bobesite a écrit :ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Désolé, un vieux reflexe politicien de ma part ; les réformes se font toujours à la fois contre ceux qui s'opposent, mais aussi contre ceux qui refusent de se positionner (évidemment, puisque lorsqu'on a pas d'avis, pourquoi changer les choses?)
bobesite a écrit :Je me demande si cela entrainera ou non des difficultés supplémentaires pour les enfants adoptés a se structurer convenablement dans un milieu familial ou les repères identitaires ne sont pas "clairs." Le debat a t il eu lieu en France ?
Que cela puisse entraîner des problèmes n'est pas non plus pour moi ici le véritable problème en soi. Il n'y a justement pas eu véritablement de débat sur la question (pour le moins pas à ma connaissance), c'est pourquoi d'ailleurs je me demande pourquoi, en l'absence d'information pertinente, cette question est systématiquement soulevée? Avant même d'avoir vu ce qu'il en est réellement, l'éducation de la part de parents homosexuels est, déjà à priori, mise sur la brèche...
Je comprends qu'on se pose des questions, mais pourquoi celle-ci systématiquement, et pas une autre, tandis qu'aucune présomption ne laisse penser qu'un problème pourrait se poser à ce niveau?
bobesite a écrit :On entend dire qu'il y a eu de enquetes aux states, mais pas de sources très précises quant aux commanditaires des sondages. Donc je reste curieux de savoir ce que deviennent les enfants adoptés par des couples d'homos quand ils atteignent 25 ou 30 ans.
Si vous avez des pistes merci de me les faire connaitre.
Je vous l'ai dis, je ne suis pas spécialiste, mais je crois savoir qu'à partir du moment où l'enfant est bien intégré, cette question devient subsidiaire ; ce ne sont pas que les parents qui font l'éducation de l'enfant, c'est tout le contexte dans lequel il grandit, ce sont aussi les professeurs, les amis, les influences etc... et l'identification au "père" psychologique, ou l'amour porté à la "mère" psychologique, se fera au besoin sans père ou mère biologique.
La psyché cherche systématiquement ce qui fait sa stabilité, ce qui n'exclut certes pas la souffrance, mais les troubles pathologiques émergent toujours, d'une façon ou d'une autre, dans ce qui fait la confrontation à l'autre. De plus, dans un contexte psychologique, c'est moins la situation qui compte (les parents homosexuels) que la façon dont elle est perçue.