John a écrit :
J'ai chercher, et j'ai trouver que ces mensonges datent du mois de mai 2006, ecrites par Un historien Americains.
C'est de n'imprte quoi, l'histoire des europeens ecrite par un amercicain
Comment les historiens europeens ont omis de mentionner cette periode durant plus que 200 ans ?
Tout simplement parcequ'il na jamais eu des esclaves europeens aux terres d'islam.
Tu es d'une mauvaise foi à toute épreuve... dès que cela touche tes "croyances".
En quoi serait a critiquer un ouvrage d'un américain s'il est complet et documenté ?
Tu connais un certain Cervantès... c'est bien avant l'écrivain américain... et il a été esclave... des musulmans...berberisques.
Si non ici vous trouverez pour les intéressés et juste pour la formation des jeunes "incultes" quelques données
http://www.histoire.presse.fr/lire.asp? ... +musulmans
Mais comme il n'y a pas que l'américain a avoir écrit la dessus:
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2 ... 74-7550662
C'est un chapitre fascinant et méconnu des relations entre l'Europe et l'Afrique du Nord aux XVIIe et XVIIIe siècles qu'aborde dans ce récit Giles Milton. Il s'agit de l'aventure cruelle de dizaines de milliers d'Anglais, de Français, d'Espagnols... capturés en mer par les corsaires de Barbarie, et vendus comme esclaves sur les grands marchés d'Alger, de Tunis, ou de Salé au Maroc. Lorsque Thomas Pellow quitte à onze ans sa Cornouailles natale pour embarquer en qualité de mousse sur le bateau de son oncle qui va commercer en Méditerranée, il est loin de se douter de l'odyssée extraordinaire qui l'attend. Le bateau est arraisonné, le jeune Thomas, captif des bandits, est vendu au terrible sultan Moulay Ismaïl, et rejoint les milliers d'esclaves qu'il emploie à la construction d'un palais gigantesque, dans des conditions épouvantables.
et dans un contexte plus général...
La preuve que je suis indécrottable, c’est que je continue à avancer des idées aussi saugrenues que condamnables. Par exemple, je persiste à penser que l’exploitation, l’injustice, le racisme ne sont pas affaire de sexe ou de couleur de peau, aussi bien du côté des victimes que des bourreaux. Ainsi, l’esclavage n’a pas été importé par les Européens en Afrique, où cela était depuis très longtemps une pratique constante. Certains historiens expliquant cette situation par l’ignorance de la propriété foncière : "Pour autant que la notion de propriété de la terre n’existait pas, les hommes et les femmes constituaient la seule source de richesse. leur capture et leur commerce, par la guerre ou autrement, animaient les conflits entres les royaumes." (Marc Ferro, "Autour de la traite et de l’esclavage. Le livre noir du colonialisme"). On estime qu’à l’époque à peu près un quart des hommes y avaient un statut d’esclave. Aussi le commerce triangulaire s’appuya-t-il sur les esclavagistes africains.
Cette situation sera utilisée et aggravée par le monde musulman, qui dès le début pratique une conquête territoriale systématique, accompagnée du trafic d’esclaves : "Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d’esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d’esclaves" (Paul Bairoch, "Mythes et paradoxes de l’histoire économique"). Commerce d’autant plus "dynamique" que les conditions des esclaves exigeaient une forte "rotation du stock" : "La mortalité était très élevée, ce qui signifie que 15 à 20 % des esclaves de Zanzibar (soit entre 9000 à 12000 individus) devaient être remplacés chaque année" (Catherine Coquery-Vidrovitch, "La colonisation arabe à Zanzibar. Le livre noir de la colonisation")
http://espacesmarxbordeaux.apinc.org/ar ... article=38
Bonnes lectures