agecanonix a écrit :Jérémie
Tu as écrit: quand je parle d'objectivité en fait,je veux dire avec les outils qui existe,il a été retrouvé par exemple les papyrus du prophète Isaïe presque dans sa totalité,où justement se trouve le tétragramme du nom divin,ce qui n'est pas le cas du nouveau testament,je ne cherche rien à vous prouver ou dire que vous avez raison ou non,cela n'est pas mon objectif,je ne retire pas non plus le nom divin de la bouche des premiers chrétiens qui étaient tous juifs,si eux ne connaissaient pas le nom divin,alors qui?non mais j'ai la sensation qu'à la lecture du NT ce nom ne transparait pas comme une vérité absolue et obligatoire,le nom Père par contre se retrouve partout,Père est aussi un attribut relativement nouveau qu'a apporté Jésus,une sorte de réconciliation affective entre Dieu le Père et le monde,n'oublions pas non plus que Jésus avant de mourir a dit;Père,pardonne leurs car il ne savent pas ce qu'ils font.
Tu nous dis qu'a ta lecture de NT ce nom ne transparait pas comme une vérité absolue et obligatoire. Mais si à la place du nom Jésus tu avais systématiquement dans ta bible l'expression "Jéhovah est salut", si à la place du nom Jean, tu avais systématiquement l'expression "Jéhovah est miséricordieux", en comptant toutes les fois où ces noms apparaissent dans le NT, je pense que tu aurais au contraire l'impression que le nom de Jéhovah est omniprésent. Si à chaque fois qu'un texte de l'AT est lu dans le NT, tu retrouvais systématiquement le nom Jéhovah à sa place , là aussi tu aurais un autre avis.
Tu te fais une impression sur la base d'une traduction qui a oublié le sens des noms propres Jésus, Jean et autres.
Maintenant, imagine que tu connaisses monsieur X, un voisin. Tout le monde te parlera de lui en disant "Monsieur X ", les autres voisins, le facteur, le boulanger, etc...
Imagine que tu passes du temps avec son fils maintenant. Tu ne le connaitras plus que sous l'appellation "mon père" ou "papa" de la bouche de ce fils.
Jésus, le fils de Jéhovah, avait beaucoup plus de chance de parler de lui en disant Père qu'en disant Dieu ou Jéhovah....C'est le contraire qui aurait été anormal.
Aussi ne transformons pas une proximité affective et filiale, en une règle qui aurait chamboulée sans l'expliquer plus de 2000 ans d'utilisation de nom de Dieu Jéhovah....
oui,c'est encore une façons de voir,le fait que des francs-maçons le prononce et l'utilise aussi est assez saugrenue vous ne trouvez pas?
Jésus appelait Dieu Père,parce qu'il était son Père ok,mais n'oublions pas non plus qu'il a été envoyé par son Père justement,il n'a pas dit mon Père comme ont dirait papa,ça n'a rien à voir,il a dit à ses apôtres je vais vers mon Père qui votre Père et mon Dieu qui votre Dieu,de plus,les francs-maçons aussi utile cette forme Jéhova,sont t-ils témoins de Jéhovah?le pasteur Russel a fréquenté les francs-maçons,cela ne viendrait-il pas de là?
genese:(c'est un échantillon de mes recherches perso)je sort un peu du cadre,mais sachez que la genese de tout ceci a pris racine avec des hommes auto-proclamés aux USA.William Miller (1782-1849 francs-maçons et par la suite Adventiste)
Au début du XIX ème siècle, l’espérance biblique du retour du Christ est oubliée. Pour deux raisons. Pour les critiques de la Bible, c’est un livre suranné, sans historicité, et dans le monde chrétien, on croit être à la veille d’un millénaire de paix universelle. A contre courant de cette atmosphère générale, des commentateurs bibliques examinent les prophéties avec une grande intensité. Ils arrivent à une conclusion bouleversante : le Christ va bientôt revenir. Pour répandre la nouvelle,
personne ne saura mieux captiver l’attention des foules que l’américain William Miller (1782-1849), un invraisemblable candidat pourtant au départ. C’est le moins que l’on puisse dire.
« Nous, nous prêchons un Christ mis en croix. Les Juifs crient au scandale. Les Grecs, à l’absurdité. Mais pour tous ceux que Dieu a appelés, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Christ que nous prêchons manifeste la puissance et la sagesse de Dieu. Cette « folie » de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes ». (1 Corinthiens 1.23-25)
En 1818, Miller fait la découverte de sa vie.
En étudiant la prophétie, « 2300 soirs et matins puis le sanctuaire sera purifié » de Daniel 8.14, il conclut que le sanctuaire représente l’Eglise chrétienne. Il pense que la terre sera purifiée lors du retour du Christ. Comment arrive-t-il à ce raisonnement ? C’est tout simple.
Comme d’autres commmentateurs bibliques, il a noté une connexion entre la période prophétique des « 70 semaines » qui annonce à l’avance la première venue du Christ (Daniel 9.20-27)
et la période prophétique des « 2300 soirs et matins » qui annonce quoi ? mais oui bien-sûr, se dit-il, la seconde venue du Christ. Selon ses calculs, la date aboutit aux alentours de 1843. C’est un choc !(première fausse prédiction par calcul biblique)
Cette conclusion le remplit de joie et d’appréhension. Il y a la peur obsédante que ses calculs soient faux mais aussi un sentiment d’immense responsabilité car il faut avertir le monde s’il s’avère que ses conclusions sont correctes.
Entre 1818 et 1823, Miller les met toutes à l’épreuve sans en parler à personne. Il repasse dans sa tête toutes les objections possibles qui pourraient les réfuter. Mais
vers septembre 1822, sa conviction est établie : Jésus reviendra dans une vingtaine d’années. Nous savons bien-sûr que Miller s’est trompé mais cette erreur sera providentielle.
La conscience de Miller le travaille mais il résiste de toutes ses forces à l’idée d’en parler. Il dira prudemment quelques mots à des amis et à des pasteurs, espérant qu’une personne plus qualifiée ressente le désir d’annoncer la nouvelle. A sa grande déception, personne ne manifeste vraiment de l’intérêt.
Le 4 novembre 1826, il reçoit même un rêve au cours duquel Dieu promet de le bénir s’il avertit le monde. Mais il se tait, tétanisé à l’idée de se présenter en public avec un message aussi impopulaire. Il rationalise les choses. Après tout, il n’est pas un prédicateur, ni un théologien. Il ne va rien dire ! Seul un coup pouce de la providence pourrait inciter ce messager récalcitrant à changer d’avis et, comme nous le verrons, c’est exactement ce qui arrivera.
lorsque Charles Taze Russell a fondé la Watch Tower Bible and Tract Society,
les Témoins de Jéhovah avaient peu traité du sujet de l’adventisme comme étant la source des croyances de Russell.
La preuve indique que Russell obtint la plupart de ses idées sur la théologie et la chronologie (pré millénarisme historique), à partir des écrits et des enseignements de nombreux adventistes. Russell devint un second adventiste et le mouvement des ‘Étudiants de la Bible’, que Russell a fondé, devint une branche ou secte adventiste.
C. T. Russell est né en 1852 à Allegheny en Pennsylvanie aux États Unis.
Il a grandi dans la foi presbytérienne avec son père qui était aussi à ce que l’on disait un franc-maçon de haut rang. Plus tard il joignit l’église congrégationaliste. Indisposé par les enseignements de son église sur l’enfer ainsi que sur autres sujets.
Au moment de son étude de la Bible,
Russell était influencé grandement par différents adventistes tel que George Storrs, Jonas Wendell, George Stetsons et
Nelson Barbour. La Société Watchtower a ces dernières années a admis cette influence adventiste sur Russell,
déclarant par exemple que Russell « en apprit beaucoup » de George Storrs [/b
Russell lui-même reconnaissait sa dette envers les adventistes tel que Stetson, Storrs, Wendell et Barbour. [5] Donc, même selon la Société aujourd’hui, Russell en apprit « beaucoup » au sujet de la théologie,des adventistes, non de la Bible seule. Le groupe d’étude biblique de Russell semble avoir été orienté par les adventistes.
Au sujet de la chronologie, Barbour présentait son point de vue à savoir que ‘6 000 années’ à partir de la création d’Adam se terminaient en 1873 (pages 76-7). Jésus revenait en 1874 et la ‘Moisson’ se déroulerait de 1874 à 1914. Cette dernière année verrait la fin des ‘temps des Gentils’, l’établissement du royaume de Dieu sur terre, etc.
désolé d'avoir été un peu long,mais pour expliquer la genese de ces choses ,il faut au moins ça,nous voyons aussi que cette fameuse date (1914) est parti d'une analyse de Barbour et pas de Russel.