La prière eucharistique numéro deux nous vient de l'anaphore de saint Hippolyte de Rome.
Je ne vois pas très bien le rapport entre un saint martyr du IIIe siècle et le protestantisme.
Par ailleurs Max Thurian avant de converti au catholicisme, était réformé. Donc pas question de "messe" pour lui à l'époque où il était protestant. Il n'y a que chez les luthériens où on utilise ce terme (et encore... !)
Le prêtre : Le Seigneur soit avec vous.
L’assemblée : Et avec votre esprit.
Le prêtre : Élevons notre cour.
L’assemblée : Nous le tournons vers le Seigneur.
Le prêtre : Rendons grâce au Seigneur notre Dieu.
L’assemblée : Cela est juste et bon.
On peut choisir une autre préface.
Vraiment, Père très saint, il est juste et bon de te rendre grâce, toujours et en tout lieu, par ton Fils bien-aimé, Jésus Christ : Car il est ta Parole vivante, par qui tu as créé toutes choses ; C'est lui que tu nous as envoyé comme Rédempteur et Sauveur, Dieu fait homme, conçu de l'Esprit Saint, né de la Vierge Marie. Pour accomplir jusqu'au bout ta volonté et rassembler du milieu des hommes un peuple saint qui t'appartienne, il étendit les mains à l'heure de sa passion, afin que soit brisée la mort, et que la résurrection soit manifestée.
C'est pourquoi, avec les anges et tous les saints, nous proclamons ta gloire, en chantant (disant) d'une seule voix : Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux.
Toi qui es vraiment saint, toi qui es la source de toute sainteté, Seigneur, nous te prions : Sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit ; qu'elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Au moment d'être livré et d'entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant :
« Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous. »
De même, à la fin du repas, il prit la coupe ; de nouveau il rendit grâce, et la donna à ses disciples, en disant :
« Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. » Acclamation d'anamnèse:
Il est grand, le mystère de la foi :
l’assemblée : Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus,
nous célébrons ta résurrection,
nous attendons ta venue dans la gloire
Je ne vois pas en quoi, dans ce texte on nie la présence "réelle". Il n'y a rien de contraire à la foi dans ce qui précède.
Ce n'est pas la génuflexion qui rend valide une consécration. Au fait, chez les orthodoxes, ce qui fait la consécration, c'est l'épiclèse.
L'autel est remplacée par la table, le corps par le "pain"
Je n'en vois aucune trace dans la prière eucharistique que je viens de citer.