Le Pen prêt à rouler pour Sarkozy
Sarkozy et Le Pen se livreraient-ils à une parade nuptiale ? Les deux hommes multiplient, en tout cas depuis quelque temps, les amabilités. Dernière manifestation de prévenance : le président du Front national a admis hier sur LCI ne pas exclure l’hypothèse d’un soutien à Nicolas Sarkozy dans le cas où celui-ci affronterait un candidat de gauche au second tour en 2007. À la question : « Auriez-vous moins de mal à appeler à voter Sarkozy que vous n’en avez eu pour appeler à voter Chirac ? » Jean-Marie Le Pen a répondu « sans doute, oui, tout de même ». « Jacques Chirac a témoigné à l’égard du FN d’une hostilité constante et injustifiée [...] alors que M. Sarkozy, lui, nuance tout de même sa rivalité politique naturelle », s’est justifié le leader d’extrême droite, heureux de constater que « sur un certain nombre de sujets (Nicolas Sarkozy) est d’accord avec (ses) propositions et analyses ». Il est vrai que les récents propos du ministre de l’Intérieur faisant de l’immigration la cause des incendies meurtriers dans des immeubles parisiens vétustes ont dû sonner comme une douce musique aux oreilles de Jean-Marie Le Pen. « À force d’accepter des gens [...], on se retrouve dans une situation où on a des drames comme ça », avait lancé Sarkozy. Il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre ces propos écoeurants et ceux de Le Pen prêchant, après ces drames, de « mettre un terme à la béante et criminelle ouverture de nos frontières ».
Ces convergences confirment l’un des aspects les plus inquiétants de la stratégie sarkozienne : la détermination à construire patiemment des ponts entre la droite de gouvernement et l’extrême droite raciste.
http://www.humanite.presse.fr/journal/2 ... -02-813238
Le Pen prêt à rouler pour un émmigré:Sarkozy
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Ecrit le 19 sept.05, 02:20- pascal
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Ecrit le 20 sept.05, 04:41
Sarkozy ouvre le centenaire de la laïcité
T. P.
[19 septembre 2005] Le figaro
L'intervention, ce matin, de Nicolas Sarkozy à l'Académie des sciences morales et politiques pourrait lancer la célébration officielle du centenaire de la loi de 1905, dite de séparation des Eglises et de l'Etat.
Il y a huit jours, à Lyon, vantant «le point d'équilibre consensuel» qui s'est au fil du temps dégagé de la pratique laïque, Nicolas Sarkozy a prévenu : «La question de la présence d'une nouvelle religion en France ne se posait pas en 1905. C'est le fondement même de la laïcité qui est en jeu si nous n'adaptons pas notre pays à la réalité d'une présence musulmane importante.» Le ministre de l'Intérieur s'est gardé de rappeler ses précédentes déclarations en faveur d'un toilettage de la loi de 1905.
Il n'y a pas un pays européen qui, confronté à une présence musulmane, ne s'interroge aujourd'hui sur la liberté de conscience, celle de croire ou pas, et celle de changer de religion. Avec la séparation des Eglises et de l'Etat, ce sont les deux grands principes fondant la laïcité. Ce système distingue l'Occident, et cette distinction est plus grande que celle qui différencie entre eux les différents modèles de la laïcité – l'anglais, l'américain, le français...
Au niveau européen, la discussion sur le projet de Constitution a conduit à la définition d'«héritages culturels, religieux et humanistes» communs aux pays membres de l'Union. Le 24 septembre 2003, le rejet, par 238 voix contre 211, d'un amendement demandant d'insérer une référence explicite aux racines judéo-chrétiennes par le Parlement européen, a prouvé que notre pays n'est pas si isolé qu'on le laisse souvent entendre. Seule nation à se définir dans sa loi fondamentale comme une «République laïque», la France a, certes, une autre histoire que ses voisins.
La loi interdisant le voile à l'école a ainsi été condamnée par des responsables politiques européens, notamment britanniques, qui ne comprennent pas les fondements de notre politique scolaire. Lancées avant les attentats de Londres, ces récriminations n'eurent toutefois guère d'effet, car, comme l'a souligné le Conseil d'Etat, concernant les libertés religieuses, «une marge d'appréciation est laissée aux Etats».
T. P.
[19 septembre 2005] Le figaro
L'intervention, ce matin, de Nicolas Sarkozy à l'Académie des sciences morales et politiques pourrait lancer la célébration officielle du centenaire de la loi de 1905, dite de séparation des Eglises et de l'Etat.
Il y a huit jours, à Lyon, vantant «le point d'équilibre consensuel» qui s'est au fil du temps dégagé de la pratique laïque, Nicolas Sarkozy a prévenu : «La question de la présence d'une nouvelle religion en France ne se posait pas en 1905. C'est le fondement même de la laïcité qui est en jeu si nous n'adaptons pas notre pays à la réalité d'une présence musulmane importante.» Le ministre de l'Intérieur s'est gardé de rappeler ses précédentes déclarations en faveur d'un toilettage de la loi de 1905.
Il n'y a pas un pays européen qui, confronté à une présence musulmane, ne s'interroge aujourd'hui sur la liberté de conscience, celle de croire ou pas, et celle de changer de religion. Avec la séparation des Eglises et de l'Etat, ce sont les deux grands principes fondant la laïcité. Ce système distingue l'Occident, et cette distinction est plus grande que celle qui différencie entre eux les différents modèles de la laïcité – l'anglais, l'américain, le français...
Au niveau européen, la discussion sur le projet de Constitution a conduit à la définition d'«héritages culturels, religieux et humanistes» communs aux pays membres de l'Union. Le 24 septembre 2003, le rejet, par 238 voix contre 211, d'un amendement demandant d'insérer une référence explicite aux racines judéo-chrétiennes par le Parlement européen, a prouvé que notre pays n'est pas si isolé qu'on le laisse souvent entendre. Seule nation à se définir dans sa loi fondamentale comme une «République laïque», la France a, certes, une autre histoire que ses voisins.
La loi interdisant le voile à l'école a ainsi été condamnée par des responsables politiques européens, notamment britanniques, qui ne comprennent pas les fondements de notre politique scolaire. Lancées avant les attentats de Londres, ces récriminations n'eurent toutefois guère d'effet, car, comme l'a souligné le Conseil d'Etat, concernant les libertés religieuses, «une marge d'appréciation est laissée aux Etats».
Re: Le Pen prêt à rouler pour un émmigré:Sarkozy
Ecrit le 29 sept.16, 08:12Patrick Buisson détruit Nicolas Sarkozy sur le 20h de Pujadas le 28/09/2016
https://youtu.be/gNPJ3yMoWW4
https://youtu.be/gNPJ3yMoWW4
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