouddha recherche l'Éveil pour soi-même aussi bien que pour les autres et qui ressent la plus grande joie à se dévouer au bonheur des autres.
- cinq entraves : Cinq limites attribuées aux femmes selon certains enseignements avant le Sutra du Lotus : la convoitise* sensuelle, la malveillance, la torpeur physique et mentale l'inquiétude et le tracas, le doute.
- deux véhicules : (nijo). On appelle véhicule l'enseignement et les pratiques susceptibles de représenter une voie permettant de réaliser l'Éveil bouddhique. Le terme s'applique aux auditeurs-shravakas et aux pratyekabuddhas.
- deva : Dans la cosmologie védique, "être de lumière". Fonctions spirituelles qui se manifestent dans l'espace-temps. C’est le contraire des "démons", les forces destructrices.
- Dharma : enseignement du Bouddha qui traduit la réalité ultime ; cette réalité ultime elle-même. Avec une minuscule, "dharma" désigne les phénomènes tels qu'ils nous apparaissent.
- dix directions : nord, sud, est, ouest, nord-ouest, nord-est, sud-est, sud-ouest, zénith et nadir. Symbole du déploiement de 1'espace.
- dix mondes-états : Classification établie par Zhiyi, qui distingue dix sortes de "mondes" auxquels appartiennent chacun des êtres : celui de l'enfer, des esprits affamés, de l’animalité, des asuras, des hommes, des esprits célestes (ou Ciel), le monde des auditeurs-shravakas, le monde des pratyekabuddhas (Éveil pour soi), le monde des bodhisattvas, le monde des bouddhas.
- douze liens causaux* : L'un des principes fondamentaux du bouddhisme originel montrant la relation de causalité qui existe entre l'ignorance et la souffrance. Ces douze causes et conditions nous maintiennent dans le cycle des existences successives (samsara). Chacune de ces causes génère la suivante selon un processus implacable.
- extinction (metsudo). Annihilation du moi par suppression de tout désir. Etat supérieur dans la recherche de bodhéité dans le Theravada.
- extinction à l'origine (genmetsu). Processus d’annihilation des douze liens causaux* par production de l’Éveil qui détruit le premier d’entre eux l’obscurité fondamentale (ignorance originelle), et empêche donc leur production successive.
- huit sortes d'êtres : différentes listes dont la plus courante est : 1) devas*, littéralement êtres de lumière ; 2) garudas*, oiseaux mythiquesx dévoreurs de serpents ; 3) yakshas*, déités du monde végétal et minéral ; 4) gandharvas*, musiciens célestes époux-amants, fils-filles ; 5) kimnaras, musiciens talentueux qui réjouissent les dieux de leurs dons ; 6) asuras, déités orgueilleuses qui jalousent les devas* ; 7) nagas, forces instinctives de la nature, gardiens des richesses souterraines ; 8) mahoragas*, littéralement grand-attachement. Ces "êtres célestes" sont des entités psychiques, comme tout ce qui ressortit du "Ciel", domaine de l'invisible, opposé à "Terre" ce qui possède une forme.
- ichinen sanzen : Principe qui enseigne que tous les phénomènes (définis par les dix mondes-états, les dix modalités d’expression de la vie (nyoze) et les trois principes de différenciation) sont inhérents à tout moment de vie d'un être. En d'autres termes, ce principe, en jeu dans toute forme de vie, explicite les trois mille conditions par lesquelles une vie se manifeste en tant que phénomène.
- Jambudvipa : D’après la représentation indienne antique du monde, l’un des quatre continents situés chacun à l'un des points cardinaux. Dans un premier temps le terme désignait le sous-continent indien pour signifier ensuite notre Terre.
- kalpa : Age cosmique. 1 kalpa = un jour et une nuit de Brahma = 8 millions de vies humaines.
- kimnara: Voir huit sortes d’êtres
- Kumarajiva : Grand traducteur des textes bouddhiques sanskrits en chinois, au IV - Ve siècle.
- Mahayana : Nom que se donnent les écoles bouddhiques réformistes recherchant le salut par des méthodes plus universellement applicables que celles des écoles bouddhiques anciennes qu’elles qualifient de Hinayana, Petit Véhicule. Les tenants des anciennes écoles se qualifient eux-mêmes de Théravada, école des anciens.
- nagas : Voir huit sortes d’êtres.
- nayuta : Chiffre non mathématique de l'Inde ancienne, de l'ordre de 10 à la puissance 12.
- non-substantialité (ou vacuité) : concept selon lequel les phénomènes ne possèdent aucune existence absolue ou fixe en eux-mêmes ; leur vraie nature est un état qui ne peut être défini ni par existence ni par non-existence. C'est la négation d'un ego permanent. Le Mahayana, et principalement les écoles de la Voie du milieu, précise ce concept en évitant une vision nihiliste (rien n'existe réellement, tout est donc permis) aussi bien qu'éternaliste (dieu éternel qui insuffle la vie dans différents corps). Le bouddhisme du Sutra du Lotus refuse également le spiritualisme. La loi de causalité (Renge de Myoho Renge Kyo) indique la direction dans laquelle on peut chercher l'explication des phénomènes. Rien n'est immuable, tout n'est qu'un dynamisme lié à la production conditionnée*.
- passé lointain de sanzen jintengo : Passé immensément lointain où Shakyamuni enseigna le Sutra du Lotus à ses disciples, alors qu'il était le seizième fils du bouddha Daitsu.
- passé infini de gohyaku jintengo : Passé antérieur à sanzen jintengo où Shakyamuni comme celui où il atteignit la bodhéité pour la première fois, réfutant du même coup la croyance qu'il avait atteint l'Éveil pour la première fois au cours de sa vie présente. En fait c’est un moment en dehors du temps.
- paramita : vertu porteuse de l'énergie nécessaire pour "atteindre l'autre rive". L'autre rive peut avoir des interprétations différentes selon les courants : nirvana, dépassement du samsara, bodhéité, accession à la neuvième conscience. La pratique des paramita est généralement considérée comme une voie (do), celle de l'octuple sentier.
- prajna : intelligence intuitive, sapience, discernement, lucidité. Connaissance issue des pratiques bouddhiques et qui précède la compréhension intellectuelle, ce qui permet de saisir les phénomènes au-delà des attachements.
- pratyekabuddha ou éveillé pour soi : Celui qui perçoit la vérité des douze maillons de la chaîne de la causalité ou qui s'éveille à la loi de l'impermanence en observant les phénomènes naturels. Huitième des dix mondes-états.
- production conditionnée. Concept expliquant la raison de l'apparition des phénomènes et lié à l'appréhension de la vie vue sous l'angle des dix ainsi (nyoze) (aspect, nature, éntièreté, énergie potenteielle, action (sa), cause (in), condition (en), effet (ka), rétribution (ho) cohérence* de 1'origine jusqu'à la fin (hon maku kyo to). La production conditionnée s'exprime par douze liens causaux* Tout phénomène apparaît en fonction d’une cause et d’un lien avec une autre chose : "L’un existe parce que l’autre existe. L’un n’est plus parce que l’autre n’est plus". Puisque tous les phénomènes naissent en fonction de la production conditionnée, ils sont dépourvus de nature propre et sont donc impermanents et non-substantiels*
- quatre congrégations : moines et nonnes, laïcs, hommes et laïcs femmes.
- Rahula : Fils de Shakyamuni et de Yasodhara. L'un des dix principaux disciples du Bouddha, respecté pour être le meilleur dans la pratique discrète.
- rakshasa : Voir huit sortes d’êtres.
- Saha : Monde qui est le nôtre et où les êtres endurent toutes sortes de difficultés et souffrances du fait de leurs actes antérieurs qui ont amené leur naissance en ce monde.
- samadhi* : Etat de recueillement profond et exempt de toute pensée discursive.
- Shariputra (Sharihotsu) : Un des dix principaux disciples de Shakyamuni. Il fut considéré comme le plus sage.
- Theravada ou Hinayana. Voir Mahayana.
- trois mondes : Système de classification issu de la cosmologie indienne et constitué du plan du désir, du plan de la forme pure et du plan du sans-forme. Cette triade recoupe les six premiers mondes de la théorie des dix mondes.
- véhicule (yana) : Enseignement et pratiques propres au cheminement spirituel permettant de passer de l'état de l'ignorance à l’Éveil bouddhique.
- yojana : Ancienne unité de mesure de l'Inde, égale à la distance que l'armée royale pouvait parcourir en une journée.
- Zhanlan (711-782) dit Miao-lo dashi. Un des plus grands penseurs de l'école Tiantai.
- Zhiyi (538-597) dit Tiantai dashi, du nom de la montagne où il établit un monastère et passa une partie de sa vie. Il fut le disciple de Huisi (515 – 577) avec qui il fonda de l’école Tiantai (Tendai en japonais) dont s’inspire Nichiren.
Re: Les 28 chapitres du Sûtra du Lotus
Ecrit le 26 mars18, 05:46Merci pour ce rappel indispensable!...
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