La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 27 sept.09, 07:54BEN ELISSAR Eliahu: les juifs et la diplomatie du IIIe Reich, editions Juliard
EXTRAITS:
dès 1934, la Wilhelmstrasse impose à l'administration du Reich une rupture totale avec toutes les organisations juives de l'étranger, rupture que doivent aussi respecter les Juifs allemands. En revanche, les relations avec l'Organisation sioniste sont maintenues dans leur intégralité et en dépit de l'hostilité manifestée à cet égard par le Reterat Deutschland 56 - département chargé des affaires juives à la Wilhelmstrasse - les dirigeants du sionisme allemand sont autorisés à conserver des relations avec leurs collègues dans le monde 57.
L'ACCORD DE Haavara AVEC LES SIONISTES
Dès leurs premiers pas dans la politique, les responsables nationaux-socialistes ont eu une attitude extrêmement ambiguë à l'égard du sionisme.
Poussés par la haine des Juifs que leur inspirait un antisémitisme primaire, ils voyaient dans la Palestine une chose juive à laquelle il était malséant pour un Allemand authentique de s'intéresser de trop près. Voulant débarrasser leur pays des Juifs, c'est tout naturellement à la Palestine qu'ils pensent. " L'Allemagne aux Allemands, les Juifs en Palestine! " -a toujours été le cri de guerre des antisémites. " Nous n'avons pas à parler avec les Juifs, écrit Hitler en septembre 1921, rien à discuter avec eux, car en tant qu'étrangers ils n'ont absolument aucun droit de se mêler de nos affaires pas plus qu'un Allemand n'a le droit de s'occuper de politique dans l'Etat juif de Palestine 58. "
Mais trois ans ne s'écoulent qu'il écrit dans Mein Kampf que " ...le Juif n'a jamais possédé de royaume doté de frontières déterminées 59... " Et, " lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d'un Etat palestinien, les Juifs dupent encore une fois les goïmes imbéciles de la façon la plus patente. Ils n'ont pas du tout l'intention d'édifier en Palestine un Etat juif pour aller s'y fixer; ils ont simplement en vue d'établir l'organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d'internationalisme universel ; elle serait ainsi dotée de droits de souveraineté et soustraite à l'intervention des autres Etats" 60... "
Bien sûr! Lorsqu'on s'acharne à prouver " scientifiquement ", de prétendues lois de la nature et de la biologie à l'appui, que les Juifs appartiennent à une espèce inférieure, on ne peut pas en même temps reconnaître à certains d'entre eux -ceux notamment qui se définissent comme des sionistes -des caractéristiques supérieures.
Seulement, il se trouve que ce sont précisément les sionistes qui se montrent prêts à " libérer l'Allemagne de ses Juifs ". Et comme ce but prime tous les autres, Hitler acceptera, avec le pragmatisme qu'on lui connaît, de transiger sur ses propres enseignements doctrinaux.
" Les objectifs, estimeration à la Wilhelmstrasse, que s'est donnés cette catégorie (de Juifs qui s'opposent à l'assimilation et qui sont favorables à un regroupement de leurs coreligionnaires au sein d'un foyer national),
au premier rang de laquelle se trouvent les sionistes, sont ceux qui s'écartent le moins des buts que poursuit en réalité la politique allemande à l'égard des Juifs 61. "
Les seuls Juifs avec lesquels, en fin de compte, divers organismes du Troisième Reich, et particulièrement le ministère des Affaires étrangères et celui de l'Economie, établiront de véritables relations de travail, seront bel et bien les sionistes et les Juifs palestiniens.
L'accord de Haavara
Le premier accord officiel entre le gouvernement de Hitler et les Juifs palestiniens est intervenu dès le mois de mai 1933. Bien qu'il n'eût en apparence qu'un caractère essentiellement technique il n'en était pas pour autant dénué de signification politique. Au contraire.
La journée de boycottage du 1er avril 1933 et, dans une plus grande mesure encore, les lois promulguées au cours du même mois contre les fonctionnaires, les méde- cins et les avocats incitèrent des milliers de Juifs à s'expatrier. Mais les restrictions à l'immigration existant aussi bien dans la plupart des pays européens qu'aux Etats-Unis, étaient déjà à l'époque, fort rigoureuses. Elles l'étaient certes moins pour les candidats à l'immigration pouvant justifier de capitaux importants. Mais comme, par ailleurs, un contrôle des changes réglementait strictement la sortie des devises étrangères d'Allemagne, il se trouvait que ceux-là mêmes qui à la rigueur pouvaient quitter le Reich, se voyaient contraints d'y abandonner la plus grande partie de leurs avoirs. Ainsi, dès 1933, le cercle s'était refermé. Les riches, à qui les consulats étrangers ne refusaient pas en principe de visa d'entrée, hésitaient à quitter l'Allemagne en laissant l'essentiel de leur fortune derrière eux ; aux pauvres, que rien ne retenait, on ne s'empressait guère de délivrer de visa.
La Palestine ne faisait pas exception. Les autorités britanniques qui gouvernaient ce territoire en vertu du mandat qui leur avait été confié par les Alliés et la S.d.N., avaient, en effet, institué pour les Juifs un régime d'immigration très compliqué qu'il serait trop long de présenter ici. Qu'il suffise de dire que n'étaient admis sans restriction que les immigrants reconnus comme capitalistes, c'est-à-dire ceux qui possédaient mille livres sterling au moins, somme considérable pour l'époque.
Fait singulier, en dépit du contrôle des changes en vigueur en Allemagne, les autorités ne refusaient pas aux Juifs émigrant en Palestine l'allocation de mille livres sterling en devises. C'était les inciter à émigrer et plus particulièrement les encourager à partir pour la Palestine.
Hitler n'en ignorait rien. Il reprocha un jour à l'ambassadeur britannique l'attitude du gouvernement de Sa Majesté qui n'hésitait pas à fermer les portes de la Palestine aux immigrants pauvres et non sans ironie il ajouta: " Si, depuis la guerre, le gouvernement allemand avait exigé des Juifs en provenance de l'Est qu'ils possèdent mille livres sterling, il n'y aurait pas de problème juif en Allemagne aujourd'hui 62 ".
Pour les Juifs très fortunés qui voulaient émigrer en Palestine, une allocation de mille livres n'était en rien une solution satisfaisante. I1s étaient en effet plusieurs milliers dans la communauté juive d'Allemagne -qui, rappelons-le, comptait en 1933 plus d'un demi-million d'âmes -à disposer d'un capital supérieur à mille livres. Faute de pouvoir emporter leur fortune, ils ajournaient leur départ, ce qui n'était ni de leur intérêt ni, évidemment, de celui du gouvernement allemand.
Cette situation complexe pour ne pas dire inextricable, donna à un Juif palestinien, Sam Cohen, directeur de la compagnie de colonisation Ha'notea, une idée ingénieuse qui conduira à la signature de l'accord de Haavara.
En avril 1933, Sam Cohen est reçu par le consul d'Allemagne à Jérusalem, Heinrich Wolff. II lui propose de reporter sur l'Allemagne les commandes d'équipement agricole et de matériaux de construction qu'il avait coutume de placer en Tchécoslovaquie.
Wolff ayant manifesté son étonnement, s'entend alors expliquer que les achats de la Ha'notea en Allemagne pouvaient très bien être financés par les capitaux que les Juifs candidats à l'émigration n'avaient pas le droit de transférer à l'étranger. Une fois arrivés en Palestine, les émigrants toucheraient en livres la contrevaleur des marks qu'ils auraient versés à un compte bloqué à Berlin 63. II s'agissait en somme d'une transaction de clearing. L'Allemagne n'aurait pas à débourser de devises et les émigrants n'auraient pas à perdre leur capital. Wolff comprend parfaitement que la Ha'notea trouve à l'affaire un double intérêt. D'une part la société n'aura pas à payer ses propres achats en devises étrangères, de l'autre elle engagera les Juifs aisés à s'installer en Palestine. Et du même coup il entrevoit les avantages multiples que le gouvernement du Reich pourrait retirer de l'opération: supprimer un obstacle majeur à l'émigration, remplir les carnets de commandes des industriels allemands qui ont à faire face à une crise économique grave, et surtout riposter au boycottage des produits allemands.
C'est ce dernier argument qui semble séduire le plus le consul d'Allemagne. Dans un rapport adressé à son ministère, il en souligne particulièrement l'intérêt 64.
L'affaire prend corps en moins d'un mois et une fois le principe de l'opération acquis du côté allemand, les choses se précipitent. Sam Cohen part pour Berlin et il est reçu, en présence d'un représentant du ministère des Affaires étrangères, par deux hauts fonctionnaires du ministère de l'Economie, Hans Hartenstein et Joachim von Heinz. Le 19 mai 1933, une lettre du ministère de l'Economie du Reich adressée à la Ha'notea, confirme officiellement l'accord qui vient d'intervenir 65. Aux termes de cet accord, la société palestinienne s'engage à acheter en Allemagne l'équipement qu'elle commandait jusqu'alors en Tchécoslovaquie, étant entendu que ces fournitures seront réservées à ses besoins propres et par conséquent ne pourront faire l'objet d'aucune vente. Le montant de la transaction est fixé à un million de reichsmarks.
Visiblement, les responsables pour l'Allemagne de l'Organisation sioniste mondiale, qui ne sont nullement opposés au principe d'un tel accord, n'éprouvent aucun enthousiasme à le voir ainsi conclu avec une société, somme toute privée et de rayonnement limité. Ils redoutent que la Ha'notea ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour assurer dans ce cas précis le bon déroulement d'une opération dont l'importance politique dépasse l'intérêt purement commercial.
Werner Senator, de la Fédération sioniste d'Allemagne, et Georg Landauer, de l'Agence juive, entament alors des négociations avec les ministères des Affaires étrangères et de l'Economie, négociations qui portent sur l'accord conclu avec la Ha'notea 66. A Jérusalem, par ailleurs, Haدm Arlosoroff, qui est le responsable des relations extérieures de l'Agence juive, demande à Sam Cohen de placer l'ensemble de l'affaire sous les auspices de l'Organisation 67.
Sur ces entrefaites, Sam Cohen fait un autre séjour en Allemagne où il s'était indiscutablement acquis des sympathies, et il parvient à améliorer dans une mesure significative les dispositions de son premier accord avec le gouvernement du Reich.
Le remplacement survenu le 29 juin 1933 d'Alfred Hugenberg par Karl Schmitt à la tête du ministère de l'Economie ne modifie aucunement la politique libérale adoptée à l'égard des émigrants désireux de se rendre en Palestine. Il est vrai qu'entre-temps le consul général Wolff s'était de nouveau employé à convaincre les autorités de Berlin que tout encouragement donné aux exportations allemandes en Palestine contribuerait à élargir la brèche, déjà ouverte, dans le boycottage de l'Allemagne 68.
Tant et si bien que le nouvel accord conclu avec Cohen porte sur trois millions de marks. De plus, la Ha'notea n'est plus tenue d'acheter du matériel uniquement pour ses propres projets de colonisation. Dorénavant, elle pourra jouer le rôle d'importateur pour desservir le marché palestinien. Sam Cohen obtient même le droit pour les Juifs qui n'ont pas l'intention de s'installer dans l'immédiat en Palestine mais qui, néanmoins, manifestent leur volonté de " contribuer à construire la Palestine et de s'y préparer un foyer " de déposer leurs capitaux au compte bloqué de la Ha'notea. Cette formule, on ne peut plus sioniste, est contenue dans la lettre datée du 18 juillet 1933 que le ministère de l'Economie du Reich adresse à Sam Cohen 69.
Des termes de cette lettre il ressort clairement que les autorités allemandes voudraient voir Sam Cohen établir de bons rapports avec l'Organisation sioniste. Le ministère de l'Economie ne manque pas, en effet, de souligner qu'il a noté avec plaisir la prochaine installation des services de la Ha'notea au siège berlinois de l'Organisation. L'Organisation sioniste, qui avait été fondée en 1897, au cours du premier congrès sioniste de Bâle, jouissait dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique d'un statut officiel et entretenait des missions dans toutes les capitales importantes et aussi, bien entendu, à Berlin.
Les délégués en Allemagne de cette Organisation continuent cependant à se méfier des initiatives de Sam Cohen. Ils poursuivent donc leurs efforts pour convaincre les autorités de Berlin de placer l'accord sous le contrôle d'un organisme sioniste officiel. Sur l'insistance de Georg Landauer, Hans Hartenstein, du ministère de l'Economie 70, décide d'ajourner la mise en application du récent accord passé avec Sam Cohen et demande un complément d'information au consul général à Jéru- salem 71. Les Allemands, qui sont de toute évidence désireux d'aboutir rapidement, prennent, pour en finir, l'initiative de réunir une conférence avec la participation de tous les intéressés juifs. La conférence s'ouvre, le 7 août, dans ,les locaux du ministère de l'Economie. Sont présents du côté juif: Cohen et Machnes qui représentent la Ha'notea, des délégués de la Fédération sioniste d'Allemagne et deux personnalités venues spécialement de Palestine à cet effet, Hoofien, directeur de la Anglo-Palestine Bank dont les intérêts sont intimement liés à ceux de l'Organisation sioniste, et Ruppin, sociologue et grand spécialiste des questions de colonisation juive en Palestine 72.
Les stipulations de l'accord auquel aboutit la conférence sont les suivantes: Sam Cohen consent à considérer comme nuls tous les accords antérieurs au 7 août.
Une société fiduciaire sera créée sous la direction de Hoofien et sous l'égide de l'Anglo-Palestine Bank. Elle aura pour fonction de gérer les intérêts juifs et de négocier avec les exportateurs et les industriels allemands. Le montant des transactions reste fixé à trois millions de reichsmarks, avec possibilité de renouvellement. Deux procédures sont prévues, l'une pour les candidats à l'émigration immédiate et l'autre pour les candidats à l'émigration différée. Un échange de lettres officiel rend les décisions ainsi adoptées exécutoires 73.
L'accord et l'ensemble des opérations seront connus sous le nom de Haavara -mot hébreu qui signifie transfert -et qui sera aussi la raison sociale de la société fiduciaire (Haavara Trust and Transfer Office) dont le siège est fixé en Palestine. La société, qui sera spécialement constituée pour la représenter à Berlin, s'appellera Paltreu (Palistina-Treuhandstelle zur Beratung deutscher Juden). " Le premier accord Hoofien sur la Haavara, écrira quelques mois plus tard un haut fonc- tionnaire de la Wilhelmstrasse, a eu des répercussions politiques qui ont dépassé en importance ses incidences économiques 74. "
Quelles ont été ces répercussions politiques ?
Le 21 août 1933 s'ouvre à Prague le XVIIIe congrès sioniste, le premier à se réunir depuis l'arrivée de Hitler au pouvoir. La situation des Juifs en Allemagne est, évidemment, le thème central des préoccupations et des débats. Hoofien et Ruppin sont venus directement à Prague de Berlin. Un grand nombre de délégués reprochent à Hoofien et à Cohen, les deux principaux négociateurs, d'avoir fait cause commune avec le diable et d'avoir sapé, par l'accord de Haavara, la lutte des Juifs contre la politique raciste du Reich. Des discussions passionnées ont lieu. Mais une motion préconisant la participation effective de l'Organisation 'aux efforts de boycottage de l'Allemagne n'est pas adoptée. A la Wilhelmstrasse, on relève avec satisfaction que l'accord de Haavara " a renforcé la position de la majorité modérée des délégués 75 ".
Malgré des difficultés initiales, dues surtout à certaines réticences de Hoofien 76, les deux sociétés, dont la constitution avait été prévue par l'accord, sont créées. Le rôle de Sam Cohen devient de plus en plus insignifiant car, malgré le crédit dont il jouit à Berlin et auprès du consul général Wolff, les dirigeants sionistes le mettent à l'écart 77. De leur côté, les autorités allemandes montrent une préférence marquée pour des conversations directes avec les représentants qualifiés de l'Organisation sioniste et de l'Anglo-Palestine Bank 78. L'accord portant sur trois millions de reichsmarks se révèle rapidement insuffisant. Il est donc renouvelé le 13 février 1934 79. La coopération, dans le cadre de la Haavara, entre l'Organisation sioniste et le gouvernement de Berlin devient affaire de routine. Malgré une opposition grandissante des milieux nationaux-socialistes à l'application d'un accord qui favorisait incontestablement l'Oeuvre sioniste en Palestine et en dépit de certaines complications dues au renforcement des restrictions en matière de contrôle des changes, l'accord de Haavara sera périodiquement reconduit et seul le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale y mettra un terme.
70. Lettre de Hartenstein à Schmidt-Ra:lke, n" Dey. I 3128.33., 22.7.33., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Deyisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn.
54. Lettre de Bülow-Schwante n° 83-20 22/12, 27.12.34., lnland Il A/B, Boykott der deutschen Wirtschaft im Aus1and, Bd. 3, A.A. Bonn ; lettre de Bülow-Schwante à la Gestapa n° 83-63 29/1.35, 4.2.35., ibid.
55. Lettre de Bü1ow-Schwante n° 83-20 22/11, 27.11.34., ibid
56. Post-scriptum à la lettre de Bülow-Schwante à la Gestapa n° 83-63 29/1.35, 4.2.35., ibid.
57. Lettre de Kurt Blumenfeld (Organisation sioniste mon- dia1e) à Bülow-Schwante, 11.6.34., enregistrée à A.A. sous n° 83-21 11/6, 13.7.34., Inland Il A/B, Das Judentum in DeutscWand, Bd. 1, A.A. Bonn; lettre de la Fédération sioniste d' Allemagne à Pilger, enregistrée à A.A. sous n° 83-21 27/7, 10.8.34., ibid. ; lettre de Bülow-Schwante au Landesfinanzamt-Devisenstelle n° zu 83-21 27/7, 14.8.34., ibid. ; lettre de Hering (ministère de l'Intérieur) à la Fédération sioniste d'Allemagne n° I A 416/5012, 1.2.35., Referat Deutschland, Judenkongresse im Aus1and, Bd. 1, A.A. Bonn; note de Dieckhoff n° zu 83-29 14/8, 14.8.35., ibid. ; lettre de Blumenfeld à Dieckhoff, 28.8.35., enregistrée à A.A. sous n° 83-29 28/8, 5.9.35., ibid. ; lettre de Blumenfeld à Dieck- hoff, 4.9.35., enregistrée à A.A. sous n° 83-29 4/9, 17.9.35., ibid.
58. Lettre circulaire de Hitler aux Ortsgruppen et Sektions- führer du NSDAP n" 5, 17.9.21., citée par Werner Maser, op. cil., pp. 285-286.
59. Adolf Hitler, Mein Kampf, op. cil., p. 303.
60. Ibid., pp. 324-325.
61. Voir supra p. 77, référence 38.
62. Lettre de Rumbold à Simon n° 488, 11.5.33., DBRFP, Second Series, vol. V, p. 233.
89
63. Lettre de Wolff à A.A. n" Expf. 1/33, 25.4.33., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn.
64. Lettre de Wolff à A.A. n" Polit. 40/33, 17.5.33., ibid.
65. Lettre n° Dev. I 20111/33, 19.5.33., ibid.
66. Note de Prüfer, n° zu W 3474, 24.5.33. ; lettre de Georg Landauer à Hartenstein et à Schmidt-Rrelke (ministère des Affaires étrangères), 14.7.33., ibid.
67. Ludwig Pinner, Vermogenstransfer nach Paliistina, [n Zwei Welten, Tel-Aviv, Bitaon, 1962, p. 138.
91
68. Lettre de Wolff n° Expf. 3/33, 15.6.33., Wirtschaft, Deutsch-
paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn. . 69. Lettre n° Dev. I 30293, ibid. -DGFP C-I, pp. 661-662.
71. Tél. de Ulrich à Wolff n" 27, 24.7.33., ibid. -DGFP C-I, p. 733, n. 2.
72. Lettre de Scheuerl (ministère de l'Economie) à A.A., n" DC;Y. I, 36005/33, 10.8.33., DGFP C-I, pp. 732-735.
93
73. Lettre de Scheuerl à Hoofien, 10.8.33., ibid. ; lettre de Hoofien, 22.8.33., ibid., p. 736, n. 8.
74. Lettre de Baer au ministère de l'Economie n° W 1098, 17.2.34., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 3, A.A. Bonn.
75. lbid.
76. Tél. de Prüfer à Wolff n° 30, 23.10.33., ibid. Bd. 2 ; lettre de Wolff à Berlin n° Expf. 38/33, 7.11.33., ibid.
77. Compte rendu sur une conversation du 29.3.34. avec le directeur de la Paltreu, Ernst Marcus, n° 2492, 3.4.34., ibid., Bd. 3.
78. Tél. de Rit ter à Wolff n° 11, 27.3.34., ibid.
79. Lettre de Scheuerl à la Paltreu n° I 5278, 13.2.34., ibid.
EXTRAITS:
dès 1934, la Wilhelmstrasse impose à l'administration du Reich une rupture totale avec toutes les organisations juives de l'étranger, rupture que doivent aussi respecter les Juifs allemands. En revanche, les relations avec l'Organisation sioniste sont maintenues dans leur intégralité et en dépit de l'hostilité manifestée à cet égard par le Reterat Deutschland 56 - département chargé des affaires juives à la Wilhelmstrasse - les dirigeants du sionisme allemand sont autorisés à conserver des relations avec leurs collègues dans le monde 57.
L'ACCORD DE Haavara AVEC LES SIONISTES
Dès leurs premiers pas dans la politique, les responsables nationaux-socialistes ont eu une attitude extrêmement ambiguë à l'égard du sionisme.
Poussés par la haine des Juifs que leur inspirait un antisémitisme primaire, ils voyaient dans la Palestine une chose juive à laquelle il était malséant pour un Allemand authentique de s'intéresser de trop près. Voulant débarrasser leur pays des Juifs, c'est tout naturellement à la Palestine qu'ils pensent. " L'Allemagne aux Allemands, les Juifs en Palestine! " -a toujours été le cri de guerre des antisémites. " Nous n'avons pas à parler avec les Juifs, écrit Hitler en septembre 1921, rien à discuter avec eux, car en tant qu'étrangers ils n'ont absolument aucun droit de se mêler de nos affaires pas plus qu'un Allemand n'a le droit de s'occuper de politique dans l'Etat juif de Palestine 58. "
Mais trois ans ne s'écoulent qu'il écrit dans Mein Kampf que " ...le Juif n'a jamais possédé de royaume doté de frontières déterminées 59... " Et, " lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d'un Etat palestinien, les Juifs dupent encore une fois les goïmes imbéciles de la façon la plus patente. Ils n'ont pas du tout l'intention d'édifier en Palestine un Etat juif pour aller s'y fixer; ils ont simplement en vue d'établir l'organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d'internationalisme universel ; elle serait ainsi dotée de droits de souveraineté et soustraite à l'intervention des autres Etats" 60... "
Bien sûr! Lorsqu'on s'acharne à prouver " scientifiquement ", de prétendues lois de la nature et de la biologie à l'appui, que les Juifs appartiennent à une espèce inférieure, on ne peut pas en même temps reconnaître à certains d'entre eux -ceux notamment qui se définissent comme des sionistes -des caractéristiques supérieures.
Seulement, il se trouve que ce sont précisément les sionistes qui se montrent prêts à " libérer l'Allemagne de ses Juifs ". Et comme ce but prime tous les autres, Hitler acceptera, avec le pragmatisme qu'on lui connaît, de transiger sur ses propres enseignements doctrinaux.
" Les objectifs, estimeration à la Wilhelmstrasse, que s'est donnés cette catégorie (de Juifs qui s'opposent à l'assimilation et qui sont favorables à un regroupement de leurs coreligionnaires au sein d'un foyer national),
au premier rang de laquelle se trouvent les sionistes, sont ceux qui s'écartent le moins des buts que poursuit en réalité la politique allemande à l'égard des Juifs 61. "
Les seuls Juifs avec lesquels, en fin de compte, divers organismes du Troisième Reich, et particulièrement le ministère des Affaires étrangères et celui de l'Economie, établiront de véritables relations de travail, seront bel et bien les sionistes et les Juifs palestiniens.
L'accord de Haavara
Le premier accord officiel entre le gouvernement de Hitler et les Juifs palestiniens est intervenu dès le mois de mai 1933. Bien qu'il n'eût en apparence qu'un caractère essentiellement technique il n'en était pas pour autant dénué de signification politique. Au contraire.
La journée de boycottage du 1er avril 1933 et, dans une plus grande mesure encore, les lois promulguées au cours du même mois contre les fonctionnaires, les méde- cins et les avocats incitèrent des milliers de Juifs à s'expatrier. Mais les restrictions à l'immigration existant aussi bien dans la plupart des pays européens qu'aux Etats-Unis, étaient déjà à l'époque, fort rigoureuses. Elles l'étaient certes moins pour les candidats à l'immigration pouvant justifier de capitaux importants. Mais comme, par ailleurs, un contrôle des changes réglementait strictement la sortie des devises étrangères d'Allemagne, il se trouvait que ceux-là mêmes qui à la rigueur pouvaient quitter le Reich, se voyaient contraints d'y abandonner la plus grande partie de leurs avoirs. Ainsi, dès 1933, le cercle s'était refermé. Les riches, à qui les consulats étrangers ne refusaient pas en principe de visa d'entrée, hésitaient à quitter l'Allemagne en laissant l'essentiel de leur fortune derrière eux ; aux pauvres, que rien ne retenait, on ne s'empressait guère de délivrer de visa.
La Palestine ne faisait pas exception. Les autorités britanniques qui gouvernaient ce territoire en vertu du mandat qui leur avait été confié par les Alliés et la S.d.N., avaient, en effet, institué pour les Juifs un régime d'immigration très compliqué qu'il serait trop long de présenter ici. Qu'il suffise de dire que n'étaient admis sans restriction que les immigrants reconnus comme capitalistes, c'est-à-dire ceux qui possédaient mille livres sterling au moins, somme considérable pour l'époque.
Fait singulier, en dépit du contrôle des changes en vigueur en Allemagne, les autorités ne refusaient pas aux Juifs émigrant en Palestine l'allocation de mille livres sterling en devises. C'était les inciter à émigrer et plus particulièrement les encourager à partir pour la Palestine.
Hitler n'en ignorait rien. Il reprocha un jour à l'ambassadeur britannique l'attitude du gouvernement de Sa Majesté qui n'hésitait pas à fermer les portes de la Palestine aux immigrants pauvres et non sans ironie il ajouta: " Si, depuis la guerre, le gouvernement allemand avait exigé des Juifs en provenance de l'Est qu'ils possèdent mille livres sterling, il n'y aurait pas de problème juif en Allemagne aujourd'hui 62 ".
Pour les Juifs très fortunés qui voulaient émigrer en Palestine, une allocation de mille livres n'était en rien une solution satisfaisante. I1s étaient en effet plusieurs milliers dans la communauté juive d'Allemagne -qui, rappelons-le, comptait en 1933 plus d'un demi-million d'âmes -à disposer d'un capital supérieur à mille livres. Faute de pouvoir emporter leur fortune, ils ajournaient leur départ, ce qui n'était ni de leur intérêt ni, évidemment, de celui du gouvernement allemand.
Cette situation complexe pour ne pas dire inextricable, donna à un Juif palestinien, Sam Cohen, directeur de la compagnie de colonisation Ha'notea, une idée ingénieuse qui conduira à la signature de l'accord de Haavara.
En avril 1933, Sam Cohen est reçu par le consul d'Allemagne à Jérusalem, Heinrich Wolff. II lui propose de reporter sur l'Allemagne les commandes d'équipement agricole et de matériaux de construction qu'il avait coutume de placer en Tchécoslovaquie.
Wolff ayant manifesté son étonnement, s'entend alors expliquer que les achats de la Ha'notea en Allemagne pouvaient très bien être financés par les capitaux que les Juifs candidats à l'émigration n'avaient pas le droit de transférer à l'étranger. Une fois arrivés en Palestine, les émigrants toucheraient en livres la contrevaleur des marks qu'ils auraient versés à un compte bloqué à Berlin 63. II s'agissait en somme d'une transaction de clearing. L'Allemagne n'aurait pas à débourser de devises et les émigrants n'auraient pas à perdre leur capital. Wolff comprend parfaitement que la Ha'notea trouve à l'affaire un double intérêt. D'une part la société n'aura pas à payer ses propres achats en devises étrangères, de l'autre elle engagera les Juifs aisés à s'installer en Palestine. Et du même coup il entrevoit les avantages multiples que le gouvernement du Reich pourrait retirer de l'opération: supprimer un obstacle majeur à l'émigration, remplir les carnets de commandes des industriels allemands qui ont à faire face à une crise économique grave, et surtout riposter au boycottage des produits allemands.
C'est ce dernier argument qui semble séduire le plus le consul d'Allemagne. Dans un rapport adressé à son ministère, il en souligne particulièrement l'intérêt 64.
L'affaire prend corps en moins d'un mois et une fois le principe de l'opération acquis du côté allemand, les choses se précipitent. Sam Cohen part pour Berlin et il est reçu, en présence d'un représentant du ministère des Affaires étrangères, par deux hauts fonctionnaires du ministère de l'Economie, Hans Hartenstein et Joachim von Heinz. Le 19 mai 1933, une lettre du ministère de l'Economie du Reich adressée à la Ha'notea, confirme officiellement l'accord qui vient d'intervenir 65. Aux termes de cet accord, la société palestinienne s'engage à acheter en Allemagne l'équipement qu'elle commandait jusqu'alors en Tchécoslovaquie, étant entendu que ces fournitures seront réservées à ses besoins propres et par conséquent ne pourront faire l'objet d'aucune vente. Le montant de la transaction est fixé à un million de reichsmarks.
Visiblement, les responsables pour l'Allemagne de l'Organisation sioniste mondiale, qui ne sont nullement opposés au principe d'un tel accord, n'éprouvent aucun enthousiasme à le voir ainsi conclu avec une société, somme toute privée et de rayonnement limité. Ils redoutent que la Ha'notea ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour assurer dans ce cas précis le bon déroulement d'une opération dont l'importance politique dépasse l'intérêt purement commercial.
Werner Senator, de la Fédération sioniste d'Allemagne, et Georg Landauer, de l'Agence juive, entament alors des négociations avec les ministères des Affaires étrangères et de l'Economie, négociations qui portent sur l'accord conclu avec la Ha'notea 66. A Jérusalem, par ailleurs, Haدm Arlosoroff, qui est le responsable des relations extérieures de l'Agence juive, demande à Sam Cohen de placer l'ensemble de l'affaire sous les auspices de l'Organisation 67.
Sur ces entrefaites, Sam Cohen fait un autre séjour en Allemagne où il s'était indiscutablement acquis des sympathies, et il parvient à améliorer dans une mesure significative les dispositions de son premier accord avec le gouvernement du Reich.
Le remplacement survenu le 29 juin 1933 d'Alfred Hugenberg par Karl Schmitt à la tête du ministère de l'Economie ne modifie aucunement la politique libérale adoptée à l'égard des émigrants désireux de se rendre en Palestine. Il est vrai qu'entre-temps le consul général Wolff s'était de nouveau employé à convaincre les autorités de Berlin que tout encouragement donné aux exportations allemandes en Palestine contribuerait à élargir la brèche, déjà ouverte, dans le boycottage de l'Allemagne 68.
Tant et si bien que le nouvel accord conclu avec Cohen porte sur trois millions de marks. De plus, la Ha'notea n'est plus tenue d'acheter du matériel uniquement pour ses propres projets de colonisation. Dorénavant, elle pourra jouer le rôle d'importateur pour desservir le marché palestinien. Sam Cohen obtient même le droit pour les Juifs qui n'ont pas l'intention de s'installer dans l'immédiat en Palestine mais qui, néanmoins, manifestent leur volonté de " contribuer à construire la Palestine et de s'y préparer un foyer " de déposer leurs capitaux au compte bloqué de la Ha'notea. Cette formule, on ne peut plus sioniste, est contenue dans la lettre datée du 18 juillet 1933 que le ministère de l'Economie du Reich adresse à Sam Cohen 69.
Des termes de cette lettre il ressort clairement que les autorités allemandes voudraient voir Sam Cohen établir de bons rapports avec l'Organisation sioniste. Le ministère de l'Economie ne manque pas, en effet, de souligner qu'il a noté avec plaisir la prochaine installation des services de la Ha'notea au siège berlinois de l'Organisation. L'Organisation sioniste, qui avait été fondée en 1897, au cours du premier congrès sioniste de Bâle, jouissait dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique d'un statut officiel et entretenait des missions dans toutes les capitales importantes et aussi, bien entendu, à Berlin.
Les délégués en Allemagne de cette Organisation continuent cependant à se méfier des initiatives de Sam Cohen. Ils poursuivent donc leurs efforts pour convaincre les autorités de Berlin de placer l'accord sous le contrôle d'un organisme sioniste officiel. Sur l'insistance de Georg Landauer, Hans Hartenstein, du ministère de l'Economie 70, décide d'ajourner la mise en application du récent accord passé avec Sam Cohen et demande un complément d'information au consul général à Jéru- salem 71. Les Allemands, qui sont de toute évidence désireux d'aboutir rapidement, prennent, pour en finir, l'initiative de réunir une conférence avec la participation de tous les intéressés juifs. La conférence s'ouvre, le 7 août, dans ,les locaux du ministère de l'Economie. Sont présents du côté juif: Cohen et Machnes qui représentent la Ha'notea, des délégués de la Fédération sioniste d'Allemagne et deux personnalités venues spécialement de Palestine à cet effet, Hoofien, directeur de la Anglo-Palestine Bank dont les intérêts sont intimement liés à ceux de l'Organisation sioniste, et Ruppin, sociologue et grand spécialiste des questions de colonisation juive en Palestine 72.
Les stipulations de l'accord auquel aboutit la conférence sont les suivantes: Sam Cohen consent à considérer comme nuls tous les accords antérieurs au 7 août.
Une société fiduciaire sera créée sous la direction de Hoofien et sous l'égide de l'Anglo-Palestine Bank. Elle aura pour fonction de gérer les intérêts juifs et de négocier avec les exportateurs et les industriels allemands. Le montant des transactions reste fixé à trois millions de reichsmarks, avec possibilité de renouvellement. Deux procédures sont prévues, l'une pour les candidats à l'émigration immédiate et l'autre pour les candidats à l'émigration différée. Un échange de lettres officiel rend les décisions ainsi adoptées exécutoires 73.
L'accord et l'ensemble des opérations seront connus sous le nom de Haavara -mot hébreu qui signifie transfert -et qui sera aussi la raison sociale de la société fiduciaire (Haavara Trust and Transfer Office) dont le siège est fixé en Palestine. La société, qui sera spécialement constituée pour la représenter à Berlin, s'appellera Paltreu (Palistina-Treuhandstelle zur Beratung deutscher Juden). " Le premier accord Hoofien sur la Haavara, écrira quelques mois plus tard un haut fonc- tionnaire de la Wilhelmstrasse, a eu des répercussions politiques qui ont dépassé en importance ses incidences économiques 74. "
Quelles ont été ces répercussions politiques ?
Le 21 août 1933 s'ouvre à Prague le XVIIIe congrès sioniste, le premier à se réunir depuis l'arrivée de Hitler au pouvoir. La situation des Juifs en Allemagne est, évidemment, le thème central des préoccupations et des débats. Hoofien et Ruppin sont venus directement à Prague de Berlin. Un grand nombre de délégués reprochent à Hoofien et à Cohen, les deux principaux négociateurs, d'avoir fait cause commune avec le diable et d'avoir sapé, par l'accord de Haavara, la lutte des Juifs contre la politique raciste du Reich. Des discussions passionnées ont lieu. Mais une motion préconisant la participation effective de l'Organisation 'aux efforts de boycottage de l'Allemagne n'est pas adoptée. A la Wilhelmstrasse, on relève avec satisfaction que l'accord de Haavara " a renforcé la position de la majorité modérée des délégués 75 ".
Malgré des difficultés initiales, dues surtout à certaines réticences de Hoofien 76, les deux sociétés, dont la constitution avait été prévue par l'accord, sont créées. Le rôle de Sam Cohen devient de plus en plus insignifiant car, malgré le crédit dont il jouit à Berlin et auprès du consul général Wolff, les dirigeants sionistes le mettent à l'écart 77. De leur côté, les autorités allemandes montrent une préférence marquée pour des conversations directes avec les représentants qualifiés de l'Organisation sioniste et de l'Anglo-Palestine Bank 78. L'accord portant sur trois millions de reichsmarks se révèle rapidement insuffisant. Il est donc renouvelé le 13 février 1934 79. La coopération, dans le cadre de la Haavara, entre l'Organisation sioniste et le gouvernement de Berlin devient affaire de routine. Malgré une opposition grandissante des milieux nationaux-socialistes à l'application d'un accord qui favorisait incontestablement l'Oeuvre sioniste en Palestine et en dépit de certaines complications dues au renforcement des restrictions en matière de contrôle des changes, l'accord de Haavara sera périodiquement reconduit et seul le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale y mettra un terme.
70. Lettre de Hartenstein à Schmidt-Ra:lke, n" Dey. I 3128.33., 22.7.33., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Deyisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn.
54. Lettre de Bülow-Schwante n° 83-20 22/12, 27.12.34., lnland Il A/B, Boykott der deutschen Wirtschaft im Aus1and, Bd. 3, A.A. Bonn ; lettre de Bülow-Schwante à la Gestapa n° 83-63 29/1.35, 4.2.35., ibid.
55. Lettre de Bü1ow-Schwante n° 83-20 22/11, 27.11.34., ibid
56. Post-scriptum à la lettre de Bülow-Schwante à la Gestapa n° 83-63 29/1.35, 4.2.35., ibid.
57. Lettre de Kurt Blumenfeld (Organisation sioniste mon- dia1e) à Bülow-Schwante, 11.6.34., enregistrée à A.A. sous n° 83-21 11/6, 13.7.34., Inland Il A/B, Das Judentum in DeutscWand, Bd. 1, A.A. Bonn; lettre de la Fédération sioniste d' Allemagne à Pilger, enregistrée à A.A. sous n° 83-21 27/7, 10.8.34., ibid. ; lettre de Bülow-Schwante au Landesfinanzamt-Devisenstelle n° zu 83-21 27/7, 14.8.34., ibid. ; lettre de Hering (ministère de l'Intérieur) à la Fédération sioniste d'Allemagne n° I A 416/5012, 1.2.35., Referat Deutschland, Judenkongresse im Aus1and, Bd. 1, A.A. Bonn; note de Dieckhoff n° zu 83-29 14/8, 14.8.35., ibid. ; lettre de Blumenfeld à Dieckhoff, 28.8.35., enregistrée à A.A. sous n° 83-29 28/8, 5.9.35., ibid. ; lettre de Blumenfeld à Dieck- hoff, 4.9.35., enregistrée à A.A. sous n° 83-29 4/9, 17.9.35., ibid.
58. Lettre circulaire de Hitler aux Ortsgruppen et Sektions- führer du NSDAP n" 5, 17.9.21., citée par Werner Maser, op. cil., pp. 285-286.
59. Adolf Hitler, Mein Kampf, op. cil., p. 303.
60. Ibid., pp. 324-325.
61. Voir supra p. 77, référence 38.
62. Lettre de Rumbold à Simon n° 488, 11.5.33., DBRFP, Second Series, vol. V, p. 233.
89
63. Lettre de Wolff à A.A. n" Expf. 1/33, 25.4.33., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn.
64. Lettre de Wolff à A.A. n" Polit. 40/33, 17.5.33., ibid.
65. Lettre n° Dev. I 20111/33, 19.5.33., ibid.
66. Note de Prüfer, n° zu W 3474, 24.5.33. ; lettre de Georg Landauer à Hartenstein et à Schmidt-Rrelke (ministère des Affaires étrangères), 14.7.33., ibid.
67. Ludwig Pinner, Vermogenstransfer nach Paliistina, [n Zwei Welten, Tel-Aviv, Bitaon, 1962, p. 138.
91
68. Lettre de Wolff n° Expf. 3/33, 15.6.33., Wirtschaft, Deutsch-
paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 1, A.A. Bonn. . 69. Lettre n° Dev. I 30293, ibid. -DGFP C-I, pp. 661-662.
71. Tél. de Ulrich à Wolff n" 27, 24.7.33., ibid. -DGFP C-I, p. 733, n. 2.
72. Lettre de Scheuerl (ministère de l'Economie) à A.A., n" DC;Y. I, 36005/33, 10.8.33., DGFP C-I, pp. 732-735.
93
73. Lettre de Scheuerl à Hoofien, 10.8.33., ibid. ; lettre de Hoofien, 22.8.33., ibid., p. 736, n. 8.
74. Lettre de Baer au ministère de l'Economie n° W 1098, 17.2.34., Wirtschaft, Deutsch-paliistinische Devisenangelegenheiten, Bd. 3, A.A. Bonn.
75. lbid.
76. Tél. de Prüfer à Wolff n° 30, 23.10.33., ibid. Bd. 2 ; lettre de Wolff à Berlin n° Expf. 38/33, 7.11.33., ibid.
77. Compte rendu sur une conversation du 29.3.34. avec le directeur de la Paltreu, Ernst Marcus, n° 2492, 3.4.34., ibid., Bd. 3.
78. Tél. de Rit ter à Wolff n° 11, 27.3.34., ibid.
79. Lettre de Scheuerl à la Paltreu n° I 5278, 13.2.34., ibid.
Modifié en dernier par AQSA le 27 sept.09, 08:46, modifié 2 fois.
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Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 27 sept.09, 08:22Les discours qui manquent de profondeur se ratrapent sur la longueur!
"Prie Dieu,mais continue de nager vers le rivage"
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 27 sept.09, 08:48S.P.Q.R. a écrit :Les discours qui manquent de profondeur se ratrapent sur la longueur!
Ben elissar a écrit :" L'Allemagne aux Allemands, les Juifs en Palestine! " -a toujours été le cri de guerre des antisémites. " Nous n'avons pas à parler avec les Juifs, écrit Hitler en septembre 1921, rien à discuter avec eux, car en tant qu'étrangers ils n'ont absolument aucun droit de se mêler de nos affaires pas plus qu'un Allemand n'a le droit de s'occuper de politique dans l'Etat juif de Palestine
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 24 nov.09, 09:52S.P.Q.R. a écrit :Les discours qui manquent de profondeur se ratrapent sur la longueur!
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 24 nov.09, 09:54S.P.Q.R. a écrit :Les discours qui manquent de profondeur se ratrapent sur la longueur!
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 24 nov.09, 09:58A croire qu'il a vu le futur. L'État juif n'est que la résidence de refuge des crapules poursuivies par les justices de divers pays. Un pays de mafia.lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des Juifs trouverait satisfaction dans la création d'un Etat palestinien, les Juifs dupent encore une fois les goïmes imbéciles de la façon la plus patente. Ils n'ont pas du tout l'intention d'édifier en Palestine un Etat juif pour aller s'y fixer; ils ont simplement en vue d'établir l'organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d'internationalisme universel ; elle serait ainsi dotée de droits de souveraineté et soustraite à l'intervention des autres Etats
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Beethoven - Symphonie n°7 - Allegretto
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Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 25 nov.09, 08:48Je me demande maintenant si le fait que les juifs amènent autant de corruption morale n'a pas un but bénéfique. Peut-être que les juifs font tout pour accélérer la chute de ce monde pourri pour que vienne un nouveau monde.
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 01 déc.09, 13:43S.P.Q.R. a écrit :Les discours qui manquent de profondeur se ratrapent sur la longueur!
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 20 mai10, 21:05Qu'ont fait les sionistes pour empécher la Shoah = SHIOUA=CHOIX = SHOW-A
Ce texte d'Israel Shamir apporte quelques élements de réponse:
Sabbataï Beit-Tsvi, un vieux juif russe, avait travaillé toute sa vie aux archives de l’Agence juive à Tel Aviv. Une fois à la retraite, il avait “publié”, en 1977, un ‘samizdat’ (‘à compte d’auteur’), épais de quelque 500 page au format in IV°, sous le titre-fleuve et quelque peu nébuleux “La crise du sionisme post-ougandais aux jours de la catastrophe des années 1938-1945". Cet ouvrage était resté inaperçu d’un grand nombre de lecteurs et son introduction, ainsi que sa conclusion - horrifiantes - consacrées au rôle joué par le mouvement sioniste dans la tragédie des Juifs d’Europe finirent par produire l’effet d’une bombe il y a tout juste six ans, lorsqu’elles furent citées par l’historien israélien (tout ce qu’il y a de plus officiel et unaniment reconnu) Dina Porat. Depuis lors, son travail a été utilisé à maintes reprises par des historiens qui n’ont pas toujours eu la délicatesse élémentaire de s’en référer à notre retraité, qui végète depuis belle lurette retiré aux regards du monde.
“En décembre 1942, lorsque le caractère massif de l’extermination des Juifs d’Europe devint patent (écrit Beit-Tsvi), l’homme qui allait devenir le deuxième président de la République d’Israël, Chazar, formula la question purement rhétorique suivante : ‘pourquoi, nous, (mouvement sioniste), n’avons-nous pas su ? Pourquoi les nazis ont-ils pu nous prendre au dépourvu ?’ Tandis qu’un autre participant à la même réunion des dirigeants du mouvement sioniste, Moshé Aram, déclarait de son côté : ‘Nous avons été des complices involontaires du massacre’ (parlant de ceux qui savaient, mais n’avaient rien fait).”
“L’organisation sioniste a réussi le tour de force de ‘ne rien savoir’ de la catastrophe jusqu’à l’automne 1942 et si ce tour de force, elle l’a réalisé, c’est pour la simple raison qu’elle ne voulait rien savoir”, poursuit Beit-Tsvi.
http://www.israelshamir.net/French/zionists.shtml
Ce texte d'Israel Shamir apporte quelques élements de réponse:
Sabbataï Beit-Tsvi, un vieux juif russe, avait travaillé toute sa vie aux archives de l’Agence juive à Tel Aviv. Une fois à la retraite, il avait “publié”, en 1977, un ‘samizdat’ (‘à compte d’auteur’), épais de quelque 500 page au format in IV°, sous le titre-fleuve et quelque peu nébuleux “La crise du sionisme post-ougandais aux jours de la catastrophe des années 1938-1945". Cet ouvrage était resté inaperçu d’un grand nombre de lecteurs et son introduction, ainsi que sa conclusion - horrifiantes - consacrées au rôle joué par le mouvement sioniste dans la tragédie des Juifs d’Europe finirent par produire l’effet d’une bombe il y a tout juste six ans, lorsqu’elles furent citées par l’historien israélien (tout ce qu’il y a de plus officiel et unaniment reconnu) Dina Porat. Depuis lors, son travail a été utilisé à maintes reprises par des historiens qui n’ont pas toujours eu la délicatesse élémentaire de s’en référer à notre retraité, qui végète depuis belle lurette retiré aux regards du monde.
“En décembre 1942, lorsque le caractère massif de l’extermination des Juifs d’Europe devint patent (écrit Beit-Tsvi), l’homme qui allait devenir le deuxième président de la République d’Israël, Chazar, formula la question purement rhétorique suivante : ‘pourquoi, nous, (mouvement sioniste), n’avons-nous pas su ? Pourquoi les nazis ont-ils pu nous prendre au dépourvu ?’ Tandis qu’un autre participant à la même réunion des dirigeants du mouvement sioniste, Moshé Aram, déclarait de son côté : ‘Nous avons été des complices involontaires du massacre’ (parlant de ceux qui savaient, mais n’avaient rien fait).”
“L’organisation sioniste a réussi le tour de force de ‘ne rien savoir’ de la catastrophe jusqu’à l’automne 1942 et si ce tour de force, elle l’a réalisé, c’est pour la simple raison qu’elle ne voulait rien savoir”, poursuit Beit-Tsvi.
http://www.israelshamir.net/French/zionists.shtml
Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 20 mai10, 21:31Otto Adolf Eichmann est né à Solingen (Rhénanie) en 1906 et a vécu, près de trente ans, avec sa famille, à Linz en Autriche. Il avait —du côté de sa mère—des Juifs dans sa famille(H. Arendt, p. 41).kimmaya32 a écrit :
************************
roger Cukierman ex président du CRIF:
lorsque sharon est venu en france,je lui dit qu'il doit absolument mettre en place un ministère de la propagande,comme Goebbels(1).
(1)Ha'aratz,26 septembre 2001.
Source:
Antisémitisme:l'intolérable chantage Israel-Palestine une affaire française?
editions la découverte.
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Re: La collaboraSION entre Nazis et ashkeNazis
Ecrit le 17 août12, 05:17Violente agression antisémite à Créteil-Soleil.
Le Bureau National de Vigilance Conte l’Antisémitisme nous signale l’agression violente de nature antisémite commise au Centre commercial Créteil -Soleil, le 7/8/12 vers 15h, par une jeune fille décrite comme d’origine maghrébine, âgée d’environ 18 à 19 ans, qui a insulté, frappé et blessé la jeune Aurélia E. mineure de 17 ans de confession juive .
La requérante a déposé plainte au commissariat de police de Créteil .
Elle a relaté au BNVCA sa version suivante de l’altercation
.
Accompagnée de sa tante, la jeune victime a été provoquée par son antagoniste qui sans raison lui a reproché de regarder ses pieds.
" WEICH POURQUOI TU REGARDES MES PIEDS..."puis elle s’est déchaînée en menaçant de façon vulgaire "JE VAIS NIQUER TA MERE. JE VAIS T ’[ATTENTION Censuré dsl]...SUR LE CORAN TU SAIS PAS QUI JE SUIS...SALE JUIVE DE ;;;...JE VAIS TE PLANTER ", puis elle la saisit par le cou lui arrache les cheveux, lui assène un coup de poing à l’oeil, et d’autres coups dans le cou, au visage, dans la machoîre...
Selon le services des urgences de l’Hopital de Creteil qui a prescrit à la jeune Aurélia le port d’une minerve pendant 10 Jours, celle ci souffre d’un traumatisme crânien sans conséquence, et d’une entorse du rachis cervical.
Elle se plaint d’hématomes divers,et douleurs au crâne suite à l’arrachage de ses cheveux .
Des passants ont tenté d’intervenir puis les services de sécurité du magasin et la police sont arrivés sur place, de même que les services de secours..
La victime nous dit avoir reconnu celle qui l’a agressée et qui a été interpellée par les services de police dont nous saluons l’action rapide.
Il s’agit d’une jeune fille prénommée Souheila.
Le BNVCA demande à la justice la plus grande sévérité à l’encontre de l’auteur de l’agression qui a fait preuve d’une haine antijuive violente et incontrôlée.
Le BNVCA met son service juridique à la disposition de la victime et se constitue partie civile à ses côtés en déposant plainte auprès du Procureur de la République de Creteil.
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ ANTISEMITISME 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029
Le Président Sammy GHOZLAN Drancy
http://www.jforum.fr/forum/communaute/a ... tisemite-a
Le Bureau National de Vigilance Conte l’Antisémitisme nous signale l’agression violente de nature antisémite commise au Centre commercial Créteil -Soleil, le 7/8/12 vers 15h, par une jeune fille décrite comme d’origine maghrébine, âgée d’environ 18 à 19 ans, qui a insulté, frappé et blessé la jeune Aurélia E. mineure de 17 ans de confession juive .
La requérante a déposé plainte au commissariat de police de Créteil .
Elle a relaté au BNVCA sa version suivante de l’altercation
.
Accompagnée de sa tante, la jeune victime a été provoquée par son antagoniste qui sans raison lui a reproché de regarder ses pieds.
" WEICH POURQUOI TU REGARDES MES PIEDS..."puis elle s’est déchaînée en menaçant de façon vulgaire "JE VAIS NIQUER TA MERE. JE VAIS T ’[ATTENTION Censuré dsl]...SUR LE CORAN TU SAIS PAS QUI JE SUIS...SALE JUIVE DE ;;;...JE VAIS TE PLANTER ", puis elle la saisit par le cou lui arrache les cheveux, lui assène un coup de poing à l’oeil, et d’autres coups dans le cou, au visage, dans la machoîre...
Selon le services des urgences de l’Hopital de Creteil qui a prescrit à la jeune Aurélia le port d’une minerve pendant 10 Jours, celle ci souffre d’un traumatisme crânien sans conséquence, et d’une entorse du rachis cervical.
Elle se plaint d’hématomes divers,et douleurs au crâne suite à l’arrachage de ses cheveux .
Des passants ont tenté d’intervenir puis les services de sécurité du magasin et la police sont arrivés sur place, de même que les services de secours..
La victime nous dit avoir reconnu celle qui l’a agressée et qui a été interpellée par les services de police dont nous saluons l’action rapide.
Il s’agit d’une jeune fille prénommée Souheila.
Le BNVCA demande à la justice la plus grande sévérité à l’encontre de l’auteur de l’agression qui a fait preuve d’une haine antijuive violente et incontrôlée.
Le BNVCA met son service juridique à la disposition de la victime et se constitue partie civile à ses côtés en déposant plainte auprès du Procureur de la République de Creteil.
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ ANTISEMITISME 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029
Le Président Sammy GHOZLAN Drancy
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"Rien n'est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse".
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