Guerre IVOIRIENNE
- Gabriel Ange
Guerre IVOIRIENNE
Ecrit le 07 nov.04, 06:35Surtout ne pas comparer la France Onusienne catholique FORCE DE PAIX avec Bush Le Protestant contre l'Irak Musulmane .
En fait toutes les guerres ne sont qu'économique et en Fait : qui soutient les assassins contre la FRANCE Encore Bush et ses sectes protestantes et musulmanes et leurs gangs des multinationales VORACES pr^t à tous les crimes contre l'humanité .
En fait toutes les guerres ne sont qu'économique et en Fait : qui soutient les assassins contre la FRANCE Encore Bush et ses sectes protestantes et musulmanes et leurs gangs des multinationales VORACES pr^t à tous les crimes contre l'humanité .
- pascal
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Ecrit le 10 nov.04, 22:22
La France accusée à l'ONU, la Chine et la Russie s'opposent à Paris - par Europolitica le 10/11/2004 @ 03:53
L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire à l'Onu a accusé mardi la France d'avoir confirmé ses réelles intentions vis à vis de son pays en détruisant une partie de sa flotte aérienne, qui fragilise l'armée régulière ivoirienne face aux rebelles islamistes. Il a ajouté que Paris semblait soutenir les dits rebelles, qui contrôlent la moitié nord du pays, face au gouvernement élu de Laurent Gbagbo. La Chine, par la voix de Djangone-Bi, a par ailleurs qualifié le projet de résolution visant à des sanctions contre la Côte d'Ivoire, de "totalement inacceptable". Djangone-Bi a également déclaré que le raid aérien français avait fait penser à son gouvernement que la France désirait renverser Gbagbo, mettant au défi Paris de tenir engagement des propos tenus lundi par le président français Jacques Chirac, selon qui la France n'est pas venue en Côte d'Ivoire pour renverser un président démocratiquement élu. La Russie s'oppose également à la résolution française... c'était bien la peine de faire autant de courbettes à Moscou et Pékin, doit se dire Chirac !
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Interressant...
Amicalement
Pascal
L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire à l'Onu a accusé mardi la France d'avoir confirmé ses réelles intentions vis à vis de son pays en détruisant une partie de sa flotte aérienne, qui fragilise l'armée régulière ivoirienne face aux rebelles islamistes. Il a ajouté que Paris semblait soutenir les dits rebelles, qui contrôlent la moitié nord du pays, face au gouvernement élu de Laurent Gbagbo. La Chine, par la voix de Djangone-Bi, a par ailleurs qualifié le projet de résolution visant à des sanctions contre la Côte d'Ivoire, de "totalement inacceptable". Djangone-Bi a également déclaré que le raid aérien français avait fait penser à son gouvernement que la France désirait renverser Gbagbo, mettant au défi Paris de tenir engagement des propos tenus lundi par le président français Jacques Chirac, selon qui la France n'est pas venue en Côte d'Ivoire pour renverser un président démocratiquement élu. La Russie s'oppose également à la résolution française... c'était bien la peine de faire autant de courbettes à Moscou et Pékin, doit se dire Chirac !
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Ecrit le 10 nov.04, 23:52
IL est vrai que ces evenements coincudent etrangement avec le nouveau mandat de Bush...qui se fera un plaisir de punir la France.
Au moins Chirac a agit sous mandat de l'onu a la difference de l'ogre americain lequel quand il a besoin des ressources des autres, les prend par la force pour nourrir son peuple de gros que ses dirigeants veulent continuer a faire baigner dans leur graisse et cela quel qu'en soit le prix pour les populations agressees !
Et puis les chinois ou les russes qui feraient la morale aux francais, laissez moi rire, que ces derniers cites fassent deja leur mea-culpa dans le genocide des populations tibetaine et tchetchene, voir soudanaise quand on connait le soutient inconditionnel du regime de Pekin au gouvernement de Khartoum afin de l'aider a exterminer son peuple !
Au moins Chirac a agit sous mandat de l'onu a la difference de l'ogre americain lequel quand il a besoin des ressources des autres, les prend par la force pour nourrir son peuple de gros que ses dirigeants veulent continuer a faire baigner dans leur graisse et cela quel qu'en soit le prix pour les populations agressees !
Et puis les chinois ou les russes qui feraient la morale aux francais, laissez moi rire, que ces derniers cites fassent deja leur mea-culpa dans le genocide des populations tibetaine et tchetchene, voir soudanaise quand on connait le soutient inconditionnel du regime de Pekin au gouvernement de Khartoum afin de l'aider a exterminer son peuple !
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Ecrit le 15 nov.04, 04:37
Le ton monte entre Chirac et Gbagbo, vote à l'ONU sur la Côte d'Ivoire
[ lundi 15 novembre 2004, 12h24 - AFP ]
Le ton est à nouveau monté entre les présidents français Jacques Chirac et ivoirien Laurent Gbagbo à quelques heures d'un vote lundi au Conseil de sécurité de l'ONU qui pourrait décider d'imposer des sanctions aux belligérants ivoiriens.
Dans une interview publiée lundi par le quotidien français Libération, M. Gbagbo a qualifié d'"insulte" les propos tenus la veille par le président Chirac affirmant que la France continuerait à "assumer ses responsabilités" en Côte d'Ivoire pour éviter une dérive vers "un régime de nature fasciste".
"Le président Chirac a soutenu le parti unique en Côte d'Ivoire pendant quarante ans. Qu'est ce qui est le plus proche du parti unique que le fascisme? c'est nous qui étions en prison sous le régime de parti unique soutenu par la France! C'est une insulte", s'est offusqué le chef de l'Etat ivoirien.
Evoquant les incidents de Bouaké au cours duquel neuf soldats ont été tués et trente personnes blessées par l'aviation ivoirienne, le président Gbagbo a accusé la France d'avoir "objectivement (...) pris le parti pour les rebelles".
La destruction de l'aviation ivoirienne après cette attaque "m'a laissé pantois, a ajouté M. Gbagbo "se demandant encore ce qui a poussé Chirac à être si brutal et rapide".
Il a par ailleurs comparé la présence des forces françaises dans son pays à l'invasion (des troupes soviétiques) en Tchécoslovaquie: "les soldats français sont déjà moins présents dans les rues. Leur déploiement massif était intolérable: Cela ressemblait à l'invasion de Prague en 1968 (...)".
Sur le terrain, les troubles ont cessé depuis plusieurs jours à Abidjan, mais l'exode des Occidentaux se poursuivait, à un rythme moins soutenu. Un vol de rapatriement de 270 places était encore prévu lundi.
Plus de 5.000 personnes ont été rapatriées à ce jour, en très grande majorité des Français -- sur une communauté estimée à 14.000 dont une majorité de binationaux --, selon les derniers chiffres du ministère français des Affaires étrangères.
Abidjan célébrait lundi la "journée de la paix" après un week-end de calme marqué notamment par la fête musulmane de fin du Ramadan. La radio nationale a appelé à en faire un "moment pour ramener la paix dans les coeurs" alors que le pays traverse des "épreuves difficiles".
Un nouveau concert de "résistance" dénonçant "l'occupation des forces françaises" a eu lieu dimanche soir à Cocody, le quartier chic d'Abidjan où se trouvent la résidence de M. Gbagbo et la télévision ivoirienne.
Organisé pour le deuxième soir consécutif par les "jeunes patriotes", farouches supporteurs de M. Gbagbo, il s'est achevé sans incident à l'aube, les spectateurs rentrant nombreux enveloppés dans des drapeaux ivoiriens orange-blanc-vert.
Les violentes manifestations antifrançaises qui ont suivi la destruction de l'aviation ivoirienne ont fait 62 morts ivoiriens et plus de 1.200 blessés, selon les autorités ivoiriennes.
La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie a appelé lundi le président Gbagbo à "faire cesser les appels à la chasse anti-Blancs" et dénoncé "les propos "racistes, xénophobes, et qui ont été tenus par la radio-télévision officielle ivoirienne par des responsables politiques et des proches de l'entourage du président de Côte d'Ivoire".
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir lundi à New York pour voter sur une résolution française prévoyant l'imposition conditionnelle de sanctions à la Côte d'Ivoire.
Ce vote intervient au lendemain d'un sommet de chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest réuni à Abuja à l'initiative de l'Union Africaine (UA). Ils ont apporté leur soutien au projet onusien, "en particulier l'embargo sur les armes".
L'UA a également appelé "toutes les parties à observer le cessez le feu et à n'entamer aucune action qui pourrait conduire à de nouveaux affrontements", alors que la désignation par M. Gbagbo d'un nouveau chef d'état-major, réputé "dur", a fait craindre une nouvelle offensive gouvernementale sur les zones rebelles.
Le représentant à Abuja du président Gbagbo, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, a violemment contesté cette prise de position de l'organisation panafricaine, parlant d'une "manipulation pure".
© 2004 AFP
[ lundi 15 novembre 2004, 12h24 - AFP ]
Le ton est à nouveau monté entre les présidents français Jacques Chirac et ivoirien Laurent Gbagbo à quelques heures d'un vote lundi au Conseil de sécurité de l'ONU qui pourrait décider d'imposer des sanctions aux belligérants ivoiriens.
Dans une interview publiée lundi par le quotidien français Libération, M. Gbagbo a qualifié d'"insulte" les propos tenus la veille par le président Chirac affirmant que la France continuerait à "assumer ses responsabilités" en Côte d'Ivoire pour éviter une dérive vers "un régime de nature fasciste".
"Le président Chirac a soutenu le parti unique en Côte d'Ivoire pendant quarante ans. Qu'est ce qui est le plus proche du parti unique que le fascisme? c'est nous qui étions en prison sous le régime de parti unique soutenu par la France! C'est une insulte", s'est offusqué le chef de l'Etat ivoirien.
Evoquant les incidents de Bouaké au cours duquel neuf soldats ont été tués et trente personnes blessées par l'aviation ivoirienne, le président Gbagbo a accusé la France d'avoir "objectivement (...) pris le parti pour les rebelles".
La destruction de l'aviation ivoirienne après cette attaque "m'a laissé pantois, a ajouté M. Gbagbo "se demandant encore ce qui a poussé Chirac à être si brutal et rapide".
Il a par ailleurs comparé la présence des forces françaises dans son pays à l'invasion (des troupes soviétiques) en Tchécoslovaquie: "les soldats français sont déjà moins présents dans les rues. Leur déploiement massif était intolérable: Cela ressemblait à l'invasion de Prague en 1968 (...)".
Sur le terrain, les troubles ont cessé depuis plusieurs jours à Abidjan, mais l'exode des Occidentaux se poursuivait, à un rythme moins soutenu. Un vol de rapatriement de 270 places était encore prévu lundi.
Plus de 5.000 personnes ont été rapatriées à ce jour, en très grande majorité des Français -- sur une communauté estimée à 14.000 dont une majorité de binationaux --, selon les derniers chiffres du ministère français des Affaires étrangères.
Abidjan célébrait lundi la "journée de la paix" après un week-end de calme marqué notamment par la fête musulmane de fin du Ramadan. La radio nationale a appelé à en faire un "moment pour ramener la paix dans les coeurs" alors que le pays traverse des "épreuves difficiles".
Un nouveau concert de "résistance" dénonçant "l'occupation des forces françaises" a eu lieu dimanche soir à Cocody, le quartier chic d'Abidjan où se trouvent la résidence de M. Gbagbo et la télévision ivoirienne.
Organisé pour le deuxième soir consécutif par les "jeunes patriotes", farouches supporteurs de M. Gbagbo, il s'est achevé sans incident à l'aube, les spectateurs rentrant nombreux enveloppés dans des drapeaux ivoiriens orange-blanc-vert.
Les violentes manifestations antifrançaises qui ont suivi la destruction de l'aviation ivoirienne ont fait 62 morts ivoiriens et plus de 1.200 blessés, selon les autorités ivoiriennes.
La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie a appelé lundi le président Gbagbo à "faire cesser les appels à la chasse anti-Blancs" et dénoncé "les propos "racistes, xénophobes, et qui ont été tenus par la radio-télévision officielle ivoirienne par des responsables politiques et des proches de l'entourage du président de Côte d'Ivoire".
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir lundi à New York pour voter sur une résolution française prévoyant l'imposition conditionnelle de sanctions à la Côte d'Ivoire.
Ce vote intervient au lendemain d'un sommet de chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest réuni à Abuja à l'initiative de l'Union Africaine (UA). Ils ont apporté leur soutien au projet onusien, "en particulier l'embargo sur les armes".
L'UA a également appelé "toutes les parties à observer le cessez le feu et à n'entamer aucune action qui pourrait conduire à de nouveaux affrontements", alors que la désignation par M. Gbagbo d'un nouveau chef d'état-major, réputé "dur", a fait craindre une nouvelle offensive gouvernementale sur les zones rebelles.
Le représentant à Abuja du président Gbagbo, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, a violemment contesté cette prise de position de l'organisation panafricaine, parlant d'une "manipulation pure".
© 2004 AFP
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Ecrit le 15 nov.04, 05:28
En un mois le president ivoirien a tendu deux pieges gigantesques pour ridiculiser Chirac et la France. Il a magnifiquement reussi... il sera certes sanctionne lui aussi par l'ONU, mais le president francais sort grand perdant de ce duel.
Acte I - L'affaire Julia
Cette operation "privee" selon Chirac pour liberer les otages francais (que deviennent-ils au fait ?). L'avion de Gbagbo etait soi disant un service rendu a la France. Dans ce cas, difficile de croire en France au cote "prive" de l'affaire, Chirac devait etre forcement au courant. De deux choses l'une, les otages etaient liberes et Gbagbo pouvait jouer la carte interieure en guise de service rendu a la France. Ou bien l'operation "charter pour l'Irak" etait un echec (ou plutot un fiasco) et le plus ridicule restait Chirac, sous traitant sa diplomatie a une ancienne colonie et/ou a des groupes de barbouzes non elus par les Francais. Un manque de serieux patente !
Dans les deux cas, Gbagbo avait peu a perdre, n'etant qu'un element accessoire du processus de liberation des otages et pas du tout implique en Irak. Son plus gros risque etait de ne pas obtenir l'appui veritable de Paris pour poursuivre les accords de paix de Marcoussis. Mais depuis deux ans, il faut dire que la France trainait les pieds de toute facon.
Acte II – le respect des accords de Marcoussis
L'echec de la liberation des otages a carrement glace les relations franco-ivoiriennes, deja mises a mal depuis 2002 : au point meme que la France, mandatee par l’ONU n’a pas pris soin de rappeler a Guillaume Soro, leader des forces nouvelles que l’accord prevoyait un debut de desarmement des rebelles du Nord pour le 15 octobre 2004. Evidemment, la France n’allait pas insiste sur ce point (Wait and See), vu qu’elle vend les armes au Burkina et recrute « les rebelles » pour qu’ils passent la frontiere armes. Gbagbo ne peut etre tenu responsable depuis 2002 de ce qu’il se passe dans le Nord, puisque l’ONU a divise le pays en deux, et qu’il n’a pas acces a la frontiere burkinabe. C’etait donc le job de la France, qui ne peut guere etre juge et partie.
Le 15 octobre etait donc passe depuis 3 semaines et le gouvernement ivoirien pouvait legitimement reclamer a la France un desarmement du Nord. Pour montrer son exasperation devant la lenteur du processus, Gbagbo decide de faire un show aerien qui se terminera, comme on le sait, par quelques frappes en zone du Nord et surtout la frappe volontaire de la base francaise, tuant 9 soldats francais de l’ONU. Il va de soi qu’il s’agit d’une attaque volontaire, d’une provocation pour attirer l’attention des nations unies sur les avancees du dossier. C’est risque, mais ca fait mouche immediatement, le deuxieme piege de Gbagbo est en train de se refermer sur un Chirac, vulnerable et attaque.
Acte III - Chirac n'a pas de sang froid
Ce qui est interessant, a ce moment la, est que la France laisse sa relation bilaterale totalement fausser la donne dans l’accord de paix, au lieu de respecter une neutralite entre les deux belligerants, elle prend partie et riposte par la destruction d’appareils ivoiriens au nom de l’ONU, sans meme avoir consulte le conseil de securite.
Rappelons a Mr Chirac, que les soldats de l’ONU, fussent-ils francais, sont les gardiens et les garants et de la paix : ils ne sont plus francais, ils sont casques bleus. Et leur job n’est pas de risposter meme en cas d’aggression (se souvient-on des casques bleus enchaines aux barrieres en Bosnie ?). Gbagbo est certes l’agresseur, mais la victime, c’est Chirac qui devra expliquer au conseil de securite son acte unilateral. C’est un comble venant de Chirac, le pourfendeur de l’unilateralisme americain !
De Londres a Varsovie en passant par Washington, toutes les capitales occidentales rigolent depuis Samedi de ce grand Iznogood, impetueux, donneur de lecons et neo-colonialiste. Assez peu surprenant tout de meme, de la part d’un gaulliste qui refuse de changer d’un iota la politique etrangere francaise issue des annees 50. Chirac regardera toujours la Cote d’Ivoire comme une colonie francaise.
Par contre la nouvelle, c’est son debarquement aujourdhui du dossier ivoirien, plus grand souhait de Gbagbo pour eviter une guerre civile. L’intervention du Sud Africain Mbeki, pourrait installer les premices d’une diplomatie inter-africaine, et en finir avec le colonialisme europeen et surtout Français. Dire que Chirac avait accepte ce job pour le renouveau de la politique africaine de la France… eh bien il s’est plante dans les grandes largeurs ! Dorevanant, le role de la France a l’etranger est quasi-inexistant, les soldats en afghanistan ne devraient pas tarder a rentrer, et ceux de la cote d’ivoire pourraient bien les suivre dans quelques mois, remplaces par d’autres nationalites, seule chance pour la paix.
Il s’agit d’un echec spectaculaire (un de plus) pour la France. Cela rappelle un peu la dissolution…
Acte I - L'affaire Julia
Cette operation "privee" selon Chirac pour liberer les otages francais (que deviennent-ils au fait ?). L'avion de Gbagbo etait soi disant un service rendu a la France. Dans ce cas, difficile de croire en France au cote "prive" de l'affaire, Chirac devait etre forcement au courant. De deux choses l'une, les otages etaient liberes et Gbagbo pouvait jouer la carte interieure en guise de service rendu a la France. Ou bien l'operation "charter pour l'Irak" etait un echec (ou plutot un fiasco) et le plus ridicule restait Chirac, sous traitant sa diplomatie a une ancienne colonie et/ou a des groupes de barbouzes non elus par les Francais. Un manque de serieux patente !
Dans les deux cas, Gbagbo avait peu a perdre, n'etant qu'un element accessoire du processus de liberation des otages et pas du tout implique en Irak. Son plus gros risque etait de ne pas obtenir l'appui veritable de Paris pour poursuivre les accords de paix de Marcoussis. Mais depuis deux ans, il faut dire que la France trainait les pieds de toute facon.
Acte II – le respect des accords de Marcoussis
L'echec de la liberation des otages a carrement glace les relations franco-ivoiriennes, deja mises a mal depuis 2002 : au point meme que la France, mandatee par l’ONU n’a pas pris soin de rappeler a Guillaume Soro, leader des forces nouvelles que l’accord prevoyait un debut de desarmement des rebelles du Nord pour le 15 octobre 2004. Evidemment, la France n’allait pas insiste sur ce point (Wait and See), vu qu’elle vend les armes au Burkina et recrute « les rebelles » pour qu’ils passent la frontiere armes. Gbagbo ne peut etre tenu responsable depuis 2002 de ce qu’il se passe dans le Nord, puisque l’ONU a divise le pays en deux, et qu’il n’a pas acces a la frontiere burkinabe. C’etait donc le job de la France, qui ne peut guere etre juge et partie.
Le 15 octobre etait donc passe depuis 3 semaines et le gouvernement ivoirien pouvait legitimement reclamer a la France un desarmement du Nord. Pour montrer son exasperation devant la lenteur du processus, Gbagbo decide de faire un show aerien qui se terminera, comme on le sait, par quelques frappes en zone du Nord et surtout la frappe volontaire de la base francaise, tuant 9 soldats francais de l’ONU. Il va de soi qu’il s’agit d’une attaque volontaire, d’une provocation pour attirer l’attention des nations unies sur les avancees du dossier. C’est risque, mais ca fait mouche immediatement, le deuxieme piege de Gbagbo est en train de se refermer sur un Chirac, vulnerable et attaque.
Acte III - Chirac n'a pas de sang froid
Ce qui est interessant, a ce moment la, est que la France laisse sa relation bilaterale totalement fausser la donne dans l’accord de paix, au lieu de respecter une neutralite entre les deux belligerants, elle prend partie et riposte par la destruction d’appareils ivoiriens au nom de l’ONU, sans meme avoir consulte le conseil de securite.
Rappelons a Mr Chirac, que les soldats de l’ONU, fussent-ils francais, sont les gardiens et les garants et de la paix : ils ne sont plus francais, ils sont casques bleus. Et leur job n’est pas de risposter meme en cas d’aggression (se souvient-on des casques bleus enchaines aux barrieres en Bosnie ?). Gbagbo est certes l’agresseur, mais la victime, c’est Chirac qui devra expliquer au conseil de securite son acte unilateral. C’est un comble venant de Chirac, le pourfendeur de l’unilateralisme americain !
De Londres a Varsovie en passant par Washington, toutes les capitales occidentales rigolent depuis Samedi de ce grand Iznogood, impetueux, donneur de lecons et neo-colonialiste. Assez peu surprenant tout de meme, de la part d’un gaulliste qui refuse de changer d’un iota la politique etrangere francaise issue des annees 50. Chirac regardera toujours la Cote d’Ivoire comme une colonie francaise.
Par contre la nouvelle, c’est son debarquement aujourdhui du dossier ivoirien, plus grand souhait de Gbagbo pour eviter une guerre civile. L’intervention du Sud Africain Mbeki, pourrait installer les premices d’une diplomatie inter-africaine, et en finir avec le colonialisme europeen et surtout Français. Dire que Chirac avait accepte ce job pour le renouveau de la politique africaine de la France… eh bien il s’est plante dans les grandes largeurs ! Dorevanant, le role de la France a l’etranger est quasi-inexistant, les soldats en afghanistan ne devraient pas tarder a rentrer, et ceux de la cote d’ivoire pourraient bien les suivre dans quelques mois, remplaces par d’autres nationalites, seule chance pour la paix.
Il s’agit d’un echec spectaculaire (un de plus) pour la France. Cela rappelle un peu la dissolution…
- Gabriel Ange
Ecrit le 16 nov.04, 07:00
Il est évident que dans de tels conflits sous gouverne ONUSIENNE cette organisation devrait exclure au dépART les anciens colonisateurs ( sauf comme conseillés connaissant le peuple en question) mais aussi absolument les anciens POURFENDEURS ( = les peuples qui ont un jour ou l'autre attaqués ce Pays)
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