Ou des deux en même tempsPasteur Patrick a écrit :Bien d'accord avec vous deux !
De la part des dirigeants,iln epeut s'agir que de niaiseries ou de récupération. Mon choix est fait.
Bon soir
Caricatures... encore et encore
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Ecrit le 21 mars06, 13:05
Ce ne sont pas les caricatures qui nous ont rappelé qu'on n'a pas le droit, on le sait, par contre les caricatures nous ont rappelé nos devoirs.ahasverus a écrit :Les caricatures ont ete comme un coup de pieds au cul. Elles ont oblige des Islamistes de reagir et d'apprendre a se rendre compte qu'ils n'ont pas tous les droits.
Ca va prendre du avant qu'ils soient au meme niveau que les autres religions
Quant à comparer les religions, il n'est d'autre que du racisme, mais apprenez nous la methodologie de les classer de la meilleure à la pire.
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Ecrit le 21 mars06, 13:27
Comparer les religions c'est juste voir les actes de ceux qui s'en réclament.hajji a écrit :.../...
Quant à comparer les religions, il n'est d'autre que du racisme, mais apprenez nous la methodologie de les classer de la meilleure à la pire.
On est au XXIè siècle, voyons ce que font les adeptes des religions.
Ce n'est aucun racisme comme tu dis, puisque les religions n'ont pas de race, ni de géographie, ni ethnie.
Un raciste le sera par rapport a un noir, que ce noir soit musulman, chrétien... ou juif.
Salam
Ecrit le 21 mars06, 14:07
Non monsieur, au 21eme siècle, c'est plutôt le racisme religieux qui prime sur toutes ses autres formes. Lisez les écrits de S huntington, ce sont ces mêmes écrits qui inspirent les oeuvres de Bush et compagnie.Simplement moi a écrit : Comparer les religions c'est juste voir les actes de ceux qui s'en réclament.
On est au XXIè siècle, voyons ce que font les adeptes des religions.
Ce n'est aucun racisme comme tu dis, puisque les religions n'ont pas de race, ni de géographie, ni ethnie.
Un raciste le sera par rapport a un noir, que ce noir soit musulman, chrétien... ou juif.
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Ecrit le 21 mars06, 19:00
Parce que tu crois qu'ils se genent pour les caricatures? Tu as une idee pas mal erronee des pays Islamques.Pasteur Patrick a écrit :sans oublier toutefois que nous vivons en Occident dans une civilisation de l'image. Dans les pays souslabotte de l'islam,l'image est à peine tolérée voire carrément interdite. Le problème tient sans doute à nos habitudes de voir et de montrer, alors que dans ces pays tout est suggéré.
Bonsoir
Tu devrais voir comment ils traitent ceux qui ne sont pas a leur gout. Oncle Sam et le Juif Susse, sont mis a toutes les sauces. Le protocole des sages de Sion en bandes dessinees.
L'image est omni presente dans les pays Islamique, mais c'est "leur image".
- ahasverus
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Ecrit le 21 mars06, 19:38
Pauvres petits muzuls innocents, si mal traites par les mechants croises et les horribles sionistes.Non monsieur, au 21eme siècle, c'est plutôt le racisme religieux qui prime sur toutes ses autres formes. Lisez les écrits de S huntington, ce sont ces mêmes écrits qui inspirent les oeuvres de Bush et compagnie.
Tu vas nous faire pleurer...........de rire.
Votre miserabilisme "C'est pas nous c'est les autres", votre paranoia "Le monde nous en veux" fait vraimant peine a voir.
Si tu avais ecoute le discours d'ouverture d'Abdullah Badawi a l'ouverture de la derniere conference Islamique, lui il ne mache pas ses mots. L'islam est dans la m*rde et c'est la faute de l'Islam et de personne d'autre.
Et "The Clash of Civilizations" est une analyse froide et sans passions de la situation mondiale et non un livre de philosophie politique.
Ce livre est loin d'etre tendre envers les pays Islamiques.
Si tu veux en savoir plus sur l'inspiration de Bush, fait des recherches sur le neo conservatisme. Tu n'y trouveras aucune mention de racisme religieux.
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Ecrit le 21 mars06, 20:13
la religion serait-elle une race ?hajji a écrit : Ce ne sont pas les caricatures qui nous ont rappelé qu'on n'a pas le droit, on le sait, par contre les caricatures nous ont rappelé nos devoirs.
Quant à comparer les religions, il n'est d'autre que du racisme, mais apprenez nous la methodologie de les classer de la meilleure à la pire.
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Ecrit le 21 mars06, 22:32
Du racisme, comparer les religions? Et bientôt il nous dira que comparer deux partis, deus produits, deux équipes de foot, deux êtres humains, c'est du racisme.hajji a écrit : Ce ne sont pas les caricatures qui nous ont rappelé qu'on n'a pas le droit, on le sait, par contre les caricatures nous ont rappelé nos devoirs.
Quant à comparer les religions, il n'est d'autre que du racisme, mais apprenez nous la methodologie de les classer de la meilleure à la pire.
Tu es fou.
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Ecrit le 21 mars06, 22:33
Toi t'as jamais lu Huntington alors, et tu ignores qu'il est vendu comme des petits pains dans tout le monde islamique et que bcp de leaders islamistes se réclament de lui.hajji a écrit : Non monsieur, au 21eme siècle, c'est plutôt le racisme religieux qui prime sur toutes ses autres formes. Lisez les écrits de S huntington, ce sont ces mêmes écrits qui inspirent les oeuvres de Bush et compagnie.
De l'ingorance à ce point, mon Dieu.
Explique-nous ce qu'il écrit Huntington.
Ecrit le 22 mars06, 05:06
Si vous avez lu le choc des civilisations de S H, c'est que vous n'avez pas pu lire entre les lignes. Le livre consiste en une analyse semblant scientifique, mais l'auteur n'a pas pu se dépouiller de son appartenance. Voici un éxtrait qui peut vous aider à mieux comprendre.
DANS SON NUMÉRO de décembre (2001), The Atlantic Monthly dresse le portrait de l'auteur du Choc des civilisations, Samuel P. Huntington. «Sa vision froide des réalités du monde, longtemps controversée, a été terriblement validée» par les événements, estime la revue dans son introduction.
Professeur à Harvard, l'homme est devenu la référence du moment. L'éditeur Simon and Schuster a réimprimé d'urgence 20 000 exemplaires de son ouvrage après le 11 septembre (2001). George Bush a invité le «prophète» - c'est le titre que lui donne l'Atlantic - à donner une conférence à la Maison Blanche mi-novembre. Dans son livre, Huntington expliquait que les affrontements de l'après-guerre froide étaient appelés à opposer des systèmes culturels concurrents et non plus des nations, le plus menaçant de ces nouveaux conflits étant le choc islam-Occident ; une vision jugée caricaturale par nombre de commentateurs.
Samuel Huntington, montre Robert D. Kaplan, l'auteur de l'article de l'Atlantic, est pourtant un pur produit de l'establishment universitaire de la côte Est. Il a été le «contemporain» si l'on peut dire de Henry Kissinger et de William Rehnquist, l'actuel président de la Cour suprême. Des années plus tard, il eut pour élève Francis Fukuyama, qui allait devenir le théoricien en vogue de l'ère Clinton, avec son ouvrage, La Fin de l'histoire (1992). A soixante-quatorze ans, «démocrate démodé », Samuel Huntington enseigne toujours les relations internationales à Harvard. Le chercheur est aussi discret que ses écrits sont parés de formules définitives, explique Robert Kaplan. "Comme un personnage dans un roman de John Cheever. Quelqu'un tont vous pourriez oublier que vous l'avez jamais rencontré. »
" CROIRE, OBEIR, COMBATTRE."
Dès son premier ouvrage, en 1957, il n'en a pas moins fait scandaIe. C'était un essai sur l'armée dans la société. The Soldier and the State, inspiré par le bras-de-fer entre le président Harry Truman et le général MacArthur, qui avait été évincé pour insubordination en 1951. Un critique trouva le texte très mussoIinien : «Croire, obéir, combattre.» Harvard ne renouvela pas le contrat du jeune auteur. Avec Brzezinski, un ami, Huntington alla enseigner à Columbia. Quatre ans plus tard, Harvard rappela les deux professeurs, qui étaient entre-temps devenus des étoiles montantes dans le cercle fermé des sciences politiques. Huntington ne nie pas écrire à gros traits. Un chercheur, estime-t-il, est «obligé de généraliser». La validité d'une théorie ne se mesure pas, d'après lui, au fait l'elle rend compte de toute la réalité, mais qu'elle le fait «mieux que toute autre ».
Le «choc des civilisations» est né de discussions avec les étudiants pendant un séminaire sur les conséquences politiques de la mondialisation. En 1993, Huntington en a fait un article pour la vue Foreign Affairs. Traduit en vingt-six langues, le texte a été ressenti comme une gifle par tous ceux qui voyaient s'ouvrir, avec la fin de la guerre froide, une période radieuse dans laquelle le commerce propagerait la démocratie. Trois ans plus tard Huntington développe sa pensée sous la forme d'un livre , The Clash of Civilisations and the Remaking of World Order (publié en 1997 en France par Odile Jacob). "Les conflits du futur viendront probablement de l'interaction entre l'arrogance occidentale, l'intolérance islamique et l'affirmation chinoise", écrivait-il.
Interrogé début novembre (2001) par le Boston Globe, Samuel Huntington s'est déclaré "troublé" de voir ses théories convoquées à tout propos par les médias, au risque de durcir les oppositions entre les cultures. "Les évènements leur donnent une certaine validité. Je préférerais qu'il en aille autrement", a-t-il simplement dit.
Corinne Lesnes, Le Monde 12 décembre 2001, p. 34
En voici deux autres
http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/Vern ... ultur.html
http://www.horizons-et-debats.ch/9_10/m ... mateur.htm
Lisez entre le lignes.
DANS SON NUMÉRO de décembre (2001), The Atlantic Monthly dresse le portrait de l'auteur du Choc des civilisations, Samuel P. Huntington. «Sa vision froide des réalités du monde, longtemps controversée, a été terriblement validée» par les événements, estime la revue dans son introduction.
Professeur à Harvard, l'homme est devenu la référence du moment. L'éditeur Simon and Schuster a réimprimé d'urgence 20 000 exemplaires de son ouvrage après le 11 septembre (2001). George Bush a invité le «prophète» - c'est le titre que lui donne l'Atlantic - à donner une conférence à la Maison Blanche mi-novembre. Dans son livre, Huntington expliquait que les affrontements de l'après-guerre froide étaient appelés à opposer des systèmes culturels concurrents et non plus des nations, le plus menaçant de ces nouveaux conflits étant le choc islam-Occident ; une vision jugée caricaturale par nombre de commentateurs.
Samuel Huntington, montre Robert D. Kaplan, l'auteur de l'article de l'Atlantic, est pourtant un pur produit de l'establishment universitaire de la côte Est. Il a été le «contemporain» si l'on peut dire de Henry Kissinger et de William Rehnquist, l'actuel président de la Cour suprême. Des années plus tard, il eut pour élève Francis Fukuyama, qui allait devenir le théoricien en vogue de l'ère Clinton, avec son ouvrage, La Fin de l'histoire (1992). A soixante-quatorze ans, «démocrate démodé », Samuel Huntington enseigne toujours les relations internationales à Harvard. Le chercheur est aussi discret que ses écrits sont parés de formules définitives, explique Robert Kaplan. "Comme un personnage dans un roman de John Cheever. Quelqu'un tont vous pourriez oublier que vous l'avez jamais rencontré. »
" CROIRE, OBEIR, COMBATTRE."
Dès son premier ouvrage, en 1957, il n'en a pas moins fait scandaIe. C'était un essai sur l'armée dans la société. The Soldier and the State, inspiré par le bras-de-fer entre le président Harry Truman et le général MacArthur, qui avait été évincé pour insubordination en 1951. Un critique trouva le texte très mussoIinien : «Croire, obéir, combattre.» Harvard ne renouvela pas le contrat du jeune auteur. Avec Brzezinski, un ami, Huntington alla enseigner à Columbia. Quatre ans plus tard, Harvard rappela les deux professeurs, qui étaient entre-temps devenus des étoiles montantes dans le cercle fermé des sciences politiques. Huntington ne nie pas écrire à gros traits. Un chercheur, estime-t-il, est «obligé de généraliser». La validité d'une théorie ne se mesure pas, d'après lui, au fait l'elle rend compte de toute la réalité, mais qu'elle le fait «mieux que toute autre ».
Le «choc des civilisations» est né de discussions avec les étudiants pendant un séminaire sur les conséquences politiques de la mondialisation. En 1993, Huntington en a fait un article pour la vue Foreign Affairs. Traduit en vingt-six langues, le texte a été ressenti comme une gifle par tous ceux qui voyaient s'ouvrir, avec la fin de la guerre froide, une période radieuse dans laquelle le commerce propagerait la démocratie. Trois ans plus tard Huntington développe sa pensée sous la forme d'un livre , The Clash of Civilisations and the Remaking of World Order (publié en 1997 en France par Odile Jacob). "Les conflits du futur viendront probablement de l'interaction entre l'arrogance occidentale, l'intolérance islamique et l'affirmation chinoise", écrivait-il.
Interrogé début novembre (2001) par le Boston Globe, Samuel Huntington s'est déclaré "troublé" de voir ses théories convoquées à tout propos par les médias, au risque de durcir les oppositions entre les cultures. "Les évènements leur donnent une certaine validité. Je préférerais qu'il en aille autrement", a-t-il simplement dit.
Corinne Lesnes, Le Monde 12 décembre 2001, p. 34
En voici deux autres
http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/Vern ... ultur.html
http://www.horizons-et-debats.ch/9_10/m ... mateur.htm
Lisez entre le lignes.
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Ecrit le 22 mars06, 06:05
Mais c'est parfaitement clair: il dit qu'il existe de grands groupes civilisationnels et que ceux-ci sont en friction les uns avec les autres à leurs points de contact. Il prétend (et c'est là son message le plus puissant) que la paix des siècles à venir ne sera que si aucun de ces grands blocs ne vient se mêler de ce qui ne le regarde pas dans un autre bloc. En particulier, les trois plus puissants - Occident, Chine, Islam - ne doivent à aucun prix tenter de régler des affaires internes à l'un des trois (exemples: guerre en Irak, migrations musulmanes en Europe, brouilles amricano-choinoise sur Taïwan). Il pense que si nous respectons ce principe de dialogue et de respect mutuel, la paix sera en gros préservée au moins pour le siècle à venir.
Et je suis d'accord avec lui, comme le sont d'ailleurs de très nombreux musulmans.
Il cite un autre point problématique: selon lui, toute fracture dans un de ces blocs pourrait être catastrophique. Il espère donc que chaque bloc trouvera un "centre" civilisationnel, et pointe du doigt le problème de l'islam qui n'en a pas - autrement dit, l'islam qui est terriblement divisé.
Je pense aussi que la réunion de l'oumma, pacifique, serait un gage de paix dans le monde.
J'espère que tu t'en trouves éclairé,
En Christ
Saturnin
Et je suis d'accord avec lui, comme le sont d'ailleurs de très nombreux musulmans.
Il cite un autre point problématique: selon lui, toute fracture dans un de ces blocs pourrait être catastrophique. Il espère donc que chaque bloc trouvera un "centre" civilisationnel, et pointe du doigt le problème de l'islam qui n'en a pas - autrement dit, l'islam qui est terriblement divisé.
Je pense aussi que la réunion de l'oumma, pacifique, serait un gage de paix dans le monde.
J'espère que tu t'en trouves éclairé,
En Christ
Saturnin
Ecrit le 22 mars06, 08:47
Lisez ce qui suit et donnez votre avis. Certes S H est le 1er à avoit théoriser le choc de civilisation, le gouvernement américain et Ben laden éxploitent ce concept à fond, c'est pour celà que je redit encore une fois que SH inspire bush.
http://www.voltairenet.org/article127221.html
Extrait
Toutefois, officiellement, personne n’assume être favorable au « choc des civilisations » et chacun prétend vouloir l’éviter. L’administration Bush qui a axé toute sa stratégie autour du projet de Samuel Huntington se défend de l’encourager. Les partisans de ce concept stratégique se cachent derrière des justifications plus politiquement correctes. Ainsi, ils parlent plutôt d’une « guerre des idées » entre la démocratie et le « jihad » ou d’une guerre civile au sein de l’islam entre un courant démocratique et un courant islamiste, l’Occident étant bien entendu du côté des premiers et leur venant en aide. Cette présentation des choses est parfaitement illustrée par la tribune de Bassam Tibi dans l’International Herald Tribune. Ce professeur d’origine syrienne est un spécialiste de l’islam salué dans les milieux néo-conservateurs. Il affirme qu’il faut organiser une guerre des idées contre le « jihadisme », qu’il présente comme une branche conquérante au sein de l’islam.
Cette logique est également partagée par Frank J. Gaffney Jr. dans le Washington Times. Le coordinateur des faucons se positionne lui aussi dans la « guerre des idées » contre « l’idéologie du mal » ; un terme auquel il préfère celui, tellement plus évocateur, d’ « islamofascisme ». Il estime que la principale difficulté que rencontrera le gouvernement Blair dans cette lutte sera de différencier les musulmans des islamistes. Reprenant les analyses de Daniel Pipes dans ce domaine, il condamne un certain nombre d’organisations musulmanes et invite la responsable de la propagande dans l’administration Bush, Karen Hughes, à ne pas les fréquenter.
Ce déferlement de racisme inquiète les partisans d’un impérialisme états-unien « soft » rassemblé autour de George Soros. Ainsi, dans l’International Herald Tribune, James A. Goldston, directeur exécutif de la Justice Initiative de l’Open Society Institute refuse qu’au nom du terrorisme on casse les principes de la « société ouverte », le modèle politique promut par le milliardaire. Il demande donc au gouvernement de Tony Blair de ne pas adopter de politiques ségrégationistes. L’auteur ne conteste pas pour autant la vulgate autour de la figure du terroriste.
Sans remettre en cause la version officielle autour des auteurs des attentats de Londres, le journaliste Adam Curtis s’oppose à l’image du terrorisme véhiculé par les médias dans The Guardian. Auteur d’un documentaire sur l’instrumentalisation de la peur, il fustige les « experts » médiatiques qui après avoir présenté Al Qaïda comme une superstructure très organisée pour justifier l’attaque de l’Irak la décrivent aujourd’hui comme une « idéologie du mal » pour justifier les politiques racistes du gouvernement Blair. Tout cela est contre-productif et ne peut qu’accroître le risque de tensions entre communautés affirme-t-il.Loin du débat étriqué sur la nature de la menace islamiste, on n’hésite pas, dans la presse arabe à s’interroger sur les vrais auteurs des attentats de Londres. Le journaliste du quotidien libanais Annahar, Samih Saab, note que ces attentats offrent une formidable bouffée d’air frais à Tony Blair, mis à mal dans son pays par l’alliance avec George W. Bush et l’aventure irakienne. Lui qui avait martelé que la Guerre d’Irak entrait dans la guerre au terrorisme voit son analyse « confirmée » par ces attentats. Il en est donc le premier bénéficiaire. Le chef du Conseil des Gardiens de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ahmad Janati, franchit la limite au-delà de laquelle le journaliste libanais n’osait pas aller. Pour lui, dans Asharqalawsat, puisque le gouvernement britannique est le premier bénéficiaire des attentats, il doit être considéré comme le principal suspect. Et ce d’autant plus que, d’après lui, l’hypothèse Al Qaïda ne tient pas la route.
http://www.voltairenet.org/article127221.html
Extrait
Toutefois, officiellement, personne n’assume être favorable au « choc des civilisations » et chacun prétend vouloir l’éviter. L’administration Bush qui a axé toute sa stratégie autour du projet de Samuel Huntington se défend de l’encourager. Les partisans de ce concept stratégique se cachent derrière des justifications plus politiquement correctes. Ainsi, ils parlent plutôt d’une « guerre des idées » entre la démocratie et le « jihad » ou d’une guerre civile au sein de l’islam entre un courant démocratique et un courant islamiste, l’Occident étant bien entendu du côté des premiers et leur venant en aide. Cette présentation des choses est parfaitement illustrée par la tribune de Bassam Tibi dans l’International Herald Tribune. Ce professeur d’origine syrienne est un spécialiste de l’islam salué dans les milieux néo-conservateurs. Il affirme qu’il faut organiser une guerre des idées contre le « jihadisme », qu’il présente comme une branche conquérante au sein de l’islam.
Cette logique est également partagée par Frank J. Gaffney Jr. dans le Washington Times. Le coordinateur des faucons se positionne lui aussi dans la « guerre des idées » contre « l’idéologie du mal » ; un terme auquel il préfère celui, tellement plus évocateur, d’ « islamofascisme ». Il estime que la principale difficulté que rencontrera le gouvernement Blair dans cette lutte sera de différencier les musulmans des islamistes. Reprenant les analyses de Daniel Pipes dans ce domaine, il condamne un certain nombre d’organisations musulmanes et invite la responsable de la propagande dans l’administration Bush, Karen Hughes, à ne pas les fréquenter.
Ce déferlement de racisme inquiète les partisans d’un impérialisme états-unien « soft » rassemblé autour de George Soros. Ainsi, dans l’International Herald Tribune, James A. Goldston, directeur exécutif de la Justice Initiative de l’Open Society Institute refuse qu’au nom du terrorisme on casse les principes de la « société ouverte », le modèle politique promut par le milliardaire. Il demande donc au gouvernement de Tony Blair de ne pas adopter de politiques ségrégationistes. L’auteur ne conteste pas pour autant la vulgate autour de la figure du terroriste.
Sans remettre en cause la version officielle autour des auteurs des attentats de Londres, le journaliste Adam Curtis s’oppose à l’image du terrorisme véhiculé par les médias dans The Guardian. Auteur d’un documentaire sur l’instrumentalisation de la peur, il fustige les « experts » médiatiques qui après avoir présenté Al Qaïda comme une superstructure très organisée pour justifier l’attaque de l’Irak la décrivent aujourd’hui comme une « idéologie du mal » pour justifier les politiques racistes du gouvernement Blair. Tout cela est contre-productif et ne peut qu’accroître le risque de tensions entre communautés affirme-t-il.Loin du débat étriqué sur la nature de la menace islamiste, on n’hésite pas, dans la presse arabe à s’interroger sur les vrais auteurs des attentats de Londres. Le journaliste du quotidien libanais Annahar, Samih Saab, note que ces attentats offrent une formidable bouffée d’air frais à Tony Blair, mis à mal dans son pays par l’alliance avec George W. Bush et l’aventure irakienne. Lui qui avait martelé que la Guerre d’Irak entrait dans la guerre au terrorisme voit son analyse « confirmée » par ces attentats. Il en est donc le premier bénéficiaire. Le chef du Conseil des Gardiens de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ahmad Janati, franchit la limite au-delà de laquelle le journaliste libanais n’osait pas aller. Pour lui, dans Asharqalawsat, puisque le gouvernement britannique est le premier bénéficiaire des attentats, il doit être considéré comme le principal suspect. Et ce d’autant plus que, d’après lui, l’hypothèse Al Qaïda ne tient pas la route.
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Ecrit le 22 mars06, 09:58
hajji: Samuel Huntington a publiquement et ce lors des débats à l'ONU pris position non discutable CONTRE la guerre en Irak, prétendant qu'elle alimenterait au contraire le choc des civilisations. C'est l'inverse de la doctrine interventioniste de Bush et des néo-cons.
Huntington donne des clés pour désamorcer le choc des civilisations, seulement comme il fut prophétique dans le sens où il a été le premier auteur largement publié à évoquer la possibilité, on n'a retenu que son titre. La plupart des gens comme toi croient qu'il a prophétisé ce choc des civilisations, c'est l'inverse: il a donné des clés pour l'éviter.
Saturnin
Huntington donne des clés pour désamorcer le choc des civilisations, seulement comme il fut prophétique dans le sens où il a été le premier auteur largement publié à évoquer la possibilité, on n'a retenu que son titre. La plupart des gens comme toi croient qu'il a prophétisé ce choc des civilisations, c'est l'inverse: il a donné des clés pour l'éviter.
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