Fallaci inculpée pour diffamation contre l'islam
- Saturnin
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Ecrit le 01 sept.05, 02:38
Avec la furia anti-chrétienne qui sévit dans les cercles de pouvoir en Europe depuis 30 ans, nul ne doute que s'il y avait quoi que ce soit de compromettant dans le passé de Joseph Ratzinger, on nous l'aurait déjà étalé dans toutes les devantures de librairie.
Pour l'instant, à part les sketches hilarants de ces impayables guignols d'Anal+, qui font passer Ben Laden pour un personnage sympathique et Benoît XVI pour un Nazi... il n'y a rien. Et pour cause.
Pour l'instant, à part les sketches hilarants de ces impayables guignols d'Anal+, qui font passer Ben Laden pour un personnage sympathique et Benoît XVI pour un Nazi... il n'y a rien. Et pour cause.
Ecrit le 01 sept.05, 02:44
Un évêque intégriste de Mgr Lefebvre éprouve de la "sympathie" pour le nouveau papeSaturnin a écrit :Avec la furia anti-chrétienne qui sévit dans les cercles de pouvoir en Europe depuis 30 ans, nul ne doute que s'il y avait quoi que ce soit de compromettant dans le passé de Joseph Ratzinger, on nous l'aurait déjà étalé dans toutes les devantures de librairie.
Pour l'instant, à part les sketches hilarants de ces impayables guignols d'Anal+, qui font passer Ben Laden pour un personnage sympathique et Benoît XVI pour un Nazi... il n'y a rien. Et pour cause.
Richard Williamson, dont la nomination en tant qu'évêque le 30 juin 1988 par Mgr Lefebvre avait provoqué un schisme au sein de l'Eglise catholique, vient d'exprimer sa sympathie envers Benoît XVI/Ratzinger : "Nous avons de la sympathie pour le nouveau pape. Nous savons qu'il est préoccupé par les problèmes de l'Eglise, mais sa formation l'empêche d'affronter les causes véritables", telles que "l'avancée du néo-modernisme" a t'il déclaré a l'AFP.
Sur le site de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, on pouvait lire :
"Au nom de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, Monseigneur Bernard Fellay, Supérieur Général, salue l’accession du Cardinal Joseph Ratzinger au Souverain Pontificat. Il y voit une lueur d’espérance de sortir de la profonde crise qui secoue l’Église catholique, crise dont certains aspects ont été soulevés par l’ancien Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et tout récemment dans sa prédication du Chemin de Croix pour le Vendredi Saint. Monseigneur Fellay implore Notre Seigneur Jésus-Christ, Tête du Corps Mystique, afin que la Tradition bimillénaire de l’Église, oubliée et mise à mal au cours des quarante dernières années, retrouve enfin sa place durant ce Pontificat, et que la Sainte Messe traditionnelle soit rétablie sans restrictions dans tous ses droits. Le Supérieur général assure enfin le Successeur de Pierre, Benoît XVI, de ses prières et de celles de toute la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X dans la tâche considérable qui l’attend pour la restauration de toutes choses dans le Christ. + Bernard Fellay Supérieur Général"
Ecrit le 01 sept.05, 02:51
Saturnin a écrit :Avec la furia anti-chrétienne qui sévit dans les cercles de pouvoir en Europe depuis 30 ans, nul ne doute que s'il y avait quoi que ce soit de compromettant dans le passé de Joseph Ratzinger, on nous l'aurait déjà étalé dans toutes les devantures de librairie.
Pour l'instant, à part les sketches hilarants de ces impayables guignols d'Anal+, qui font passer Ben Laden pour un personnage sympathique et Benoît XVI pour un Nazi... il n'y a rien. Et pour cause.
Benoît XVI, George W. Bush et les néoconservateurs
comparaison n'est pas raison. Rien ne semble sonner plus faux a priori que le couple formé par George W. Bush et Benoît XVI, le chef de la première puissance politique du monde et celui de sa première force spirituelle. D'un côté, un protestant méthodiste, issu d'une famille patricienne des Etats-Unis qui, avant de conquérir Washington, avait fait carrière dans le Sud fondamentaliste texan, chrétien born-again (né de nouveau, c'est-à-dire converti), consommateur d'alcool repenti, icône d'une droite religieuse américaine en expansion depuis trente ans, teintée de populisme, convaincue que seul le retour à Dieu transformera une société américaine rongée par le sécularisme et la permissivité.
De l'autre, un fils de famille rurale bavaroise, modeste, timide, grand commis d'une Eglise catholique qu'il a servie dès le premier jour, théologien et universitaire plus qu'homme du monde, philosophe issu - comme l'était Jean Paul II, dont il a été le conseiller le plus proche pendant un quart de siècle - de cette Mitteleuropa qui a donné naissance à un patrimoine culturel exceptionnel (idées, art, musique), mais aussi des expériences totalitaires parmi les plus monstrueuses du XXe siècle, que ces deux hommes ont connues de près.
Pour George W. Bush, un homme au verbe haut, qui incarne un rêve néomessianiste, la régénération morale de l'Amérique civile serait exemplaire pour le monde entier. Fondée sur les performances économiques et militaires des Etats-Unis, cette arrogance contraste avec l'apparente humilité de Josef Ratzinger, qui fut le proche du pape défunt, sa main de fer lorsqu'il s'est agi de mettre au pas les dissidents de l'Eglise, d'y faire respecter la discipline, d'en écarter les idées déviantes, de mettre en garde contre une modernité qui confondrait tolérance religieuse et relativisme, liberté et licence.
Tout semble donc opposer, d'un côté, un George Bush dont la réélection a pris appui sur la puissance de ce courant évangélique héritier des"puritains" du XVII e siècle et des "réveils" protestants, cocktail de conservatisme social et moral, de patriotisme et de ferveur religieuse - qui croît sur toute la planète américaine (Nord et Sud) - et, de l'autre côté, Benoît XVI, ce pape allemand, sans divisions, dont on ne connaît pas encore bien les intentions, qui cherche un style différent de celui de Jean Paul II, mais aussi du cardinal Ratzinger qu'il fut à la Curie. Un homme qui cherche surtout dans les Evangiles, la tradition de l'Eglise et la Parole de Dieu - le "seul guide" , a-t-il dit, le 8 mai, du ministère du pape - les voies d'une guérison des cœurs et de l'homme.
Pourtant, à y regarder de plus près, la réélection de George Bush, en novembre 2004, et l'accession au trône de Pierre de Benoît XVI ont bien des points communs. Si aucun doute n'existe quant à l'indépendance du choix des cardinaux lors du conclave des 18 au 19 avril, il faut se souvenir que le scénario d'une succession par le cardinal Ratzinger du pape Jean Paul II malade est venu, pour la première fois à la fin de l'année dernière, du continent américain.
Cela s'est fait non pas au prix d'un "arrangement" comme celui qui, selon des historiens et des journalistes, aurait été autrefois passé entre Ronald Reagan et Jean Paul II (soutien américain à l'Eglise et à Solidarnosc en Pologne contre la mise au pas, par le Vatican, des théologiens de la libération et prêtres révolutionnaires d'Amérique latine), mais à la suite d'une même analyse pessimiste du déclin des valeurs morales en Occident et des dérives de la modernité laïque contre lesquelles aucun compromis ne saurait être toléré.
Le sénateur démocrate et catholique John Kerry avait été battu par George Bush dans son propre électorat catholique. Ses positions avaient été jugées trop libérales en matière de mœurs. Et c'est George Bush, protestant intransigeant, qui s'était montré le meilleur défenseur du... Vatican, militant contre l'avortement, l'euthanasie, les recherches sur les cellules souches d'embryons, hostile à toute forme de mariage homosexuel et reprenant à son compte, lors d'un duel télévisé, les mots si chers à Jean Paul II de "culture de la vie" . Des cardinaux et des évêques ultraconservateurs, parmi lesquels Benoît XVI vient de nommer son nouveau préfet de la doctrine, William Levada, avaient affirmé que le vote Kerry était un "péché" . L'alliance - sur des valeurs morales - entre les catholiques conservateurs et les protestants fondamentalistes avait été l'une des clés du succès de George Bush.
REJET DE TOUT COMPROMIS
Il n'y a pas eu de pression américaine sur le récent conclave romain. Mais c'est bien ce refus de toute stratégie de compromis avec la modernité laïque qui est à l'origine de la victoire annoncée du cardinal Ratzinger. Pas de compromis doctrinal : le dialogue avec les autres religions a bien des vertus, mais Jésus-Christ est le"seul sauveur", l'"unique médiateur" entre Dieu et les hommes, soit le fond de l'argumentation du cardinal Ratzinger dont on doute qu'elle puisse évoluer à l'avenir.
Pas non plus de compromis au plan moral. "Les Eglises ou dénominations religieuses dont l'enseignement est ouvert à tout vent ne tardent pas à décliner et à disparaître. Au contraire, celles dont la doctrine théologique et morale est ferme et claire prospèrent, fût-ce en subissant les aigreurs de la modernité." Ces mots ne sont pas de Benoît XVI, mais le nouveau pape n'en récuserait aucun. Ils sont de George Weigel, le plus grand biographe américain de Jean Paul II, l'intellectuel catholique le plus écouté aux Etats-Unis.
Faut-il alors s'étonner de la consternation qui a suivi l'élection du cardinal Ratzinger dans les milieux cléricaux et laïcs pour qui le"progrès" ou la "réforme" dans le catholicisme ne sont pas forcément synonymes d'affadissement du message évangélique ou de capitulation devant la modernité ? Ou, à l'inverse, des cris de victoire entendus dans les courants néoconservateurs de l'Eglise (l'Opus Dei, Communion et Libération, Focolaris, néo-catéchuménat, nouvelles communautés, etc.), qui fondent leur projet de "nouvelle évangélisation" du monde sur la restauration d'une identité catholique claire et forte, sur le rejet de toute conciliation avec la philosophie des Lumières, l'exégèse critique des textes sacrés et les sciences humaines les plus dérangeantes pour la foi chrétienne.
Ecoutons George Weigel jusqu'au bout. Pour lui, le "projet progressiste" est mort dans l'Eglise avec l'élection de BenoîtXVI, "non pas tant parce qu'il était pernicieux, mais parce qu'il posait une question qui n'intéresse plus personne : quel est le minimum auquel je puis croire ? Quel est le minimum que j'ai à faire si je veux rester catholique ?"
Soit une conception "intégraliste" de la religion (sinon "intégriste", ce mot galvaudé), que ne désavouerait aucun des protestants évangéliques ayant le vent en poupe en Amérique.
Henri Tincq
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Ecrit le 01 sept.05, 04:59
Je sais bien que la généralisation est facile, mais "nos peuples" ne sont pas tous catholiques, loin de là, un oubli de ta part sans doute.....aussi je dis qu'une radicalisation des positions des différentes confessions religieuses n'est pas un immense espoir.Saturnin a écrit : .
Il est parfaitement sain que Benoît XVI, qui représente un espoir immense pour nos peuplesreçoivent Mme Fallaci.
Saturnin
Un petit mot pour dire que si c'est aussi bien que çà le catholicisme, jadis on l'aurait gardé comme religion d'état....
- Saturnin
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Ecrit le 01 sept.05, 08:28
Bonjour,
Enfin, c'est de l'Histoire ancienne désormais.
Cordialement
Non, non... Benoît XVI parle en tant que chrétien et Européen. Certains de ses discours sont politique. Les valeurs qu'il souhaite voir revenir sur le devant de la scène en Europe sont celles de nos peuples depuis plus d'un millénaire, croyant ou non. C'est de ce ciment moral, avant tout, que l'Europe est malade.cropcircles a écrit : Je sais bien que la généralisation est facile, mais "nos peuples" ne sont pas tous catholiques, loin de là, un oubli de ta part sans doute.....
Vous préférez sans doute laisser une grande partie de nos compatriotes européens amorphes, désespérés, sans confiance ni en eux-mêmes ni en l'avenir? Le tableau vous plaît?cropcircles a écrit : aussi je dis qu'une radicalisation des positions des différentes confessions religieuses n'est pas un immense espoir.
Oh mais c'est ce que le peuple a toujours voulu; mais comme aujourd'hui, un puissant lobby et une élite anti-cléricale ont tout fait pour, et réussi à, délier la religion de nos peuples et l'Etat.cropcircles a écrit : Un petit mot pour dire que si c'est aussi bien que çà le catholicisme, jadis on l'aurait gardé comme religion d'état....
Enfin, c'est de l'Histoire ancienne désormais.
Cordialement
Ecrit le 01 sept.05, 15:31
effectivement pasteur et il va falloir vous y fairePasteur Patrick a écrit :QOn peut toujours trouver unjuge complaisant et soucieux de défendre une cause qu'il apprécie au départ.
Mais ceci n'enlève rien aux faits avérés que le Coran comporte des motivation à la haine contre Juifs et Chrétiens. Suffit de lire le Coran et nul besoin de citer... ces versets sont connus de tous !
je suis musulman et j'existe
quand au propos de haine contre les juifs
visiblement, a en juger sur l'histoire les juifs etait bien mieu loti en terre d'islam
sans doute grace a la bible
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