Zen en guerre

La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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algol-x

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 30 avr.18, 14:57

Message par algol-x »

Yvon a écrit :Le culte de la personnalité ça me fait bien rire
Il suffit d’effectuer une recherche des photos ou vidéo sur Ikéda ou Soka gakkai pour se faire une idée ! :)
Yvon a écrit :je n'ai pas un maître mais plusieurs , ca évite de suivre la personne . Il faut suivre la Loi et non la personne . C'est bien connu .
Quand à votre source elle est complètement bidon .
Je crois qu'on s'en fiche ! :)

:levitation:
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Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 30 avr.18, 22:18

Message par Yvon »

Plusieurs références évite la subjectivité
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

vic

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vic
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Re: Zen en guerre

Ecrit le 03 mai18, 23:52

Message par vic »

algol-x a écrit :En général, d'après mon expérience dans Gakkai, l'argumentaire "préfabriqué" illusionne certains membres sur leur propres capacités, et surcompense une estime de soi défaillante, d’où leur addiction à cette organisation..

Vu d'ici, c'est à la fois drôle et navrant !

Belle soirée !

:levitation:
J'aime bien cette phrase de Lin Tsi qui dit :" Qui cherche le Bouddha le perd" .
Si je cherche quelque chose c'est que je ne l'ai pas trouvé , donc plus je cherche moins je trouve.
C'est tout à fait symptomatique de ces mouvements comme la soka gakkaï qui se disent bouddhistes et qui n'ont rien compris à la démarche du bouddha .
Bouddha ne se fixait pas , le bouddhisme n'est pas un moyen de fixer l'esprit quelque part .
Faire du " Nam Myo rengé Kyo" une sorte de fixation pour ou contre c'est puéril .
Ca n'est pas tant la déformation que la soka gakkaï a fait du bouddhisme qui est un problème , mais l'hystérie que Nichiren leur maitrre absolu à penser mettait derrière tout ça et le fait que la soka gakkaï continue à le suivre . Nichiren était radical, hystérique .
Pour ce qui est du soutra du lotus , n' y a pas plus de roi des soutras qu'autre chose dans le bouddhisme . Nichiren prenait les mots au pied de la lettre comme le font les religieux sans capacité de détachement .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 04 mai18, 05:27

Message par Yvon »

:hi:
Modifié en dernier par Yvon le 07 mai18, 06:29, modifié 2 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

zeste de savoir

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 05:52

Message par zeste de savoir »

:Bye:
Modifié en dernier par zeste de savoir le 07 mai18, 07:15, modifié 1 fois.

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 06:29

Message par Yvon »

:hi:
Modifié en dernier par Yvon le 07 mai18, 07:34, modifié 1 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

zeste de savoir

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 07:16

Message par zeste de savoir »

Descendre votre post, et autres manipulations, ne changera rien à la réalité ! :sourcils: :Bye:

Un combat pour défendre sa forme de fanatisme, probablement, puisque comme Nichiren il voulait imposer le bouddhisme Nichiren au détriment de toutes les formes de bouddhisme existantes !

Quand Gakkai prétend qu'ils se sont opposés à l'ultra nationalisme, on peut parler de faux grossier !

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 07:34

Message par Yvon »

:hi:
Modifié en dernier par Yvon le 07 mai18, 21:10, modifié 2 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

zeste de savoir

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 20:17

Message par zeste de savoir »

Descendre votre post, et autres manipulations, ne changera rien à la réalité ! :sourcils: :Bye:

Un combat pour défendre sa forme de fanatisme probablement, puisque comme Nichiren il voulait imposer le bouddhisme Nichiren au détriment de toutes les formes de bouddhisme existantes !

Quand Gakkai prétend qu'ils se sont opposés à l'ultra nationalisme, on peut parler de faux grossier !

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 07 mai18, 21:10

Message par Yvon »

:lol:
Modifié en dernier par Yvon le 08 mai18, 07:47, modifié 1 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 08 mai18, 02:39

Message par zeste de savoir »

Yvon a écrit :
Un peu d'histoire :


"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
Les faits sont têtus !

Only after Hiroshima and Nagasaki did Toda become a pacifist.

Article par Guna

"Soka Kyoiku Gakkai publie son premier mensuel, Kachi Sozo, en 1941. La nation japonaise, incapable de sortir du conflit prolongé sino-japonais, est sur le point d'entrer dans une nouvelle guerre contre les forces conjointes des Etats-Unis et de l'Angleterre. Ce fut une période de tension croissante, car en décembre de la même année commença la guerre du Pacifique: la société japonaise d'avant-guerre sous le gouvernement militariste exerça d'autant plus de pression sur la vie du peuple japonais. la politique était rigoureusement imposée, même les religions et les idéologies étaient de plus en plus soumises à un contrôle rigoureux: les pensées philosophiques de la Soka Kyoiku Gakkai ne faisaient pas exception, elles devenaient aussi très militaristes et reflétaient le contexte social de cette époque.

Aujourd'hui, Soka Gakkai et SGI essaient désespérément de cacher leur record de temps de guerre, faisant de leur mieux et dépensant tous les moyens disponibles pour déformer leur attitude militariste passée. Ils tentent de projeter l'image de l'éternel groupe humanitaire épris de paix, et à chaque occasion, ils ont bruyamment annoncé leur « anti-guerre, leur culture, leur éducation et leur humanisme, comme s'ils avaient toujours été en faveur d'eux. Pourtant, la réalité indique différemment. Les faits historiques et documentés ne peuvent être facilement effacés ni effacés des documents.

Les remarques de M. Tsunesaburo Makiguchi, soigneusement documentées dans les « Comptes rendus corroborés de la vie basés sur la philosophie de la valeur de la bonté suprême » publiées le 10 août 1942, sous le titre « Manuel d'instruction résumant les expériences et témoignages de la vie ». sur la philosophie de la valeur de la bonté suprême, "justifie leur point de vue militariste:

"Sacrifie ta propre peau pour tailler la chair de l'adversaire, abandonne ta propre chair pour scier l'os de l'adversaire." Grâce à la mise en pratique de cette stratégie d'escrime japonaise (kendo) bien connue dans la pratique pendant la guerre, l'armée japonaise est capable de réaliser son invincibilité glorieuse et toujours victorieuse dans le conflit sino-japonais et dans la guerre du Pacifique. Cette stratégie de sacrifice devrait être considérée comme un style de vie idéal pour ceux qui restent sur le front intérieur et devrait être appliquée dans tous les aspects de notre vie quotidienne."

Le même manuel contient également un rapport sur l'ordre du jour de la 4ème réunion générale de la Soka Kyoiku Gakkai tenue le 17 mai 1942 à Hitotsubashi Kyoiku Kaikan à Kanda, Tokyo, comme suit:

Environ quatre cents membres étaient présents, à dix heures du matin, face au palais impérial, une prière silencieuse pour les blessés de guerre fut offerte. une autre salle, la Sobi Kado Kai, la « Flower Arrangement Society », dont les principes directeurs d'instructions sont basés sur la théorie de la création de valeur, a présenté une exposition de compositions florales, ainsi que divers prix décernés aux enfants éduqués La même méthode pédagogique guide, qui a fortement impressionné tous ceux qui étaient présents, augmentant encore leur appréciation de leur propre vie basée sur le principe de la « foi égale à la vie quotidienne ». Immédiatement après la clôture des travaux de l'assemblée générale, le directeur Toda a été nommé président de la réunion de discussion qui a suivi tous les participants, et des témoignages personnels ont été donnés sur le thème « Comment établir la foi dans sa vie quotidienne ». Ce fut une séance de questions-réponses très sérieuse et intense: le Directeur Iwasaki a ensuite parlé de son discours de clôture et, enfin, le Président Makiguchi a prononcé trois acclamations de « Banzai » (« Vive l'Empereur ») pour Sa Majesté l'Empereur. après 16 heures " Le discours d'ouverture - par le directeur Nojima

Discours de clôture - par le directeur Iwasaki

"Depuis le début de la Grande Guerre de Co-Prospérité en Asie de l'Est, les brillantes réalisations militaires et les glorieux résultats de guerre [de l'armée japonaise] sont dus au fait que le Sûtra du Lotus est l'esprit gardien de notre pays. - Suring nouvelles de la chaîne de grandes victoires diffusées à la radio hier soir, je suis submergé de gratitude et de plus en plus reconnaissant de pouvoir ouvrir la réunion aujourd'hui.


"Quel est l'état de vie habituel dans ce monde mondain? La vie elle-même est une chaîne lourde, désespérément liée à l'individualisme, aux intrigues, aux jalousies, aux réjections, aux illusions et aux insécurités. Quand je pense à cet état béni, je crois que nous avons déjà gagné les batailles victorieuses dans la lutte pour la Grande Guerre de Co-Prospérité en Asie de l'Est. Le front civil de l'Empire, je suis pleinement conscient de notre grande mission, dont nous sommes tenus responsables: c'est le devoir le plus naturel des patriotes de générer l'industrialisation, d'offrir nos compétences et aptitudes professionnelles, pour économiser notre argent et nos économies, et pour mener une vie de simplicité et de rentabilité. Néanmoins, s'il y a un membre de la Soka Kyoiku Gakkai qui pense avoir rempli son devoir patriotique en tant que membre du front civil en effectuant simplement les sacrifices ci-dessus, alors il se trompe gravement. Quelle est alors notre vraie mission? C'est, sans exception, de conduire shakubuku. Grâce à notre shakubuku, nous enseignons aux autres et répandons cette vie de bonheur dans la société en général. Quand toutes les insécurités, les illusions, les jalousies, les rejets, les chaînes et les fers dans ce monde se sont dissipés, à ce moment-là, un front intérieur indestructible sera construit. Ce front civil ne se rendra jamais, se battant jusqu'au bout pour établir la grande sphère de copropriété de l'Asie de l'Est, peu importe le temps que cela prendra".

Ce n'est qu'après Hiroshima et Nagasaki que Toda est devenu un pacifiste.
:Bye:

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 08 mai18, 07:48

Message par Yvon »

:Bye:
Modifié en dernier par Yvon le 09 mai18, 08:59, modifié 1 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 08 mai18, 08:25

Message par zeste de savoir »

:Bye:

Yvon

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Re: Zen en guerre

Ecrit le 09 mai18, 09:00

Message par Yvon »

Mais les maitres zen ont participe a cela? Du sang sur les mains?
Beaucoup de responsables militaires était pratiquants Zen , ce qui ne les à pas empécher de verser le sang . Donc les maitres Zen de l'époque sont complices du gouvernement militariste . De plus ils ont acceptés la religion Shinto et de pratiquer pour la victoire du Japon .
komyo a écrit :. Seul de rares individus se sont opposés a cette politique et l'on payé de leur vie,
Comme le Président de la Soka Gakkai Mr Makiguchi à l'époque .


Un peu d'histoire :


"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda).
Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi.
Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi.
Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur.
La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."[/quote]
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