Posté : 01 janv.06, 05:20
Voilà mes documents, j'attends tjs les votres car dire qu'il y a désinfo sans rien apporter c'est un peu facile
dimanche 1 janvier 2006, 16h55
Les enlèvements d'étrangers se multiplient à Gaza, l'Autorité impuissante
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GAZA (AFP) - L'enlèvement dans la bande de Gaza d'un pacifiste italien, libéré quelques heures plus tard, après toute une série de rapts d'étrangers, illustre le chaos sécuritaire et l'incapacité de l'Autorité palestinienne d'y remédier.
Les condamnations les plus fermes de ce type d'action par le leader palestinien Mahmoud Abbas, par d'autres hauts responsables et même par le mouvement islamiste Hamas, n'ont eu aucun effet.
Tout au contraire, les enlèvements se sont multipliés après le retrait de l'armée israélienne en septembre de la bande de Gaza, alors que les espoirs d'une relance économique s'estompent dans ce territoire en proie à un chômage massif.
Il est vrai que ces rapts --plus de douze ces derniers mois-- se sont soldés jusqu'à présent par la libération relativement rapide des personnes kidnappées, souvent venues pour soutenir la cause palestinienne.
La déléguée générale de la Palestine en France, Leila Chahid, a ainsi assuré en août après l'enlèvement d'un preneur de son français, libéré une semaine plus tard, qu'"en Palestine, nous n'avons pas atteint le degré de rapt pour assassinat".
Ces libérations ont fait l'objet de tractations compliquées et très discrètes, impliquant l'Autorité palestinienne, ses services de sécurité et les pays des ressortissants enlevés.
En général, les preneurs d'otages réclament la libération de Palestiniens détenus par l'Autorité, des postes notamment dans la police et les services de sécurité, ou d'autres concessions.
Selon des sources du ministère de l'Intérieur, ces enlèvements traduisent des luttes de pouvoir au sein du Fatah, le parti de M. Abbas, dont certains éléments cherchent à fragiliser l'Autorité palestinienne.
Ils sont le fait de véritables bandes, qui se sont constituées au cours de la lutte contre l'occupant israélien, notamment dans le secteur de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui disposent d'armes à profusion et qui échappent depuis des années à toute autorité.
Fait nouveau, l'un de ces groupes, une organisation inconnue jusqu'à présent, les Brigades Al Moujahiddine Bayt Al-Maqdes, a présenté des revendications politiques après l'enlèvement mercredi d'un pacifiste britannique et de ses deux parents, depuis relâchés.
Cette organisation a tenu la Grande-Bretagne et l'Europe en général pour "responsables de la tragédie palestinienne" et réclamé le retrait d'Israël de la Cisjordanie occupée. Ces exigences sont associées à une mise en garde à l'adresse des Européens.
Dans ce contexte, le dynamitage dimanche d'un club privé pour les employés de l'Onu à Gaza, seul lieu où la consommation d'alcool est autorisée, apparaît comme un avertissement.
Le "Club de l'Onu" se trouve sur le littoral méditerranéen de la ville de Gaza, à quelques mètres du bureau de M. Abbas.
C'est une attaque contre la présence étrangère, qui jusqu'à maintenant était bien perçue par la population de Gaza, pour laquelle elle constituait un bouclier contre Israël et une source de revenus.
"L'Autorité palestinienne estime que le chaos sécuritaire et les violations de la loi constituent un danger menaçant nos aspirations nationales" a mis en garde samedi soir M. Abbas.
"Ils compromettent notre crédibilité internationale et servent Israël en lui donnant un prétexte pour faire obstacle à la paix et ne pas se retirer" de la Cisjordanie", a t-il poursuivi dans un discours radio-télévisé.
Les Nations unies ont récemment retiré la plupart de leurs expatriés de la bande de Gaza après qu'un certain nombre d'entre eux eurent été enlevés. Seuls trois d'entre eux restent sur place.
Plusieurs ONG ont également retiré leurs expatriés ou réduit leurs effectifs.
dimanche 1 janvier 2006, 16h55
Les enlèvements d'étrangers se multiplient à Gaza, l'Autorité impuissante
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GAZA (AFP) - L'enlèvement dans la bande de Gaza d'un pacifiste italien, libéré quelques heures plus tard, après toute une série de rapts d'étrangers, illustre le chaos sécuritaire et l'incapacité de l'Autorité palestinienne d'y remédier.
Les condamnations les plus fermes de ce type d'action par le leader palestinien Mahmoud Abbas, par d'autres hauts responsables et même par le mouvement islamiste Hamas, n'ont eu aucun effet.
Tout au contraire, les enlèvements se sont multipliés après le retrait de l'armée israélienne en septembre de la bande de Gaza, alors que les espoirs d'une relance économique s'estompent dans ce territoire en proie à un chômage massif.
Il est vrai que ces rapts --plus de douze ces derniers mois-- se sont soldés jusqu'à présent par la libération relativement rapide des personnes kidnappées, souvent venues pour soutenir la cause palestinienne.
La déléguée générale de la Palestine en France, Leila Chahid, a ainsi assuré en août après l'enlèvement d'un preneur de son français, libéré une semaine plus tard, qu'"en Palestine, nous n'avons pas atteint le degré de rapt pour assassinat".
Ces libérations ont fait l'objet de tractations compliquées et très discrètes, impliquant l'Autorité palestinienne, ses services de sécurité et les pays des ressortissants enlevés.
En général, les preneurs d'otages réclament la libération de Palestiniens détenus par l'Autorité, des postes notamment dans la police et les services de sécurité, ou d'autres concessions.
Selon des sources du ministère de l'Intérieur, ces enlèvements traduisent des luttes de pouvoir au sein du Fatah, le parti de M. Abbas, dont certains éléments cherchent à fragiliser l'Autorité palestinienne.
Ils sont le fait de véritables bandes, qui se sont constituées au cours de la lutte contre l'occupant israélien, notamment dans le secteur de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui disposent d'armes à profusion et qui échappent depuis des années à toute autorité.
Fait nouveau, l'un de ces groupes, une organisation inconnue jusqu'à présent, les Brigades Al Moujahiddine Bayt Al-Maqdes, a présenté des revendications politiques après l'enlèvement mercredi d'un pacifiste britannique et de ses deux parents, depuis relâchés.
Cette organisation a tenu la Grande-Bretagne et l'Europe en général pour "responsables de la tragédie palestinienne" et réclamé le retrait d'Israël de la Cisjordanie occupée. Ces exigences sont associées à une mise en garde à l'adresse des Européens.
Dans ce contexte, le dynamitage dimanche d'un club privé pour les employés de l'Onu à Gaza, seul lieu où la consommation d'alcool est autorisée, apparaît comme un avertissement.
Le "Club de l'Onu" se trouve sur le littoral méditerranéen de la ville de Gaza, à quelques mètres du bureau de M. Abbas.
C'est une attaque contre la présence étrangère, qui jusqu'à maintenant était bien perçue par la population de Gaza, pour laquelle elle constituait un bouclier contre Israël et une source de revenus.
"L'Autorité palestinienne estime que le chaos sécuritaire et les violations de la loi constituent un danger menaçant nos aspirations nationales" a mis en garde samedi soir M. Abbas.
"Ils compromettent notre crédibilité internationale et servent Israël en lui donnant un prétexte pour faire obstacle à la paix et ne pas se retirer" de la Cisjordanie", a t-il poursuivi dans un discours radio-télévisé.
Les Nations unies ont récemment retiré la plupart de leurs expatriés de la bande de Gaza après qu'un certain nombre d'entre eux eurent été enlevés. Seuls trois d'entre eux restent sur place.
Plusieurs ONG ont également retiré leurs expatriés ou réduit leurs effectifs.