Salut;
Comme je ne sais pas à qui s'adresse la remarque de l'incontournable Gabriel Ange qui s'égare à mon avis avec unegénéralisation infondée, je ne m'y attarderai donc pas car j'attendrais plutôt de sa part qu'il soit plus explicite et plus précis; je ne veux reprendre que le propos de Septour qui est plus intéressant qu'il n'y parait.
Tu sais qu'au fond, ce qui nous oppose, septour, c'st léternelle question de la voloné libre. Vaste débat, débattu depuis des millénaires par lesphilosophes. La vonoté est-elle libre ? Et puis surtout, est-ce que la volonté est au-dessus des lois ?
A.u fond , c'est cela que tu es en train de nous dire, à savoir que la vo;lonté est supérieur aux lois de la nature.
Personnellement, je ne le crois pas.
La liberté est inscrite dans la nature, ça OK. Pas de problème pour moi et tu seras sans doute d'accord sur ce "fait d'expérience".
Mais est-ce le cas de toutes les composantes de la nature ?
Est-ce qu'un atome est libre ?
Est-ce qu'un électron est libre ?
Quand on parle de liberté ou de volonté libre (on dit aussi le libre arbitre), n'est-ce pas le fait uniquement des êtres qui s'autodéterminent et tout particluièrement des humains ?
Ensuite, est-ce que cette volonté est "cause de soi"?
Nietsche trouvait cela la "plus belle contradiction qui ait jamais été inventée, une sorte de viol et d'attentat à la logique" (cf. Par delaà le bien et le mal, Ière partie, §21).
Pour ce philosophe, le penser,c'est de l'orgueil, le plus pur qui soit. Pour lui, cela signifiait rien qe moins que se prendre pour Dieu.
Que notre volonté soir libre, certes, comme disait Descartes, la preuve est en nous (cf. Principes de la Philosophie Livre I §39) car nous en faisons l'expérience tous les jours. Mais pas plus.
Cela ne détermine pas du tout le fait d'être au-dessus des lois de la nature qui nous gouverne. Les lois de Nature sont bien audeesus de nous... et celui qui s'affranchirait de ces lois doit prendre garde à sa propre sécurité. Vole-t-on ? Nage-t-on sous l'eau ? Brûle-t-on sans dommage ?
Je puis m'arrêter de respirer un certain temps volontairement, plus que d'rautres si je m'entraine... l'apnée est devenu un sport ! Mais au delà de deux minutes, le réflexe respiratoire m'oblige à reprendre souffle.
Justepour le plaisir de la réflexion, je te soumets un petit texte du philosophe Baruch Spinoza, c'est un trexte qu'il a écrit en 1675 et qui se trouve dans son Ethique.
Ceux qui ont écrits sur les Affections et la conduite de la vie humaine semblent, pour la plupart, traiter non de choses naturelles qui suivent les lois communes de la Nature mais de choses qui sont hors de la Nature. En vérité, on dirait qu'ils conçoivent l'homme dans la Nature comme un empire dans un empire. Ils croient en effet que l'homme touble les lois de la Nature plutôt qu'il ne les suit, qu'il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne tire que lui-même sa détermination. Ils cherchent donc la cause de l'impuissance et de l'inconstance humaines, non dans la puissance commune de la Nature, mais dans je ne sais quel vice de la nature humaine et, pour cette raison, pleurent à son sujet, la raillent, la mérpisent ou leplus souvent la détestent:qui sait le plus éloquemment ou leplus subtilement censurer l'impuissance de l'Ame humaine est tenu pour divin."
Ethique, III Préface.
Plus loin, il écrira encore que "la volonté ne peut être appelée cause libre, mais seulement cause nécessaire."
Salut