Trois lycéennes chrétiennes décapitées en Indonésie
- florence.yvonne
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Ecrit le 26 nov.05, 19:13
Alors la tu reves.JusteAli a écrit :Peut-etre que le mode de scrutin americain changera sous une pression externe celle de l'europe par exemple ou de l'onu, qui sait?
Les americains changeront leur mode de scrutin uniquement si ce changement ameliore leur situation.
Le jour ou les americains se soumettront a une pression externe n'est pas pour demain. En attendant, ce sont les autres qui se soumettent aux pressions.
A ton avis, qu'est ce qui est preferable : un systeme dictatorial, qu'il soit theocratique ou laique ou un systeme ou le peuple decide.Vu que eux aussi ils le font pour les autres peuples.
Remplacer les Talibans ou Saddam par une democratie parlementaire est une imposition d'apres toi.
Juste pour ton information, un systeme democratique ne declanche jamais une guerre. Bush a cru qu'il pouvait echapper a la regle. On va voir le prix qu'il va payer sur le plan interne comme international
- florence.yvonne
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Ecrit le 26 nov.05, 23:35
les USA un pays laïque ?????ahasverus a écrit : Alors la tu reves.
Les americains changeront leur mode de scrutin uniquement si ce changement ameliore leur situation.
Le jour ou les americains se soumettront a une pression externe n'est pas pour demain. En attendant, ce sont les autres qui se soumettent aux pressions. A ton avis, qu'est ce qui est preferable : un systeme dictatorial, qu'il soit theocratique ou laique ou un systeme ou le peuple decide.
Remplacer les Talibans ou Saddam par une democratie parlementaire est
une imposition d'apres toi.
Juste pour ton information, un systeme democratique ne declanche jamais une guerre. Bush a cru qu'il pouvait echapper a la regle. On va voir le prix qu'il va payer sur le plan interne comme international
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Ecrit le 27 nov.05, 00:10
C'est quoi un pays laique pour toi?
Un jour plus ou moins lointain les evengelistes vont perdre leur pouvoir, un jour, plus ou moins lointain, les gens en auront ras le bol.
Avec la tournure que ca prend, ca serait plutot moins que plus.
Alors les gens vont virer la majorite de mangeurs de bible du congres et de la maison blanche et ca sans rien changer a la constitition.
C'est ca un pays laique.
Maintenant essaye d'appliquer le meme raisonnement a l'Iran, l'Arabie Saoudite.
Impossible sans un profond changement a la constitution
Ca se sont des pays theocratiques.
Un jour plus ou moins lointain les evengelistes vont perdre leur pouvoir, un jour, plus ou moins lointain, les gens en auront ras le bol.
Avec la tournure que ca prend, ca serait plutot moins que plus.
Alors les gens vont virer la majorite de mangeurs de bible du congres et de la maison blanche et ca sans rien changer a la constitition.
C'est ca un pays laique.
Maintenant essaye d'appliquer le meme raisonnement a l'Iran, l'Arabie Saoudite.
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Ecrit le 27 nov.05, 04:36
un pays laïque est un pays où les membres du gouvernement laissent leur convictions religieuses au vestiaire au moment de faire leur travail.ahasverus a écrit :C'est quoi un pays laique pour toi?
Un jour plus ou moins lointain les evengelistes vont perdre leur pouvoir, un jour, plus ou moins lointain, les gens en auront ras le bol.
Avec la tournure que ca prend, ca serait plutot moins que plus.
Alors les gens vont virer la majorite de mangeurs de bible du congres et de la maison blanche et ca sans rien changer a la constitition.
C'est ca un pays laique.
Maintenant essaye d'appliquer le meme raisonnement a l'Iran, l'Arabie Saoudite.
Impossible sans un profond changement a la constitution
Ca se sont des pays theocratiques.
chaque fois que j'entends bush faire un discours il à des bondieuseries plein la bouche, de plus lorsque l'on prête serment aux tribunal américains c'est une main levée et l'autre posée sue la bible, laïque vous avez dit laïque ? comme c'est peu laïque
- pascal
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Ecrit le 27 nov.05, 11:00
*****florence_yvonne a écrit : un pays laïque est un pays où les membres du gouvernement laissent leur convictions religieuses au vestiaire au moment de faire leur travail.
chaque fois que j'entends bush faire un discours il à des bondieuseries plein la bouche, de plus lorsque l'on prête serment aux tribunal américains c'est une main levée et l'autre posée sue la bible, laïque vous avez dit laïque ? comme c'est peu laïque
Bonsoir,
Les présidents des Etats unis et pas seulement Bush pretent serment sur la bible , mais aussi en d'autres occasions.
C'est une spécificité américaine.
La roue tourne, aujourd'hui Bush l'évangéliste demain un autre viendra qui sera peu etre tout le contraire.
Aux américains de décider.
S'ils le souhaitent ils peuvent aussi modifier leur mode d'élection présidentiel qui gene beaoucoup de personnes sur ce forum, à priori !
Pourquoi pas !
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Ecrit le 27 nov.05, 11:08
Vague de froid : une troisième victime à Calais (Avec AFP)
[27 novembre 2005]
Un homme de 58 ans, sans domicile fixe, a été retrouvé mort samedi dans un garage, victime du froid. Il s'agit du troisième SDF retrouvé mort en France depuis jeudi. L'homme, un Calaisien né en 1947, est décédé d'un arrêt cardiaque. Il a été découvert par un riverain dans un garage où il avait l'habitude de s'abriter. Ce lieu avait été incendié en octobre et était ouvert aux vents. Selon la police de Calais, les pompiers ont tenté sans succès de ranimer le SDF pendant une vingtaine de minutes et le médecin légiste a constaté la mort par hypothermie. La température était d'environ six degrés samedi à Calais, mais avec beaucoup de vent. Le Pas-de-Calais fait partie des 42 départements où le niveau 2 du plan grand froid est en oeuvre. Ce niveau est déclenché lorsque la température ressentie (qui tient compte du vent) se situe entre -5 et -10 degrés la nuit et est négative le jour. Il prévoit une vigilance accrue des équipes mobiles du Samu social, des pompiers, de la police et de la gendarmerie.
La vague de froid et de neige de ces derniers jours en France a ceci de remarquable que «toutes les régions ont vu leurs flocons» depuis mercredi, y compris la Provence, guère habituée à ces frimas en novembre, a indiqué dimanche Météo-France.
Une dépression descendue des régions polaires, positionnée sur l'Allemagne et la Belgique, envoie sur la France depuis mercredi des flux de «tendance nord» chargés de pluie et de neige, explique un prévisionniste de Météo-France, Patrick Galois.
[27 novembre 2005]
Un homme de 58 ans, sans domicile fixe, a été retrouvé mort samedi dans un garage, victime du froid. Il s'agit du troisième SDF retrouvé mort en France depuis jeudi. L'homme, un Calaisien né en 1947, est décédé d'un arrêt cardiaque. Il a été découvert par un riverain dans un garage où il avait l'habitude de s'abriter. Ce lieu avait été incendié en octobre et était ouvert aux vents. Selon la police de Calais, les pompiers ont tenté sans succès de ranimer le SDF pendant une vingtaine de minutes et le médecin légiste a constaté la mort par hypothermie. La température était d'environ six degrés samedi à Calais, mais avec beaucoup de vent. Le Pas-de-Calais fait partie des 42 départements où le niveau 2 du plan grand froid est en oeuvre. Ce niveau est déclenché lorsque la température ressentie (qui tient compte du vent) se situe entre -5 et -10 degrés la nuit et est négative le jour. Il prévoit une vigilance accrue des équipes mobiles du Samu social, des pompiers, de la police et de la gendarmerie.
La vague de froid et de neige de ces derniers jours en France a ceci de remarquable que «toutes les régions ont vu leurs flocons» depuis mercredi, y compris la Provence, guère habituée à ces frimas en novembre, a indiqué dimanche Météo-France.
Une dépression descendue des régions polaires, positionnée sur l'Allemagne et la Belgique, envoie sur la France depuis mercredi des flux de «tendance nord» chargés de pluie et de neige, explique un prévisionniste de Météo-France, Patrick Galois.
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Ecrit le 27 nov.05, 20:45
Dans ce cas, meme la France n'est pas laique. Verifie les statistiques lors du vote sur la loi Weil et explique nous la motivation de ceux qui ont vote contre.florence_yvonne a écrit : un pays laïque est un pays où les membres du gouvernement laissent leur convictions religieuses au vestiaire au moment de faire leur travail.
chaque fois que j'entends bush faire un discours il à des bondieuseries plein la bouche, de plus lorsque l'on prête serment aux tribunal américains c'est une main levée et l'autre posée sue la bible, laïque vous avez dit laïque ? comme c'est peu laïque
Bush n'est pas les USA et les USA ce n'est pas Bush.
Pour la Bible, tu es une fois de plus mal renseignee.
Il n'est indique nulle part qu'on doive preter serment sur la bible.
C'est anticonstitutionel.
C'est un choix libre. Tu veux preter serment sur le livre de Rael ? Libre a toi
La plupart du temps, cela se limite a lever la main droite et dire je le jure. A croire que tu n'as a jamais vu un film Americain qui se passe au tribunal.
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C'est vrai et c'est faux....florence_yvonne a écrit :non le serment sur la bible est obligatoire aux états unis, je suis bien renseignée, merci
Dans la constitution le premier amendement dit
«le Congrès ne fera aucune loi relativement à l'établissement d'une religion ou en interdisant le libre exercice»
Par contre dans la réalité, les juges font systématiquement voter sur la bible, y compris le president des etats unis, qui ne rentrent en fonctin qu'après l'avoir fait
Les ecoliers récitent le serment d'allégeance;
«Je prête allégeance au drapeau des Etats-Unis d’Amérique et à la République qu’il représente, une Nation sous Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous».
sur les billets de banque il y a «In God we trust»
Dans les faits, les Etats unis d'Amérique sont empreint de religiosité. Certains disent que toutes les religions sont admises mais "athée" sonne comme une insulte
D'autres parle de théocratie...
En tout cas , les USA sont visiblementtrès proche de Dieu au point qu'il souffle dans l'oreille de son président : "Iran, tu envahiras!"
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Ecrit le 27 nov.05, 21:30
Flo,
Il y un numéro de la revue "Herodote" de géopolitique de l'université de Paris 8 consacré au etats unis
http://www.herodote.org/rubrique.php3?id_rubrique=11
On peut y lire cette analyse d'yves Lacoste que je trouve très pertinente
(...) Certes, les puritains, les fameux pères pèlerins qui ont débarqué du Mayflower en 1620 sur la côte du futur Massachusetts étaient imprégnés d'idées religieuses, persuadés qu'ils agissaient « pour la gloire de Dieu et l'expansion de la foi chrétienne », mais il en avait été de même un siècle auparavant pour les premiers conquistadores du Mexique, qui célébraient aussi le roi d'Espagne. En revanche, ces idées vont perdurer dans les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Au XVIIIe siècle s'y produit le « grand réveil biblique » comme quoi Dieu a choisi l'Amérique comme terre promise, terre de renaissance de l'humanité et de lumière. Le Nouveau Monde est celui du Renouveau, à l'opposé des royaumes corrompus de l'Ancien Monde. George Washington affirme que « chaque pas qui nous fait avancer dans la voie de l'indépendance nationale semble porter la marque de l'intervention providentielle ». La certitude que l'Amérique a été élue par Dieu pour une destinée particulière dans le monde imprègne des textes qui sont encore fondamentaux pour les Américains, comme la Déclaration d'indépendance, le Bill of Rights, la Constitution fédérale. Cette exaltation de la « destinée manifeste » de l'Amérique n'est pas réservée aux déclarations de personnages officiels. Ainsi au XIXe siècle, Herman Melville, l'auteur de Moby Dick, qui sera considéré bien plus tard comme l'un des plus grands romanciers américains, affirme : « Nous, Américains, sommes le peuple élu, l'Israël de notre temps, nous portons l'Arche des libertés du monde. » À l'issue de la Première Guerre mondiale, le président Wilson affirme : « L'Amérique est la seule nation idéale dans le monde [...]. L'Amérique a eu l'infini privilège de respecter sa destinée et de sauver le monde [...]. Nous sommes venus pour racheter le monde en lui donnant liberté et justice. » Ce genre d'idées perdure après la Seconde Guerre mondiale, lors de la confrontation avec l'empire athée qu'est l'Union soviétique. Le président Johnson déclare en 1965, lors des débuts de l'engagement des États-Unis au Vietnam, « l'histoire et nos propres oeuvres nous ont donné la responsabilité principale de protéger la liberté sur la terre », et Ronald Reagan affirme en 1982, après que les Soviétiques ont pris le contrôle de l'Afghanistan, que l'Amérique, « cette terre bénie a été placée à part, d'une façon particulière, qu'il y a un plan divin qui place ce grand continent entre deux océans pour être découvert par des peuples venus des quatre coins du monde avec une passion particulière pour la foi et la liberté ». En 1991, l'implosion spontanée de l'Union soviétique, l'autre superpuissance, considérée comme le symbole de l'athéisme et de la tyrannie, semblait apporter avec cette divine surprise la confirmation que l'Amérique était bien destinée à être la vraie et la seule grande puissance chargée de conduire l'ensemble de l'humanité. Le président Clinton, le 1er janvier 2000, termine son discours à la nation en confirmant sa mission universelle : « Si l'Amérique respecte ses idéaux et ses responsabilités, nous pouvons faire de ce siècle nouveau une époque de paix sans pareille, de liberté et de prospérité pour notre peuple comme pour tous les citoyens du monde. »
Ces propos solennels sur la « destinée manifeste » de l'Amérique sont tenus à une nation dont la religiosité est restée très forte, à la différence de la plupart des nations européennes.
Alors que, en Europe occidentale notamment, la religion a été peu ou prou impliquée dans les luttes politiques héritées de l'Ancien Régime - ce fut particulièrement le cas en France -, celles-ci n'ont guère de sens en Amérique, où les privilèges de la noblesse anglaise ont disparu avec la guerre d'indépendance. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'après le drame spectaculaire du 11 septembre 2001, George W. Bush, dans un climat d'extrême religiosité, ait fait appel à l'esprit de croisade contre l'« axe du Mal ». En Europe, cela a été jugé comme une bévue grandiloquente. En Amérique, c'était dans la norme des invocations tout à la fois religieuses et politiques. L'inégale prégnance des idées religieuses est sans doute la différence culturelle la plus profonde entre les Américains et les Européens. On pourrait dire qu'à cet égard les premiers sont plus proches des musulmans, et particulièrement des Arabes. Avec cette différence que ces derniers pleurent le rayonnement qu'a eu au Moyen Age l'empire qu'ils avaient conquis au nom de l'islam, alors que les Américains célèbrent la destinée de plus en plus manifeste de l'Amérique comme puissance mondiale, chargée par la Providence de gérer les affaires du monde. Il s'agit bien évidemment de ce que nous appelons une représentation, mais celle-ci a du poids, et ses conséquences géopolitiques sont considérables.
Il y un numéro de la revue "Herodote" de géopolitique de l'université de Paris 8 consacré au etats unis
http://www.herodote.org/rubrique.php3?id_rubrique=11
On peut y lire cette analyse d'yves Lacoste que je trouve très pertinente
(...) Certes, les puritains, les fameux pères pèlerins qui ont débarqué du Mayflower en 1620 sur la côte du futur Massachusetts étaient imprégnés d'idées religieuses, persuadés qu'ils agissaient « pour la gloire de Dieu et l'expansion de la foi chrétienne », mais il en avait été de même un siècle auparavant pour les premiers conquistadores du Mexique, qui célébraient aussi le roi d'Espagne. En revanche, ces idées vont perdurer dans les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Au XVIIIe siècle s'y produit le « grand réveil biblique » comme quoi Dieu a choisi l'Amérique comme terre promise, terre de renaissance de l'humanité et de lumière. Le Nouveau Monde est celui du Renouveau, à l'opposé des royaumes corrompus de l'Ancien Monde. George Washington affirme que « chaque pas qui nous fait avancer dans la voie de l'indépendance nationale semble porter la marque de l'intervention providentielle ». La certitude que l'Amérique a été élue par Dieu pour une destinée particulière dans le monde imprègne des textes qui sont encore fondamentaux pour les Américains, comme la Déclaration d'indépendance, le Bill of Rights, la Constitution fédérale. Cette exaltation de la « destinée manifeste » de l'Amérique n'est pas réservée aux déclarations de personnages officiels. Ainsi au XIXe siècle, Herman Melville, l'auteur de Moby Dick, qui sera considéré bien plus tard comme l'un des plus grands romanciers américains, affirme : « Nous, Américains, sommes le peuple élu, l'Israël de notre temps, nous portons l'Arche des libertés du monde. » À l'issue de la Première Guerre mondiale, le président Wilson affirme : « L'Amérique est la seule nation idéale dans le monde [...]. L'Amérique a eu l'infini privilège de respecter sa destinée et de sauver le monde [...]. Nous sommes venus pour racheter le monde en lui donnant liberté et justice. » Ce genre d'idées perdure après la Seconde Guerre mondiale, lors de la confrontation avec l'empire athée qu'est l'Union soviétique. Le président Johnson déclare en 1965, lors des débuts de l'engagement des États-Unis au Vietnam, « l'histoire et nos propres oeuvres nous ont donné la responsabilité principale de protéger la liberté sur la terre », et Ronald Reagan affirme en 1982, après que les Soviétiques ont pris le contrôle de l'Afghanistan, que l'Amérique, « cette terre bénie a été placée à part, d'une façon particulière, qu'il y a un plan divin qui place ce grand continent entre deux océans pour être découvert par des peuples venus des quatre coins du monde avec une passion particulière pour la foi et la liberté ». En 1991, l'implosion spontanée de l'Union soviétique, l'autre superpuissance, considérée comme le symbole de l'athéisme et de la tyrannie, semblait apporter avec cette divine surprise la confirmation que l'Amérique était bien destinée à être la vraie et la seule grande puissance chargée de conduire l'ensemble de l'humanité. Le président Clinton, le 1er janvier 2000, termine son discours à la nation en confirmant sa mission universelle : « Si l'Amérique respecte ses idéaux et ses responsabilités, nous pouvons faire de ce siècle nouveau une époque de paix sans pareille, de liberté et de prospérité pour notre peuple comme pour tous les citoyens du monde. »
Ces propos solennels sur la « destinée manifeste » de l'Amérique sont tenus à une nation dont la religiosité est restée très forte, à la différence de la plupart des nations européennes.
Alors que, en Europe occidentale notamment, la religion a été peu ou prou impliquée dans les luttes politiques héritées de l'Ancien Régime - ce fut particulièrement le cas en France -, celles-ci n'ont guère de sens en Amérique, où les privilèges de la noblesse anglaise ont disparu avec la guerre d'indépendance. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'après le drame spectaculaire du 11 septembre 2001, George W. Bush, dans un climat d'extrême religiosité, ait fait appel à l'esprit de croisade contre l'« axe du Mal ». En Europe, cela a été jugé comme une bévue grandiloquente. En Amérique, c'était dans la norme des invocations tout à la fois religieuses et politiques. L'inégale prégnance des idées religieuses est sans doute la différence culturelle la plus profonde entre les Américains et les Européens. On pourrait dire qu'à cet égard les premiers sont plus proches des musulmans, et particulièrement des Arabes. Avec cette différence que ces derniers pleurent le rayonnement qu'a eu au Moyen Age l'empire qu'ils avaient conquis au nom de l'islam, alors que les Américains célèbrent la destinée de plus en plus manifeste de l'Amérique comme puissance mondiale, chargée par la Providence de gérer les affaires du monde. Il s'agit bien évidemment de ce que nous appelons une représentation, mais celle-ci a du poids, et ses conséquences géopolitiques sont considérables.
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Ecrit le 27 nov.05, 21:37
*********proserpina a écrit : C'est vrai et c'est faux....
Dans la constitution le premier amendement dit
«le Congrès ne fera aucune loi relativement à l'établissement d'une religion ou en interdisant le libre exercice»
Par contre dans la réalité, les juges font systématiquement voter sur la bible, y compris le president des etats unis, qui ne rentrent en fonctin qu'après l'avoir fait
Les ecoliers récitent le serment d'allégeance;
«Je prête allégeance au drapeau des Etats-Unis d’Amérique et à la République qu’il représente, une Nation sous Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous».
sur les billets de banque il y a «In God we trust»
Dans les faits, les Etats unis d'Amérique sont empreint de religiosité. Certains disent que toutes les religions sont admises mais "athée" sonne comme une insulte
D'autres parle de théocratie...
En tout cas , les USA sont visiblementtrès proche de Dieu au point qu'il souffle dans l'oreille de son président : "Iran, tu envahiras!"
Bonjour,
Mais non les amércains ne vous ferons pas le plaisir d'envahir l'Iran .
Tout simplement parcequ'ils ne peuvent plus pour 3 raisons:
1/ Ils sont déjà en Irak
2/ L'Iran n'est pas l'Irak
3/ Ils sont trop impopulaires dans les pays arabes et en Europe pour ce lançer TOUT SEUL dans cette aventure à grand risque.
La seule raison aujourd'hui qui peux entrainer une intervention US unilatérale sans doute (car je doute fortement que l'Europe bouge le petit doigt en dehors des indignations habituelles et formalisées), à mon sens, est une attaque Iranienne contre Israel... et les Palestiniens
Aujourd'hui vous semblez croire le problème du nucléaire Iranien est uniquement un problème US.
Et bien vous vous trompez, nous sommes aussi concernés, et oui !
Un Iran nucléaire c'est un risque mutiplicateur de déssimination de ces armes qui pourraient servir contre nous.
Les Européens l'ont bien compris, mais ils semblent impuissant.
Comme pour l'Irak ils semblent partis pour des négociations sans fin ou du moin jusqu'au jour ou l'Iran annoncera etre une puissance nucléaire.
Ce dossier est très difficle à gerer, je l'admets pour les Européens.
Meme s'il y avait sanction, l'Iran justifirait celà pour poursuivre ses activités et de toute façon des sanctions sans controle efficace aux fontières qui sont immenses, ne serviraient pas vraiment à grand chose.
Conclusion: L'Iran deviendra rapidement une puissance nucléaire.
Il faudra gérer l'aprés, et là c'est pas gagné !
************
Le Monde - Jeudi 24 novembre 2005 - Laurent Zecchini
Nucléaire iranien : la stratégie européenne dans l'impasse
La situation "est très, très compliquée", avoue un négociateur européen. "Nous ne sommes pas certains que notre action diplomatique soit vouée à l'échec ; il reste des raisons d'espérer", avance un autre. Ces euphémismes dissimulent une piteuse réalité : les pays de la "troïka" européenne (Allemagne, France et Grande-Bretagne), qui négocient depuis octobre 2003 avec l'Iran pour trouver un compromis sur le dossier du nucléaire militaire - en clair, garantir que Téhéran ne passera pas de son usage civil au militaire -, craignent d'être dans une impasse.
"Ils font du pilotage à vue et n'ont plus de stratégie", résume Bruno Tertrais, spécialiste des questions nucléaires à la Fondation pour la recherche stratégique. Reste à gagner du temps, à retarder le plus longtemps possible le moment où il faudrait se résoudre à utiliser une "bombe diplomatique" aux conséquences imprévisibles : la saisine du Conseil de sécurité des Nations unies, pourtant envisagée depuis septembre par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), au vu des "manquements" des Iraniens à leurs engagements.
Telle est aujourd'hui la ligne directrice de l'Union européenne, avec de fait le soutien des Etats-Unis, et dans une grande clarté vis-à-vis de Moscou. Motif : "Conserver le fil du dialogue avec les Iraniens. S'il se rompt, nous entrons dans l'inconnu", explique à Paris un des hauts responsables du dossier. Bref, à défaut de réel dialogue, l'Europe se résout à sauver les apparences. Car, au mépris des résolutions de l'AIEA, l'Iran a repris en août la conversion de l'uranium (étape préalable à l'enrichissement). Et il vient d'annoncer son intention d'en convertir 50 tonnes supplémentaires. Par cette attitude, ses autorités ne sauraient mieux souligner à la fois la pusillanimité des Européens et leur propre sentiment d'impunité. A ce stade, elles n'ont pas tort : lors de sa réunion du 24 novembre, le conseil des gouverneurs de l'AIEA devrait se dérober, une fois de plus, devant l'obstacle d'un transfert du dossier iranien à l'ONU.
Européens et Américains ont l'intime conviction, basée sur un faisceau de faits convergents, que les efforts de Téhéran pour maîtriser tout le cycle nucléaire ne correspondent à aucun programme limité à la seule production d'électricité. Pour eux, le doute n'est donc pas permis : l'Iran veut la bombe. "Il veut être considéré comme une grande puissance régionale disposant d'une option nucléaire militaire", assure M. Tertrais. Dès lors, comment et que négocier ?
D'un côté, il faut tenter de convaincre Téhéran qu'il peut obtenir des Occidentaux des avantages économiques, commerciaux et diplomatiques et des garanties de sécurité lui conférant un statut régional éminent au prix de son renoncement à l'arme atomique. Et, en même temps, s'efforcer de dévoiler l'état d'avancement de son programme nucléaire. Seulement voilà : l'UE et les Etats-Unis ne disposent pas de "smoking guns", de pistolets fumants, comme on disait à l'époque où les inspecteurs onusiens cherchaient en Irak des armes de destruction massive.
"Personne n'a la preuve absolue et définitive que les Iraniens cherchent à fabriquer la bombe", résume un habitué des pourparlers euro-iraniens, aujourd'hui interrompus et dans l'impasse. Mais les informations dans ce sens se sont multipliées. Dans son rapport du 18 novembre, Mohamed ElBaradei, le directeur de l'AIEA, a indiqué que les Iraniens se sont procuré, en 1987, via la "filière pakistanaise", des instructions permettant de fabriquer des éléments entrant dans la mise au point d'une bombe.
Reste que la majorité au Conseil des gouverneurs de l'AIEA est aujourd'hui plus indécise que lors de la précédente réunion (le 24 septembre), qui menaçait Téhéran d'un dépôt du dossier devant le Conseil de sécurité. La Syrie, Cuba, la Biélorussie et la Libye y ont fait leur entrée : on les voit mal voter contre l'Iran.
La position indienne de soutien aux Européens en septembre a été un choc pour l'Iran. Ces deux pays ont de puissants intérêts communs, comme la construction d'un gazoduc ou encore un contrat de 22 milliards de dollars assurant à New Delhi un approvisionnement en gaz perse pendant vingt-cinq ans. L'Iran fait raffiner son pétrole en Inde mais, en retour, est obligé d'importer 38 % de ses besoins en essence, ce qui implique, pour lui, une grande vulnérabilité si des sanctions prenaient la forme d'un blocus énergétique. Parallèlement, New Delhi négocie avec Washington en vue d'un contrat géant de fourniture de centrales nucléaires. Un vote indien contre la résolution du 24 septembre ou même une abstention auraient été peu appréciés à Washington, d'autant que l'Inde est une pièce maîtresse dans la stratégie euro-américaine visant à éviter de transformer la question iranienne en conflit Nord-Sud.
Une autre raison justifie l'attentisme des Européens. Traditionnellement difficile à décrypter, la politique iranienne est devenue opaque depuis l'élection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad (le 24 juin). Les récentes purges dans la diplomatie et la fonction publique iraniennes, les protestations du Parlement après l'affirmation de M. Ahmadinejad selon laquelle Israël devait être "rayé de la carte", ont suscité de vives inquiétudes internationales.
"Les diplomates ont été remplacés par des militants idéologues, qui ne prennent pas la mesure des conséquences d'une saisine du Conseil de sécurité", assure un diplomate européen. Lequel en conclut à la nécessité de... "redoubler de patience". Dans quel objectif ? Que peut encore espérer la troïka européenne ? A priori, rien ne laisse imaginer qu'une récente proposition russe puisse servir de base à un compromis : Téhéran l'a repoussée en spécifiant que l'enrichissement de l'uranium "doit avoir lieu sur le sol iranien".
Le "compromis russe", pour empêcher toute acquisition technologique par l'Iran de passage du civil au militaire, laisse aux Iraniens la faculté de se livrer à la conversion de l'uranium (sous un strict contrôle international). Mais le produit de cette transformation — l'hexafluorure d'uranium gazeux (UF6) — serait ensuite transféré en Russie pour y être enrichi, afin d'alimenter les centrales iraniennes.
Parallèlement, les Américains et l'AIEA envisagent de créer une sorte de "banque de réserve de combustible nucléaire", qui offrirait à ses clients une garantie d'approvisionnement. Sa création aurait l'avantage d'ôter aux Etats maîtrisant le nucléaire civil la tentation de se lancer dans l'enrichissement.
Si Téhéran continue de refuser toute solution, les Européens finiront peut-être par saisir le Conseil de sécurité, ne serait-ce que pour donner un "avertissement solennel" à l'Iran. Mais, pour le moment, ils ont décidé de ne pas le faire. Il n'y a donc aucune chance que l'AIEA se retourne vers l'ONU à ce stade.
Pourquoi les Européens ont-ils reculé ? Si des sanctions étaient proposées à New York, il est peu probable que la Russie et la Chine s'y associeraient. On aboutirait dès lors à la cassure que les Occidentaux cherchent à éviter. Et M. Ahmadinejad n'hésiterait peut-être pas à se servir d'un tel prétexte pour résilier le paraphe de son pays sur le traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
De plus, le risque serait grand de voir des pays de la région, qui ont fait le choix de renoncer au nucléaire, mais craignent de voir Téhéran accéder à l'arme nucléaire — tels l'Arabie saoudite et l'Egypte —, revenir sur leur décision. Les Européens ont donc de puissants motifs pour retarder l'engagement dans un processus de crise ouverte avec l'Iran.
Quitte à conforter les Iraniens dans leur idée que l'Europe est coincée dans sa stratégie et l'Amérique trop empêtrée en Irak pour que la menace d'employer la manière forte soit à prendre au sérieux. Et qu'ils peuvent, sans grand risque, poursuivre leur programme nucléaire militaire.
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AOÛT 2002. L'organisation islamiste d'opposition Moudjahidins du peuple révèle l'existence de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz et les travaux de construction d'un réacteur à Arak.
AOÛT 2003. La troïka (Allemagne, France, Grande-Bretagne, dit UE3)
propose des négociations à l'Iran.
OCTOBRE 2003. Premier accord UE3- Iran. Téhéran accepte d'appliquer le protocole additionnel au traité de non-prolifération (TNP), qui permet des inspections inopinées de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), et de suspendre les activités d'enrichissement. En 2004, les négociations évoluent au gré des refus et
acceptations de Téhéran sur la fourniture de documents et l'accès aux sites.
NOVEMBRE 2004. Signature de l'accord de Paris entre l'UE3 et l'Iran. Ouverture de négociations pour un accord sur des "garanties objectives" du caractère pacifique du programme nucléaire iranien. Téhéran suspend l'enrichissement de l'uranium.
AVRIL. L'Iran menace de reprendre la conversion si l'UE3 n'accepte pas ses propositions. Refus européen.
AOÛT. Téhéran annonce la reprise des activités de conversion, alors que les Européens lui ont transmis un protocole d'accord prévoyant des compensations et un soutien à son programme nucléaire civil.
24 SEPTEMBRE. Une résolution de l'AIEA (la Russie et la Chine s'abstiennent) prévoit un recours implicite au Conseil de sécurité des Nations unies.
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Ecrit le 27 nov.05, 21:52
Toutes mes excuses, j'ai fait une impardonnable faute de frappe : je voulais ecrire l'irakpascal a écrit :
Bonjour,
Mais non les amércains ne vous ferons pas le plaisir d'envahir l'Iran .
(c'est pour l'irak que bush a expliqué que dieu lui avait conseillé l'intervention )
Desolée
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Ecrit le 27 nov.05, 22:57
si l'amérique est un si grand pays, démocrate, libéral, soucieux des droits de l'homme sur la planètes, s'il sont comme ils le prétendent les protecteurs du monde expliquez moi cela ?
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 189,0.html
http://standblog.org/blog/2005/02/16/93 ... e-de-kyoto
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- pascal
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Ecrit le 28 nov.05, 00:36
florence_yvonne a écrit :si l'amérique est un si grand pays, démocrate, libéral, soucieux des droits de l'homme sur la planètes, s'il sont comme ils le prétendent les protecteurs du monde expliquez moi cela ?
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 189,0.html
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Ils ne sont pas parfait et la défense de l'environnement n'a vraiment rien à voir avec la liberté et les droits de l'homme
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