<img src="http://images-eu.amazon.com/images/P/29 ... ZZZZZZ.jpg" align="left">Universitaire juif de New-York, dont les parents étaient des rescapés du ghetto de Varsovie et des camps de concentration, qui fait scandale l'été 2000 en publiant un petit ouvrage The Holocaust Industry : Reflections on the Exploitation of Jewish Suffering, Hardcover, juillet 2000, traduit en français et publié en février 2001, L'Industrie de l'Holocauste, avec une postface de Rony Brauman, La fabrique éditions, Paris 2001, ouvrage dans lequel il dénonce le comportement des organisations juives américaines qui utilisent la mémoire de la Shoah pour "extorquer de l'argent à l'Europe" (Allemagne, Suisse, Autriche, France ...).
1
Mes parents ne trouvaient jamais d'excuse à la guerre, au racisme, à la souffrance. Ils étaient très différents des gens du voisinage. J'ai grandi dans un milieu juif, où les enfants ont généralement bien réussi, médecins, avocats professeurs, mais très raciste : on ne parlait jamais des Noirs que comme des nègres, en utilisant un argot yiddish violent. A la maison un tel langage était absolument impensable. En ce sens, mes parents ne sont jamais devenus des juifs américains.
Interview recueilli à New York par Antoine de Gaudemar, Libération, 15 février 2001, p. VII.
2
Question : Jugez-vous absurde la notion de devoir de mémoire ?
Réponse : Non, bien sûr, à condition de ne pas considérer seulement l'Holocauste nazi. C'est le sens de mon cri d'alarme. Les organisations juives américaines ont transformé ce devoir de mémoire en industrie de l'Holocauste. Elles ont volé et sali ce qui s'est passé en Europe. Quand les japonais commémorent Hiroshima, c'est en illuminant le fleuve de milliers de petites lanternes flottantes. Aux Etats-Unis, ce sera un concert de pop-corn au Yankee Stadium. Tout cela est dégoûtant et je ne regrette pas un mot de ce que j'écrit".
Ibidem Libération.
3
La "conscience de l'Holocauste", observe Boas Evron, un écrivain israélien respecté, est en réalité "un instrument d'endoctrinement de la propagande officielle, un ramassis de slogans, une vision du monde faussée dont le vrai but n'est nullement la compréhension du passé mais bien la manipulation du présent" (Boas Evron, "Holocaust : The Uses of Disaster" in Radical America, juillet-août 1983, p. 15). En soi, l'holocauste nazi n'implique aucun programme politique particulier. Il peut servir aussi bien à soutenir qu'à critiquer la politique israélienne. Mais réfractée à travers un prisme idéologique, "la mémoire de l'extermination des Juifs par les Nazis" en est venue à servir, selon les termes d'Evron, de "puissant instrument aux mains de la direction israélienne et de certains Juifs à l'étranger". L'holocauste nazi est devenu l'Holocauste.
Le système de l'Holocauste repose sur deux dogmes centraux : (1) l'Holocauste constitue un évènement historique catégoriquement unique ; (2) l'Holocauste constitue le point culminant de la haine irrarionnelle et éternelle des Gentils contre les Juifs.
Norman G. Finkelstein, La manipulation de l'Histoire in L'industrie de l'Holocauste, La fabrique éditions, Paris 2001, p. 43.,
L'INDUSTRIE DE L'HOLOCAUST (la shoa rapporte gros)
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Ecrit le 21 févr.05, 04:36- IIuowolus
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Ecrit le 21 févr.05, 05:07
Il est vrai que tout le monde fait un déballage ou utilise la souffrance de l'holocauste sans savoir vraiment de quoi, ils retournent...
le dernier grands barbare, c'était Valde L'empaleur alias Dracula, c'est pour dirent comment la mémoire des morts c'est perdurer fidéle à l'originale...
Un personne qui sait ce qui sait passée, n'est plus jamais là la même.
Pour comprendre ça, il nous faut comprendre ce que l'humaine est capable du pire de l'horreurs et des plus innimaginable qui soit.
Et c'est pas en résumant la sauvagerie en des chambre à gaz et un docteur qui s'occupe de jumeaux ou en fessant de cette histoire un tabou. que l'on a transmis la mémoire et résolu le problème.
Si jamais
Sam Wachigton apporte la liberté au monde...
le dernier grands barbare, c'était Valde L'empaleur alias Dracula, c'est pour dirent comment la mémoire des morts c'est perdurer fidéle à l'originale...
Un personne qui sait ce qui sait passée, n'est plus jamais là la même.
Pour comprendre ça, il nous faut comprendre ce que l'humaine est capable du pire de l'horreurs et des plus innimaginable qui soit.
Et c'est pas en résumant la sauvagerie en des chambre à gaz et un docteur qui s'occupe de jumeaux ou en fessant de cette histoire un tabou. que l'on a transmis la mémoire et résolu le problème.
Si jamais
Sam Wachigton apporte la liberté au monde...
non à la paix des prédateurs
Ecrit le 22 févr.05, 05:26
L’EDITEUR DE
« L’INDUSTRIE de L’HOLOCAUSTE » BLANCHI
poLÉMlquE La justice a débouté l’association Avocats Sans Frontieres qui avait initié une procédure pour diffamation à la haine raciale.
Rendu au lendemain des cérémonies de commémoration de la libération d'Auschwitz, le verdict de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris est passé dans le plus grand silence. Il faut dire que les conclusions des magistrats risquaient de faire tache dans le climat médiatique ambiant. A vocats Sans frontières qui poursui vait Eric Hazan, éditeur du livre de Norman Finkelstein « L'industrie de l'Holocauste », ainsi que le quotidien Libération qui y avait consacré deux articles ont été déboutés. Et les plaintes pour « diffamation raciale » et « incitation à la haine raciale » n'ont donc pas été retenues, notamment parce que la première n'était pas fondée sur la bonne disposition de la loi sur la liberté de la presse pour autoriser d'éventuelles poursuites.
Bien que le caractère controversé du livre d'abord publié aux Etats-Unis semble indéniable - Norman Finkelstein accusant les organisations juives d'exploiter la souffrance des victimes de la Shoah -la cour n'a pas souhaité prononcer de condamnation à l'encontre de ceux qui, en France, avaient favorisé la promotion du brûlot. Elle a jugé que les différents passages mis en cause par ASF n'étaient pas condamnables vu l'absence de faits précis susceptibles de caractériser la diffamation. Et d'ajouter que le tribunal n'avait pas à « se prononcer sur la liberté d'opinion del'auteur ».
laëtitia Enriquez
actualité juive N° 877
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Ecrit le 23 févr.05, 01:31
L’ART du pamphlet est ingrat. A écrire court, on risque la superficialité. La verve polémique pousse au dérapage verbal. Et, pris dans la logique d’une querelle, il arrive qu’on déraille sur le fond. Autant de caractéristiques auxquelles n’échappe pas, hélas, le petit livre ambigu de Norman Finkelstein (1).
Hélas, car la colère de ce défenseur de la cause palestinienne est légitime : il entend dénoncer l’instrumentalisation de la Shoah, qui, après avoir servi de bouclier à l’Etat d’Israël, est utilisée par les principales organisations juives américaines pour arracher aux banques suisses, aux grandes entreprises allemandes et aux gouvernements d’Europe centrale et orientale plusieurs milliards de dollars, dont seule une partie reviendrait aux victimes du génocide.
Cette entreprise d’extorsion a bel et bien été imaginée et dirigée depuis les Etats-Unis - elle a d’ailleurs été condamnée, comme le reconnaît Rony Brauman dans une postface embarrassée, par les dirigeants du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). D’où une première question, posée moins à l’auteur qu’à son éditeur français : sachant le fossé entre les réalités américaine et française, est-il responsable de traduire tel quel, et sans une solide préface explicative, un ouvrage de ce type ? Prenons un seul exemple : les lobbies structurent la vie sociale et politique aux Etats-Unis ; dès lors l’expression Jewish lobby semble objective outre-Atlantique, alors qu’elle renvoie, chez nous, au langage de l’extrême droite, qui seule évoque un « lobby juif » inexistant.
Sans doute aussi aurait-il fallu expliquer le climat étouffant dans lequel doivent se battre les intellectuels radicaux américains. Peut-être celui-ci explique-til la propension immodérée de Finkelstein à la « complotite ». Ainsi, selon lui, les organisations juives américaines auraient sciemment organisé le silence sur la Shoah durant la guerre froide (au cours de laquelle l’Allemagne fédérale s’alignait sur l’Amérique) pour en reconstruire la mémoire à partir de la guerre de six jours (qui aurait inauguré l’alliance d’Israël avec Washington).
Autant d’affirmations, autant d’erreurs. Les relations privilégiées d’Israël avec les Etats-Unis remontent bien avant 1967. Il en va de même de la première tentative pour confronter le grand public au génocide nazi : le procès d’Adolf Eichmann date de 1961. Nul doute que David Ben Gourion ait fait enlever et juger l’artisan de la « solution finale » à des fins de politique extérieure et intérieure (voir l’article de Tom Segev). Mais il fallait d’abord raviver un souvenir effectivement étouffé, aussi étonnant que cela paraisse aujourd’hui.
C’est que, en Israël comme en France et ailleurs, la plupart des rescapés des camps d’extermination, à leur retour, n’ont pas voulu dire l’horreur. Ou pas pu : tout à la joie de la fin de la guerre et à la célébration des héros de la Résistance, le monde ne pouvait pas entendre ceux qu’on accusait d’être « allés à l’abattoir comme des moutons ». C’est parfois à leurs enfants que les survivants, bien plus tard, commenceront à se confier...
RÉDUIRE la prise de conscience de la spécificité du judéocide aux manigances du lobby américain pose une ultime et grave question. Il n’y a de mémoire vivante d’un génocide qu’universelle et non clanique : que le martyre des victimes permette au moins de mettre l’humanité en garde contre le crime des crimes ! De ce point de vue, Finkelstein a indiscutablement raison de combattre l’« unicité » au nom de laquelle certains refusent d’inscrire la Shoah dans la longue chaîne des génocides. Mais il a non moins indiscutablement tort d’ignorer qu’il est arrivé aux juifs - comme l’écrivait l’historien allemand Eberhard Jäckel - « quelque chose d’unique, parce que jamais encore auparavant un Etat n’avait décidé et annoncé, sous l’autorité de son responsable suprême, qu’un certain groupe humain devrait être exterminé, si possible dans sa totalité, (...) décision que cet Etat a, ensuite, appliquée avec tous les moyens à sa disposition (2) ».
Nombre de chercheurs, et notamment en Allemagne, s’efforcent, archives en main, d’approfondir et de rénover l’approche du génocide nazi. Leurs travaux sont presque inconnus en France. Que Norman Finkelstein les ignore également a de quoi surprendre. Car à l’imposture des manipulateurs comme des négationnistes (3), il n’est en définitive qu’une réponse : l’histoire.
Dominique Vidal.
Israël
Génocide
Histoire
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(1) L’Industrie de l’Holocauste, La Fabrique, Paris, 2001, 160 pages, 89 F.
(2) Die Zeit, Hambourg, 3 octobre 1986.
(3) Scandaleuse est l’appréciation élogieuse que donne Norman Finkelstein de l’apport historique de David Irving, pourtant récemment condamné pour négationnisme.
LE MONDE DIPLOMATIQUE | avril 2001 | Page 10
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/VIDAL/15104
Hélas, car la colère de ce défenseur de la cause palestinienne est légitime : il entend dénoncer l’instrumentalisation de la Shoah, qui, après avoir servi de bouclier à l’Etat d’Israël, est utilisée par les principales organisations juives américaines pour arracher aux banques suisses, aux grandes entreprises allemandes et aux gouvernements d’Europe centrale et orientale plusieurs milliards de dollars, dont seule une partie reviendrait aux victimes du génocide.
Cette entreprise d’extorsion a bel et bien été imaginée et dirigée depuis les Etats-Unis - elle a d’ailleurs été condamnée, comme le reconnaît Rony Brauman dans une postface embarrassée, par les dirigeants du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). D’où une première question, posée moins à l’auteur qu’à son éditeur français : sachant le fossé entre les réalités américaine et française, est-il responsable de traduire tel quel, et sans une solide préface explicative, un ouvrage de ce type ? Prenons un seul exemple : les lobbies structurent la vie sociale et politique aux Etats-Unis ; dès lors l’expression Jewish lobby semble objective outre-Atlantique, alors qu’elle renvoie, chez nous, au langage de l’extrême droite, qui seule évoque un « lobby juif » inexistant.
Sans doute aussi aurait-il fallu expliquer le climat étouffant dans lequel doivent se battre les intellectuels radicaux américains. Peut-être celui-ci explique-til la propension immodérée de Finkelstein à la « complotite ». Ainsi, selon lui, les organisations juives américaines auraient sciemment organisé le silence sur la Shoah durant la guerre froide (au cours de laquelle l’Allemagne fédérale s’alignait sur l’Amérique) pour en reconstruire la mémoire à partir de la guerre de six jours (qui aurait inauguré l’alliance d’Israël avec Washington).
Autant d’affirmations, autant d’erreurs. Les relations privilégiées d’Israël avec les Etats-Unis remontent bien avant 1967. Il en va de même de la première tentative pour confronter le grand public au génocide nazi : le procès d’Adolf Eichmann date de 1961. Nul doute que David Ben Gourion ait fait enlever et juger l’artisan de la « solution finale » à des fins de politique extérieure et intérieure (voir l’article de Tom Segev). Mais il fallait d’abord raviver un souvenir effectivement étouffé, aussi étonnant que cela paraisse aujourd’hui.
C’est que, en Israël comme en France et ailleurs, la plupart des rescapés des camps d’extermination, à leur retour, n’ont pas voulu dire l’horreur. Ou pas pu : tout à la joie de la fin de la guerre et à la célébration des héros de la Résistance, le monde ne pouvait pas entendre ceux qu’on accusait d’être « allés à l’abattoir comme des moutons ». C’est parfois à leurs enfants que les survivants, bien plus tard, commenceront à se confier...
RÉDUIRE la prise de conscience de la spécificité du judéocide aux manigances du lobby américain pose une ultime et grave question. Il n’y a de mémoire vivante d’un génocide qu’universelle et non clanique : que le martyre des victimes permette au moins de mettre l’humanité en garde contre le crime des crimes ! De ce point de vue, Finkelstein a indiscutablement raison de combattre l’« unicité » au nom de laquelle certains refusent d’inscrire la Shoah dans la longue chaîne des génocides. Mais il a non moins indiscutablement tort d’ignorer qu’il est arrivé aux juifs - comme l’écrivait l’historien allemand Eberhard Jäckel - « quelque chose d’unique, parce que jamais encore auparavant un Etat n’avait décidé et annoncé, sous l’autorité de son responsable suprême, qu’un certain groupe humain devrait être exterminé, si possible dans sa totalité, (...) décision que cet Etat a, ensuite, appliquée avec tous les moyens à sa disposition (2) ».
Nombre de chercheurs, et notamment en Allemagne, s’efforcent, archives en main, d’approfondir et de rénover l’approche du génocide nazi. Leurs travaux sont presque inconnus en France. Que Norman Finkelstein les ignore également a de quoi surprendre. Car à l’imposture des manipulateurs comme des négationnistes (3), il n’est en définitive qu’une réponse : l’histoire.
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(1) L’Industrie de l’Holocauste, La Fabrique, Paris, 2001, 160 pages, 89 F.
(2) Die Zeit, Hambourg, 3 octobre 1986.
(3) Scandaleuse est l’appréciation élogieuse que donne Norman Finkelstein de l’apport historique de David Irving, pourtant récemment condamné pour négationnisme.
LE MONDE DIPLOMATIQUE | avril 2001 | Page 10
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/VIDAL/15104
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