nouveau bilan des émeutes.
Ecrit le 13 nov.05, 11:53
oui, allons-y : dissertons sur le pourquoi, mais svp, sans prendre les "possibles explications" pour des excuses.
Quand un jeune brule une voiture suite à un contexte particulier, c'est pas le contexte qui brule des voitures, c'est la personne en question, et il ne s'agit pas d'en faire des "anges jouets d'un contexte douloureux".
Quand un jeune brule une voiture suite à un contexte particulier, c'est pas le contexte qui brule des voitures, c'est la personne en question, et il ne s'agit pas d'en faire des "anges jouets d'un contexte douloureux".
- KingOfMuayThai
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Ecrit le 14 nov.05, 01:49
Les sociologues diront juste ce que la population doit savoir !Attendons donc encore un peu...
L'analyse qui en sera faite par les sociologues ne pourra que nous passionner ici!
Pas besoin d’être un expert pour savoir la cause non ?
Des jeunes cons voila tout ! q-_-p
No juste la guerre en le riche et pauvre !
Quand un jeune brule une voiture suite à un contexte particulier, c'est pas le contexte qui brule des voitures, c'est la personne en question, et il ne s'agit pas d'en faire des "anges jouets d'un contexte douloureux".
Des personnes ont carrément forcé des maisons pendants que les personnes y sont a l’intérieur et les ont volés disons en force !
Moi perso des personnes viennent chez moi volait alors que toute ma famille y sont, c’est un film la non ? Derrière il y’aura un meurtre je pense !
Et ce ne sont pas des paix et patience qui vont me calmer !
- Klaz
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Ecrit le 29 nov.05, 10:30
Je pense qu'il y a un profond problème de reconnaissance dans ce pays, pas seulement de la part de ceux qui nous dirigent (qui devraient être d'ailleurs les premiers à réagir, mieux, à être remplacés) mais de la grosse majorité de la population. Je parle de reconnaissance de l'autre, de tous les autres. Les gens ne se connaissent pas entre eux, ignorent leur culture, leur identité, leur histoire et nourrissent leurs a priori sans chercher à connaître vraiment. Le premier des respects, c'est de reconnaître l'autre dans son intégrité, ce qui passe par toutes ses caractéristiques identitaires, sans en nier ou renier la moindre part. Il n'y a pas de modèle français. Etre français, c'est une identité républicaine et administrative, rien de plus, qui laisse le droit à tous d'avoir toute culture ou toute religion ou toute autre spiritualité ou toute autre identité. Il est temps de rétablir à tous les mêmes droits et de ne pas attendre que ça vienne du pouvoir en place, chacun a le pouvoir (et le devoir) de reconnaître son prochain comme son égal ou de remettre tout de suite en place celui qui ne respecte pas ce principe de base. Notre boulot à tous au quotidien, et vous avez tous croisé des situations injustes, c'est de refuser et de combattre celui qui ne respecte pas ce principe d'humanité.
Ecrit le 02 déc.05, 03:27
Finkielkraut, les "noirs"pascal a écrit :Il n'y a pas eu QUE les incendies des véhicules ! Aussi des pompiers agréssés, des écoles,, gymnases, centres culturels qui sont partis en fumées.
et les "arabes"
NOUVELOBS.COM | 24.11.05 | 09:47
Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines en France, le philosophe s'en prend vivement aux "noirs", aux "Arabes" et à l'islam. Il ajoute que l'équipe de nationale "black-black-black" de football est la risée de l'Europe.
Ces propos pourtant "ne sortent pas de la bouche d'un membre du Front national de Jean-Marie Le Pen mais de l'un des plus éminents anciens porte-parole de la gauche française", tiennent à préciser les journalistes d'Haaretz en prélude à l'interview. Selon eux, Alain Finkielkraut aurait à plusieurs reprises précisé, lors de l'entrevue, qui s'est déroulée à Paris, qu'"il est impossible, peut-être même dangereux de dire ces choses aujourd'hui en France
"Le problème, c'est que la plupart de ces jeunes sont des noirs ou des Arabes avec une identité musulmane."
La formule du "pogrom anti-républicain" était déjà apparue dans un entretien d'Alain Finkielkraut au Figaro le 15 novembre.
"La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrom antirépublicain", disait-il alors
Alain Finkielraut porte un regard singulier en commençant par rappeler son parcours personnel: "Je suis né à Paris, mais je suis fils d'immigrants polonais. Mon père a été déporté de France. Ses parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz. Mon père est revenu d'Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine: ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains. Qu'a-t-il fait aux Africains? Il ne lui a fait que du bien."
http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... S6303.html
- pascal
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Ecrit le 02 déc.05, 04:00
moujadel a écrit : Finkielkraut, les "noirs"
et les "arabes"
NOUVELOBS.COM | 24.11.05 | 09:47
Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines en France, le philosophe s'en prend vivement aux "noirs", aux "Arabes" et à l'islam. Il ajoute que l'équipe de nationale "black-black-black" de football est la risée de l'Europe.
Ces propos pourtant "ne sortent pas de la bouche d'un membre du Front national de Jean-Marie Le Pen mais de l'un des plus éminents anciens porte-parole de la gauche française", tiennent à préciser les journalistes d'Haaretz en prélude à l'interview. Selon eux, Alain Finkielkraut aurait à plusieurs reprises précisé, lors de l'entrevue, qui s'est déroulée à Paris, qu'"il est impossible, peut-être même dangereux de dire ces choses aujourd'hui en France
"Le problème, c'est que la plupart de ces jeunes sont des noirs ou des Arabes avec une identité musulmane."
La formule du "pogrom anti-républicain" était déjà apparue dans un entretien d'Alain Finkielkraut au Figaro le 15 novembre.
"La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrom antirépublicain", disait-il alors
Alain Finkielraut porte un regard singulier en commençant par rappeler son parcours personnel: "Je suis né à Paris, mais je suis fils d'immigrants polonais. Mon père a été déporté de France. Ses parents ont été déportés et assassinés à Auschwitz. Mon père est revenu d'Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine: ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains. Qu'a-t-il fait aux Africains? Il ne lui a fait que du bien."
http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... S6303.html
Bonjour,
Cette personne subie un véritable lynchage médiatique actuellement en France.
Homme de gauche, certains voudraient le faire passer pour un raciste. Tactique très actuelle afin de décridibilier une personne non politiquement correct.
France: La liberté de penser est-elle menacée ?
Décodage de l'exploitation de l'affaire Finkielkraut(Valeurs Actuelles/ S.Pilczer)
date: 2005-12-02 |
Comment, sur la crise des banlieues, le philosophe Alain Finkielkraut a été entraîné dans un piège médiatique. Comment l’affaire a été exploitée. Et à quelle fin.
Par Michel Gurfinkiel
" La leçon, c’est que je ne dois plus donner d’interview, notamment quand je ne peux revoir le texte final ou contrôler la traduction ". Alain Finkielkraut faisait le bilan, vendredi dernier, d’une crise médiatique sans précédent, dont il venait d’être le prétexte, ou la victime. Etrangement, elle était partie d’Israël. Avant de gagner la France. En quelques jours à peine, le philosophe avait été villipendé, traîné dans la boue, menacé de procès. Et qui plus est, cette affaire avait été largement provoquée ou entretenue par des journaux dits de "référence".
Tout commence le 18 novembre. Le quotidien israélien Haaretz – politiquement à gauche, antireligieux, "post-sioniste", mais très chic, et lu par l’ensemble de l’Establishment de Jérusalem et de Tel-Aviv - publie dans ses deux éditions, hébraïque et anglaise, un entretien avec Finkielkraut consacré aux émeutes françaises des dernières semaines. Titre en hébreu : "Ils ne sont pas malheureux, ils sont musulmans ". En anglais : " Quelle sorte de Français sont-ils donc ? "
Pour le lecteur, il va de soi que ces formules péremptoires, qui semblent "exécuter" les émeutiers, et par extension l’ensemble des "milieux issus de l’immigration", ont Finkielkraut pour auteur. En fait, elles émanent de la rédaction. Le philosophe ne les a nullement prononcées. Il a même dit le contraire. Il souligne que la condition des "jeunes" est difficile. Et quand il s’interroge sur leur crise d’identité, c’est pour souhaiter qu’ils "se considèrent comme des Français" : "S’ils en viennent à dire ‘les Français’ en parlant des seuls Blancs, alors nous sommes perdus".
Plus on avance dans le texte, plus le parti-pris du Haaretz est patente. Les intervieweurs, Dror Mishani et Aurelia Smotriez, écrivent que Finkielkraut les a reçus à Paris, " au Rostand, un café élégant décoré de photos orientales et dont la terrasse fait face aux jardins du Luxembourg ". Sous-entendu : l’intéressé serait un monsieur à la mode, donc, fatalement, un esprit superficiel.
Suivent des lignes plus perfides encore. " La première chose que le philosophe franco-juif Alain Finkielkraut nous déclare (…), c’est : ‘J’ai entendu dire que Haaretz lui-même a publié un article prenant fait et cause pour les émeutes’. Une observation, proférée avec quelque véhémence, qui résume assez bien les sentiments sur lesquels Finkielkraut n’a cessé de revenir depuis que le 27 octobre, date à laquelle les émeutes ont éclaté dans les banlieues paupérisées qui encerclent Paris… " Le philosophe ne sait visiblement pas qui a écrit l’article qui le chagrine (publié le 7 novembre). Les lecteurs du Haaretz savent, quant à eux, que c’est Mishani lui-même : l’intervieweur principal. Qui se garde bien, tout au long de l’entretien, de le révéler.
Finkielkraut expose ses vues habituelles. Celles qu’il a exposées jadis dans La défaite de la pensée (Gallimard), et qu’il a reprises plus récemment dans un essai sur Nous autres, Modernes (Ellipses). La République lui paraît menacée de toutes parts. Par l’extrême-droite, mais aussi par une gauche néototalitaire, ou par les communautarismes ethniques et religieux. Haaretz reproduit assez fidèlement ces propos. Mais en soulignant certains mots. En s’appesantissant sur certaines observations. En insérant, çà et là, un bref commentaire acide. Ou en jouant sur les illustrations. Le diable est dans les détails.
Ainsi, le journal israélien croit pouvoir affirmer, dès le troisième paragraphe : " Dans le débat intellectuel animé qui se déroule dans les journaux français depuis le début des émeutes, Finkielkraut fait entendre une voix déviante, et même très déviante". Le mot "déviant" – en hébreu comme en anglais – signifie a priori "discordant" ou "non-conformiste". Mais il suggère quelque chose de plus sombre : la "déviation" morale, y compris sexuelle.
Un peu plus loin, Haaretz laisse le philosophe s’étendre sur la présence de nombreux Noirs au sein de l’équipe de France de football et ajouter que "si on fait une telle remarque aujourd’hui en France, on va en prison ". Ce qui laisse supposer qu’il s’oppose aux lois qui répriment les injures raciales.
Autre manipulation, une photographie de Finkielkraut, en tête de l’interview, porte la légende suivante : "Vous les Israéliens, vous me comprenez". Ce qui laisse entendre que le philosophe se prévaut , avec une audience juive, de la solidarité communautaire, ou ethnoreligieuse, qu’il réprouve chez les musulmans. En fait, le propos, une fois encore, est apocryphe. Finkielkraut s’est borné à dire : " Je n’ai pas parlé d’une ‘intifada’ des banlieues, et je ne pense pas que ce terme doit être employé. Mais je constate que les émeutiers ont envoyé les plus jeunes d’entre eux en première ligne. Vous avez connu une telle situation en Israël… "
L’interview ne suscite guère de débat en Israël même : à peine quelques mails sur le site interactif de Haaretz. Mais il est bientôt traduit en français, par Michel Warschawski et Michèle Sibony, des Israéliens d’origine française. Deux " résistants ", comme l’écrivait en 2003 Denis Sieffert, dans la revue d’extrême-gauche Politis. Entendons par là : deux relais quasi-professionnels des organisations palestiniennes extrémistes. Pays démocratique, Israël tolère ce type de comportement. Ailleurs, et notamment dans le monde arabe, il pourrait être traité avec moins d’indulgence.
La traduction Warschawski-Sibony s’appuie sur la version hébraïque, plus " dure " et plus réductrice que l’anglaise. Avec des intertitres au vitriol : " L’école en France et des bienfaits du colonialisme ", " Non à l’antiracisme ! ", " Si cela ne leur plait pas, qu’ils rentrent chez eux ! "… Rapidement diffusée – notamment par Internet - dans les milieux de gauche, d’extrême-gauche, propalestiniens, islamiques, elle fait l’effet de la dépêche d’Ems : le télégramme fort courtois que le roi Guillaume Ier de Prusse avait écrit en 1870 à l’intention de Napoléon III mais qui, abrégé et réécrit par Bismarck, s’était transformé en insulte et avait rendu la guerre inévitable. Finkielkraut apparaît désormais comme un " raciste " explicite, dont le langage " ne se distingue plus de celui du Front national ".
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), une ONG proche à la fois du parti communiste et des milieux islamistes (elle a soutenu le port du voile à l’école), porte plainte. D’autres organisations demandent la suppression de Répliques, l’émission de haut niveau que le philosophe anime depuis vingt ans sur France-Culture. Ou exigent son départ de l’Ecole polytechnique, où il enseigne l’histoire des idées. On n’est plus très loin de " l’interdiction professionnelle ".
Le coup de grâce, à cet égard, vient de Sylvain Cypel, rédacteur en chef au Monde. Dans le numéro daté du 24 novembre, ce dernier publie un texte intitulé – en gros caractères - La voix " très déviante " d’Alain Finkielkraut au quotidien " Haaretz ". En fait, ce n’est pas un article, mais une compilation. Cypel se borne à mettre bout à bout des passages litigieux ou passant pour tels de l’interview. Pourtant, il signe. Un geste qui semble avoir pour but de donner le maximum d’autorité et de légitimité à la campagne contre le philosophe.
Le penseur catholique Paul Thibaud, ancien directeur de la revue Esprit, estimait dimanche dernier que " Finkielkraut était tombé dans un piège ". On est en effet contraint, à ce point, de s’interroger sur les liens qui existent ou pourraient exister entre les divers protagonistes. Haaretz et Le Monde sont associés au sein d’un réseau international de presse, nettement orienté à gauche où figurent également le journal italien La Reppubblica ou le quotidien anglais The Guardian. Cela implique que certains textes sont publiés en commun. Et que certaines campagnes d’opinion puissent se propager d’un pays à l’autre.
Mais ce qui est plus frappant encore, ce sont les affinités entre Mishani, Cypel ou Warschawski. Le premier, enseignant à l’université Ben Gourion de Beershévah, rejoint le troisième dans la plupart de ses options idéologiques. Il est l’auteur d’études dépeignant les grands écrivains israéliens comme des " fascistes ". Et le scénariste d’un film décrivant l’oppression que subiraient les travailleurs arabes en Israël, Questions d’un ouvrier mort (2002).
Quant au Français Cypel, dont le père publiait le quotidien yiddish Unzer Wort (" Notre Parole ") (Presse communiste en Yiddish) , ses positions d’ultra-gauche et son anti-israélisme ne sont des secrets pour personne. Et lui avaient valu, voici quelques années, quelques remarques amères de la part d’Elie Barnavi, l’ambassadeur le plus à gauche qui ait jamais représenté Jérusalem à Paris.
Pourquoi s’en prendre à Finkielkraut plutôt qu’à un autre ? Parce qu’il est emblématique : républicain, juif fidèle à ses origines mais récusant tout communautarisme ou tout alignement systématique sur Israël, réfractaire au politiquement correct, soucieux d’éthique dans tous les domaines, y compris l’école ou les moeurs. Et plus profondément, parce qu’il serait susceptible de faire basculer une large partie des milieux intellectuels ou universitaires vers un conservatisme modéré de bon aloi.
En fait, d’autres " affaires Finkielkraut " ont précédé celle-ci. Dès 2003, Daniel Lindenberg le classait, dans son livre Rappel à l’ordre (Seuil) parmi les " nouveaux réactionnaires ". Pour s’en tenir à l’année 2005, il y a d’abord eu le " tollé " qui a suivi, au mois de mars, ses remarques sur le " mauvais coton idéologique " - " noirisme " militant, soutien à l’ex-humoriste Dieudonné M’bala M’Bala -que fileraient actuellement les Antilles. Puis, un mois plus tard, un " scandale absolu " : Finkielkraut signait un manifeste condamnant le racisme à l’envers pratiqué par des écoliers ou lycéens d’origine africaine contre des condisciples d’origine européenne (le " racisme antiblanc ").
Une telle cible ne se rate pas. Surtout pas après les émeutes du milieu de l’automne. La presse de gauche ou d’extrême-gauche éditorialise toujours sur le caractère strictement social ou économique de ces violences. Mais publie en même temps des reportages sur le terrain où apparaît une toute autre réalité. Des maires communistes déclarent sans ambages au Nouvel Observateur qu’ils ont demandé l’intervention de l’armée de la République. Le " pays réel " parle comme Finkielkraut. Il faut donc le faire taire. D’urgence.
© Michel Gurfinkiel & Valeurs Actuelles, 2005
Ecrit le 02 déc.05, 04:24
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moujadel a écrit :
Finkielkraut, les "noirs"
et les "arabes"
Alain Finkielraut porte un regard singulier en commençant
par rappeler son parcours personnel: "Je suis né à Paris,
mais je suis fils d'immigrants polonais.
Mon père a été déporté de France.
Ses parents ont été déportés et assassinés
à Auschwitz. Mon père est revenu d'Auschwitz en France.
Ce pays mérite notre haine: ce qu'il a fait à mes parents
était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains.
Qu'a-t-il fait aux Africains? Il ne lui a fait que du bien."
- pascal
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Ecrit le 02 déc.05, 12:54
Texte repris du Nouvel Observateur n° 2143, Semaine du jeudi 1 décembre 2005
Qu'il soit bien clair : je ne participerai pas à la curée contre Alain Finkielkraut, qui est à la fois un ami, un frère spirituel et un intellectuel avec qui je partage tant de choses. Je connais son goût du martyre, son appétit pour le scandale, sa volonté d'avoir raison contre tous, son pessimisme à toute épreuve. Il en use ici à satiété. Il mêle dans cet entretien deux sortes de provocations : une qui relève de l'humeur plus que de l'esprit, une autre enfin qui produit un effet de vérité et qui ébranle les dogmatismes. Relisant ses propos dans « Haaretz », je remarque un manque de nuances, voire des affirmations péremptoires que je n'aurais pas contresignées et qui pourraient desservir la cause qu'il entend défendre. Nier ou minimiser la réalité de la discrimination au faciès ou à l'adresse n'est tout simplement pas raisonnable. On dirait parfois que la conversation a été faite sous transes. Mais je n'y vois aucune incitation à la haine raciale, et les excuses qu'il a présentées ensuite le prouvent.
Le tollé que provoque cet entretien, la réaction absolument hystérique des médias montre à quel point il touche juste. Je sens dans ses paroles un homme désespéré qui ne reconnaît plus la France qu'il a aimée et se détourne d'une patrie défigurée. Finkielkraut est notre conscience malheureuse, le prophète qui annonce sans relâche la catastrophe pour en prévenir l'arrivée. J'entends dans ses imprécations une exaspération légitime face au climat de bien-pensance qui écrase notre pays et contribue à son abaissement. Il y a vingt-trois ans, je publiais « le Sanglot de l'homme blanc », où je dénonçais déjà la culpabilisation de l'Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l'autocritique et le repentir. J'y évoquais déjà, à l'époque, le racisme anti-Blancs dont je demandais qu'il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus, pour cet essai, mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre, à l'époque, excessif. Je constate qu'il m'a rejoint sur ce point. Je croyais cette vision du monde qui oppose une Europe coupable, forcément coupable, à un Sud toujours innocent et intouchable périmée. Entendre aujourd'hui, en 2005, que la France vit une « fracture coloniale », voire reste une puissance coloniale sur son propre territoire et occupe les banlieues à la manière d'une armée étrangère, laisse pantois. Lire sous la plume d'intellectuels responsables ou de sociologues chevronnés que les « indigènes de la République » continuent à Clichy-sous-Bois ou aux Minguettes le même combat qu'à Diên Biên Phu ou dans les Aurès est d'une niaiserie abyssale. Apprendre qu'un historien reconnu, Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l'esclavage, est aujourd'hui avec son éditeur, Pierre Nora, de Gallimard, menacé, diffamé, poursuivi en justice pour avoir étudié dans un livre récent les trois traites négrières, africaine, arabe et occidentale, relève de moeurs néostaliniennes qu'on croyait révolues. L'impossibilité d'avoir un débat sur l'islam radical, l'immigration, le nationalisme sans être traité de fasciste prouve le degré de confusion mentale où se trouve notre pays ! Si Voltaire vivait aujourd'hui, il serait traîné devant les tribunaux par nos antiracistes intransigeants !
On dirait que toute une partie de l'intelligentsia, dans un masochisme enthousiaste, ne trouve rien de mieux que calomnier la France, la piétiner, l'humilier au moment même où les milliers d'immigrants qui se pressent à nos portes prouvent à quel point elle reste désirable pour tant d'étrangers. Vient un moment où le mensonge n'est plus supportable. Alain Finkielkraut joue, dans le monde intellectuel, le même rôle que Sarkozy dans le monde politique : il est le détonateur, celui qui donne un coup de pied dans la fourmilière des endormis. Je préfère mille fois ses outrances aux radotages du politiquement correct qui font, depuis vingt ans, le jeu du Front national. J'invite tous les esprits libres, quels que soient leurs désaccords par ailleurs, à le soutenir face à la tyrannie de minorités totalitaires porteuses d'un antisémitisme abject et d'une intolérance repeinte aux couleurs du progressisme.
Pascal Bruckner
***********
Tellemement d'actualité, malheureusement, n'est ce pas ?
"Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? "
Voltaire
Qu'il soit bien clair : je ne participerai pas à la curée contre Alain Finkielkraut, qui est à la fois un ami, un frère spirituel et un intellectuel avec qui je partage tant de choses. Je connais son goût du martyre, son appétit pour le scandale, sa volonté d'avoir raison contre tous, son pessimisme à toute épreuve. Il en use ici à satiété. Il mêle dans cet entretien deux sortes de provocations : une qui relève de l'humeur plus que de l'esprit, une autre enfin qui produit un effet de vérité et qui ébranle les dogmatismes. Relisant ses propos dans « Haaretz », je remarque un manque de nuances, voire des affirmations péremptoires que je n'aurais pas contresignées et qui pourraient desservir la cause qu'il entend défendre. Nier ou minimiser la réalité de la discrimination au faciès ou à l'adresse n'est tout simplement pas raisonnable. On dirait parfois que la conversation a été faite sous transes. Mais je n'y vois aucune incitation à la haine raciale, et les excuses qu'il a présentées ensuite le prouvent.
Le tollé que provoque cet entretien, la réaction absolument hystérique des médias montre à quel point il touche juste. Je sens dans ses paroles un homme désespéré qui ne reconnaît plus la France qu'il a aimée et se détourne d'une patrie défigurée. Finkielkraut est notre conscience malheureuse, le prophète qui annonce sans relâche la catastrophe pour en prévenir l'arrivée. J'entends dans ses imprécations une exaspération légitime face au climat de bien-pensance qui écrase notre pays et contribue à son abaissement. Il y a vingt-trois ans, je publiais « le Sanglot de l'homme blanc », où je dénonçais déjà la culpabilisation de l'Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l'autocritique et le repentir. J'y évoquais déjà, à l'époque, le racisme anti-Blancs dont je demandais qu'il soit dénoncé au même titre que les autres. Je fus, pour cet essai, mis au ban de la gauche pendant des années, y compris dans ce journal. Alain Finkielkraut lui-même jugea le livre, à l'époque, excessif. Je constate qu'il m'a rejoint sur ce point. Je croyais cette vision du monde qui oppose une Europe coupable, forcément coupable, à un Sud toujours innocent et intouchable périmée. Entendre aujourd'hui, en 2005, que la France vit une « fracture coloniale », voire reste une puissance coloniale sur son propre territoire et occupe les banlieues à la manière d'une armée étrangère, laisse pantois. Lire sous la plume d'intellectuels responsables ou de sociologues chevronnés que les « indigènes de la République » continuent à Clichy-sous-Bois ou aux Minguettes le même combat qu'à Diên Biên Phu ou dans les Aurès est d'une niaiserie abyssale. Apprendre qu'un historien reconnu, Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l'esclavage, est aujourd'hui avec son éditeur, Pierre Nora, de Gallimard, menacé, diffamé, poursuivi en justice pour avoir étudié dans un livre récent les trois traites négrières, africaine, arabe et occidentale, relève de moeurs néostaliniennes qu'on croyait révolues. L'impossibilité d'avoir un débat sur l'islam radical, l'immigration, le nationalisme sans être traité de fasciste prouve le degré de confusion mentale où se trouve notre pays ! Si Voltaire vivait aujourd'hui, il serait traîné devant les tribunaux par nos antiracistes intransigeants !
On dirait que toute une partie de l'intelligentsia, dans un masochisme enthousiaste, ne trouve rien de mieux que calomnier la France, la piétiner, l'humilier au moment même où les milliers d'immigrants qui se pressent à nos portes prouvent à quel point elle reste désirable pour tant d'étrangers. Vient un moment où le mensonge n'est plus supportable. Alain Finkielkraut joue, dans le monde intellectuel, le même rôle que Sarkozy dans le monde politique : il est le détonateur, celui qui donne un coup de pied dans la fourmilière des endormis. Je préfère mille fois ses outrances aux radotages du politiquement correct qui font, depuis vingt ans, le jeu du Front national. J'invite tous les esprits libres, quels que soient leurs désaccords par ailleurs, à le soutenir face à la tyrannie de minorités totalitaires porteuses d'un antisémitisme abject et d'une intolérance repeinte aux couleurs du progressisme.
Pascal Bruckner
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Tellemement d'actualité, malheureusement, n'est ce pas ?
"Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? "
Voltaire
Ecrit le 10 déc.05, 03:32
c'est un raciste il a habité dans un kiboutz,le kiboutz est resevé aux seuls juifs,interdit aux nom-juifspascal a écrit :
Bonjour,
un raciste.
<img src="http://img233.imageshack.us/img233/8503 ... tz18ft.jpg" align="left">"Nous travaillons dans la sécurité, car personne ne veut d'un avocat éthiopien "
Commentaires:
De : MY :
Les Ethiopiens en Israël sont comme les nègres dans le quartier de Harlem (2).
Ce sont des sauvages, si cela ne tenait qu'à moi, je les renverrais en Ethiopie.
De : Rahel – Beni Barak :
La raison des réserves, c'est que les Israéliens ne croient pas que les Ethiopiens soient juifs.
De : une autre personne :
Cela n'est pas vrai, mais nos cœurs sont avec vous…
Je voudrais d'abord expliquer que la société israélienne souffre de racisme et que les immigrés d'Ethiopie en souffrent en particulier. Nous sommes pleins d'espoir de voir changer la situation.
De : Elie – Or Yéhuda :
Nous sommes un Etat raciste par excellence, surtout contre nos citoyens…
Les Juifs sont détestés partout dans le monde. Dans l'Etat juif plus particulièrement, il y a une haine envers les Juifs qui ont une couleur de peau, un accent ou une mentalité différents. Cela n'est pas très intelligent ; lorsque mon grand-père est arrivé d'Iraq en Israël, il a travaillé dans le bâtiment et a effectué des travaux pénibles alors qu'il était instruit et qu'il avait un statut prestigieux. Mon grand-père a probablement payé le prix pour moi, mais j'ai le sentiment que les Ethiopiens ne cesseront jamais de payer le prix, à cause de leur couleur de peau. Nous sommes un Etat raciste et il semble qu'on le restera pour toujours.
De : Renette – Tel-Aviv :
Une honte…
Je suis de Tel-Aviv "au vrai sens du terme". J'affirme que notre comportement honteux et raciste envers les Ethiopiens est un comportement atroce, innommable.
Nous sommes tous égaux, tout le monde doit avoir les mêmes chances.
Je ne comprends pas comment, jusqu'à nos jours, il y a des chaînes de télévision pour les Russes et aucune pour les Ethiopiens.
Ils sont malheureusement humiliés et mis à l'écart en permanence. Ce rapport dévoile une triste réalité… Tout Israélien qui en a les moyens doit se soulever contre cela et apporter l'aide qu'il peut. Il nous est simplement demandé de réfléchir au sujet. Si cela se transformait en bataille, je serais la première à y participer.
Je soutiendrai la communauté éthiopienne qui est une fierté pour notre peuple. Ceux qui pensent autrement et qui exercent une discrimination contre elle devraient avoir honte.
De : Lolo :
Un Etat raciste…
Il est bien connu que l'Etat d'Israël est un Etat raciste, c'est un Etat qui a tué treize citoyens arabes. Le plus triste dans l'affaire, c'est que notre appareil judiciaire est raciste.
De : Zahi Orqo :
Ecoeurant.
Je suis très fier d'être éthiopien de couleur noire, mais j'ai très honte d'appartenir au "peuple juif raciste"… L'Israël de 2005 est bien minable…
• Organisation Tebka : organisation du nouveau fonds israélien qui offre une aide juridique aux Juifs d'Ethiopie en Israël. Fondée par Ytzhak Dassa qui a étudié le droit à l'université de Haïfa en 1995, elle l'a été avec l'appui du fonds, avec pour objectif de lutter contre le racisme contre les Juifs d'Ethiopie avec des moyens juridiques
PLUS http://www.aad-online.org/2005/Francais ... ad20/1.htm
- pascal
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Ecrit le 10 déc.05, 22:15
moujadel a écrit : c'est un raciste il a habité dans un kiboutz,le kiboutz est resevé aux seuls juifs,interdit aux nom-juifs
<img src="http://img233.imageshack.us/img233/8503 ... tz18ft.jpg" align="left">"Nous travaillons dans la sécurité, car personne ne veut d'un avocat éthiopien "
Commentaires:
De : MY :
Les Ethiopiens en Israël sont comme les nègres dans le quartier de Harlem (2).
Ce sont des sauvages, si cela ne tenait qu'à moi, je les renverrais en Ethiopie.
De : Rahel – Beni Barak :
La raison des réserves, c'est que les Israéliens ne croient pas que les Ethiopiens soient juifs.
De : une autre personne :
Cela n'est pas vrai, mais nos cœurs sont avec vous…
Je voudrais d'abord expliquer que la société israélienne souffre de racisme et que les immigrés d'Ethiopie en souffrent en particulier. Nous sommes pleins d'espoir de voir changer la situation.
De : Elie – Or Yéhuda :
Nous sommes un Etat raciste par excellence, surtout contre nos citoyens…
Les Juifs sont détestés partout dans le monde. Dans l'Etat juif plus particulièrement, il y a une haine envers les Juifs qui ont une couleur de peau, un accent ou une mentalité différents. Cela n'est pas très intelligent ; lorsque mon grand-père est arrivé d'Iraq en Israël, il a travaillé dans le bâtiment et a effectué des travaux pénibles alors qu'il était instruit et qu'il avait un statut prestigieux. Mon grand-père a probablement payé le prix pour moi, mais j'ai le sentiment que les Ethiopiens ne cesseront jamais de payer le prix, à cause de leur couleur de peau. Nous sommes un Etat raciste et il semble qu'on le restera pour toujours.
De : Renette – Tel-Aviv :
Une honte…
Je suis de Tel-Aviv "au vrai sens du terme". J'affirme que notre comportement honteux et raciste envers les Ethiopiens est un comportement atroce, innommable.
Nous sommes tous égaux, tout le monde doit avoir les mêmes chances.
Je ne comprends pas comment, jusqu'à nos jours, il y a des chaînes de télévision pour les Russes et aucune pour les Ethiopiens.
Ils sont malheureusement humiliés et mis à l'écart en permanence. Ce rapport dévoile une triste réalité… Tout Israélien qui en a les moyens doit se soulever contre cela et apporter l'aide qu'il peut. Il nous est simplement demandé de réfléchir au sujet. Si cela se transformait en bataille, je serais la première à y participer.
Je soutiendrai la communauté éthiopienne qui est une fierté pour notre peuple. Ceux qui pensent autrement et qui exercent une discrimination contre elle devraient avoir honte.
De : Lolo :
Un Etat raciste…
Il est bien connu que l'Etat d'Israël est un Etat raciste, c'est un Etat qui a tué treize citoyens arabes. Le plus triste dans l'affaire, c'est que notre appareil judiciaire est raciste.
De : Zahi Orqo :
Ecoeurant.
Je suis très fier d'être éthiopien de couleur noire, mais j'ai très honte d'appartenir au "peuple juif raciste"… L'Israël de 2005 est bien minable…
• Organisation Tebka : organisation du nouveau fonds israélien qui offre une aide juridique aux Juifs d'Ethiopie en Israël. Fondée par Ytzhak Dassa qui a étudié le droit à l'université de Haïfa en 1995, elle l'a été avec l'appui du fonds, avec pour objectif de lutter contre le racisme contre les Juifs d'Ethiopie avec des moyens juridiques
PLUS http://www.aad-online.org/2005/Francais ... ad20/1.htm
*******
Bonjour la soupe !
Merci de ne pas trop tout mélanger, on croirais votre post en rapport avec Finkelkraut, il n'en est rien en dehors du copier/coller indiquant qu'il a habité un kiboutz !
Je ne vois pas celà fait de lui un raciste !
Sur qu'elle base appuyer vous qu'il fallait etre neccessairement juif pour travailler dans ces kiboutz ?
Je ne pense pas qu'il y avait beaucoup d'arabes souhaitant travailler dans ces kiboutz
Qu'en pensez vous ?
De toute façon, en France aussi pour travailler légalement il faut etre ne nationalité Française ! Sommes nous des racistes pour autant ?
(en considérant bien sur que vos juifs sont Israeliens).
D'autre part, je ne crois pas qu'il soit facile si nous restons sur l'appartenance religieuse large, pour un chrétien d'arriver en Iran ou en Arabie Saoudite et de pouvoir travailler comme celà ! D'autant plus si on est une femme, facteur très agravant...
Voir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiboutz
Rien concernant l'appartenance religieuse ou nationale !
Une vision je dirais collectiviste, communautaire. Sympathique en fait.
Modifié en dernier par pascal le 16 déc.05, 04:57, modifié 1 fois.
Ecrit le 16 déc.05, 04:39
pascal a écrit :
Bonjour la soupe !
Merci de ne pas trop tout mélanger, on croirais aisément votre post en rapport avec Finkelkraut, il n'en est rien en dehors du copier/coller indiquant qu'il a habité un kiboutz !
Je ne vois pas celà fait de lui un raciste !
Sur qu'elle base appuyer vous qu'il fallait etre neccessairement juif pour travailler dans ces kiboutz ?
DE plus, je ne pense pas qu'il y avait beaucoup d'arabes souhaitant travailler dans ces kiboutz
Quen pensez vous ?
Et de toute façon, en France aussi pour travailler légalement il faut etre ne nationalité Française ! Sommes nous des racistes pour autant ?
(en considérant bien sur que vos juifs sont Israeliens).
D'autre part, je ne crois pas qu'il soit facile si nous restons sur l'appartenance religieuse large, pour un chrétien d'arriver en Iran ou en Arabie Saoudite et de pouvoir travailler comme celà ! D'autant plus si on est une femme, facteur très agravant...
Voir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiboutz
Rien concernant l'appartenance religieuse ou nationale !
Une vision je dirais collectiviste, communautaire. Sympathique en fait.
Les Français porteront plainte contre les sifflements visant la Marseillaise à Ramat Gan
Par: Le comité de rédaction
Source: www.nrg.co.il
Israeli Commentaire
15-4-2005
Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, a déclaré aujourd'hui avoir l'intention de déposer une plainte officielle contre Israël pour le comportement des supporters dans le stade de Ramat Gan lors du match ayant opposé les équipes nationales de France et d'Israël il y a plus de deux semaines. Au début de ce match qui s'est soldé par un score de 1-1, les quelque 40.000 supporteurs israéliens ayant sifflé et hué la Marseillaise.
Les Français avaient alors gardé leur sang-froid préférant ne pas réagir aux sifflements des milliers de supporters. Aujourd'hui, après avoir mis deux semaines pour réaliser ce qui s'est passé, ils ont décidé d'inscrire cet incident à leur ordre du jour et de demander l'intervention de la Fédération européenne de football, d'après ce qu'ont rapporté les médias français.
D'après les mêmes sources, Jean-Pierre Escalettes a envoyé un communiqué officiel à son homologue israélien, Iche Menahem, dans lequel on pouvait lire : « La Fédération française de football voudrait exprimer son mécontentement face au comportement des supporters locaux vis-à-vis de notre hymne national lors du match France-Israël. Un comportement qui nous a profondément choqué. Vu la situation qui prévaut dans votre pays, nous avons jugé que notre responsabilité nous obligeait à ne pas soulever la question lors du match pour éviter une escalade ».
Commentaires:
Yaya :
Nous sommes les seuls à avoir ce droit ! Antisémites :
Nous sommes les seuls à avoir le droit de mépriser leur hymne national. Si c'étaient eux qui l'avaient fait, ils auraient été taxés d'antisémites.
Jean-Pierre Batisse :
Dégoûtants :
Les Français sont les Français, rien ne les change. Ce sont de futiles petits calomniateurs qui se réfugient sous l'aile d'un grand pays civilisé. On leur a présenté nos excuses un million de fois et ils ont pu constater la gêne sur les visages des responsables de l'Etat et du football. Mais deux semaines après, ils se sont empressés de déposer une plainte auprès de la FIFA, dans l'espoir de gagner quelque chose. Mais ça ne les mènera à rien. Ils sont calomniateurs, ils sont français, et ils ne font que confirmer leur réputation qu'ils se sont faite auprès de nous et auprès d'Eli Yatzpan* et de son public.
Avi, (Tel-Aviv) :
A vrai dire, ce sont des ordures.
Mépriiis :
Les Français feraient tout ce qui est contre Israël.
Shimon 101, (Centre) :
Qu'a-t-il dit, Yatzpan ?
Un peuple d'ordures.
Yanef :
Les Français méritent un grand mépris :
Les Français ne comprennent pas le sens de la démocratie ! En Israël il y a une liberté d'expression, la Fédération de football ne peut pas museler les gens. Si cela embarrasse les Français, ils n'ont qu'à reconsidérer leurs actes et leur soutien au terrorisme et notre opinion changera en fonction de leur comportement.
Betselel :
Sifflements de l'hymne = mépris d'un peuple :
Je n'aime pas trop Chirac, ni les Français, toutefois il ne fallait pas mépriser leur hymne national. C'est ce que nous avons fait et c'est un acte abject, c'est une honte pour nous. Ils vont porter plainte et ce n'est pas bon. Comment vont-ils nous accueillir chez eux ?
Assez d'hypocrisie :
On s'en fout de leur accueil :
Ils sont antisémites.
-------------------------------------------------------------------------
* Eli Yatzpan : humoriste de la télévision israélienne, il anime une émission où il se moque des célébrités et des hommes politiques, y compris les présidents et les Premiers ministres.
Ecrit le 20 déc.05, 23:57
Une classe maternelle à part pour les enfants éthiopiens à Lodpascal a écrit :Rien concernant l'appartenance religieuse ou nationale !
Une vision je dirais collectiviste, communautaire. Sympathique en fait.
Par: Moran Zelikovitch
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Source:
www.ynet.co.il
4/10/2004
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De nouveau, la discrimination : Le site électronique du Yediot Aharonot a appris que l'école religieuse de Reshbi, à Lod, avait ouvert cette année une classe de maternelle séparée pour les enfants d'origine éthiopienne.
A la dernière rentrée scolaire, quelque vingt parents d'élèves appartenant à la communauté éthiopienne ont été surpris de voir que la classe réservée à leurs enfants, âgés de deux à quatre ans, ne comptait que des Ethiopiens. Deux autres classes maternelles existent dans l'école qui est affiliée au réseau d'enseignement religieux « El Hameyan », relevant du Shass : seuls des enfants nés en Israël y sont admis.
En réponse à leurs interrogations, la responsable de la maternelle a expliqué aux parents concernés que l'école, de par sa nature religieuse, pratiquait aussi la séparation entre garçons et filles, et que cela était « normal » en raison de la différence des communautés.
« C'est un comportement raciste et honteux, s'est exclamée la mère d'une petite fille de la classe. Il est temps d'arrêter de nous traiter comme des lépreux. Nous étions mal traités en Ethiopie parce que nous sommes juifs, et nous sommes maltraités en Israël à cause de la couleur de notre peau ».
Pour Amir Radié, rapporteur des affaires de la communauté éthiopienne, « il faut que les enfants soient répartis et qu'ils ne soient pas traités différemment des autres. Il ne faut pas les mettre dans un ghetto. Nous nous opposons fermement à l'existence d'une maternelle réservée aux Ethiopiens. La direction profite du fait que le département de l'Education de la localité de Lod est en grève et que nous n'avons personne à qui recourir », estime-t-il.
Beaucoup de parents d'élèves ont retiré leurs enfants de la maternelle pour marquer leur protestation. « Beaucoup de familles, outrées de leur comportement à notre égard, ont transféré leurs enfants à une autre école », poursuit Radié.
Dovno Brahno, un des parents qui ont retiré leur enfant, a dit au site ynet : « C'est du racisme puant. Ma fille avait une amie israélienne avec qui elle a été au jardin d'enfants, l'année dernière. Elle est maintenant blessée de ne pas pouvoir aller en classe avec elle. Pourquoi est-ce que cela arrive ? Ne suis-je pas israélien ? Quelle est la différence entre moi et un autre, la couleur de la peau ? Je suis très peiné de devoir retirer ma fille de son école à cause de ça. Je voulais la préparer à étudier au cours élémentaire de cette école. Quand j'ai demandé pourquoi ma fille ne pouvait pas étudier dans une classe mixte, on m'a répondu que c'étaient les parents d'élèves israéliens qui ne voulaient pas de nous dans leur classe ».
La localité de Lod promet d'examiner cette question après les vacances
Le ministère de l'Education a affirmé qu'il « condamnait fermement toute manifestation de discrimination raciale ou communautaire. Face à la gravité de cet incident, Livneh Abramovic, la directrice non officielle du secteur, va enquêter et, si cette situation s'avère exacte, nous allons demander à l'école de dissoudre ces classes et de regrouper les enfants séparés avec les autres élèves de l'école ».
La localité de Lod a souligné qu'il s'agissait « d'un établissement éducatif non officiel. La question sera examinée dès que la localité reprendra le travail, après la fête de Soukkot (Fête des Tabernacles). La localité agira conformément aux consignes du ministère de l'Education à ce sujet ».
Le député et chef du groupe parlementaire du Shinouï à la Knesset , Reshef Chayne, a appelé la ministre de l'Education Limor Livnat à geler les subsides à l'école qui a mis à part les enfants éthiopiens et à tout autre établissement pratiquant la discrimination sur une base communautaire. « Je considère que le racisme pratiqué par l'institution El Hameyan à l'égard des enfants de la communauté éthiopienne est extrêmement dangereux », a-t-il dit.
Le fait que le mouvement Shass, qui se plaint régulièrement de discriminations à l'égard de ses sympathisants, pratique lui-même une discrimination aussi flagrante est hautement ironique.
A l'heure de la publication de cet article, aucune réponse n'était parvenue du rabbin Nessim Barich, le directeur de l'école Reshbi Ben Yitzhak.
Commentaires:
D'Ecuador Avi :
Pourquoi s'étonner ?
Le même racisme existe chez les Haridim de Beni Barak à l'encontre des Haridim séfarades. Et les séfarades haridim pratiquent un racisme pathologique à l'égard des Ethiopiens. Tout cela, soixante ans après que notre peuple eut été victime de l'holocauste dans les camps d'extermination d'Europe. Quel renversement de situation ! Quelle « éducation indépendante » ! C'est un désastre pour l'Etat.
De Chayne :
Ces membres du Shass sont en contradiction avec eux-mêmes. Les membres du Shass, qui ont l'habitude de pleurnicher contre « la discrimination et le racisme », sont les nouveaux racistes, chez nous. Au lieu de la disparition du « racisme classique » qui frappait les communautés orientales, un nouveau racisme est apparu, devenant la spécialité des victimes chroniques de la société israélienne, ces partisans détestables du Shass.
La seule leçon que les militants pour l'égalité du Shass aient retenue de la discrimination contre les communautés orientales (incontournable dans un Etat qui a résolument opté pour la modernité pour faire face au défi sécuritaire vital), c'est qu'ils peuvent maintenant pratiquer le racisme avec les Ethiopiens, puisque les immigrés originaires d'Union soviétique sont très intelligents et qu'ils méprisent le Shass.
Cela nous rappelle drôlement la pièce de théâtre d'Ori Zoher et d'Eric Einstein sur les nouveaux immigrants.
Aucun Etat n'aurait permis qu'un tel système éducatif raciste existe sur son sol, et n'aurait encore moins contribué à son financement. Cela est possible uniquement dans la Sodome injuste qu'on appelle Israël.
D'Elimer :
Quelle honte ! C'est un Etat raciste !
De Mancheh, Yerocham :
Nous avons toujours su que le racisme le plus profond venait des Haridim. Bien sûr, eux n'appellent pas ça « racisme », puisque le racisme leur semble une chose normale quand il s'agit de différence de couleur, d'origine, etc.
De Mezrahi, Tel-Aviv :
Avant de faire des commentaires exaltés, je voudrais dire qu'en tant que séfarade, j'ai honte de l'existence d'un parti raciste comme le Shass, et j'ai honte d'être considéré comme pro-Shass parce que je suis séfarade. Le Shass est une honte pour l'humanité, et il n'a rien à voir avec un parti religieux authentique.
D'Einho :
Comme d'habitude, le racisme vient de l'extrême droite haridim ; c'est normal. Ils détestent ceux qui diffèrent d'eux par la couleur ou les aspirations. Ils détestent les Noirs, les laïcs, les gens de gauche, les femmes, les homosexuels, les Arabes, les Ethiopiens, ceux qui ont retrouvé la foi et leurs enfants. Qu'est-ce qui manque ? Il ne leur manque qu'à détester Dieu !
D'Ori Lotin :
C'est l'apartheid juif !
De Shimon:
Une école maternelle séparée pour les enfants éthiopiens à Lod : bienvenue dans l'apartheid israélien ! Quelle honte ! Comment peuvent-ils se permettre d'agir ainsi ? Il faudrait poursuivre en justice l'auteur de cette idée dégoûtante.
De A. A :
Bonjour, tout le monde. Nous ne sommes que des pièces de rechange : où est passée la révolte des jeunes ? Un Etat raciste, qui bouffe ses habitants et détruit sa culture et ses racines : c'est ça, la vérité.
D'Avshalom, Tel Aviv :
Les victimes du racisme sont devenues racistes. Vous avez voulu devenir comme les Haridim ashkénazes qui vous refusaient dans leurs écoles religieuses parce que vous êtes « noirs », et vous êtes devenus pires qu'eux. Je n'ai qu'une chose à dire aux Ethiopiens : séparez-vous d'eux !
Du sel de la terre (au nom des gens simples de mon peuple), Tel-Aviv :
La religion juive est raciste.
Le judaïsme, en tant que religion, est raciste, orgueilleux et convaincu que les juifs sont l'élite de l'humanité.
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Ecrit le 21 déc.05, 01:57
Les responsables de la police, Ezra et Karadi, s’envolent pour Parispascal a écrit : " Je n’ai pas parlé d’une ‘intifada’ des banlieues, et je ne pense pas que ce terme doit être employé. Mais je constate que les émeutiers ont envoyé les plus jeunes d’entre eux en première ligne. Vous avez connu une telle situation en Israël… "
pour conseiller sur le contrôle anti-émeutes.
( lundi, 12 décembre 2005 )
Jonathan Lis, Ha’aretz, 12 décembre 2005
http://www.haaretz.com/hasen/pages/S...&itemNo=656462
Le ministre de la sécurité publique Gideon Ezra et le préfet de police Moshe Karadi sont partis dimanche 11 décembre 2005 pour une visite de quatre jours en France pour conseiller les acteurs locaux sur les méthodes de traitement du type d’anarchie qui s’est produite au cours des émeutes des banlieues de Paris ces dernières semaines.
Ezra et Karadi doivent rencontrer le ministre de l’Intérieur français Nicolas Sarkosy et le chef de la police.Les officiels renseignés sur les détails du voyage disent qu’Ezra et Karadi visiteront des unités de contrôle des foules de la police française.
On s’attend à ce qu’Ezra et Karadi partagent avec leurs homologues français les leçons tirées par les services sécuritaires israéliens de leur expérience des émeutes, dont les événements d’octobre 2000.
Les Français seraient très intéressés par le savoir-faire israélien en la matière.[/color]De plus, on prévoit que les deux discuteront d’une coopération plus étroite entre les forces de police israélienne et française. Les responsables connaissant le contenu de la visite notent que les Français vont probablement évoquer l’enquête en France contre l’homme d’affaires, propriétaire du Bétar Jérusalem, Arcadi Gaydamak.Les autorités françaises ont émis un mandat d’arrestation contre Gaydamak. Il est suspecté de nombreuses fraudes et escroqueries au fisc. Israël, pour sa part, n’a pas l’intention d’extrader Gaydamak.
Les responsables de la police et le ministère de la sécurité publique ont refusé de commenter sur les détails du séjour.
Ecrit le 21 déc.05, 02:11
moujadel a écrit : Les responsables de la police, Ezra et Karadi, s’envolent pour Paris
pour conseiller sur le contrôle anti-émeutes.
( lundi, 12 décembre 2005 )
Jonathan Lis, Ha’aretz, 12 décembre 2005
http://www.haaretz.com/hasen/pages/S...&itemNo=656462
Le ministre de la sécurité publique Gideon Ezra et le préfet de police Moshe Karadi sont partis dimanche 11 décembre 2005 pour une visite de quatre jours en France pour conseiller les acteurs locaux sur les méthodes de traitement du type d’anarchie qui s’est produite au cours des émeutes des banlieues de Paris ces dernières semaines.
Ezra et Karadi doivent rencontrer le ministre de l’Intérieur français Nicolas Sarkosy et le chef de la police.Les officiels renseignés sur les détails du voyage disent qu’Ezra et Karadi visiteront des unités de contrôle des foules de la police française.
On s’attend à ce qu’Ezra et Karadi partagent avec leurs homologues français les leçons tirées par les services sécuritaires israéliens de leur expérience des émeutes, dont les événements d’octobre 2000.
Les Français seraient très intéressés par le savoir-faire israélien en la matière.[/color]De plus, on prévoit que les deux discuteront d’une coopération plus étroite entre les forces de police israélienne et française. Les responsables connaissant le contenu de la visite notent que les Français vont probablement évoquer l’enquête en France contre l’homme d’affaires, propriétaire du Bétar Jérusalem, Arcadi Gaydamak.Les autorités françaises ont émis un mandat d’arrestation contre Gaydamak. Il est suspecté de nombreuses fraudes et escroqueries au fisc. Israël, pour sa part, n’a pas l’intention d’extrader Gaydamak.
Les responsables de la police et le ministère de la sécurité publique ont refusé de commenter sur les détails du séjour.
SARKOZY APPELLE EN RENFORT LA POLICE ISRAÉLIENNE
Publié le 11-12-2005
Les chefs de la police israélienne, Gideon Ezra et Moshe Karadi, ont quitté leur pays dimanche à destination de Paris, à l’invitation de Nicolas Sarkozy qui veut profiter de leur « expérience » en matière de « maintien de l’ordre ».
La police israélienne, et pas seulement l’armée, est un élément actif de la répression des Palestiniens. En octobre 2000, c’est elle qui a assassiné en toute impunité 13 citoyens Palestiniens Israéliens désarmés, qui protestaient, en Israël, contre la répression sanglante opérée par l’armée dans les territoires occupés. Des dizaines d’autres avaient été blessés, par balles notamment.
http://www.europalestine.com/article.ph ... che=karadi
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