L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 05:261.5.2.2. Les six nouveaux disciples
A l'age de 86 ans, Nikko Shonin s'inquiétait toujours pour la propagation future de la Loi et la survivance de l'enseignement de son maitre. En 1332, soit trente ans après avoir désigne ses principaux disciples, il désigna parmi ses disciples moines une nouvelle génération de successeurs. Il s'agissait de Nichido, Nichimyo, Nitcho, Nichijo, Nichigô et Nichidai. Un an plus tard, c'est l'un d'eux, Nichido, que Nichimoku Shonin désigna comme le 4e administrateur.
Nitchô, aussi appelé Jakusen-bo, était le fils de Told Jonin, et donc le demi-frère de Nitchô, un des six moines ainés de Nichiren.
Il était très érudit, versé a la fois dans la litterature bouddhique et non bouddhique. C'est pourquoi Nikko Shonin en fit le premier chef instructeur de son école d'Omosu. Nikko Shonin lui aurait aussi fait écrire un plan de son ouvrage Fuji Isseki Monto Zonji no Koto (Directives pour les croyants de l'école Fuji). A l'origine, Nitchô était un disciple de Niko, un des six moines ainé de Nichiren Daishonin. Cependant, quand Niko commença a s'oppo-ser a Nikko Shonin, il choisit de suivre ce dernier.
Nichigo, originaire d'une province du nord, avait suivi Nisse, un disciple du Daishonin, à son retour au Taiseki-ji. II servit plus tard Nichimoku Shonin et se rendit également au séminaire d'Omosu où il rencontra Nikko Shonin et étudia sous sa direction. Bien qu'il semble a première vue un disciple proche de Nikko Shonin et de Nichimoku Shonin, il suivra la voie des cinq moines ainés et, par son comportement créera de graves troubles
au temple principal".
Nichidai appartenait à la famille Yui de Kawai, la famille de Nikko Shonin. II étudia avec Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et se consacra à la propagation à Kawai et Ueno. II est connu pour son débat avec Nissen" sur la recitation du Gongyo. Pour défendre son point de vue selon lequel il fallait reciter le chapitre Hoben en entier, il se trouva contraint de soutenir que les enseignements théorique et essentiel du Sutra du Lotus étaient d'une égale profondeur, ce qui allait bien sur à l'encontre de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Réfuté publiquement par Nichido, le 4éme administrateur, il décida de quitter Omosu. Il se rendit a Nishiyama ou il construisit le temple Nishiyama Honmon-ji.
Nous ne possédons aucun élément sur les trois autres disciples.
A l'age de 86 ans, Nikko Shonin s'inquiétait toujours pour la propagation future de la Loi et la survivance de l'enseignement de son maitre. En 1332, soit trente ans après avoir désigne ses principaux disciples, il désigna parmi ses disciples moines une nouvelle génération de successeurs. Il s'agissait de Nichido, Nichimyo, Nitcho, Nichijo, Nichigô et Nichidai. Un an plus tard, c'est l'un d'eux, Nichido, que Nichimoku Shonin désigna comme le 4e administrateur.
Nitchô, aussi appelé Jakusen-bo, était le fils de Told Jonin, et donc le demi-frère de Nitchô, un des six moines ainés de Nichiren.
Il était très érudit, versé a la fois dans la litterature bouddhique et non bouddhique. C'est pourquoi Nikko Shonin en fit le premier chef instructeur de son école d'Omosu. Nikko Shonin lui aurait aussi fait écrire un plan de son ouvrage Fuji Isseki Monto Zonji no Koto (Directives pour les croyants de l'école Fuji). A l'origine, Nitchô était un disciple de Niko, un des six moines ainé de Nichiren Daishonin. Cependant, quand Niko commença a s'oppo-ser a Nikko Shonin, il choisit de suivre ce dernier.
Nichigo, originaire d'une province du nord, avait suivi Nisse, un disciple du Daishonin, à son retour au Taiseki-ji. II servit plus tard Nichimoku Shonin et se rendit également au séminaire d'Omosu où il rencontra Nikko Shonin et étudia sous sa direction. Bien qu'il semble a première vue un disciple proche de Nikko Shonin et de Nichimoku Shonin, il suivra la voie des cinq moines ainés et, par son comportement créera de graves troubles
au temple principal".
Nichidai appartenait à la famille Yui de Kawai, la famille de Nikko Shonin. II étudia avec Nikko Shonin au séminaire d'Omosu et se consacra à la propagation à Kawai et Ueno. II est connu pour son débat avec Nissen" sur la recitation du Gongyo. Pour défendre son point de vue selon lequel il fallait reciter le chapitre Hoben en entier, il se trouva contraint de soutenir que les enseignements théorique et essentiel du Sutra du Lotus étaient d'une égale profondeur, ce qui allait bien sur à l'encontre de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Réfuté publiquement par Nichido, le 4éme administrateur, il décida de quitter Omosu. Il se rendit a Nishiyama ou il construisit le temple Nishiyama Honmon-ji.
Nous ne possédons aucun élément sur les trois autres disciples.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 06:16Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
Bonne soirée
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 07:25
Modifié en dernier par Yvon le 08 avr.18, 07:30, modifié 1 fois.
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Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 07:29zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
La pratique étant entièrement basée sur la répétition, ça en deviendrait presque une mode de fonctionnement chez certains, peut etre l'habitude de réciter des mantras en boucle et en quantité importante, de lire les mêmes injonctions, d'avoir la répétition d'une historicité refabriquée. C'est presque des cas d'école par moment !algol-x a écrit : Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !
Bonne soirée
Modifié en dernier par zeste de savoir le 08 avr.18, 07:33, modifié 1 fois.
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 07:30La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .
1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit, de l'enseignement de Nichiren Daishonin. C'est là l'esprit originel de l'école Fuji. Au crépuscule de sa vie, l'insouciance et la légèreté de certains moines en matière de doctrine devaient être pour Nikko un soucis constant. Il devait se dire : « Pour ne pas dévier de la croyance correcte, quelles sont les règles que les disciples de Nichiren Daishonin devraient toujours garder en memoire dans le futur ? » Il laissa donc par écrit une série de 26 recommendations destinées aux moines :
les 26 articles de prevention. Ce sont des mises en garde très sevères visant a préserver l'école d'interpretations érronées de l'enseignement de Nichiren et de tout relâchement dans le mode de vie des moines.
1.'enseignement de l'ecole Fuji (c'est a dire celui qu'observent les disciples de Nikko Shonin) dolt suivre fidèlement celui du maitre fondateur (Nichiren Daishonin).
2. Les enseignements établis par chacun des cinq moines amnés s'opposent tous a l'enseignement de Nichiren Daishonin.
3.les moines calomnieront les enseignements de notre école en disant que le Gosho de Nichiren Daishonin est faux. Lorsqu'ils apparaitront, il faudra s'en ecarter.
Ces trois premiers articles soulignent que le Gosho est la base invariable de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Le 590 administrateur Nichiko déclara : « Mépriser, prendre a la légère ce Gosho comme le firent les cinq moines hérétiques, c'est indeniablement s'opposer Nichiren Daishonin. » II faut sans cesse revenir au Gosho, se baser sur le Gosho.
4.Ceux qui pratiquent le bouddhisme, mettant sur le même plan honmon (les enseignements definitifs) et shakumon (les enseignements provisoires), en disant que leurs propres écrits sont le Gosho, ne sont que des parasites qui détruisent le corps du lion.
Les cinq moines hérétiques ne connaissalent pas le sens originel de honmon et shakumon. Ils étaient donc incapables de respecter Nichiren Daishonin en tant que Bouddha fondamental. Leur propre interpretation des enseignements les conduisit a professer des théories éronnées .
5.Il faut éviter de lire on décrire des ouvrages frivoles et non bouddhiques, et de converser sans refuter les opinions qui s'opposent a la Loi.
A propos des mines qui ne réfutent pas les oppositions a la Loi et perdent, leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, Nichiren Daishonin les qualifie d' « animaux déguisés en
moines.
6.Les croyants laïcs ne doivent pas aller se recueillir dans les sanctuaires shintoistes et les temples autres que ceux de notre école. A plus forte raison, les moines ne doivent pas non plus fréquenter des temples d'écoles érronées on des sanctuaires shintoistes qui sont des lieux d'opposition à la Loi et d'influences démoniaques, mêrne sous le simple prétexte d'aller les visiter. Ce serait vraiment déplorable. Ceci n'est pas une opinion personnelle ; je dis cela sur la base des sutras de Shakyamuni et des écrits de Nichiren Daishonin.
Seuls ceux qui conservent une grande sévérite au regard des oppositions à la Loi manifestent la croyance correcte.
7. Les disciples de talent ne doivent pas être utilisés au service des maitres mais on doit leur permettre détudier la philosophie bouddhique et le Gosho.
C'est l'esprit avec lequel on peut entrainer des personnes de valeur, et stimuler leur esprit de recherche. L'important est de permettre aux capacités de chaque personne de se developer afin que toutes soient actives pour la construction de la paix mondiale .
1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit, de l'enseignement de Nichiren Daishonin. C'est là l'esprit originel de l'école Fuji. Au crépuscule de sa vie, l'insouciance et la légèreté de certains moines en matière de doctrine devaient être pour Nikko un soucis constant. Il devait se dire : « Pour ne pas dévier de la croyance correcte, quelles sont les règles que les disciples de Nichiren Daishonin devraient toujours garder en memoire dans le futur ? » Il laissa donc par écrit une série de 26 recommendations destinées aux moines :
les 26 articles de prevention. Ce sont des mises en garde très sevères visant a préserver l'école d'interpretations érronées de l'enseignement de Nichiren et de tout relâchement dans le mode de vie des moines.
1.'enseignement de l'ecole Fuji (c'est a dire celui qu'observent les disciples de Nikko Shonin) dolt suivre fidèlement celui du maitre fondateur (Nichiren Daishonin).
2. Les enseignements établis par chacun des cinq moines amnés s'opposent tous a l'enseignement de Nichiren Daishonin.
3.les moines calomnieront les enseignements de notre école en disant que le Gosho de Nichiren Daishonin est faux. Lorsqu'ils apparaitront, il faudra s'en ecarter.
Ces trois premiers articles soulignent que le Gosho est la base invariable de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Le 590 administrateur Nichiko déclara : « Mépriser, prendre a la légère ce Gosho comme le firent les cinq moines hérétiques, c'est indeniablement s'opposer Nichiren Daishonin. » II faut sans cesse revenir au Gosho, se baser sur le Gosho.
4.Ceux qui pratiquent le bouddhisme, mettant sur le même plan honmon (les enseignements definitifs) et shakumon (les enseignements provisoires), en disant que leurs propres écrits sont le Gosho, ne sont que des parasites qui détruisent le corps du lion.
Les cinq moines hérétiques ne connaissalent pas le sens originel de honmon et shakumon. Ils étaient donc incapables de respecter Nichiren Daishonin en tant que Bouddha fondamental. Leur propre interpretation des enseignements les conduisit a professer des théories éronnées .
5.Il faut éviter de lire on décrire des ouvrages frivoles et non bouddhiques, et de converser sans refuter les opinions qui s'opposent a la Loi.
A propos des mines qui ne réfutent pas les oppositions a la Loi et perdent, leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, Nichiren Daishonin les qualifie d' « animaux déguisés en
moines.
6.Les croyants laïcs ne doivent pas aller se recueillir dans les sanctuaires shintoistes et les temples autres que ceux de notre école. A plus forte raison, les moines ne doivent pas non plus fréquenter des temples d'écoles érronées on des sanctuaires shintoistes qui sont des lieux d'opposition à la Loi et d'influences démoniaques, mêrne sous le simple prétexte d'aller les visiter. Ce serait vraiment déplorable. Ceci n'est pas une opinion personnelle ; je dis cela sur la base des sutras de Shakyamuni et des écrits de Nichiren Daishonin.
Seuls ceux qui conservent une grande sévérite au regard des oppositions à la Loi manifestent la croyance correcte.
7. Les disciples de talent ne doivent pas être utilisés au service des maitres mais on doit leur permettre détudier la philosophie bouddhique et le Gosho.
C'est l'esprit avec lequel on peut entrainer des personnes de valeur, et stimuler leur esprit de recherche. L'important est de permettre aux capacités de chaque personne de se developer afin que toutes soient actives pour la construction de la paix mondiale .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 07:34Yvon a écrit :La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .
1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit, de l'enseignement de Nichiren Daishonin. C'est là l'esprit originel de l'école Fuji. Au crépuscule de sa vie, l'insouciance et la légèreté de certains moines en matière de doctrine devaient être pour Nikko un soucis constant. Il devait se dire : « Pour ne pas dévier de la croyance correcte, quelles sont les règles que les disciples de Nichiren Daishonin devraient toujours garder en memoire dans le futur ? » Il laissa donc par écrit une série de 26 recommendations destinées aux moines :
les 26 articles de prevention. Ce sont des mises en garde très sevères visant a préserver l'école d'interpretations érronées de l'enseignement de Nichiren et de tout relâchement dans le mode de vie des moines.
1.'enseignement de l'ecole Fuji (c'est a dire celui qu'observent les disciples de Nikko Shonin) dolt suivre fidèlement celui du maitre fondateur (Nichiren Daishonin).
2. Les enseignements établis par chacun des cinq moines amnés s'opposent tous a l'enseignement de Nichiren Daishonin.
3.les moines calomnieront les enseignements de notre école en disant que le Gosho de Nichiren Daishonin est faux. Lorsqu'ils apparaitront, il faudra s'en ecarter.
Ces trois premiers articles soulignent que le Gosho est la base invariable de l'enseignement de Nichiren Daishonin. Le 590 administrateur Nichiko déclara : « Mépriser, prendre a la légère ce Gosho comme le firent les cinq moines hérétiques, c'est indeniablement s'opposer Nichiren Daishonin. » II faut sans cesse revenir au Gosho, se baser sur le Gosho.
4.Ceux qui pratiquent le bouddhisme, mettant sur le même plan honmon (les enseignements definitifs) et shakumon (les enseignements provisoires), en disant que leurs propres écrits sont le Gosho, ne sont que des parasites qui détruisent le corps du lion.
Les cinq moines hérétiques ne connaissalent pas le sens originel de honmon et shakumon. Ils étaient donc incapables de respecter Nichiren Daishonin en tant que Bouddha fondamental. Leur propre interpretation des enseignements les conduisit a professer des théories éronnées .
5.Il faut éviter de lire on décrire des ouvrages frivoles et non bouddhiques, et de converser sans refuter les opinions qui s'opposent a la Loi.
A propos des mines qui ne réfutent pas les oppositions a la Loi et perdent, leur temps dans l'oisiveté et les bavardages, Nichiren Daishonin les qualifie d' « animaux déguisés en
moines.
6.Les croyants laïcs ne doivent pas aller se recueillir dans les sanctuaires shintoistes et les temples autres que ceux de notre école. A plus forte raison, les moines ne doivent pas non plus fréquenter des temples d'écoles érronées on des sanctuaires shintoistes qui sont des lieux d'opposition à la Loi et d'influences démoniaques, mêrne sous le simple prétexte d'aller les visiter. Ce serait vraiment déplorable. Ceci n'est pas une opinion personnelle ; je dis cela sur la base des sutras de Shakyamuni et des écrits de Nichiren Daishonin.
Seuls ceux qui conservent une grande sévérite au regard des oppositions à la Loi manifestent la croyance correcte.
7. Les disciples de talent ne doivent pas être utilisés au service des maitres mais on doit leur permettre détudier la philosophie bouddhique et le Gosho.
C'est l'esprit avec lequel on peut entrainer des personnes de valeur, et stimuler leur esprit de recherche. L'important est de permettre aux capacités de chaque personne de se developer afin que toutes soient actives pour la construction de la paix mondiale .
Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 07:40zeste de savoir a écrit :Les germes d'intolérance et de fanatisme contenu dans les "enseignements" de Nichiren se sont retrouvés dans les comportements de ses successeurs qui n'ont pas manqué de se critiquer et de s'invectiver entre eux, dés la mort de leur "guide"...Ca se voit dés l'instant ou l'on jette un œil a ce texte. Écrit à mon avis pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi !
algol-x a écrit :Plutôt que l'histoire d'une déviation c'est plutôt l'histoire des conflits entre les différentes factions Nichirénistes, la Soka Gakkai travaillant afin que ces conflits ressurgissent notamment comme vous le dites: "pour entretenir l'idée chez les adeptes du culte, qu'ils sont seuls dépositaires de l'"enseignement correct" et accessoirement les incitants à haïr tel ou tel ennemi " on peut imaginer ce que serait "kosen rufu" (la paix mondiale) que promet cette "organisation" !
Bonne soirée
Leur pratique et idéologie déteignent sur certains, c'est à la fois intéressant et navrant !zeste de savoir a écrit :La pratique étant entièrement basée sur la répétition, ça en deviendrait presque une mode de fonctionnement chez certains, peut etre l'habitude de réciter des mantras en boucle et en quantité importante, de lire les mêmes injonctions, d'avoir la répétition d'une historicité refabriquée. C'est presque des cas d'école par moment !
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 08:03Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite
8.Les moines qui n'ont pas maitrise la philosophie bouddhique et ne recherchent que célébrité et profit ne sont pas mes disciples.
9.Mes disciples doivent venir an Taiseki-ji pour étudier, tant qu'ils ne connaissent pas la difference entre les enseignements provisoires et les enseignements définitifs du bouddhisme, en faisant passer au second plan leur dette de reconnaissance à l'égard de leurs parents et de leurs maitres, pour sortir des souffrances de la vie et de la mort et parvenir à la maitrise du bouddhisme.
Le 59e administrateur Nichiko rappelait à ce propos la dernière phrase du chapitre Juryo du Sûtra du Lotus : « Je reflèchis sans cesse à la manière de faire entrer les autres sur la voie suprême, afin de les conduire a la boddhéité sans délai. »
C'est cela, la bienveillance du Bouddha fondamental qui fait des efforts sans relâche dans les trois phases de la vie, alors que la plupart des moines ne pensent qu'a leur profit.
10.Il est inutile détudier l'enseignement du Tendai tant que l'on ne maitrise pas entièrement l'enseignement correct de Nichiren Daishonin.
11.Dans notre école, il faut graver les Gosho dans notre coeur et transmettre les enseignements essentiels de notre maitre. Après les avoir maitrisés totalement, si on a encore le temps, alors, on pent étudier l'enseignement de Tendai.
Le 65e administrateur Nichijun disait, a propos de cet article : « A l'époque de Nikko Shonin, il y avait une tendance à étudier les enseignements de Nichiren Daishonin en se basant sur les enseignements de Tendai. C'est donc une mise en garde contre cette attitude. Au contraire, il, faut étudier les enseignements de Nichiren Daishonin du début jusqu'à la fin, en se fondant entièrement sur le Gosho. »
12.Il faut aimer les discussions sur le bouddhisme et les cours sur la Loi correcte. Mais il nest pas bon de les mêler à des digressions sur des sujets profanes.
Nikko Shonin explique ici qu'il faut toujours conserver son esprit de recherche vis-a-vis du bouddhisme, progresser dans la pratique et dans l'étude et se consacrer kosen-rufu.
13.Tant que kosen-rufu n'est pas réalisé, propagez la Loi merveilleuse an mieux de vos capacités, même au risque de votre vie.
Le 59e administrateur Nichiko disait a propos de cet article que cétait « un principe pour 10.000 ans et l'article le plus important de tous. » Tous ceux qui propagent le bouddhisme en surmontant les épreuves et luttent pour la réalisation de kosen-rufu sont en parfait accord avec ce principe.
14.Même si c'est le plus modeste des moines, il faut faire confiance au pratiquant qui considère la Loi comme plus importante que lui-même, et le respecter comme le Bouddha.
8.Les moines qui n'ont pas maitrise la philosophie bouddhique et ne recherchent que célébrité et profit ne sont pas mes disciples.
9.Mes disciples doivent venir an Taiseki-ji pour étudier, tant qu'ils ne connaissent pas la difference entre les enseignements provisoires et les enseignements définitifs du bouddhisme, en faisant passer au second plan leur dette de reconnaissance à l'égard de leurs parents et de leurs maitres, pour sortir des souffrances de la vie et de la mort et parvenir à la maitrise du bouddhisme.
Le 59e administrateur Nichiko rappelait à ce propos la dernière phrase du chapitre Juryo du Sûtra du Lotus : « Je reflèchis sans cesse à la manière de faire entrer les autres sur la voie suprême, afin de les conduire a la boddhéité sans délai. »
C'est cela, la bienveillance du Bouddha fondamental qui fait des efforts sans relâche dans les trois phases de la vie, alors que la plupart des moines ne pensent qu'a leur profit.
10.Il est inutile détudier l'enseignement du Tendai tant que l'on ne maitrise pas entièrement l'enseignement correct de Nichiren Daishonin.
11.Dans notre école, il faut graver les Gosho dans notre coeur et transmettre les enseignements essentiels de notre maitre. Après les avoir maitrisés totalement, si on a encore le temps, alors, on pent étudier l'enseignement de Tendai.
Le 65e administrateur Nichijun disait, a propos de cet article : « A l'époque de Nikko Shonin, il y avait une tendance à étudier les enseignements de Nichiren Daishonin en se basant sur les enseignements de Tendai. C'est donc une mise en garde contre cette attitude. Au contraire, il, faut étudier les enseignements de Nichiren Daishonin du début jusqu'à la fin, en se fondant entièrement sur le Gosho. »
12.Il faut aimer les discussions sur le bouddhisme et les cours sur la Loi correcte. Mais il nest pas bon de les mêler à des digressions sur des sujets profanes.
Nikko Shonin explique ici qu'il faut toujours conserver son esprit de recherche vis-a-vis du bouddhisme, progresser dans la pratique et dans l'étude et se consacrer kosen-rufu.
13.Tant que kosen-rufu n'est pas réalisé, propagez la Loi merveilleuse an mieux de vos capacités, même au risque de votre vie.
Le 59e administrateur Nichiko disait a propos de cet article que cétait « un principe pour 10.000 ans et l'article le plus important de tous. » Tous ceux qui propagent le bouddhisme en surmontant les épreuves et luttent pour la réalisation de kosen-rufu sont en parfait accord avec ce principe.
14.Même si c'est le plus modeste des moines, il faut faire confiance au pratiquant qui considère la Loi comme plus importante que lui-même, et le respecter comme le Bouddha.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 09:15L'histoire falsifiée par Gakkai !Yvon a écrit :La trahison des moines ce n'est rien comparé à ce qui à la déviation va suivre au fils des siècles , le paroxysme étant les évènements durant la seconde guerre mondiale .
1.6. Les 26 articles de preventions
Dans le coeur de Nikko, le désir de réaliser kosen-rulu en sauvant tous les hommes ordinaires, testament du Daishonin, brûla continuellement jusqu'à son dernier jour. Dans l'accomplissement de cette tâche, la base de tout consiste ne jamais dévier, si peu que ce soit etc.
D'autres courants du Nichinérisme, comme je l'ai démontré plus haut, ont une opinion très différente de celle votre "organisation" pourquoi à votre avis ?
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 19:47Il (Algol) voit la Soka Gakkai partout , c'est vraiment paranoïaque , ici point de source SG .algol-x a écrit :L'histoire falsifiée par Gakkai !
Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite
15.Il faut respecter les moines qui propagent la Loi comme on respecterait des moines ainés, même s'ils sont de rang inférieur.
16.Même si une personne est de rang inférieur, si sa sagesse est supérieure à la vôtre, il faut étudier le bouddhisme avec elle, comme avec son maitre.
Le 14è article concerne la croyance, le 15è concerne la pratique et le 16è Petude. Avec ces trois articles, Nikko Shonin enseigne que le critère de foi est liè aux capacités d'une personne et à ses actes, non a son statut. Il faut respecter ceux qui propagent la Loi et qui font avancer kosen-rulu. Dans le monde de la loi bouddhique, peu importe la position sociale, la profession, l'âge. On étudie ensemble et l'on s'entraide avec esprit de recherche. Les cadets peuvent ainsi devenir des personnes de valeur, et surpasser leurs ainés.
17.Si quelqu'un forge un principe erroné, même si c'est l'administrateur, il ne faut pas le suivre.
18.Même si une opinion est partagée par la majorité des croyants, si elle n'est pas en accord avec le bouddhisme de Nichiren Daishonin, l'administrateur doit la refuter.
Ces deux articles envisagent la possibilité d'une opposition à la loi bouddhique. En matière de doctrine, le critères de justesse ou d'erreur ne depend ni de la position de celui qui le soutient, quand bien même serait-il l'administrateur, ni de la décision de la majorité. Il faut se referer aux critères bouddhiques, donc au Gosho.
19. Les robes noires sont interdites aux moines.
20.Il ne faut pas porter de robes jiki-tatsu (de cérémonies).
Depuis Nichiren Daishonin, la tradition dans l'école Fuji est de porter une robe de couleur distincte de celle des autres écoles et de facture simple, afin d'être reconnu sans équivoque. C'est un encouragement à se comporter correcternent et à vaincre ses attachements aux plaisirs mondains. C'est l'attitude du moine qui désire s'entrainer comme un véritable disciple de Nichiren Daishonin.
21.II ne faut jamais participer à une cérémonie commune avec ceux qui commettent hobo. Vous devez craindre d'être aussi coupable qu'eux.
22.II ne faut pas recevoir d'offrandes de la part de personnes qui commettent des hobo".
Les pratiquants du bouddhisme de Nichiren Daishonin doivent rester attentifs à ne jamais rabaisser la Loi. Ces deux articles sont une mise en garde pour tous ceux qui, par confusion religieuse ou servilité face au pouvoir, oublieraient l'esprit de refuter les enseignements erronés.
Modifié en dernier par Yvon le 08 avr.18, 22:06, modifié 1 fois.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 21:45algol-x a écrit :L'histoire falsifiée par Gakkai !
Je ne parlais pas de vos sources, je ne sais pas ou vous avez vu ça ! Ces 26 articles sont le fait de Nikko auxquelles se rattachent la Nichiren Shoshu et la Soka Gakkai, ensuite le titre de votre discussion: " l'école Fuji-Nichiren Shoshu: histoire d'une déviation" indique clairement que vous exprimez le point de vue de cette dernière, quelque en soit la source !Yvon a écrit :Il (Algol) voit la Soka Gakkai partout , c'est vraiment paranoïaque , ici point de source SG .
Modifié en dernier par algol-x le 08 avr.18, 23:50, modifié 1 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 22:15Les 26 articles de préventions à l'intention des moines suite et fin
23.II est permis de porter des armes telles que sabres et batons si c'est pour protéger le bouddhisme. Mais il ne faut pas en porter quand on officie dans une cérémonie même si d'autres participants sont autorisés a le faire.
A propos de cet article, le 59e administrateur Nichikô disait : « Les armes de ce genre étaient permises car c'était une périocle de guerre civile. Cétait pour se protéger. )) A l'epoque actuelle, nous devons chercher comprendre l'esprit de Nikko Shonin, qui nous demande de protéger le bouddhisme. Dans n'importe quelle situation, il faut pouvoir protéger le bouddhisme sans ménager sa vie. Cela signifie affronter les difficultés de la société, en étant a l'avant-garde de kosen-rufu.
24.Même un novice ne doit pas s'asseoir derriere des lairs de haut rang.
Nichikô a expliqué a propos de cet article : « En termes simples, cela signifie que les moines, même sils sont pauvres, ne doivent pas s'incliner devant l'argent. Il faut respecter la Loi boudclhique plus que sa propre vie. Il faut aussi avoir un comportement respectueux vis à des pratiquants laics. Il faut respecter les personnes pour leur croyance et non pour leur statut >›.
25.Mes disciples doivent être des moines purs, comme notre maitre Nichiren Daishonin. Mais si dans l'avenir un grand patriarche ou des moines éminents dévient du principe d'abstinence sexuelle, il est preferable de ne pas les expulser [mais de les ramener a la position la plus basse].
Le mariage des moines a été autorisé par décret gouvernemental an debut de Pere Meiji. Ce décret eut plus de poids que l'enseignement de Nichiren Daishonin et de Nikko Shonin et contribua pour une bonne part a la corruption de la Nichiren Shôshû.
26.il faut féliciter, comme le faisait notre maitre Nichiren Daishonin, les pratiquants qui excellent a répondre dans les débats difficiles.
Même si i'on parle sans arrêt de kosen-rufu, si personne ne propage la Loi, cela reste utopique. Honorer les personnes qui enseignent la grandeur du Gohonzon et font connaitre la Loi correcte est la veritable tradition des disciples de Nichiren Daishonin
1.7. La transmission à Nichimoku Shonin
Des 1290, Nichimoku Shonin prit en charge l'administration du Taiseki-ji, avant même que Nikko Shonin ne se consacrât entièrement à l'école d'Omosu. Le 10 novembre 1332, Nikko Shonin désigna Nichimoku Shonin pour lui succéder. Les articles sur la succession de Nikko Shonin disent :
« Nichimoku Ajari de Niida devra être le responsable lors de létablissement du temple de l'enseignement orthodoxe et devra administrer la moitié du nombre des temples du Japon et du monde. Le Dai-Gohonzon inscrit en 1279 dont Nikko avait hérite est conflé a Nichimoku qui devra superviser les
temples et tombeaux du Taiseki-ji ;il devra les entretenir et observer la pratique quotidienne du Gongyo de kosen-rufu. »
Notons que Nichimoku fut le bâtisseur du temple Renzô-bô, dont il sera question plus tard, sur le site du Taiseki-ji.
Nichimoku Shonin mourut six mois plus tard, alors qu'il allait rencontrer l'empereur à Kyoto, pour réaliser le voeu de Nikko Shonin. A ce sujet, Nichikô, le 59e administrateur, écrivit :
"Après la mort de Nikko Shonin, son successeur Nichimoku Shonin rassembla ses forces, malgré son grand âge et la froidure hivernale, pour faire ce rude et périlleux voyage à Kyoto. A force de volonté, il parvint jusqu'à Mino, où il mourut de froid. Son courage exemplaire devrait inciter à jamais les coeurs craintifs à passer à l'action. »"
23.II est permis de porter des armes telles que sabres et batons si c'est pour protéger le bouddhisme. Mais il ne faut pas en porter quand on officie dans une cérémonie même si d'autres participants sont autorisés a le faire.
A propos de cet article, le 59e administrateur Nichikô disait : « Les armes de ce genre étaient permises car c'était une périocle de guerre civile. Cétait pour se protéger. )) A l'epoque actuelle, nous devons chercher comprendre l'esprit de Nikko Shonin, qui nous demande de protéger le bouddhisme. Dans n'importe quelle situation, il faut pouvoir protéger le bouddhisme sans ménager sa vie. Cela signifie affronter les difficultés de la société, en étant a l'avant-garde de kosen-rufu.
24.Même un novice ne doit pas s'asseoir derriere des lairs de haut rang.
Nichikô a expliqué a propos de cet article : « En termes simples, cela signifie que les moines, même sils sont pauvres, ne doivent pas s'incliner devant l'argent. Il faut respecter la Loi boudclhique plus que sa propre vie. Il faut aussi avoir un comportement respectueux vis à des pratiquants laics. Il faut respecter les personnes pour leur croyance et non pour leur statut >›.
25.Mes disciples doivent être des moines purs, comme notre maitre Nichiren Daishonin. Mais si dans l'avenir un grand patriarche ou des moines éminents dévient du principe d'abstinence sexuelle, il est preferable de ne pas les expulser [mais de les ramener a la position la plus basse].
Le mariage des moines a été autorisé par décret gouvernemental an debut de Pere Meiji. Ce décret eut plus de poids que l'enseignement de Nichiren Daishonin et de Nikko Shonin et contribua pour une bonne part a la corruption de la Nichiren Shôshû.
26.il faut féliciter, comme le faisait notre maitre Nichiren Daishonin, les pratiquants qui excellent a répondre dans les débats difficiles.
Même si i'on parle sans arrêt de kosen-rufu, si personne ne propage la Loi, cela reste utopique. Honorer les personnes qui enseignent la grandeur du Gohonzon et font connaitre la Loi correcte est la veritable tradition des disciples de Nichiren Daishonin
1.7. La transmission à Nichimoku Shonin
Des 1290, Nichimoku Shonin prit en charge l'administration du Taiseki-ji, avant même que Nikko Shonin ne se consacrât entièrement à l'école d'Omosu. Le 10 novembre 1332, Nikko Shonin désigna Nichimoku Shonin pour lui succéder. Les articles sur la succession de Nikko Shonin disent :
« Nichimoku Ajari de Niida devra être le responsable lors de létablissement du temple de l'enseignement orthodoxe et devra administrer la moitié du nombre des temples du Japon et du monde. Le Dai-Gohonzon inscrit en 1279 dont Nikko avait hérite est conflé a Nichimoku qui devra superviser les
temples et tombeaux du Taiseki-ji ;il devra les entretenir et observer la pratique quotidienne du Gongyo de kosen-rufu. »
Notons que Nichimoku fut le bâtisseur du temple Renzô-bô, dont il sera question plus tard, sur le site du Taiseki-ji.
Nichimoku Shonin mourut six mois plus tard, alors qu'il allait rencontrer l'empereur à Kyoto, pour réaliser le voeu de Nikko Shonin. A ce sujet, Nichikô, le 59e administrateur, écrivit :
"Après la mort de Nikko Shonin, son successeur Nichimoku Shonin rassembla ses forces, malgré son grand âge et la froidure hivernale, pour faire ce rude et périlleux voyage à Kyoto. A force de volonté, il parvint jusqu'à Mino, où il mourut de froid. Son courage exemplaire devrait inciter à jamais les coeurs craintifs à passer à l'action. »"
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 22:26Est-ce une question si gênante pour que vous n'y répondiez pas ?Algol a écrit :D'autres courants du Nichinérisme, comme je l'ai démontré plus haut, ont une opinion très différente de celle votre "organisation" pourquoi à votre avis ?
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 22:58Tout simplement parcequ'elles ont été créées par par les 5 moines ainés ayant trahis Nichiren et qui ont incorporés des éléments du Tendai dans leur enseignements . Il suffisait de lire plus haut et vous aviez la réponse .
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: L'école Fuji-Nichiren Shoshu : Histoire d'une déviation
Ecrit le 08 avr.18, 23:12La réponse, je l'ai depuis longtemps ! Je voulais vous faire confirmer l'exclusivisme et ce qui ressemble à du fanatisme, de la part d'une organisation qui prétend que son but est la "paix mondiale" (kosen rufu) par l’hégémonie de sa doctrine ! bien sûr, elle a bien peu de chance d'arriver à ses fins, cependant son emprise sur la société japonaise, malgré le fait qu'elle soit largement minoritaire, est inquiétante.Yvon a écrit :Tout simplement parcequ'elles ont été créées par par les 5 moines ainés ayant trahis Nichiren et qui ont incorporés des éléments du Tendai dans leur enseignements . Il suffisait de lire plus haut et vous aviez la réponse .
Bien à vous !
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