Ne pas hésiter de demander aux églises arméniennes-FR d'écrire aux Églises américaines-FR que le peuple palestinien à Gaza est en grand danger d'être génocidé.
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~ Noël annulé à Bethléem alors que les églises pleurent plus de 20 000 Palestiniens tués à Gaza . 22.XII.2023 . Youtube / 14mn:15s >> 36mn:02s
-- https://www.democracynow.org/2023/12/22 ... itri_raheb
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie ... _Palestine
~ https://bethbc.edu/Faculty/munther-isaac/
-- https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitri_Raheb
En "deuil et honneur" des Palestiniens tués à Gaza, la ville de Bethléem en Cisjordanie occupée, lieu de naissance de Jésus-Christ, a annoncé l'annulation des festivités traditionnelles de Noël. À Bethléem, nous sommes rejoints par le président de l’Université Dar al-Kalima, le révérend Mitri Raheb. Le révérend Raheb raconte l'histoire de Jésus, un réfugié dont la mère n'avait aucun endroit où accoucher en toute sécurité, au sort des habitants de Gaza déplacés confrontés à une pénurie de soins médicaux. « L’histoire de Noël est en réalité une histoire palestinienne par excellence », nous dit-il, mais « nous n’entendons pas la communauté chrétienne faire grand-chose contre les atrocités qui se produisent aujourd’hui à Gaza ». Alors que le monde tourne le dos au génocide en cours, Rehab dit craindre que cela ne soit « la fin de la présence chrétienne à Gaza ».
AMY GOODMAN : Noël a été annulé à Bethléem. Alors que le nombre de morts dépasse les 20 000 à Gaza, nous commençons le spectacle d’aujourd’hui en Cisjordanie occupée – oui, dans la ville de Bethléem, lieu de naissance de Jésus-Christ. La période de Noël est normalement une période de fête à Bethléem, mais pas cette année, car les dirigeants de l’Église ont annulé les festivités publiques de Noël, invoquant l’attaque dévastatrice d’Israël sur Gaza.
Il s'agit du révérend Isaac Munther, le pasteur palestinien d'une église luthérienne emblématique de Bethléem. Il s'est adressé à sa congrégation au début du mois devant une crèche avec la figure de Jésus-Christ dans un keffieh, entourée de décombres.
TOUR. MUNTHER ISAAC : [traduit] Noël est un rayon de lumière et d'espoir venant du cœur de la douleur et de la souffrance. Noël est le rayonnement de la vie au cœur de la destruction et de la mort. A Gaza, Dieu est sous les décombres. Il est en salle d'opération. Si le Christ naissait aujourd’hui, il naîtrait sous les décombres. Je vous invite à voir l'image de Jésus dans chaque enfant tué et retiré des décombres, dans chaque enfant luttant pour sa vie dans des hôpitaux détruits, dans chaque enfant dans des couveuses. Les célébrations de Noël sont annulées cette année, mais Noël lui-même n’est pas et ne sera pas annulé, car notre espérance ne peut être annulée.
AMY GOODMAN : C'était le révérend Isaac Munther, le pasteur palestinien d'une église luthérienne historique à Bethléem. Il s'est exprimé devant une crèche avec la figure du Christ entouré de décombres, l'enfant Jésus.
Plus tôt cette semaine, le pape François a accusé Israël de commettre des actes de terrorisme à Gaza, après qu'un tireur isolé israélien ait abattu deux femmes – une femme âgée et sa fille adulte qui avait tenté de sauver sa mère – dans une église catholique de la ville de Gaza où elles avaient cherché refuge. . C'était l'église paroissiale de la Sainte Famille.
Politico rapporte qu'Israël a récemment attaqué une église et un couvent à Gaza, même si les membres du Congrès à Washington avaient exhorté Israël à protéger les sites religieux et leur avaient donné les coordonnées des églises.
Nous nous dirigeons maintenant vers Bethléem, où nous sommes rejoints par le révérend Mitri Raheb. Il est président de l’Université Dar al-Kalima à Bethléem, théologien chrétien palestinien et auteur de nombreux livres, dont Décoloniser la Palestine : la terre, le peuple, la Bible.
Il est difficile de vous dire « Joyeux Noël », révérend professeur Dr Mitri Raheb. Mais je vais vous demander comment vous observez Noël cette année. Parlez de Bethléem.
TOUR. MITRI RAHEB : Vous savez, c’est un Noël très triste. Je ne pense pas que de toute ma vie j’ai ressenti autant de tristesse, mais aussi autant de colère face à ce qui se passe à Gaza. Comme vous l’avez dit, la célébration – je veux dire, les festivités ont été annulées à Bethléem, donc il n’y a pas de lumières de Noël. Vous n’avez pas d’arbre de Noël à Bethléem. Il n’y a pas de touristes à cause de la guerre. Et les gens ne sont pas prêts à faire la fête, parce que notre peuple à Gaza, mais pas seulement notre peuple à Gaza, aussi notre peuple en Cisjordanie, nous ici en Cisjordanie, nous vivons l’apartheid, la colonisation par des colons juifs. Et, vous savez, le nombre de morts s’élève, comme vous l’avez dit, à 20 000 personnes à Gaza, mais même en Cisjordanie, par centaines. Et les détenus palestiniens sont au nombre de plus de 3 000 au cours de ces 75 jours en Cisjordanie.
AMY GOODMAN : Vous avez dit que l’histoire de Noël, l’histoire de la naissance de Jésus, est plus pertinente que jamais, même si vous n’organiserez pas de festivités autour de cela.
TOUR. MITRI RAHEB : C’est exact, car l’histoire de Noël est en réalité une histoire palestinienne par excellence. Il parle d'une famille de Nazareth, au nord de la Palestine, à qui un décret impérial des Romains a ordonné d'évacuer vers Bethléem, de s'y rendre et de s'enregistrer. Et c’est exactement ce que notre peuple à Gaza a vécu ces 75 jours. Il parle de Mary, la femme enceinte, en fuite, exactement comme 50 000 femmes à Gaza qui sont actuellement déplacées. Jésus est né en tant que réfugié. Il n'y avait pas de place pour qu'il naisse à l'auberge, alors il fut mis dans une mangeoire. Et c’est exactement ce que vivent également les enfants qui naissent ces jours-ci à Gaza. Vous savez, la plupart des hôpitaux sont endommagés, hors service, et il n’y a donc aucun lieu d’accouchement pour toutes ces femmes enceintes à Gaza. Et puis il y a le sanguinaire Hérode qui a ordonné de tuer les enfants de Bethléem pour rester au pouvoir. Et à Gaza, plus de 8 000 enfants ont été assassinés pour que Netanyahu reste au pouvoir.
Et vous avez ce message que les anges ont déclaré ici : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur terre », qui était en fait une critique de l'empire, car la gloire appartient au Tout-Puissant et non aux puissants. Et la paix que Jésus est venu proclamer n’est pas la paix, la Pax Romana, la paix basée sur l’asservissement et l’opération militaire, mais sur la dignité humaine, l’égalité et la justice. Et c’est effectivement ce que nous demandons. Et je dois dire que je trouve vraiment dommage qu’en cette période où chaque église entend ces mots « paix sur Terre », les États-Unis opposent leur veto même à un cessez-le-feu. C'est dommage.
AMY GOODMAN : Je voulais vous poser une question à propos de ce rapport de Politico : « Le personnel du Congrès a tenté de protéger les églises de Gaza en envoyant des sites en Israël. » C'est le titre. Maintenant, vous êtes à Bethléem, en Cisjordanie occupée, et il s’agit de Gaza. « L’armée israélienne a reçu et confirmé les coordonnées de l’église et du Pacte à Gaza, qui, selon les groupes humanitaires, ont ensuite été touchées par des roquettes et des tireurs embusqués. » Il poursuit en disant : « L’église de la Sainte Famille à Gaza a été frappée le week-end dernier. L’emplacement de l’église a été inclus sur une liste de coordonnées fournie à l’armée israélienne par les organisations humanitaires et le personnel du Capitole dans le but de protéger ceux qui s’y abritent. » Ces derniers jours, nous avons parlé, entre autres, de la maman, de la mère âgée, et de sa fille, qui se réfugiaient à l'église de la Sainte Famille. C’est à cela que le pape faisait référence lorsqu’il parlait de l’engagement d’Israël dans le terrorisme. Premièrement, le mo a été touché. La fille la porte, puis elle est frappée. C'est le pape François qui s'exprime dimanche au Vatican à l'occasion de son 87e anniversaire.
PAPE FRANÇOIS : [traduit] Et n'oublions pas nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre en Ukraine, en Palestine, en Israël et dans d'autres zones de conflit. Que l'approche de Noël renforce notre engagement à ouvrir des chemins de paix. Je continue de recevoir de Gaza des nouvelles très graves et douloureuses. Des civils non armés sont bombardés et abattus. Et cela s'est même produit à l'intérieur de l'enceinte de la Paroisse de la Sainte Famille, où il n'y a pas de terroristes, mais des familles, des enfants, des malades handicapés et des religieuses. Une mère et sa fille, Mme Nahida Khalil Anton et sa fille Samar Kamal Anton, ont été tuées et d'autres blessées par des tireurs embusqués alors qu'elles se rendaient aux toilettes. La maison des religieuses de Mère Teresa a été endommagée, leur générateur est tombé en panne. Certains disent que c’est du terrorisme. C'est la guerre. Oui, c'est la guerre. C'est du terrorisme. C'est pourquoi l'Écriture dit que Dieu arrête la guerre, brise les arcs et brise les lances. Prions le Seigneur pour la paix.
AMY GOODMAN : C’est donc le pape qui parle à l’occasion de son 87e anniversaire. Je veux continuer avec cet article de Politico. Il dit : « Une église et un couvent… ont été frappés à Gaza… répertoriés parmi les installations chrétiennes que le personnel du Congrès avait signalées aux autorités israéliennes pour les protéger – selon une série de courriels datant d’octobre. Les courriels, qui ont été obtenus par POLITICO, montrent des échanges de plus en plus frénétiques entre Catholic Relief Services – l'une des plus grandes organisations humanitaires chrétiennes à Gaza – et le personnel du Sénat dans le but d'obtenir un engagement d'Israël d'éviter de cibler un certain nombre de personnes. des bâtiments où s’abritaient son personnel et ses civils. Ils finiraient par être attaqués. Révérend Mitri Raheb, votre réponse ?
TOUR. MITRI RAHEB : Vous savez, Israël a attaqué des églises, des mosquées, des hôpitaux, des écoles, des universités. Croyez-le ou non, 11 universités ont été détruites au cours de cette guerre. Plus de 200 écoles ont été détruites. La plupart des hôpitaux, sauf neuf, sont actuellement hors service en raison des attaques israéliennes contre eux.
Mais revenons aux églises. Vous savez, ce n'est pas la première attaque, survenue samedi dernier, dont parle le pape, car la première attaque contre une institution chrétienne a eu lieu à l'hôpital Ahli, un soi-disant hôpital baptiste, qui appartient en fait à l'Église anglicane. Et puis Israël a lancé une frappe aérienne sur l’église orthodoxe grecque Saint Porphyre, où ils ont entièrement détruit la salle de réunion de cette église, où se réfugiaient 50 chrétiens. Vingt ont été tués et 14 ont été blessés. Et puis Israël a détruit un tout nouveau centre culturel et social arabe orthodoxe ultramoderne. Cela a coûté 6 millions de dollars. Il a été inauguré il y a quelques mois seulement. Et il a été réduit en ruines. Cela n’existe plus. Vous ne pouvez plus le voir. Et puis Israël a attaqué la Rosary Sister, une autre école catholique.
La semaine dernière, ils ont attaqué — et le Pape en a parlé — un centre de réadaptation pour enfants handicapés, géré par les Sœurs de Mère Teresa. Et ils ont encore attaqué la semaine dernière l'hôpital Ahli, qui est maintenant presque hors service, aux côtés du tireur embusqué qui a tué ces deux personnes, la femme plus âgée et sa fille, dans l'enceinte de la Sainte Famille. Et tu sais quoi? Lorsque d'autres paroissiens de cette paroisse ont voulu sortir pour les aider et les sauver, Israël a lancé un missile sur eux, et 10 personnes de cette paroisse ont été blessées dans cette attaque de missile. Je suis quotidiennement en contact avec ces deux paroisses pour voir comment elles vont. Et je vous le dis, il y a quelques heures à peine, j'ai reçu un autre appel à l'aide indiquant que ce complexe, le complexe de la Sainte Famille, est encerclé par des chars israéliens et que des tireurs d'élite israéliens sont tout autour sur les toits des bâtiments voisins.
Et c'est seulement deux jours avant Noël. Ce sont les cadeaux de Noël d'Israël pour la communauté chrétienne de Gaza. Et je crains que ce soit la fin de la présence chrétienne à Gaza. Et vous savez, la présence chrétienne à Gaza est vieille de 2 000 ans. Je veux dire, ce ne sont pas de nouveaux convertis. Le christianisme est arrivé à Gaza dès le premier siècle. Et tout au long des 20 derniers siècles, il y avait une œuvre chrétienne vivante là-bas, et en fait une communauté chrétienne aisée à Gaza. Et je pense que cette communauté va disparaître à cause de la guerre israélienne contre Gaza. Trois pour cent de la communauté chrétienne de Gaza ont été assassinés au cours de ces 75 jours. Trois pour cent.
AMY GOODMAN : Je voulais jouer pour vous – et nous l’avons joué plus tôt dans la semaine – l’adjointe au maire de Jérusalem, Fleur Hassan-Nahoum, apparaissant récemment dans l’émission d’information britannique LBC et affirmant qu’en fait, il n’y a pas de chrétiens à Gaza.
NICK FERRARI : Pourquoi est-ce nécessaire ? Il semblerait que des tireurs d'élite auraient commencé à tirer à l'extérieur de l'église.
FLEUR HASSAN-NAHOUM : Non, j’ai vu le reportage ce matin. L’église – il n’y a pas d’église à Gaza. Je ne sais donc pas vraiment où se trouve le rapport...
NICK FERRARI : Eh bien...
FLEUR HASSAN-NAHOUM : — parle.
NICK FERRARI : Il y a une église catholique là-dedans, n'est-ce pas ? C'est dedans -
FLEUR HASSAN-NAHOUM : Oui, malheureusement, il n'y a pas de chrétiens, car ils ont été chassés par le Hamas.
NICK FERRARI : Eh bien, il y a — respectueusement, il y a des chrétiens, parce que j'ai parlé hier à un député dont les membres de la famille dans l'église sont chrétiens.
FLEUR HASSAN-NAHOUM : Eh bien, je ne sais pas ce qui s’est passé.
NICK FERRARI : À moins que vous me disiez qu’elle a tort.
FLEUR HASSAN-NAHOUM : Je ne sais pas qui a été attaqué. Je n'ai pas vu le rapport.
AMY GOODMAN : C’est donc la maire adjointe de Jérusalem, Fleur Hassan-Nahoum, qui s’exprime dans l’émission d’information britannique LBC. Votre réponse, révérend ?
TOUR. MITRI RAHEB : Vous savez, je veux dire, nous sommes malheureusement habitués aux mensonges israéliens et aux fausses nouvelles qu’ils continuent de propager. Vous savez, comment ne peuvent-ils pas savoir qu’il existe une communauté chrétienne à Gaza ? Je veux dire, vous avez dit auparavant qu'ils avaient obtenu les coordonnées des deux églises, comme ils avaient aussi les coordonnées des hôpitaux. Et rappelez-vous, chaque année, ces chrétiens demandaient un permis pour venir à Bethléem à Noël. Ainsi, les autorités israéliennes connaissent tout le monde par leur nom, leur photo, leur âge, leur sexe. Encore une fois, mais ce sont des mensonges.
Et savez-vous pourquoi Israël peut faire tout cela ? Parce qu'ils sont impunés. En fait, personne, à cause du veto américain, ne les amène et ne les rend responsables de ce qu'ils font. Et maintenant, ils détruisent réellement tout Gaza. Et devinez qui va payer pour ça. Ils appelleront certains pays arabes, européens ou autres, à reconstruire Gaza. Une fois qu’Israël sera rendu responsable de ses atrocités, il cessera de le faire.
Et pour moi, en tant que pasteur, je dois dire, vous savez, imaginez – imaginez si une synagogue était attaquée et que 20 fidèles juifs dans une synagogue étaient tués par une frappe aérienne par n'importe quel pays. Le monde chrétien tout entier sera en émoi. Malheureusement, la communauté chrétienne ne fait pas grand-chose face aux atrocités qui se produisent aujourd’hui à Gaza.
AMY GOODMAN : Révérend Raheb, je voulais vous poser des questions sur votre dernier livre, Decolonizing Palestine, qui conteste la militarisation du texte biblique pour soutenir l'actuel État colonial d'Israël. C’est comme ça que c’est décrit. Et je me demandais si vous pouviez commenter : certains des partisans les plus fervents de l’armée israélienne sont des évangéliques américains, et certains des critiques les plus féroces sont des juifs progressistes, comme Jewish Voice for Peace. Et si vous pouviez commenter les deux ?
TOUR. MITRI RAHEB : Oui. En fait, dans ce livre, j’essaie de montrer qu’en réalité, l’État actuel d’Israël, dans son occupation de la Cisjordanie et de Gaza, est en réalité un projet colonial de peuplement. Et un projet colonial signifie que ce sont des colons, qu'ils viennent, dans ce cas-ci principalement d'Europe, pour s'installer de façon permanente dans un autre pays, non pas pour vivre avec les autochtones, mais pour remplacer les autochtones et les chasser de leur propre pays. pays. Et pour ce faire, ils doivent créer un État policier et diaboliser les autochtones en les qualifiant de sauvages, de terroristes, d’arriérés, d’animaux humains – comme vous l’entendez actuellement de la part des politiciens israéliens.
Et en fait, si vous avez entendu Netanyahu lorsqu’il a dit que les troupes israéliennes entraient dans Gaza, ce même jour d’octobre, fin octobre, il a cité la Bible et parlé d’Amalek. Et cela vient de 1 Samuel 15 : 3, où Dieu dit à Saül d’aller faire disparaître toute la communauté Amalek, de ne pas épargner les hommes, les femmes, les personnes âgées, les enfants, même les bœufs et les moutons. C’est donc un appel au génocide. Et il s’agit, encore une fois, d’un outil colonial de peuplement, qui a été utilisé en Amérique du Nord. Cela a été fait en Afrique du Sud. Cela a été fait dans de nombreux autres pays. Ainsi, ce qui est arrivé aux États-Unis il y a 400 ans aux Amérindiens arrive aujourd’hui aux Palestiniens de Gaza. C’est donc de cela que je parle.
Et cette militarisation de la Bible par les sionistes chrétiens est quelque chose qui est, pour nous, très gênant. Vous savez, pour nous, ces sionistes chrétiens sont en réalité antisémites, parce qu’ils n’aiment pas le peuple juif. Ils veulent que tous les Juifs viennent en Palestine, selon leur idéologie, que les deux tiers seront tués dans une guerre et que le dernier tiers se convertira au christianisme. Donc, fondamentalement, ils appellent à l’anéantissement du peuple juif. Mais Netanyahu n’a aucun problème à partager son lit avec eux, non pas par amour, mais pour satisfaire des désirs égoïstes, pour ainsi dire.
Et je suis tellement heureux qu’en réalité Netanyahu ne représente pas l’ensemble du peuple juif. Vous savez, le judaïsme est très vaste, comme le christianisme et l'islam. C’est une religion très large. Vous avez de l'extrême droite à l'extrême gauche. Et pour moi, des groupes comme Jewish Voices for Peace, Not in My Names et bien d'autres groupes avec lesquels je suis en contact, sont un signe d'espoir qu'en fait, ensemble, en tant que juifs, musulmans et chrétiens intéressés par l'égalité, dans la dignité humaine, dans la justice, pour que les deux peuples puissent partager la terre et que les trois religions puissent vivre côte à côte. Je pense que c’est la vision que nous réclamons.
AMY GOODMAN : Révérend Mitri Raheb, nous tenons à vous remercier d'être avec nous. Le révérend Mitri Raheb est président de l’Université Dar al-Kalima à Bethléem, théologien chrétien palestinien et auteur de nombreux livres, dont Décoloniser la Palestine : la terre, le peuple, la Bible.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies se prépare prochainement à voter une résolution édulcorée sur l'aide à Gaza, après que les États-Unis ont insisté à plusieurs reprises pour des retards, même si l'ONU met en garde plus d'un demi-million de Palestiniens, soit environ un quart de la population. , font face à une faim et à une famine catastrophiques. De retour dans 20 secondes.
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InfoHay1915
#677
. Église Saint Julien le Pauvre à Paris, des Melkites-FR (Grecs catholiques)
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~ Inscription arméno-médiévale / Սարգիս Ծառայ Այ [Աստուած] Sarkis serviteur de Dieu
